Infectious Disease News | MedPage Today

/infectiousdisease

  • 55% of Hospitalized COVID Patients Still Had Symptoms at 2 Years | MedPage Today
    https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/98664

    “Regardless of initial disease severity, #COVID-19 survivors had longitudinal improvements in physical and mental health, with most returning to their original work within 2 years; however, the burden of symptomatic sequelae remained fairly high,” the group wrote. “COVID-19 survivors had a remarkably lower health status than the general population at 2 years.”

    […]

    Study limitations included the lack of a control group of hospital survivors with a respiratory infection other than COVID, so there was no way to tell if these abnormalities are specific to COVID. There may have also been participation bias, where participants with fewer symptoms might have been less likely to participate. Finally, the data came from a single center early in the pandemic, which may limit its generalizability.

    #séquelles

  • De plus en plus systématiquement, quand j’explique qu’on continue à faire attention, vu qu’on voudrait éviter de l’attraper… la personne finit par m’expliquer « ah mais de toute façon, si ça se trouve vous l’avez déjà eu… ».

    Avec ça, on n’est pas loin du stade ultime de la propagande pour la varicellisation du Covid : on a réussi à convaincre les gens que même s’ils pensent ne pas l’avoir eu, en fait ils l’ont déjà eu.

    Alors qu’on se dise que, oui, statistiquement, on aurait pu être asymptomatiques, c’est une possibilité. Ce qui m’étonne, c’est que l’argument sort de manière automatique ces derniers temps. Dès que tu dis qu’on fait encore bien gaffe, hop ça sort.

    Je pense que c’est une manière polie de dire : « ah mais tu nous fais chier avec tes précautions… ».

    • À propos de cette croyance répandue du « probablement déjà eu », voir cette (modeste) enquête menée auprès de 816 adultes non vaccinés, publiée par l’université Johns-Hopkins de Baltimore :

      Many Adults Who Thought They Had COVID-19 Actually Didn’t | MedPage Today
      https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/97007

      Parmi les sondés n’ayant jamais été testés positifs, la présence d’anti-corps marqueurs d’une infection au Covid-19 a pu être identifiée chez seulement :
      – 55% de ceux qui pensaient l’avoir déjà contracté
      11% de ceux qui pensaient y avoir échappé

    • @arno oui et ces résultats vont plutôt complètement à l’encontre du rassurisme ambiant...

      Une autre remarque d’ailleurs : dans le tableau de résultats il apparait aussi que ce sont celleux qui imaginent (à tort ou à raison) l’avoir déjà eu qui
      – déclarent le plus ne « jamais » porter le masque (18%)
      – déclarent le moins le porter « régulièrement » (10%)

    • @monolecte en l’occurrence l’enquête concernait aussi un gros tiers de personnes qui elles avaient été testées positives dans les 20 derniers mois, et chez 99% desquelles les marqueurs étaient toujours bien présents, ce qui renforce les résultats et évacue l’hypothèse de la disparition des traces..? D’autant plus que chez tous ces contaminés, sont mesurés des taux d’anti-corps restés en moyenne constants quelle que soit la durée écoulée depuis l’infection.

      Among 295 reported COVID-confirmed participants, 293
      (99%) tested positive for anti-RBD antibodies (≥250 U/mL,
      44%; ≥500 U/mL, 27%; ≥1000 U/mL, 15%). A median of 8.7
      (IQR, 1.9-12.9; range, 0-20) months passed since reported
      COVID-19 diagnosis. The median anti-RBD level among those
      who tested positive was 205 (IQR, 61-535) U/mL. There was
      no evidence of association between time after infection and
      antibody titer (0.8% increase [95% CI, –2.4% to 4.2%] per
      month, P = .62) (Figure).

      Figure. Anti-Spike RBD Levels by Time Since COVID-19 Diagnosis

      https://cdn.jamanetwork.com/ama/content_public/journal/jama/0/m_jld220008f1_1643832764.34688.png?Expires=1647769802&Signature=Wb5

      Bon, en revanche et pour tempérer, les auteurices modèrent un peu la tentation de généraliser les résultats, notamment à cause d’un possible de biais de sélection dû au mode de recrutement.

