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  • Unrwa : « Cette campagne doit aussi se comprendre comme une forme de punition collective de l’agence »
    RFI – Publié le : 28/01/2024
    La polémique autour de l’Unrwa ne faiblit pas. L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens est dans la tourmente, depuis qu’elle a annoncé vendredi 26 janvier avoir licencié neuf de ses salariés, accusés par Israël d’avoir participé aux attaques du 7-Octobre. Plusieurs pays, États-Unis en tête, ont annoncé la suspension de leurs financements à cette agence dans l’attente des conclusions d’une enquête. L’affaire a éclaté juste après que la Cour internationale de justice a rendu son avis sur Gaza, stipulant qu’il y existait un risque de génocide et ordonnant que plus d’aide humanitaire puisse accéder à l’enclave assiégée. Johann Soufi, ancien directeur du bureau juridique de l’Unrwa dans la bande de Gaza, fait en tout cas le lien. Entretien.

    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240128-unrwa-cette-campagne-doit-aussi-se-comprendre-comme-une-forme-de-puniti

    RFI : L’annonce des sanctions de l’Unrwa contre ses employés est survenue vendredi, sur la base d’informations transmises à l’Unrwa par Israël. Vendredi, c’est également le jour où la Cour internationale de justice rendait ses mesures conservatoires face au risque de génocide à Gaza. Cette concomitance est-elle un hasard du calendrier ?

    Johann Soufi : Je pense qu’il faut faire plus que s’interroger sur cette concomitance. Il faut la noter et relever que le jour où il y a une décision qui reconnaît judiciairement le risque de génocide à Gaza, eh bien, il y a ce contre-feu qui est allumé pour, j’ai l’impression, d’une certaine manière, faire diversion et amener dans le débat public un sujet autre que celui des crimes commis dans la bande de Gaza.

    L’Unrwa est la cible fréquente de critiques de la part d’Israël et celles-ci ont été nombreuses depuis les attaques du 7-Octobre et le début des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.

    Oui, mais parce qu’elles s’inscrivent dans un projet politique plus large, qui est d’éloigner au maximum, voire de déporter une partie ou la totalité des habitants de la bande de Gaza. Et comme l’ont dit plusieurs responsables israéliens, ce projet passe nécessairement par la neutralisation ou la disparition de l’Unrwa. Ces attaques, qui sont décuplées depuis quelques semaines, s’inscrivent clairement dans ce projet politique.

    Je pense totalement qu’aujourd’hui ça s’inscrit dans une double stratégie. La première, c’est de décrédibiliser une institution qui, jusqu’à présent, était la source principale d’information des médias internationaux, puisqu’il n’y a pas d’agence de presse autorisée à rentrer ou d’enquêteurs internationaux autorisés à rentrer dans la bande de Gaza.

    Également, je pense que le fait que la Cour internationale de justice ait, dans son ordonnance, utilisée de manière si importante les déclarations de l’agence et de son commissaire général a joué un rôle important dans la décision de s’attaquer de manière, peut-être cette fois définitive, à l’Unrwa. Et donc oui, je n’ai absolument aucun doute sur le fait que cette campagne doit aussi se comprendre comme une forme de punition collective de l’agence et de tentative de dissuasion de l’agence. (...)

    #UNRWA

    • L’Unrwa dans la tourmente : réactions dans le camp de réfugiés de Qalandya, en Cisjordanie
      28 janvier 2024 - 20h30 -RFI
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240128-en-direct-gaza-onu-exhorte-%C3%A0-garantir-la-poursuite-op%C3%A9rations

      L’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, au cœur de l’aide humanitaire à Gaza, a annoncé vendredi s’être séparée de plusieurs employés accusés d’être impliqués dans l’attaque du 7 octobre 2023. Depuis, des pays ont annoncé la suspension de leurs financements à l’agence, la mettant directement en péril, ainsi que ses bénéficiaires.

      Notre correspondante à Ramallah, Alice Froussard, revient du camp de réfugiés de Qalandya, coincé derrière le mur de séparation entre Jérusalem et Ramallah, en Cisjordanie. Pour la plupart des réfugiés, explique-t-elle, cette annonce a fait l’effet d’une douche froide. L’Unrwa est une bouée de secours, alors que nous sommes déjà sous occupation, que nos ancêtres ont été chassés de chez eux, voilà ce que disent la plupart des Palestiniens rencontrés.

      Sur place, à l’entrée du camp, on aperçoit les écoles bleues et blanches, gérées par l’agence des Nations unies. C’est elle qui est en charge de l’éducation, mais aussi du système de santé, de l’aide d’urgence, des services sociaux, des infrastructures ou encore de la micro-finance pour les réfugiés palestiniens.

      Dans les ruelles minuscules, un habitant, Khaled, la cinquantaine, montre sa carte de réfugié, un statut qui se transmet de générations en générations. L’homme parle de l’office onusien comme de la seule structure qui peut lui garantir un possible droit au retour. Si l’agence vient à disparaitre, c’est ce statut qui pourrait être menacé.

      Mais ce qui revient le plus, chez les habitants de Qalandya, ce sont leurs pensées aux Gazaouis : comment vont-ils s’en sortir sans l’Unrwa ?, demandent-ils. Dans cette bande de terre sous blocus, ravagée par la guerre, l’organisme des Nations unies est en effet le principal acteur humanitaire.

  • La France, toujours aussi courageuse, balance un communiqué alambiqué : on ne suspend pas les financements de l’UNRWA, juste on fait savoir qu’on n’avait plus prévu de versement avant la moitié de l’année, et après on verra :
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2024/article/israel-territoires-palestiniens-unrwa-28-01-24

    Au vu de la situation humanitaire catastrophique à Gaza, la France a fait le choix d’accroitre considérablement son soutien humanitaire aux populations civiles de Gaza. Elle a notamment contribué aux actions de l’UNRWA en 2023 à hauteur de près de 60 millions d’euros.

    La France n’a pas prévu de nouveau versement au premier semestre 2024 et décidera le moment venu de la conduite à tenir en lien avec les Nations unies et les principaux donateurs, en s’assurant que toutes ses exigences de transparence et de sécurité de l’aide sont bien prises en compte.

    À quoi sert ce communiqué ?

  • Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 26 422 morts
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240128-en-direct-gaza-onu-exhorte-%C3%A0-garantir-la-poursuite-op%C3%A9rations

    28 janvier 2024 - 08h16 - RFI

    Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé ce dimanche 28 janvier un bilan de 26 422 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Durant les dernières 24 heures, 165 personnes ont été tuées, indique le Hamas, qui fait également état de 65 087 personnes blessées depuis le début du conflit, le 7 octobre dernier.

    #Bilan

  • La FIJ entend poursuivre Israël en justice si des journalistes sont pris pour cible
    27 janvier 2024 - 21h50 - RFI
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240127-en-direct-bande-de-gaza-les-civils-toujours-bombard%C3%A9s-isra%C3%ABl-

    La Fédération internationale des journalistes (FIJ) s’engage à poursuivre les responsables israéliens s’ils ne se conforment pas aux ordonnances de la Cour internationale de justice concernant les journalistes. Dans une lettre adressée au Premier ministre Benyamin Netanyahu et au ministre de la Défense Yoav Gallant, la FIJ constate que « le bilan des morts représente désormais environ 10% des journalistes de l’enclave », et que le taux de mortalité des journalistes est environ trois fois supérieur à celui des agents de santé.

    #Journalistes_assassinés

  • Middle East Eye sur X : https://twitter.com/MiddleEastEye/status/1751314781368365197

    The following 𝐬𝐞𝐯𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐮𝐧𝐭𝐫𝐢𝐞𝐬 have suspended Unrwa funding based on Israeli claims that 12 of the agency’s 30,000 employees took part in Hamas attacks:
    🇺🇸 US
    🇨🇦 Canada
    🇬🇧 UK
    🇫🇮 Finland
    🇦🇺 Australia
    🇮🇹 Italy
    🇳🇱 Netherlands

    🇳🇴 Norway and 🇮🇪 Ireland said they would not follow suit.

