• TikTok, nouvelle victime de la dégradation des relations entre Washington et Pékin
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/tiktok-nouvelle-victime-de-la-degradation-des-relations-entre-washington-et-

    Donald Trump a annoncé brusquement, vendredi 31 juillet au soir, son intention d’interdire le réseau social TikTok. Sur le chemin du retour d’un déplacement en Floride, où il s’était rendu en début d’après-midi, le président a déclaré : « En ce qui concerne TikTok, nous l’interdisons aux Etats-Unis. » « J’en ai l’autorité », a assuré le président, évoquant la signature d’un décret exécutif sans cependant donner plus de détails aux journalistes qui l’accompagnaient à bord de l’Air Force One. TikTok n’a pas réagi immédiatement à cette déclaration, qui n’a été appuyée par aucun communiqué officiel de la Maison Blanche.
    Lire aussi Des élus américains craignent que TikTok ne soit utilisée pour interférer dans les élections

    En quittant Washington, une dizaine d’heures plus tôt, Donald Trump s’était montré plus évasif. « Nous examinons TikTok. Nous interdirons peut-être TikTok. Nous ferons peut-être d’autres choses. Il existe plusieurs options. Mais il se passe beaucoup de choses, alors nous verrons ce qui se passe. Mais nous recherchons de nombreuses alternatives par rapport à TikTok », avait-il brièvement indiqué avant ce déplacement lié à la lutte contre la pandémie de Covid-19.

    Selon le Wall Street Journal, l’une de ces options aurait été celle d’une reprise de la partie américaine de TikTok par une société nationale, en l’occurrence le géant Microsoft. Cette piste aurait permis à la Maison Blanche d’éviter deux écueils potentiels : une guérilla juridique et la désapprobation des utilisateurs de cette plate-forme de partage de vidéos essentiellement ludiques.

    En annonçant abruptement l’interdiction de la plate-forme, vendredi soir, Donald Trump ne s’est pas appuyé sur d’éventuelles conclusions de l’enquête du comité interministériel. Deux jours plus tôt, le patron de TikTok, Kevin Mayer, arrivé en juin du géant Walt Disney, avait assuré : « Nous ne sommes pas politiques, nous n’acceptons pas de publicité politique et nous n’avons pas d’agenda. Notre seul objectif est de rester une plate-forme animée et dynamique appréciée de tous. »
    « Nouvelle tyrannie »

    Dans une note publiée le 14 juillet, James Andrew Lewis, chef du programme de politique des technologies au Center for Strategic and International Studies (CSIS), un cercle de réflexion de Washington spécialisé dans les questions de sécurité, a émis des doutes sur le danger potentiel représenté par la plate-forme. « Il y a de bonnes raisons d’être profondément préoccupé par la Chine et l’espionnage, mais TikTok n’en fait probablement pas partie », a-t-il estimé.

    #TikTok #Chine_USA #Censure #Trump

    • Et toujours avec Trump : est-ce que c’est parce que le chef du shit-hole country n’a pas supporté de s’être fait ridiculiser, à Tulsa, par des usagers de Tiktok ?

      Is This The Real Reason Why Trump Wants To Ban TikTok ?
      https://www.forbes.com/sites/abrambrown/2020/08/01/is-this-the-real-reason-why-trump-wants-to-ban-tiktok

      What exactly happened? In June, Trump announced he wanted to have a rally in Tulsa on June 19, a day celebrated as a holiday commemorating the end of slavery. Trump’s decision to have it that day—in a city with a painful, violent history of racism—angered people, and in the end, he relented, somewhat, moving it to the next day.

      His decision did not stop a campaign that quickly formed on TikTok and Twitter in mid-June about a week before the rally. Its goal was straight forward: Flood the Trump website for reserving tickets with fake names, phone numbers and emails and then never attend the rally. Theoretically, it would give the Trump campaign false hopes for a large crowd leading up to the event and make them look foolish when it was sparsely attended.

      On Twitter, fans of K-Pop spread the message far and wide. On TikTok, Laupp and others did the same thing. Laupp’s video was viewed almost 1 million times, one of the most widely shared of the calls to action on that app. “We had families in England reserving tickets to come to this rally, teenagers in Australia that saw the video and jumped on the bandwagon and found Oklahoma zip codes and U.S. phone numbers to reserve tickets with,” she says. “This thing went worldwide.”

      Shortly before June 20, the Trump campaign said it had nearly 1 million people registered to attend. But when the big night came, the BOK Center in Tulsa filled to perhaps to a third of its total capacity. Televised broadcasts showed Trump at a podium framed by large swaths of empty blue seats. The online campaign against him had worked, though Laupp and other TikTokers are fully aware that their efforts aren’t the only reason that attendance was low. Surely the pandemic kept a few people home; the Trump campaign blamed it on protests in Tulsa, though reporters there that night identified few protests happening.

  • Nouvelle manifestation en Russie contre l’arrestation du gouverneur de Khabarovsk
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/nouvelle-manifestation-en-russie-contre-l-arrestation-du-gouverneur-de-khaba


    crédits ???

    Pour le quatrième week-end consécutif, les manifestants ont parcouru les rues de cette ville proche de la Chine, en soutien à l’ex-gouverneur Sergueï Fourgal, arrêté le 9 juillet.

    Plusieurs milliers de manifestants ont de nouveau bravé la pluie samedi 1er août à Khabarovsk, en Extrême-Orient russe, afin de protester contre l’arrestation pour meurtre du populaire gouverneur de la région.