    • là, je pige pas... j’ai envisagé de faire une sérologie afin d’essayer de vérifier si je n’ai pas été contaminé et asymptomatique, et ma toubib me dit, ce qui semble logique, que le fait d’être vacciné et donc de disposer d’anticorps interdira de savoir ce qu’il en est (mais elle est assez rigide et a trouvé moyen de me dire qu’une étude sur les covid long avait conclu que 50 % de celleux qui se manifestaient comme tel.les n’avaient jamais eu le covid)

    • pas tout-à-fait le message délivré par la toubib de @colporteur, mais on n’en est pas loin : d’après cette étude (08/11/21), le covid long serait associé aux cas de covid auto-déclarés, pas aux covid confirmés

      Association of Self-reported COVID-19 Infection and SARS-CoV-2 Serology Test Results With Persistent Physical Symptoms Among French Adults During the COVID-19 Pandemic | Infectious Diseases | JAMA Internal Medicine | JAMA Network
      https://jamanetwork.com/journals/jamainternalmedicine/fullarticle/2785832

      Key Points
      Question Are the belief in having had COVID-19 infection and actually having had the infection as verified by SARS-CoV-2 serology testing associated with persistent physical symptoms during the COVID-19 pandemic?

      Findings In this cross-sectional analysis of 26 823 adults from the population-based French CONSTANCES cohort during the COVID-19 pandemic, self-reported COVID-19 infection was associated with most persistent physical symptoms, whereas laboratory-confirmed COVID-19 infection was associated only with anosmia. Those associations were independent from self-rated health or depressive symptoms.

      Meaning Findings suggest that persistent physical symptoms after COVID-19 infection should not be automatically ascribed to SARS-CoV-2; a complete medical evaluation may be needed to prevent erroneously attributing symptoms to the virus.

    • @colporteur, l’enquête/étude en question portait sur des adultes non vaccinés, donc chez qui la présence d’anticorps permettait d’établir sans faute qu’ils avaient été contaminés.

      edit : d’après @olaf ci-dessous la sérologie permet aussi de faire la distinction chez les vaccinés.

    • @mammut le labo à côté de chez moi m’a dit que les tests sérologiques peuvent faire la différence entre anticorps élus par la vax et ceux élus par le virus ; c’est juste pas une séro « habituelle », ils ont très peu de demandes, et expédient les échantillons à un presta à Paris qui les passe en basse-priorité, alors faut compter 2-3 semaines de délai pour le rendu.

      @colporteur j’ai l’impression qu’une bonne partie des toubibs exécutent les ordres et refusent de prescrire des sérologies covid voire découragent les gens de les faire, même juste pour savoir ; c’était déjà le cas au début de la campagne de vax de l’été 2021.

      Ceci-dit, tu peux aller t’en payer un, c’est dans les 30 balles et ça dose les anticorps dirigés contre la protéine N (nucléocapside) du virus - les vax arn font des anticorps dirigés contre la S (spike).

    • ouais, ELISA « sandwitch » même, d’après la dame ; les gens de SAPRIS-SERO ont fait (font encore ?) du test ELISA aussi.

  • Le cul. Les ronces. La jungle… #covid #coronavirus #pandémie
    https://threadreaderapp.com/thread/1492128255230586884.html

    La situation épidémique danoise 🇩🇰 montre peut-être ce que sera la suite des évènements en France 🇫🇷, après le 28 février et l’abandon du masque en lieux clos (soumis au pass vaccinal 🤷‍♂️ !?).