    Switzerland said no decision till accusations are clarified.

    𝐔𝐧𝐫𝐰𝐚 𝐟𝐚𝐜𝐭𝐬:

    • It has 30,000 employees, 13,000 of which are in Gaza.

    • Most of them are Palestine refugees and a small number of international staff.

    • In Gaza, it runs 183 schools, 22 health facilities and seven women’s centres, among several other facilities.

    • Its schools are attended by 286,645 students in Gaza, while its medical facilities have 3.4 million average visits per year, according to UN data

    #complices #génocide

  • 🧵Listing government reactions to the ICJ order for provisional measures on Gaza today (will limit this to European & Western govts) 👇
    https://twitter.com/martinkonecny/status/1750951151099367876?s=48&t=Iwn4bpiKIJHEjLmmCl0aaQ

    […]

    🇪🇸Spain: “We welcome the decision of the ICJ and ask the parties to apply the provisional measures it has decreed.” (NB: ICJ measures are all addressed to Israel, not “parties”, though it does also call for release of Israeli hostages.)

    […]

    🇩🇪Germany - quite measured in comparison to earlier statement against S Africa case.

    ICJ’s provisional measures “are binding under international law. Israel must abide by them.”

    🇫🇷France - the most muddled one so far: supporting ICJ and int’l law but fails to urge implementation of the measures.

    Also: you can’t argue for narrower interpretation of genocide after you’ve argued for broader one in the Myanmar case
    @steph_

    […]

  • Cour internationale de justice – Ordonnance du 26 janvier 2024 - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/justice-internationale/evenements/article/cour-internationale-de-justice-ordonnance-du-26-janvier-2024

    La France est profondément attachée au respect du droit international et réaffirme sa confiance et son soutien à la Cour internationale de justice.

    La France relève que, dans son ordonnance de ce jour, la Cour indique des mesures conservatoires sur le fondement de l’article 41 de son Statut, dans l’attente d’un jugement sur sa compétence et sur le fond.

    Dans ce cadre, la Cour va prochainement informer les parties à la Convention génocide de la faculté qui leur est ouverte de présenter des observations sur l’interprétation de la Convention. La France envisage de se prévaloir de cette faculté et de déposer des observations sur l’interprétation qu’elle fait de la Convention comme elle l’a fait dans les affaires Ukraine/Russie et Gambie/Myanmar. Elle indiquera notamment l’importance qu’elle attache à ce que la Cour tienne compte de la gravité exceptionnelle du crime de génocide, qui nécessite l’établissement d’une intention. Comme le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a eu l’occasion de le noter, les mots doivent conserver leur sens.

    Dans cette attente, nous rappelons aussi que, comme l’ont dit le président de la République et le Ministre, nous œuvrons à un cessez-le-feu et nous avons de nombreuses fois rappelé l’importance pour nous du respect strict du droit international humanitaire par Israël, comme la Cour vient de le faire également. Nous relevons que la Cour appelle comme la France à la libération immédiate et inconditionnelle des otages détenus à Gaza, parmi lesquels trois de nos compatriotes.

    Cette décision de la Cour renforce notre détermination à œuvrer à de tels résultats.

    #FranceDiplo

    • La défense française d’Israël

      17/1/2023
      • Guerre Israël-Hamas : Stéphane Séjourné explique le refus de Paris de soutenir l’Afrique du Sud pour son action devant la CIJ
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/17/guerre-israel-hamas-stephane-sejourne-explique-le-refus-de-paris-de-soutenir

      https://seenthis.net/messages/1036959

      25/1/2023
      Justice internationale : « La France se doit d’intervenir à l’instance introduite par l’Afrique du Sud contre #Israël », Gérard Cahin, Professeur émérite de droit public de l’université Paris-Panthéon-Assas

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/01/25/justice-internationale-la-france-se-doit-d-intervenir-a-l-instance-introduit

      L’article 63 du statut de la Cour internationale de justice (#CIJ) offre à tout Etat la faculté de faire valoir son interprétation d’une convention multilatérale à laquelle il est partie lorsque cette convention est en cause dans un différend. L’Etat dit « intervenant » peut, ce faisant, influencer l’interprétation de cette convention par la Cour : elle sera alors obligatoire à son égard comme elle l’est par principe pour les parties au différend.
      Cette procédure connaît un vif succès avec le riche et récent contentieux suscité par l’application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de #génocide du 9 décembre 1948. Sept Etats se sont portés intervenants dans l’affaire Gambie c. Myanmar, et trente-deux dans l’affaire Ukraine c. Russie.
      Ce nombre ne saurait surprendre pour une convention dans laquelle « les Etats contractants n’ont pas d’intérêts propres (mais) seulement, tous et chacun, un intérêt commun, celui de préserver les fins supérieures qui sont la raison d’être de la convention » (avis consultatif du 28 mai 1951, « Réserves à la convention sur le génocide »). La #France compte parmi ces intervenants, conjointement avec cinq autres Etats dans la première affaire, individuellement dans la seconde.

      A l’instar de l’Allemagne qui l’a annoncé le 12 janvier, la France se doit d’intervenir aussi à l’instance introduite par l’Afrique du Sud contre Israël le 29 décembre 2023 à propos de l’application de la convention dans la bande de Gaza. La continuité et la logique de sa politique juridique l’imposent, d’autant qu’elle participera, comme de nombreux Etats, à la procédure consultative concernant les « Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est », actionnée il y a juste un an par l’Assemblée générale des Nations unies.
      Mais c’est d’abord parce que « les mots ont un sens », comme l’a déclaré à l’Assemblée nationale le 17 janvier, le ministre des affaires étrangères [#Stéphane_Séjourné] lors des questions au gouvernement, que la France doit intervenir pour faire résonner ces mots dans les termes rigoureux du droit.

      D’autres conclusions raisonnables

      Les actes recensés par la convention de 1948 et les déclarations incendiaires des agents et organes suprêmes de l’Etat d’Israël, dont l’Afrique du Sud fait état pour apporter la preuve d’un génocide, s’inscrivent dans un contexte spécifique très différent de celui des Rohingyas de Birmanie : à savoir la riposte militaire massive déclenchée par Israël, en vertu de son droit de légitime défense contre l’agression armée caractérisée perpétrée contre lui par le Hamas le 7 octobre.

      Il n’est pas douteux qu’un crime de génocide dûment qualifié rendrait d’emblée illicite l’exercice de ce droit. Il est cependant impossible de qualifier un tel crime en faisant, comme la requête sud-africaine, abstraction des conditions concrètes de cet exercice.

      On sait que la difficulté cruciale est d’inférer d’une ligne de conduite « l’intention de détruire, en tout ou en partie » (dolus specialis), ici les #Palestiniens de #Gaza « en tant que partie du groupe national, racial et ethnique plus large des Palestiniens ». Pour y parvenir, estime la CIJ, « il faut et il suffit que cette conclusion soit la seule qui puisse raisonnablement se déduire des actes en cause » (arrêt du 3 février 2015, Croatie c. Serbie, § 148). Appuyée par la France, cette approche équilibrée garantit la spécificité du « crime des crimes » sans rendre impossible la preuve de sa commission.

      Or, d’autres conclusions raisonnables peuvent se déduire des conditions du recours à la force à Gaza. Conséquence de bombardements massifs et d’un blocus destinés à démanteler la capacité militaire du Hamas, le nombre historique de victimes civiles et l’ampleur des destructions ne suffisent pas à prouver l’existence d’un plan concerté en vue de détruire un groupe humain en tant que tel.
      Des attaques indiscriminées causées par des frappes à l’aveugle ou bombes non guidées, des dommages collatéraux excessifs par rapport aux avantages militaires attendus d’attaques visant des cibles licites, la soumission d’une population à un régime alimentaire et sanitaire inférieur au minimum vital, sont assurément des violations graves du droit international humanitaire, pas automatiquement les composantes d’un génocide.