    Pour le quatrième week-end de rang, les manifestants ont parcouru les rues de cette ville proche de la Chine, chantant des slogans hostiles au Kremlin et soutenant l’ex-gouverneur Sergueï Fourgal, arrêté le 9 juillet et transféré à Moscou, où il est emprisonné.

    Sergueï Fourgal a été élu gouverneur en 2018 en battant largement le candidat du Kremlin. Les habitants de la région estiment que son arrestation, alors qu’il était très populaire, pour des meurtres présumés remontant au milieu des années 2000, est politiquement motivée et se demandent pourquoi il sera jugé loin de Khabarovsk. Ce mouvement de protestation contre le gouvernement est le plus important depuis plusieurs années en Russie hors de Moscou.

  • Les miliciens russes du groupe Wagner s’immiscent dans l’élection biélorusse
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/les-miliciens-russes-du-groupe-wagner-s-immiscent-dans-l-election-bielorusse


    Photo tirée d’une vidéo diffusée par la télévision et de radio biélorusse de l’arrestation à Minsk, le 29 juillet, de plusieurs hommes soupçonnés d’appartenir au groupe de paramilitaires russes Wagner.
    AP

    Trente-trois hommes, présumés affiliés à la milice privée russe, ont été arrêtés à Minsk.

    On les décrit comme les hommes des basses œuvres de Moscou. Efficaces. Féroces. Sans merci. Mais avaient-ils pour mission de faire tomber celui que l’on désigne comme le dernier dictateur d’Europe ? Rien n’est moins sûr. L’arrestation, mercredi 29 juillet, à Minsk, de trente-trois hommes, présumés affiliés à la milice privée russe Wagner, a plongé dans le désarroi nombre de spécialistes en géopolitique. Selon l’agence d’information liée au gouvernement biélorusse, Belta, les paramilitaires appréhendés dans un hôtel Resort, où ils n’avaient pas l’air de touristes russes, étaient dans le pays pour « déstabiliser la situation lors des élections ». Suspectés de fomenter des actions « terroristes », les hommes ont été placés en détention, provoquant l’ire de Moscou.

  • Recrudescence alarmante des cas de Covid-19 au Japon
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/japon-recrudescence-alarmante-des-cas-de-contagion-par-le-covid-19_6047892_3

    En dépit de l’augmentation des cas d’infection, le Japon a néanmoins décidé, jeudi 30 juillet, de lever à partir du 5 août les restrictions à l’accès de son territoire frappant les résidents étrangers. Cette mesure destinée à limiter la propagation du virus est fortement contestée car elle enfreignait le principe de réciprocité dans la mesure où les résidents japonais peuvent, eux, revenir en Europe ou aux Etats-Unis comme ils le souhaitent. Le Japon est le seul pays du G7 à afficher une telle rigueur. Près de 90 000 résidents étrangers au Japon – salariés de grandes entreprises, étudiants, stagiaires – de plus 140 Etats, dont la France, qui se trouvaient hors du Japon lorsque cette décision de fermeture de l’archipel avait été prise, étaient jusqu’à présent dans l’impossibilité d’y retourner. Des conditions précises sont exigées pour ces retours. Dans le cas des Français, ceux qui ont quitté l’archipel avant le 26 mars − date de l’inscription de la France sur la liste des pays soumis à l’interdiction d’entrée − sont désormais autorisés à y retourner. Mais à certaines conditions (précisées sur le site Web de l’ambassade de France à Tokyo) qui tendent à limiter la portée de cette mesure ressentie par beaucoup comme discriminatoire. Quant aux Français résidents au Japon, qui ne peuvent toujours pas le quitter sans prendre le risque de ne pouvoir y revenir. L’autorisation peut être donnée dans des cas exceptionnels, mais ceux-ci doivent être dûment justifiés et présentés par l’ambassade de France aux autorités japonaises.

    #Covid-19#migrant#migration#japon#france#ressortissantetranger#reciprocite#frontiere#sante

  • Coronavirus : la peur de la deuxième vague de contaminations relance la question des frontières européennes
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/01/coronavirus-la-peur-de-la-deuxieme-vague-de-contaminations-relance-la-questi

    En Espagne, les autorités continuent pourtant de clamer haut et fort que le pays reste une destination touristique sûre. Le gouvernement négocie toujours avec Londres la mise en place de « corridors sanitaires » pour les archipels des Baléares et des Canaries, relativement épargnés par la pandémie. Très prisées des Britanniques, ces îles ont « un niveau de contagion bien inférieur aux données épidémiologiques du Royaume-Uni », a déclaré la ministre espagnole des affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya.Le pays n’impose, en tout cas, aucune restriction de voyage vers d’autres pays européens mais il pourrait changer d’avis. Après des avertissements lancés par la France, la quarantaine imposée par le Royaume-Uni et la décision de l’Allemagne, Mme Gonzalez Laya a indiqué, jeudi, que Madrid pourrait changer ses recommandations de voyage « vers les régions d’Europe où il faut être plus prudent ». La Belgique impose, elle, un test et une quarantaine à ses ressortissants qui ont séjourné dans les provinces de Lleida, en Catalogne, et de Huesca, en Aragon. Ce sont avec Leicester, au Royaume-Uni, les seules zones actuellement visées par les autorités du royaume. Les touristes belges rentrant d’autres régions d’Europe – dont les Pays-de-Loire et l’Ile-de-France – se voient conseiller – mais pas obliger – d’effectuer un test et de se mettre en quarantaine.

    #Covid-19#migration#migrant#UE#espaceschengen#corridorsanitaire#tourisme#ressortissant#quarantaine#sante