    • 2/28
      Mais on n’interprète JAMAIS un nombre de cas recensés sans avoir en parallèle le nombre de TESTS effectués (taux de dépistage) et le TAUX DE POSITIVITÉ de ces tests !
      Et là on voit que c’est la demande de tests qui ↘️, tandis que le taux de positivité continue sa ↗️ Image
      3/28
      L’envolée des contaminations est clairement associée à l’arrivée du lignage Omicron.
      A partir des données de OWD (ourworldindata.org/coronavirus), le lien est flagrant. Image
      Coronavirus Pandemic (COVID-19)
      Country-by-country data and research on the pandemic. Updated daily.
      https://ourworldindata.org/coronavirus
      4/28
      MAIS, tandis que c’est le variant Omicron (BA.1) qui a amorcé cette nouvelle vague, il est en cours de remplacement rapide par le variant BA.2
      Il s’agit toujours du lignage Omicron, mais aussi distant de BA.1 que BA.1 l’était de Delta !
      covid19genomics.dk/statistics Image
      https://www.covid19genomics.dk/statistics
      5/28
      BA.2 est 1,5x plus transmissible que le variant Omicron (soit par ↗️ d’affinité pour nos cellules, ou par ↗️ d’échappement immunitaire, ou les 2).
      Mais on sait déjà qu’il évolue rapidement aussi par acquisition de nouvelles mutations :

      https://twitter.com/Gab_H_R/status/1492078029002219524?s=20&t=tAMZ1S_tLKlj2qfWbDRRBg

      6/28
      On vous a dit « ce n’est pas grave... Omicron est bénin ».
      Et pour vous en convaincre, on a focalisé votre attention sur le RATIO entre cas détectés et hospitalisations/décès.
      En vous disant « le ratio a ↘️↘️↘️ ».
      Mais on oublie au passage 2 paramètres déterminants...
      7/28
      Tout d’abord la transmissibilité !
      Si un ratio d’hospit/décès ↘️, le nombre total d’hospit/décès peut cependant fortement ↗️ si les contaminations ↗️↗️.
      Et c’est précisément le cas avec Omicron !
      Si on regarde les hospitalisations (admission et « stock »), c’est flagrant : ImageImage
      8/28
      Et si on regarde les décès, on voit un taux de mortalité qui ne cesse de ↗️ sous la vague Omicron, et au 10/02/2022, il atteint 67% du pire niveau atteint depuis le début de l’épidémie danoise 🇩🇰 Image
      9/28
      Il faut bien comprendre que le pire taux de mortalité avait été atteint le 21/01/2021, donc AVANT le déploiement des 💉.
      Désormais, ils s’en rapprochent MALGRÉ un taux de 💉 parmi les plus élevés du monde !
      Pourquoi ?
      Parce qu’ils laissent les contaminations exploser🤷‍♂️ Image
      10/28
      On l’a dit/redit, Omicron n’est pas moins virulent que les variants précédents.
      Une revue de littérature l’a confirmé.
      Son apparente ↘️ de sévérité (seulement -25% par rapport à Delta) n’est due qu’à sa capacité d’échappement immunitaire :
      Unroll available on Thread Reader

      https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1489266853641863172?s=20&t=Nv5_19dxMsgCwEQ5VfEPzw