      La voix du droit

      Les conséquences de la riposte israélienne auraient été moins catastrophiques pour les Palestiniens si le Hamas ne violait pas systématiquement ses propres obligations, en installant ses objectifs militaires dans des zones densément peuplés et des bâtiments civils, en s’abritant dans un vaste réseau de tunnels creusés sous eux, en incitant ou contraignant les civils à ignorer les avertissements donnés par Israël en cas d’attaques pouvant les affecter, afin de se camoufler parmi eux ou d’en user comme boucliers humains.

      Et si elle ne remplissait pas toutes les conditions exigées, l’évacuation de la population de Gaza du nord vers le sud a aussi été ordonnée par Israël en vertu de l’exception à l’interdiction des déplacements forcés prévue par la Convention IV de Genève de 1949.
      Sur l’application de la Charte des Nations unies et du droit international humanitaire, la CIJ ne peut cependant se prononcer : comme dans l’affaire Ukraine c. Russie, sa compétence est limitée par la convention de 1948, seule base sur laquelle elle est saisie. L’analogie s’arrête là.

      Pour l’Ukraine agressée par la Russie, la convention est le moyen de prendre cette dernière au piège du fallacieux motif d’un génocide avancé pour justifier son agression. Pour l’Afrique du Sud, il s’agit en revanche de focaliser l’attention sur une notion d’autant plus émotionnellement chargée, qu’elle vise cette fois un Etat créé pour accueillir les rescapés du plus grand crime de l’histoire et en protéger à tout jamais la population.
      La procédure judiciaire maintenant lancée, il est bon que la voix du droit s’élève dans le chaos des armes. Il le serait aussi que la France, membre permanent du Conseil de sécurité, fasse entendre la sienne, pour clarifier l’interprétation d’un texte ouvert à toutes les instrumentalisations.

    • [La France] indiquera notamment l’importance qu’elle attache à ce que la Cour tienne compte de la gravité exceptionnelle du crime de génocide, qui nécessite l’établissement d’une intention.

      #à_l'insu_de_son_plein_gré

      il s’agit d’une ordonnance de référé, pour le moment, le génocide, c’est juste plausible on verra sur le fond pour le franchissement du #seuil_moral, en attendant, bien sûr, nous ne ferons rien

      je comprends ton point de vue, @biggrizzly

    • 26 janvier 2024 | 17h55 | RFI
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240126-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-khan-youn%C3%A8s-gaza-feu-incessant-d%C

      Washington réaffirme que les accusations de génocide contre Israël sont « sans fondement »

      Les États-Unis ont réaffirmé vendredi que les accusations de « génocide » à l’encontre d’Israël « sans fondement », en réaction à la décision de la Cour internationale de justice. « Nous continuons de penser que les accusations de génocide sont sans fondement et prenons note du fait que la Cour n’a pas conclu à un génocide ni appelé à un cessez-le-feu », a déclaré un porte-parole du département d’Etat, la Cour ne s’étant pas encore prononcé, à ce stade, sur le fond.

      17h34 | RFI

      Le crime de génocide nécessite « l’établissement d’une intention », insiste Paris

      La France a indiqué vendredi que la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) sur Gaza « renforçait sa détermination » à oeuvrer pour un cessez-le-feu, et ajouté que le crime de génocide, dont certains pays accusent Israël, nécessitait « l’établissement d’une intention ». Dans son communiqué, le ministère des Affaires étrangères français indique envisager de faire part « d’observations » à la CIJ, dans lesquelles elle indiquera notamment « l’importance qu’elle attache à ce que la Cour tienne compte de la gravité exceptionnelle du crime de génocide, qui nécessite l’établissement d’une intention ».

    • La France fait donc comme si l’intentionnalité n’avait pas été considérée dans l’ordonnance du tribunal, et qu’il serait nécessaire de le rappeler aux 15 juges contre 2 qui ont soutenu cette ordonnance. Alors que c’est l’un de ses longs développements. Dans le texte de l’ordonnance, lire les pages 15, 16, 17 et 18 :
      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240126-ord-01-00-fr.pdf

      Avec notamment la citation par la juge lors de l’énoncé de l’ordonnance, à haute voix donc, des déclarations génocidaires du président Herzog et du ministre de la défense israéliens, parlant d’animaux humains, du fait qu’il n’y a pas de civils innocents à Gaza, ou encore qu’aucune goutte d’eau d’entrera dans Gaza.

      On a vraiment un gouvernement de la post-vérité, qui s’en contrefout du rapport à la réalité, tout en répétant que ce sont les autres qui mentent.

    • Quand j’écris « émotion », je ne parle pas juste des mesures annoncées, mais de l’énoncé, lent et circonstancié, de l’ordonnance. Parce que, lentement et progressivement, à chaque point, se dévoilait la défaite juridique d’Israël. Je pense que la défaite juridique d’Israël est massive ici, dans ce long et implacable énoncé des justifications de l’ordonnance.

      Je suis persuadé qu’Israël, les gouvernements complices et les médias vont se focaliser sur les mesures elles-mêmes (et sur le fait qu’il n’y a pas d’ordonnance explicite imposant un cessez-le-feu) ; parce que revenir sur la longue litanie qui justifie les mesures « pratiques » est bien plus terrible pour Israël.

    • 26 janvier 2024 - 13h00
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240126-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-khan-youn%C3%A8s-gaza-feu-incessant-d%C

      La Cour internationale de justice ordonne à Israël d’empêcher tout éventuel acte de « génocide » à Gaza

      La plus haute juridiction de l’ONU a appelé vendredi Israël à faire tout son possible pour empêcher tout acte de génocide dans la bande de Gaza, en rendant une décision très attendue. Israël doit tout faire pour « empêcher la commission de tous actes entrant dans le champ d’application » de la Convention sur le génocide, a déclaré la Cour internationale de justice (CIJ), qui siège à La Haye.

      La CIJ a également à Israël d’autoriser l’accès humanitaire à Gaza. Israël doit prendre « des mesures immédiates et efficaces pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire dont les Palestiniens ont un besoin urgent pour faire face aux conditions de vie défavorables auxquelles sont confrontés les Palestiniens », a statué la Cour internationale de justice (CIJ) dans son verdict.

      13h17 : L’Afrique du Sud salue une « victoire décisive » pour le droit après le verdict de la CIJ

      L’Afrique du Sud a salué vendredi une « victoire décisive pour l’État de droit international et une étape importante dans la quête de justice pour le peuple palestinien », à l’issue de l’audience de la CIJ à La Haye. Le ministère des Affaires étrangères, dans son communiqué, estime que la Cour « a déterminé que les actions d’Israël à Gaza sont plausiblement génocidaires et a indiqué des mesures provisoires sur cette base », la remerciant « pour sa décision rapide ».

    • Johann Soufi
      @jsoufi
      https://twitter.com/jsoufi/status/1750867720600428736
      2️⃣.

      Il n’y a probablement que des déçus !
      – Ceux qui étaient persuadés d’un génocide en cours, sont déçus de l’absence d’un cessez-le-feu !
      – Ceux qui défendent encore #Israël sont choqués du jugement qui le suspecte officiellement de #génocide.

      3️⃣.

      La Cour reconnaît à son IMMENSE majorité, le « risque de #génocide ou le génocide » !

      C’est Énorme ! Ça consacre la pertinence des alertes et du terme employé, contrairement à ce que disait par exemple le ministre des affaires étrangères, @steph_sejourne

      4️⃣.

      Cette décision déclenche incontestablement l’obligation juridique des États, notamment des alliés d’Israël, de prendre des mesures / sanctions contre cet État pour prévenir le génocide ! Par exemple un embargo sur les armes !

      5️⃣.

      Cette décision confirme une chose pour tous ceux qui ne croient pas en la justice internationale ! À l’exception de #Sebutinde, tous les juges ont décidé de manière largement indépendante. Sur le droit !

      6️⃣.

      Cela ne signifie pas que les États, notamment #Israël vont exécuter cette décision sans contrainte !
      Les Etats occidentaux vont continuer la politique de l’autruche ! 🤐
      Il nous revient à tous, notamment dans les démocraties, de s’assurer que ce ne soit pas le cas ! ⚖️💪🗣️

    • Benjamin Netanyahu - בנימין נתניהו
      @netanyahu
      https://twitter.com/netanyahu/status/1750879210866929886

      L’engagement d’Israël envers le droit international est inébranlable. Notre engagement sacré à continuer de défendre notre pays et notre peuple est tout aussi inébranlable.

      Comme tout pays, Israël a le droit inhérent de se défendre.

      La tentative ignoble de refuser à Israël ce droit fondamental constitue une discrimination flagrante contre l’État juif, et elle a été rejetée à juste titre.

      L’accusation de génocide portée contre Israël est non seulement fausse, mais elle est scandaleuse, et les gens honnêtes du monde entier devraient la rejeter.

      À la veille de la Journée internationale de commémoration de l’Holocauste, je m’engage une fois de plus, en tant que Premier ministre d’Israël, à ne plus jamais recommencer.

      Israël continuera de se défendre contre le Hamas, une organisation terroriste génocidaire.

      Le 7 octobre, le Hamas a perpétré les atrocités les plus horribles contre le peuple juif depuis l’Holocauste, et il promet de répéter ces atrocités encore et encore.

      Notre guerre est contre les terroristes du Hamas, pas contre les civils palestiniens.

      Nous continuerons à faciliter l’aide humanitaire et à faire tout notre possible pour maintenir les civils hors de danger, même si le Hamas utilise les civils comme boucliers humains.

      Nous continuerons à faire ce qui est nécessaire pour défendre notre pays et défendre notre peuple.

    • Commentaire de Trita Parsi :
      https://twitter.com/tparsi/status/1750862839760261566

      The ICJ just ruled against Israel and determined that South Africa successfully argued that Israel’s conduct plausibly could constitute genocide. The Court imposes several injunctions against Israel and reminds Israel that its rulings are binding, according to international law. A final ruling will still take more time, but this ruling will have significant political repercussions. Here are a few thoughts.

      This is a devastating blow to Israel’s global standing. To put it in context, Israel has worked ferociously for the last two decades to defeat the BDS movement - Boycott, Divestment, and Sanctions - not because it will have a significant economic impact on Israel, but because of the manner that it could delegitimize Israel internationally. However, the ruling of the ICJ that Israel is plausibly engaged in genocide is far more devastating to Israel’s legitimacy than anything BDS could have achieved.

      […]

      Lire aussi la suite de ce long message, à propos des États-Unis et de l’Union européenne. En particulier quelle sera l’attitude de Biden devant le Conseil de sécurité : bloquera-t-il une résolution appelant à respecter la décision de la cour internationale ?

    • Le texte de l’ordonnance est en ligne :
      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240126-ord-01-00-en.pdf
      En français :
      https://www.icj-cij.org/sites/default/files/case-related/192/192-20240126-ord-01-00-fr.pdf

      J’insiste : je pense que c’est la démonstration juridique (les attendus ?) qui est ici importante et constitue un « devastating blow », bien plus que les mesures finalement imposées, qu’Israël est déjà en train de prétendre que c’est pas grave, puisqu’elle les respecte déjà…

    • Final point: The mere application of South Africa’s application to the ICJ appears to have moderated Israel’s war conduct. Plans to ethically cleanse Gaza and send its residents to third countries appear to have been somewhat paused, presumably because of how such actions would boost South Africa’s application. If so, it shows that the Court, in an era where the force of international law is increasingly questioned, has had a greater impact in terms of deterring unlawful Israeli actions than anything the Biden administration has done.

      C’est consternant, mais c’est vrai, mais c’est insuffisant, car il y aura toujours autant de morts, toujours plus que jamais auparavant. Enfin. Nous verrons. Mais le gvt israélien semble vraiment borné, pour le pire.

    • Je remarque qu’Ali Abunimah, d’Electronic Intifada (et qu’on peut difficilement accuser d’être un défenseur mou-du-genou de la cause palestinienne), est parmi ceux qui ont une lecture très positive de l’ordonnance du tribunal :
      https://twitter.com/AliAbunimah/status/1750883578307649984

      A “ceasefire” is what you demand in an armed conflict. In a genocide you demand an immediate end to all genocidal acts and that is exactly what the ICJ ordered with immediate effect. Please stop helping “Israel” spin its historic defeat as a win.

      Equally important to remember that ICJ ruling is not about what Israel will do: Israel will ignore any ruling. This is about forcing the rest of the world to take seriously their obligations to stop an entity now officially accused of genocide by the world’s highest court.

    • MAP welcomes ICJ’s decision to issue provisional measures in the case presented by South Africa on Israel’s conduct in Gaza
      https://www.map.org.uk/news/archive/post/1559-map-welcomes-icjs-decision

      Medical Aid for Palestinians (MAP) welcomes the decision of the International Court of Justice to issue provisional measures in the case presented by South Africa on Israel’s conduct in Gaza. States must now take urgent and immediate action to ensure these are implemented in full, and the unimaginable suffering of 2.3 million people in Gaza ended.

      The Court’s issuing of provisional measures indicates that there is a plausible risk of genocide against Palestinians in Gaza, reflecting warnings issued from UN independent experts of a “genocide in the making” and the terrible experiences of people living this reality inside Gaza, including our own staff.

      For more than 100 days, the world has watched with horror the immense suffering resulting from Israel’s indiscriminate bombardment and siege, MAP has demanded that the international community act to uphold their responsibility to protect civilians in Gaza from atrocity crimes. The court’s decision must be a wake-up call to world leaders who have persistently failed to uphold this duty, and a warning that they must act to end their potential complicity in the most serious of crimes.

      MAP notes that full implementation of the court’s provisional measures, in particular the demand that Israel enable the provision of humanitarian assistance and basic services to those who need it in Gaza, is impossible without an immediate ceasefire. All parties must uphold their obligations under international humanitarian law, and the systematic dismantling of Gaza’s health system must end.

      We hope today will be a vital first step to bringing justice, health and recovery for the people of Gaza.

    • je re-cite l’extrait de @arno

      Equally important to remember that ICJ ruling is not about what Israel will do: Israel will ignore any ruling. This is about forcing the rest of the world to take seriously their obligations to stop an entity now officially accused of genocide by the world’s highest court.

      C’était clairement rappelé dans l’audience des SudAf : tous les états membres du club anti-genocide sont tenus de surveiller, alerter, respecter et faire respecter la convention. L’ordonnance de la cour concerne Israël bien sûr mais aussi tous les autres.

      Je sais pas si tout le monde est convoqué pour faire son rapport dans un mois :-)

  • [En direct] Guerre Israël-Hamas : Khan Younès toujours sous un feu incessant, décision de la CIJ attendue
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240126-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-khan-youn%C3%A8s-gaza-feu-incessant-d%C


    26 janvier 2024 - 08h14

    Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de plus de 26 000 morts

    Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un bilan de 26 083 personnes tuées, en majorité des femmes, adolescents et enfants dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre. Le Hamas fait état de 183 morts ces dernières 24 heures et indique que 64 487 personnes ont été blessées depuis le début du conflit. « De nombreuses personnes sont toujours sous les décombres et les secouristes ne peuvent pas les atteindre », a-t-il ajouté.

  • 17h49 :
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240124-en-direct-guerre-%C3%A0-gaza-les-raids-a%C3%A9riens-se-poursuivent-%C3%

    La #CIJ rendra vendredi une décision dans l’affaire de l’accusation de « génocide » contre Israël à Gaza

    La plus haute juridiction de l’ONU a annoncé ce mercredi qu’elle rendra vendredi sa décision sur des mesures urgentes réclamées par l’Afrique du Sud, qui accuse Israël de « génocide » des Palestiniens dans la bande de Gaza. La Cour internationale de Justice (CIJ), qui siège à La Haye, pourrait potentiellement ordonner à Israël d’arrêter sa campagne militaire à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre.