      11/28
      Cet échappement immunitaire lui permet de provoquer des infections symptomatiques chez des patients déjà immunisés, et donc dotés d’encore assez d’anticorps neutralisants pour ↘️ leur risque de formes graves/décès...
      12/28
      Mais cela ne fonctionne que si l’immunité est complète et récente.
      C’est malheureusement ce qui vaut à Israël 🇮🇱 une vague Omicron sévère.
      Les 3èmes doses 💉 ont 4/5 mois d’ancienneté en plus par rapport à celles du 🇩🇰, donc une immunité qui a ↘️ pendant 4/5 mois de plus ! ImageImage
      13/28
      Or on sait désormais que la protection immunitaire contre Omicron ↘️ à même vitesse après 3ème et 2ème doses.
      Le PHE 🇬🇧 l’a encore confirmé dans son « vaccine surveillance report », avec une protection qui ↘️ bcp plus vite que contre Delta
      assets.publishing.service.gov.uk/government/upl… ImageImage
      14/28
      Notez qu’il s’agit de l’efficacité contre les hospitalisations (formes sévères).
      On note que 10 à 14 semaines (70 à 98 jours, ou ~3 mois) après la 3ème dose, la protection à l’échelle populationnelle n’est plus que de ~75% au lieu de ~90% à 1 mois post 3ème dose...
      15/28
      Contrairement à ce que bcp ont prétendu, cette protection ne dépend pas des Ly T ou des cellules mémoires, mais bien des ANTICORPS NEUTRALISANTS ; à tel point que les données de vie réelle concordent+++ avec les modélisations faites à partir des taux d’anticorps !
      16/28
      Le 16/12/2021, l’Imperial Collège de Londres avait déjà établi un modèle anticipant cette ↘️ d’efficacité contre Omicron après 3ème dose.
      Et à 3 mois post-3ème dose, ils obtenaient une efficacité de... ~73% ! 🤷‍♂️
      imperial.ac.uk/media/imperial… Image
      17/28
      Cette ↘️ de protection va se poursuivre, or la circulation virale va également continuer !
      Si on relâche la vigilance et qu’on refuse les futurs rappels vaccinaux... Nous savons vers quelle nouvelle crise sanitaire/hospitalière nous allons 🤷‍♂️ Image
      18/28
      Si on revient aux données épidémio danoises 🇩🇰, on voit aussi un autre élément d’interrogation concernant les données de réanimation.
      Durant les premières semaines de vague Omicron, les indicateurs de réa ont ↘️ malgré une forte ↗️ des hospitalisations... ImageImage
      19/28
      Le Danemark 🇩🇰 ne fournit pas de taux d’admission en réa à OWD (uniquement le « stock » de patients).
      On note une nouvelle ↗️ récente du « stock », ce qui traduit une ↗️ rapide des nouvelles admissions en réa.
      Il faudra voir si c’est lié à BA.2 ou non...
      20/28
      Mais l’interrogation vient de la comparaison entre indicateurs de réanimation et taux de mortalité !
      Alors que le « stock » en réa a ↘️, la mortalité ne fait que ↗️ et semble plutôt corrélée à l’évolution des indicateurs d’hospitalisation ! ImageImageImage
      21/28
      Je ne sais pas interpréter cette discordance réa/décès.
      Est-ce un triage des patients ?
      Si les contaminations Omicron avec forme grave de COVID concerne des patients >75/80 ans, et/ou très fragiles, ils ne sont de toute façon pas admissibles en réa...
      22/28
      Est-ce une politique de soins visant à préserver les capacités de réa pour les autres activités de soins ?
      Dans ce cas, les COVID graves sont soit maintenus en hospitalisation conventionnelle, soit mis en palliatif à domicile ?...
      23/28
      Est-ce lié à des ressources limitées en réanimation ?
      Il faut savoir que le Danemark 🇩🇰 est nettement moins doté que la France 🇫🇷 par exemple.
      Les données de OWD montrent que l’indicateur « hospital beds per thousand » est à 5,98 pour 🇫🇷, mais seulement 2,5 pour 🇩🇰...
      24/28
      Le 🇩🇰 a donc des capacités hospitalières 2,4x fois plus restreintes qu’en 🇫🇷, et cela a forcément un impact sur sa politique sanitaire et les choix de Santé Publique.
      Cela peut potentiellement conduire à désormais limiter les admissions en réa pour COVID...
      25/28
      Surtout si on se place dans le récit de « l’endémisation » qui impliquera donc une tension hospitalière très élevée et pérenne.
      Le 🇩🇰 fait donc peut-être des choix dans la prise en charge des malades ; comme il fait le choix de laisser les contaminations exploser...
      26/28
      Bref, tout ça pour dire que sur le plan sanitaire, on est très loin d’être sortis des ronces.
      Sur le plan sociologique, c’est très différent.
      Entre le contexte électoral, et les notes d’alerte sur les mouvements protestataires radicalisés, l’urgence est au déni sanitaire...
      27/28
      Tant pour satisfaire les futurs électeurs, que pour tenter de calmer les agités du bocal qui commence à organiser des actions qui semblent alerter les services de renseignements.
      Il faut donc prétendre que « tout va bien » et lever toutes les mesures...
      28/28
      Mais pour éviter les futures mauvaises surprises, n’oubliez pas que c’est uniquement par choix politique, à des fins sociologiques et pas sanitaires, et en réponse à la contestation populaire.
      La pandémie poursuit sa route, et le virus son évolution 😉

    • https://theconversation.com/variant-omicron-ba-2-quavons-nous-appris-de-lui-jusqua-present-1765

      En quoi BA.2 est-il différent ?