    COMMUNIQUÉ : la #CIJ rendra son ordonnance sur la demande en indication de mesures conservatoires présentée par l’Afrique du Sud en l’affaire #AfriqueduSud c. #Israël ce vendredi, le 26 janvier 2024, à 13 heures (La Haye). Suivez en direct sur @UNWebTV https://t.co/v3DtHXEnb7 pic.twitter.com/ZJTxgimDiL
    — CIJ_ICJ (@CIJ_ICJ) January 24, 2024

    https://twitter.com/CIJ_ICJ/status/1750206328293728687

  • RFI - 24 janvier 2024 - 18h38 : La France accueille sept nouveaux enfants palestiniens blessés
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240124-en-direct-guerre-%C3%A0-gaza-les-raids-a%C3%A9riens-se-poursuivent-%C3%

    La France a accueilli ce mercredi sept nouveaux enfants palestiniens blessés, qui ont été pris en charge dans des services hospitaliers pédiatriques, selon un communiqué du ministère français des Affaires étrangères. Il s’agit de la deuxième opération de ce type, selon le Quai, après l’accueil de deux premiers enfants ayant bénéficié d’une évacuation sanitaire de Gaza le 28 décembre.

    « La France poursuit son action de soutien médical et humanitaire à la population civile de Gaza », a affirmé le ministère, qui se dit « extrêmement préoccupé par la situation humanitaire à Gaza, où le manque de nourriture, d’eau potable et de médicaments expose, depuis plusieurs semaines, la population civile à une très grave crise sanitaire et alimentaire ». « Il nous faut œuvrer immédiatement à un cessez-le-feu durable, qui seul permettra de mettre fin aux souffrances de la population civile de Gaza »,a-t-il aussi rappelé.

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    Israël/Territoires palestiniens - Nouvel accueil d’enfants palestiniens blessés dans les hôpitaux français (24 janvier 2024)
    https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/israel-territoires-palestiniens/actualites-et-evenements/2024/article/israel-territoires-palestiniens-nouvel-accueil-d-enfants-palestinien

    • Italy to provide medical aid to 100 Palestinian children from Gaza
      24 January 2024 17:14 GMT
      https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/italy-provide-medical-aid-100-palestinian-children-gaza?nid=334146&to

      Italy is set to provide hospital treatment to 100 Palestinian children from Gaza, with plans to transport them by air and sea in an operation in the next few days, announced Defence Minister Guido Crosetto on Wednesday.

      According to Crosetto, the first 30 children will fly from Egypt, where they sought refuge and medical assistance after escaping the Israeli bombardment of Gaza.

      Additionally, 30 children along with their families are expected to arrive in Italy at the end of January on the military ship Vulcano, departing from the Egyptian port of al-Arish.

      Crosetto did not specify the timing or mode of transport for the remaining 40 children.

  • [En direct] Gaza : un centre de l’ONU visé à Khan Younès, sous le feu des frappes israéliennes
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240124-en-direct-guerre-%C3%A0-gaza-les-raids-a%C3%A9riens-se-poursuivent-%C3%

    Ce mercredi, un centre de l’ONU a été visé par des tirs de chars, puis a pris feu : au moins neuf personnes sont mortes, et 75 sont blessées selon les derniers bilans.

  • Des progrès pour une trêve à Gaza alors qu’Israël continue de pilonner Khan Younès
    24 janvier 2024
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240124-en-direct-guerre-%C3%A0-gaza-les-raids-a%C3%A9riens-se-poursuivent-%C3%

    11h07 : Au moins une centaine de morts dans les raids aériens sur Khan Younès, selon le Hamas

    Selon le ministère de la Santé du Hamas, les hôpitaux ont reçu 125 corps de personnes tuées durant la nuit, le gouvernement du Hamas parlant lui de « plus de 200 morts » à Gaza. Tôt mercredi, des témoins ont rapporté des tirs d’hélicoptères militaires israéliens autour de Khan Younès où se cachent des responsables du Hamas, selon Israël.

    L’ONU avait fait état mardi d’un ordre d’évacuation diffusé par l’armée israélienne touchant plusieurs secteurs de Khan Younès. Mercredi, le Hamas a accusé Israël de vouloir déplacer de force « des dizaines de milliers de personnes » de Khan Younès à Rafah, à la frontière avec l’Égypte. Mais Rafah n’est pas épargné par les bombardements.

    10h33 : Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 25 700 morts à Gaza

    Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un bilan de 25 700 personnes tuées, en majorité des femmes, enfants et adolescents, dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien. Durant les dernières 24 heures, 210 personnes ont été tuées, indique le Hamas, qui fait également état de 63 740 personnes blessées depuis le début du conflit, le 7 octobre.

  • 15h15 : Un point sur la rencontre en cours à Bruxelles
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240122-en-direct-palestine-gaza-combats-forcen%C3%A9s-%C3%A0-khan-youn%C3%A8s-

    Depuis ce matin, les ministres européens des Affaires étrangères accueillent à Bruxelles leurs homologues du Proche-Orient, Israël et Autorité palestinienne séparément, mais aussi Égypte, Jordanie et Arabie saoudite, ainsi que le secrétaire général de la ligue arabe. Après le rapport du Hamas, dimanche, sur les attaques du 7 octobre, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a une nouvelle fois rejeté l’idée d’une souveraineté palestinienne, une déclaration très mal reçue par les Vingt-Sept, qui cherchent à remettre sur les rails une solution politique.

    Ce rejet est inacceptable, selon le ministre irlandais des Affaires étrangères, dont la réaction était attendue, compte tenu du fait que son pays se classe parmi les fervents soutiens de la Palestine au sein de l’Union européenne. Pour les Européens, explique notre correspondant à Bruxelles, Pierre Benazet, la solution à deux États, israélien et palestinien, reste le but à atteindre, un objectif partagé aussi parmi les soutiens d’Israël puisque la ministre allemande a martelé ce matin que c’était « la seule solution ». Cette dernière, Annalena Baerbock, ajoute même qu’il n’existe pas d’alternative.

    L’UE plaide aujourd’hui pour relancer une initiative portée sur les fonts baptismaux en septembre 2023, nommée « effort du jour de la paix », une initiative dont le but est d’offrir aux Israéliens et aux Palestiniens des incitations suffisantes pour les convaincre d’entrer dans une logique de négociation. Trente ans après les accords d’Oslo, les Européens estiment qu’une relance du processus de paix peut être réalisée avec des garanties financières, diplomatiques et de sécurité. La carotte sans le bâton, résument des diplomates. Pour les Vingt-Sept, un plan de paix peut être mis en branle si on parvient à convaincre tous les pays représentés de participer à une conférence préparatoire.

    #IsraelUE

    • Le Hamas donne sa version des faits sur l’attaque du 7 octobre et estime que « des erreurs ont peut-être été commises »

      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/21/le-hamas-affirme-que-l-attaque-du-7-octobre-etait-une-etape-necessaire-et-re

      Selon le Hamas, l’opération « déluge d’Al-Aqsa » était « une étape nécessaire » et une « réponse normale » face à « tous les complots israéliens contre le peuple palestinien ». « Des erreurs ont peut-être été commises lors de la mise en œuvre de l’opération, en raison de l’effondrement soudain de l’appareil sécuritaire et militaire le long de la frontière entre Israël et la bande de Gaza », assure l’organisation considérée comme terroriste par les Etats-Unis, l’Union européenne et Israël.

      « Eviter de porter atteinte aux civils, en particulier les enfants, les femmes et les personnes âgées est une obligation religieuse et morale des combattants des Brigades Al-Qassam », poursuit le Hamas, en mentionnant sa branche armée, et insiste « avoir fait de son mieux pour éviter de toucher des civils », malgré le bilan de 1 140 morts.

      [...]

      Dans son rapport, le mouvement islamiste demande également « l’arrêt immédiat de l’agression israélienne de Gaza, des meurtres et du nettoyage ethnique commis contre l’ensemble de la population de Gaza ».

      Aussi, il déclare rejeter « catégoriquement tout projet international ou israélien visant à décider de l’avenir de la bande de Gaza », affirmant que le « peuple palestinien » peut « décider de son avenir et organiser ses affaires internes » en insistant sur le fait que « personne au monde » n’a le droit de décider pour lui.

    • 1. Operation Al-Aqsa Flood on Oct. 7 targeted the Israeli military sites, and sought to arrest the enemy’s soldiers to pressure on the Israeli authorities to release the thousands of Palestinians held in Israeli jails through a prisoners exchange deal. Therefore, the operation focused on destroying the Israeli army’s Gaza Division, the Israeli military sites stationed near the Israeli settlements around Gaza.

      2. Avoiding harm to civilians, especially children, women and elderly people is a religious and moral commitment by all the Al-Qassam Brigades’ fighters. We reiterate that the Palestinian resistance was fully disciplined and committed to the Islamic values during the operation and that the Palestinian fighters only targeted the occupation soldiers and those who carried weapons against our people. In the meantime, the Palestinian fighters were keen to avoid harming civilians despite the fact that the resistance does not possess precise weapons. In addition, if there was any case of targeting civilians; it happened accidently and in the course of the confrontation with the occupation forces.

    • 3. Maybe some faults happened during Operation A-Aga Flo’s implementation due to the rapid collapse of the Israeli security and military system, and the chaos caused along the border areas with Gaza.
      As attested by many, the Hamas Movement dealt in a positive and kind manner with all civilians who have been held in Gaza, and sought from the earliest days of the aggression to release them, and that’s what happened during the week-long humanitarian truce where those civilians were released in exchange of releasing Palestinian women and children from Israeli jails.

      4. What the Israeli occupation promoted of allegations that the Al-Qassam Brigades on Oct.7 were targeting Israeli civilians are nothing but complete lies and fabrications. The source of these allegations is the Israeli official narrative and no independent source proved any of them. It is a well-known fact that the Israeli official narrative had always sought to demonize the Palestinian resistance, while also legalizing its brutal aggression on Gaza. Here are some details that go against the Israeli allegations:
      • Video clips taken on that day - Oct. 7 - along with the testimonies by Israelis themselves that were released later showed that the Al-Qassam Brigades’ fighters didn’t target civilians, and many Israelis were killed by the Israeli army and police due to their confusion.
      • It has also been firmly refuted the lie of the “40 beheaded babies” by the Palestinian fighters, and even Israeli sources denied this lie. Many of the western media agencies unfortunately adopted this allegation and promoted it.
      • The suggestion that the Palestinian fighters committed rape against Israeli women was fully denied including by the Hamas Movement. A report by the Mondoweiss news website on Dec. 1, 2023, among others, said there is lack of any evidence of “mass rape” allegedly perpetrated by Hamas members on Oct. 7 and that Israel used such allegation to fuel the genocide in Gazai

    • I According to two reports by the Israel Yedloth Ahronoth newspaper on Oct 10 and the Haaretz newspaper on Nov. 18, many Israeli civilians were killed by an Israeli military helicopter especially those who were in the Nova music festival near Gaza where 364 Israeli civilians were killed. The two reports said the Hamas fighters reached the area of the festival without any prior knowledge of the festival, where the Israeli helicopter opened fire on both the Hamas fighters and the participants in the festival. The Yedioth Ahronoth also said the Israeli army, to prevent further infiltrations from Gaza and to prevent any Israelis being arrested by the Palestinian fighters, struck over 300 targets in areas surrounding the Gaza Strip.

      • Other Israeli testimonies confirmed that the Israeli army raids and soldiers’ operations killed many Israeli captives and their captors. The Israeli occupation army bombed the houses in the Israeli settlements where Palestinian fighters and Israelis were inside in a clear application of the Israeli army notorious “Hannibal Directive” which clearly says that “better a dead civilian hostage or soldier than taken alive” to avoid engaging in a prisoners swap with the Palestinian resistance.

      • Furthermore, the occupation authorities revised the number of their killed soldiers and civilians from 1,400 to 1,200, after finding that 200-burnt corpses had belonged to the Palestinian fighters who were killed and mixed with Israeli corpses. This means that the one who killed the fighters is the one who killed the Israelis, knowing that only the Israeli army possesses military planes that killed, burned and destroyed Israeli areas on Oct. 7.

      • The Israeli heavy aerial raids across Gaza that led to the death of nearly 60 Israeli captives also prove that the Israeli occupation does not care about the life of their captives in Gaza.

      5. It is also a matter of fact that a number of Israeli settlers in settlements around Gaza were armed, and clashed with Palestinian fighters on Oct. 7. Those settlers were registered as civilians while the fact is they were armed men fighting alongside the Israeli army.

      6. When speaking about Israeli civilians, it must be known that conscription applies to all Israelis above the age of 18 - males who served 32 months of military service and females who served 24 months - where all can carry and use arms. This is based on the Israeli security theory of an “armed people” which turned the Israeli entity into "an army with a country attached.*

    • Hamas : les raisons de l’offensive du 7 octobre
      22 janvier 2024 | Par Al-Mayadeen
      https://www.chroniquepalestine.com/hamas-raisons-offensive-7-octobre

      L’opération « Déluge d’al-Aqsa » était une étape nécessaire et une réponse attendue pour faire face à tous les complots israéliens contre le peuple palestinien et sa cause ; c’était une action défensive dans le cadre de l’élimination de l’occupation israélienne de la Palestine, de la récupération des droits palestiniens et de la voie vers la libération et l’indépendance comme tous les peuples du monde, a déclaré le mouvement de résistance palestinien Hamas.

      Téléchargez le document complet, version anglaise .pdf

      Le Hamas a publié dimanche 21 janvier un mémorandum intitulé : « Notre récit… L’Opération Déluge d’Al-Aqsa », dans lequel le mouvement de la Résistance explique les raisons de l’opération du 7 octobre et les motifs qui la sous-tendent, ainsi que son contexte général concernant la cause palestinienne, tout en démystifiant le récit israélien et les accusations portées contre la Résistance palestinienne.

      Le mouvement de la Résistance a expliqué qu’il y avait une multitude de raisons qui l’ont poussé à mener cette opération, notamment :

      Les plans israéliens de juadisation de la mosquée al-Aqsa et les tentatives de la diviser.
      Les actions du gouvernement israélien extrémiste et de droite, qui prend des mesures concrètes pour usurper la totalité de la Cisjordanie et d’Al-Qods occupée, tout en prévoyant d’expulser les Palestiniens de leurs maisons.
      Les milliers de Palestiniens injustement détenus par l’occupation israélienne et privés de leurs droits les plus élémentaires dans un contexte d’agressions et d’humiliations extrêmes.
      L’injuste blocus aérien, maritime et terrestre imposé à la bande de Gaza depuis 17 ans.
      L’expansion sans précédent des colonies israéliennes en Cisjordanie.
      Les escalades et les violences quotidiennes perpétrées par les colons contre les Palestiniens.
      Les sept millions de Palestiniens déplacés qui vivent dans des conditions horribles dans des camps de réfugiés et qui souhaitent retourner sur leurs terres.
      L’incapacité de la communauté internationale à créer un État palestinien et la complicité des grandes puissances pour empêcher la création d’un tel État. (...)

    • Bien avant Septembre noir, ou Sabra et Chatila, on savait que l’une des principales difficultés palestinienne est de ne pas oser se décider à contraindre les états arabes de manière à ce que l’idée d’un état israélien encerclé par des masses arabes devienne une réalité tangible, ne laissant que le choix de négocier réellement avec les palestiniens. Le coche a été loupé dès les années 70 avec le choix de sacrifier toute révolution sociale au nom d’une révolution nationale dans un seul pays (ornière du panarabisme), la Palestine, alors même que la diaspora palestinienne était en mesure de bloquer une part de la production de pétrole arabe.

      On a mendié le soutien sous couvert d’une fallacieuse idéologie.