      Bien que les premières séquences de BA.2 aient été soumises par les Philippines – et que des milliers de cas d’infection par ce variant aient été observés, y compris aux États-Unis, au Royaume-Uni ou en Australie – son origine précise demeure inconnue.

      Ses propriétés font également l’objet de recherches. Bien qu’il n’existe pour l’instant aucune preuve qu’il provoque des formes plus graves de la maladie, plusieurs choses préoccupent les scientifiques.

      1. BA.2 est plus difficile à différencier

      L’un des marqueurs qui permettait de différencier Omicron version BA.1 des autres variants du SARS-CoV-2 lors des tests PCR était l’absence, dans les résultats desdits tests, du signal correspondant au gène S (on désigne cette absence de détection par l’acronyme SGTF, pour « S gene target failure »). Mais ce n’est plus le cas pour BA.2.

      L’incapacité de détecter ce sous-lignage de cette façon a mené certaines personnes à le qualifier de « sous-variant furtif ».

      Cependant, cela ne signifie pas que nous ne pouvons plus utiliser les tests PCR pour détecter BA.2. Cela signifie simplement que les échantillons testés positifs doivent désormais être séquencés pour déterminer à quel variant nous avons affaire. Cela prend davantage de temps, mais c’était déjà le cas avec les variants précédents.

      2. BA.2 pourrait être plus infectieux

      Ce point est peut-être plus préoccupant : des preuves indiquant que BA.2 pourrait être plus infectieux que l’Omicron originel (BA.1) s’accumulent.

      Une étude préliminaire réalisée au Danemark, où BA.2 a largement remplacé BA.1, suggère que la susceptibilité à l’infection des personnes non vaccinés a augmenté (elle est un peu plus de deux fois supérieure à ce qu’elle était avec BA.1).

      En outre, selon ces travaux, les personnes entièrement vaccinées (deux doses) sont 2,5 fois plus susceptibles de contracter BA.2 que BA.1. Cette susceptibilité à BA.2 est presque trois fois plus importante pour les individus qui ont reçu une troisième dose (les auteurs précisent que chez les personnes qui ont reçu cette troisième dose, la susceptibilité et la transmissibilité est réduite par rapport aux personnes qui n’ont reçu que deux doses, ndlr) .

      J’ai l’impression que la ndlr contredit les propositions énoncées juste avant, mais je me trompe sûrement.

    • @sombre en effet la ndlr porte à confusion...

      Pour ce que j’en comprends, ce dernier paragraphe évoque le facteur de risque « relatif » : dans le cadre de cette étude les personnes vaccinées à deux doses ont été 2,45 fois plus susceptibles de contracter BA.2 que BA.1 ; les vaccinées à trois doses 2,99 fois plus susceptibles.
      Cependant le risque « absolu » de contracter l’un ou l’autre des variants est toujours réduit pour les personnes vaccinées, et d’autant plus pour celles qui ont reçu une troisième dose.

      Pour illustration voir page 31 de l’étude : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2022.01.28.22270044v1.full.pdf#page=31
      Dans la première rangée, on voit clairement le bénéfice de la vaccination à deux ou trois doses, sur le risque de l’attraper (qui est accru avec BA.2) ainsi que de le transmettre (qui est réduit avec BA.2).

      Et une lecture plus claire et détaillée de cette même étude : https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/96973

  • Largest-to-Date COVID Mortality Study Released | MedPage Today
    https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/89613

    Marty Makary (Hopkins) :

    We have the most comorbid country, probably, in the world, in the most contemporary time in the world. We have the most obese, the most comorbid, the most hospitalized, the most medicated, the most disabled population in the history of the world. People wonder why...