      De ce choix de la faiblesse a découlé le fait que le seul soutien actuel à la cause palestinienne soit non seulement perse (!) mais mu par le fondamentalisme religieux le plus réactionnaire, instrument de pouvoir de la néo bourgeoisie fasciste des mollahs en Iran.

      #Hamas #propagande

    • Récit du Hamas sur le 7-Octobre : « Un mélange de justifications assez honnêtes et de mauvaise foi »
      Publié le : 22/01/2024 - RFI
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240122-r%C3%A9cit-du-hamas-sur-le-7-octobre-un-m%C3%A9lange-de-justifications-

      « Déluge d’al-Aqsa : notre récit ». Tel est le titre du document diffusé par le Hamas palestinien dimanche 21 janvier. Sur une quinzaine de pages, le mouvement islamiste reconnait des « erreurs » ayant provoqué la mort de civils lors des attaques du 7 octobre 2023, dans des localités israéliennes proches de la bande de Gaza. L’opération était « une étape nécessaire », affirme-t-il, en appelant à la justice internationale et rejetant toute formule politique qui serait élaborée sans les Palestiniens eux-mêmes. Spécialiste de la Palestine au centre de recherche Noria, Xavier Guignard analyse ce document pour RFI. (...)

  • Hamas says 7 October attacks ’necessary step’
    21 January 2024 16:46 GMT| Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/hamas-says-7-october-attacks-necessary-step

    Palestinian group Hamas said on Sunday that its 7 October attacks in southern Israel were a “necessary step” against Israeli occupation of the Palestinian territories.

    But the group admitted in a 16-page report about the attack that “some faults happened… due to the rapid collapse of the Israeli security and military system, and the chaos caused along the border areas with Gaza”.

    The document was the group’s first public report released in English and Arabic explaining the background to the attack, when the militants broke through Gaza’s militarised border. The attack resulted in the deaths of about 1,140 people and the taking of around 250 hostages.

    The militant group said the attack was “a necessary step and a normal response to confront all Israeli conspiracies against the Palestinian people”.

    “If there was any case of targeting civilians it happened accidently and in the course of the confrontation with the occupation forces,” Hamas said in the report.

    “Many Israelis were killed by the Israeli army and police due to their confusion.”

    In the statement, Hamas urged “the immediate halt of the Israeli aggression on Gaza, the crimes and ethnic cleansing committed against the entire Gaza population”.

    “We stress that the Palestinian people have the capacity to decide their future and to arrange their internal affairs,” the statement said, adding that “no party in the world” had the right to decide on their behalf.

    #7oct23

    • 21 janvier 2024 - 17:45 GMT
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/1/21/israels-war-on-gaza-live-deadly-israeli-attacks-across-gaza

      Hamas issues report on events of October 7

      The Palestinian group has released a report explaining the motives of the attack. Here are some of the key points the group raised:

      The report stresses the historical context of the conflict and the injustices that Palestinians have endured for decades, saying that Israel has been intensifying its abuses under Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s right-wing government. It adds that the October 7 attack was a “natural response” to the Israeli push to liquidate the Palestinian cause.
      Hamas rejects accusations that it deliberately targeted civilians during the attack – in which almost 1,140 people were killed, including 700 civilians – pointing to media reports about Israeli troops targeting cars and homes with Israelis inside. But the report acknowledges that disorder had ensued during the attack as the Israeli security apparatus collapsed swiftly around Gaza.
      The report urges an investigation into “all crimes in occupied Palestine” by the International Criminal Court, calling on its prosecutor to “immediately” start a probe on the ground.
      The Palestinian group reiterates that it is in a conflict against Israel, not against Jews because of their religion.
      Hamas calls for ending Israel’s offensive on Gaza and the withdrawal of Israeli troops from the territory, saying that Palestinians should be able to decide their own future.

    • 21 janvier 2024 | 14h35
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240121-en-direct-netanyahu-oppos%C3%A9-souverainet%C3%A9-palestinienne-%C3%A0-

       : Le Hamas rejette « tout projet international ou israélien visant à décider de l’avenir de la bande de Gaza »

      Le mouvement islamiste a exigé ce dimanche que « l’agression israélienne » au sein de l’enclave cesse, et a déclaré que seul le peuple palestinien doit décider de l’avenir de Gaza. « Nous rejetons catégoriquement tout projet international ou israélien visant à décider de l’avenir de la bande de Gaza », écrit le Hamas dans un document explicatif revenant par ailleurs sur son attaque perpétrée le 7 octobre sur le sol israélien.

      Dans le document, le mouvement islamiste palestinien considère que l’attaque du 7 octobre contre Israël était « une étape nécessaire » et une « réponse normale » face à « tous les complots israéliens contre le peuple palestinien ». Selon le Hamas, dans le « chaos » autour de la frontière entre Israël et la bande de Gaza, « peut-être que des erreurs ont eu lieu », mais la formation nie avoir visé des civils, si ce n’est « par accident, et au cours de confrontations avec les forces d’occupation ».

      Mille cent quarante personnes ont été tuées, rappelle l’Agence France-Presse, lors de cette attaque sans précédent en Israël. Il s’agissait en majorité de civils, selon un décompte de l’AFP à partir de données officielles israéliennes, notamment plus de 360 festivaliers à Réïm.

  • [En direct] La bande de Gaza dévastée, différend sur la création d’un État palestinien
    Publié le : 19/01/2024
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240119-en-direct-intenses-bombardements-sur-le-sud-de-gaza-diff%C3%A9rend-isra

    ■ Israël poursuit son offensive meurtrière à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. L’armée israélienne poursuit par ailleurs ses raids en Cisjordanie occupée.

    ■ Lors d’une conférence de presse, le chef du gouvernement israélien a déclaré jeudi qu’il avait informé les États-Unis de son opposition à la création d’un État palestinien après la guerre. « Dans tout arrangement futur, Israël a besoin d’un contrôle sécuritaire de tous les territoires à l’ouest du Jourdain. Cela entre en contradiction avec l’idée de souveraineté », estime-t-il.

    ■ Les rebelles yéménites Houthis ont revendiqué tôt ce vendredi des frappes contre un navire marchand américain circulant dans le golfe d’Aden, nouvelle attaque en date du groupe pro-Iran qui n’a toutefois pas fait de dommage selon Washington.

    ■ Après un accord entre Israël et le Hamas, à la suite d’une médiation conjointe avec la France, des médicaments sont arrivés mercredi soir à Gaza.

    ■ Selon un bilan annoncé le 18 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 24 620 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre près de 62 000 blessés.

    • RFI- 11h25

      Près de 25 000 morts dans la bande de Gaza
      Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé vendredi un bilan de 24 762 personnes tuées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien, le 7 octobre. Le ministère fait également état de 62 108 blessés et de nombreuses personnes ensevelies sous les décombres. La même source avait précisé cette semaine que près des trois-quarts des morts étaient des femmes ou des mineurs.

    • RFI - 10h20

      Les détenus de Gaza maltraités et humiliés, dit l’ONU
      Un responsable des droits de l’homme de l’ONU a appelé ce vendredi à mettre fin aux mauvais traitements infligés par Israël aux détenus palestiniens à Gaza, affirmant avoir rencontré des hommes détenus pendant des semaines, battus et les yeux bandés, certains ayant été libérés avec des couches culottes. « Il s’agit d’hommes qui ont été détenus par les forces de sécurité israéliennes dans des lieux inconnus pendant 30 à 55 jours », a déclaré Ajith Sunghay, représentant des Nations unies pour les droits de l’homme, aux journalistes par liaison vidéo depuis Gaza, qui a rencontré des détenus libérés dans l’enclave. « On rapporte que des hommes ont été libérés par la suite, mais seulement avec des couches, sans aucun vêtement adéquat par ce temps froid. »

  • Guerre Israël-Hamas : pour la première fois, le Parlement européen appelle à un « cessez-le-feu permanent »
    18 janvier 2024 - Jean Delaunay

    https://www.observatoiredeleurope.com/guerre-israel-hamas-pour-la-premiere-fois-le-parlement-europe

    Le Parlement européen a appelé pour la première fois à un « cessez-le-feu permanent » à Gaza et au début d’efforts politiques pour trouver une solution à la guerre entre Israël et le Hamas.