    #états-unis #milliers_de_milliards #santé

  • Op-Ed : The Sweden Myth | MedPage Today
    https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/89017

    Mythe, mais la mortalité est devenue très faible.

    One point in Sweden’s favor is that while new cases haven’t gone away (about 500 per day recently, up noticeably from a nadir in early September, and more than twice per capita than in the U.S. ), it has been reporting just one or two deaths most days since late July. That’s a (very crude) case fatality rate of 0.4%, versus about 1.75% in the U.S. on the same basis.

    Reasons for the difference aren’t clear. Sweden’s testing policy focuses on symptomatic cases and contact tracing. While the latter is considerably more robust than in the U.S., thus increasing the number of asymptomatic cases diagnosed, it wouldn’t explain the fourfold discrepancy in case fatality. Perhaps Swedish healthcare is generally superior; or its COVID death toll is undercounted; or Americans are unhealthier overall ; or the COVID deniers’ favorite, the U.S. overcounts deaths. Data on excess deaths, however, indicate the lethality gap is real. Maybe someday we won’t need to guess at why.

    #Suède #covid-19

    • Il y a des hypothèses quant aux raisons d’une létalité en baisse (ça semble être aussi le cas ici, même si c’est approximatif) du côté
      – de prise en charge hospitalière : l’utilisation de corticoïdes et d’anticoagulants évite une part des passages en réanimation et des décès.
      – de la généralisation des gestes barrières, dont le port de masques, désormais réputé diminuer la gravité des symptômes (par réduction de la charge virale) lorsqu’il n’empêche pas la contamination
      – d’une plus grande protection (vie sociale réduite, distance, masques de part et d’autre) des personnes à risques, dont les plus de 65 ans

    • De toute façon, les pays voisins de la Suède ont également très peu de morts, bien moins que lors de la première vague, alors même (Danemark, mais peut-être que comme en France ils testent beaucoup plus) qu’ils peuvent avoir plus de cas que lors de la première vague.

  • How Did Sweden Flatten Its Curve Without a Lockdown? | MedPage Today
    https://www.medpagetoday.com/infectiousdisease/covid19/87812

    Th[e] response hasn’t changed over time, through the June surge and into today’s decline, so there’s no definitive explanation for the flattening, though, and experts have several theories.

    “Swedes in general have changed their behavior to a great extent during the pandemic and the practice of social distancing as well as physical distancing in public places and at work has been widespread,” said Maria Furberg, MD, PhD, an infectious diseases expert at Umea University Hospital in northeastern Sweden.

    “During the months of March to early June, all shops were practically empty, people stopped dining with friends, and families stopped seeing even their closest relatives,” Furberg told MedPage Today. “A lock-down could not have been more effective. Handwashing, excessive use of hand sanitizers, and staying home at the first sign of a cold became the new normal very quickly.”

    Mozhu Ding, PhD, an epidemiologist at the famed Karolinska Institute, said the decline is “likely to be a combination of measures taken by individuals, businesses and a widespread information campaign launched by the government.”

    “Even without a strict lockdown order, many businesses allowed employees to work from home, and universities are offering distance courses to the students,” Ding told MedPage Today. “Individuals are also taking personal hygiene more seriously, as items like hand sanitizers and single-use gloves are often sold out in pharmacies and grocery stores.”

    Experts told MedPage Today there weren’t clear data to prove Tegnell’s assertion of widespread immunity in Sweden.

    Furberg said there is likely “some sort of unspecific immunity that protects parts of the population from contracting #COVID-19” but it’s not necessarily secondary to #SARS-CoV-2 exposure.

    For instance, a study by the Karolinska Institute and Karolinska University Hospital recently found that about 30% of people with mild or asymptomatic COVID showed T-cell-mediated immunity to the virus, even though they tested negative for antibodies.

    “This figure is [more than] twice as high as the previous antibody tests, meaning that the public immunity to COVID-19 is probably much higher than what antibody studies have suggested,” Ding told MedPage Today. “This is of course very good news from a public health perspective, as it shows that people with negative antibody test results could still be immune to the virus at a cellular level.”

    #suède