    La résolution, purement symbolique et sans valeur juridique, a été approuvée jeudi par 312 voix pour, 131 contre et 72 abstentions dans l’hémicycle de Strasbourg, après qu’un compromis ait été trouvé pour apaiser les législateurs de centre-droit.

    L’appel au cessez-le-feu représente un changement significatif par rapport à la position précédente du Parlement, adoptée en octobre, qui appelait à une « pause » humanitaire pour intensifier le flux d’aide atteignant les civils de Gaza. Ce vote a été adopté par 500 voix pour, 21 contre et 24 abstentions.

    Cet appel aigu intervient alors que le bilan des morts à Gaza dépasse les 24 000, selon le ministère de la Santé dirigé par le Hamas.

    Alors que les groupes de gauche et centristes de l’hémicycle avaient ouvertement soutenu l’appel au cessez-le-feu, les membres du Parti populaire européen (PPE) de centre-droit, le plus grand groupe de la chambre, avaient exprimé des réserves.

    La résolution a été adoptée après l’approbation d’un amendement spécifiant qu’un cessez-le-feu devrait être conditionné à la libération de tous les otages détenus à Gaza et au « démantèlement » du Hamas, désigné organisation terroriste dans l’UE.

    #IsraelUE

    • 18 janvier 2024 - 13h45
      Les eurodéputés réclament un cessez-le-feu permanent à Gaza, sous conditions
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240118-en-direct-raids-isra%C3%A9liens-meurtriers-bande-de-gaza-palestine-et-n

      Les eurodéputés ont réclamé jeudi un cessez-le-feu « perm
      anent » à Gaza dans une résolution, non contraignante, qui conditionne toutefois cet arrêt des combats à la libération « immédiate » des otages encore détenus par le Hamas. Le Parlement européen, réuni à Strasbourg, appelle dans ce texte « à un cessez-le-feu permanent et à la reprise des efforts vers une solution politique, à condition que tous les otages soient immédiatement libérés sans conditions, et que l’organisation terroriste du Hamas soit démantelée ». Le projet de résolution déposé par la gauche sociale-démocrate, les Verts et le centre ne prévoyait à l’origine aucune condition à la mise en œuvre d’un cessez-le-feu. Mais les eurodéputés se sont ralliés à un amendement déposé par le Parti populaire européen (PPE, droite), premier groupe politique du Parlement de Strasbourg, introduisant cette conditionnalité. Le PPE avait refusé de s’associer à ce projet de résolution, jugeant qu’un appel au cessez-le-feu permanent « sape le droit d’Israël à se défendre et met encore davantage en danger la vie des otages toujours détenus par le Hamas », selon une déclaration du groupe publiée avant le vote. « Tout cessez-le-feu doit être soumis à des conditions », a encore affirmé le PPE. Le texte a été adopté par une majorité de 312 eurodéputés, 131 ont voté contre et 72 se sont abstenus. Le Parlement européen compte au total 705 députés. Le débat, souvent très vif, qui a précédé ce vote mardi, a mis en lumière les divisions qui traversent les groupes politiques et les 27 États membres depuis le début de la guerre entre le Hamas et Israël le 7 octobre. Lors de leur dernier sommet en décembre, les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE n’étaient pas parvenus à trouver un accord sur une déclaration commune sur la situation à Gaza, compte tenu de ces divisions.

  • Updated: Israeli Army Assassinates Five Palestinians Near Nablus
    Jan 17, 2024 | IMEMC News
    https://imemc.org/article/israeli-military-drone-kills-three-palestinians-near-nablus

    On Wednesday, an Israeli military drone fired a missile at a Palestinian car near the Balata refugee camp, east of Nablus in the occupied West Bank’s northern part, killing five Palestinians, including two siblings.

    Media sources said the drone fired a missile at a car near a junction adjacent to Balata refugee camp, destroying it and burning the bodies of those in it.

    Palestinian medics and firefighters rushed to the location of the Israeli attack; however, Israeli soldiers who invaded the area prevented them from reaching the car.

    The Israeli military vehicles surrounded the area of the bombarded car and fired live rounds at the Palestinian Red Crescent Society (PRCS) ambulance and medics.

    The PRCS stated that only after the army withdrew from the area, the medics located the severely mutilated and burnt corpse of one Palestinian and the mutilated and dismembered body parts of the two other Palestinians.
    It added that it seems the soldiers removed the mutilated corpse of one of the slain Palestinians from the damaged car and placed it under some rubble before confiscating the car.

    Media sources said the army took the corpses two slain Palestinians, who were killed in the attack, before withdrawing from the area.

    Palestine TV said the slain Palestinians have been identified as Saif and his brother Yazan Najmi , and Mohammad Al-Qattawi ; all were also former political prisoners, in addition to Abdullah Abu Shallal and Mahmoud Abu Hamdan.

    The Israeli occupation army claimed the Palestinians it assassinated were members of the Balata Brigade, an armed resistance group in Nablus.

    The army added that Abu Shallal was the leader of the group, and that he was reportedly “planning a major attack in the near future.” in addition to holding him responsible for various shooting attacks against the army.(...)

    #Palestine_assassinée

    • 18 janvier 2024 - 13h15
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240118-en-direct-raids-isra%C3%A9liens-meurtriers-bande-de-gaza-palestine-et-n

      « Ils tirent pour tuer », raconte un habitant de Naplouse en Cisjordanie

      Nos envoyés spéciaux à Jérusalem, Julien Chavanne et Boris Vichith, ont recueilli le témoignage d’un Palestinien de Naplouse. « Les raids ici sont quotidiens, à la tombée de la nuit », raconte Salem. Il est le gérant d’un hôtel à Naplouse et hier, il a suivi de loin l’opération de l’armée israélienne dans le camp de réfugiés de Balata, le plus grand de la ville. « Les israéliens ont poursuivi des combattants palestiniens. Un missile a touché la voiture qu’ils conduisaient. Quatre d’entre eux ont été tués. » Salem décrit des soldats israéliens de plus en plus agressifs. « Ils tirent pour tuer », dit-il, sans compter le déploiement des troupes autour de la ville. Naplouse est aujourd’hui à l’arrêt économiquement. « Ils ont installé encore plus de checkpoints, encore plus de barrières, ce qui empêche les gens d’entrer ou de sortir dans la ville. A cause de ça, les hôtels sont vides, les restaurants sont vides, le souk, le marché sont vides… » L’acheminement des marchandises est devenu un cauchemar, mais les habitants de Naplouse continuent à vivre tant bien que mal. « On a l’habitude, on a connu ça toute notre vie, explique Salem. La guerre ne touche pas que Gaza. Mais partout où vivent les palestiniens. » Plus de 350 personnes ont été tuées en Cisjordanie depuis le début de la guerre.

  • « تصدّع » جديد قد يتحوّل لـ"صدام".. استهداف إسرائيلي لـ"المستشفى الأردني" بعد دعم المملكة لجنوب أفريقيا
    https://www.alquds.co.uk/%D8%AA%D8%B5%D8%AF%D9%91%D8%B9-%D8%AC%D8%AF%D9%8A%D8%AF-%D9%82%D8%AF-%D9%8

    L’hôpital (militaire) jordanien à Gaza bombardé juste après que le Premier ministre jordanien a annoncé que son pays soutenait l’Afrique du sud à la CIJ.

    • 17 janvier 2023 - 16h21
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240117-en-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-des-m%C3%A9dicaments-pour-les-otages

      La Jordanie accuse Israël d’avoir endommagé un de ses hôpitaux à Gaza

      L’armée jordanienne a accusé mercredi Israël d’avoir endommagé un de ses hôpitaux militaires de campagne dans la bande de Gaza et d’avoir blessé deux personnes lors de bombardements sur le territoire palestinien assiégé où le système de santé s’effondre davantage chaque jour.

      L’hôpital, situé à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a subi « d’importants dégâts matériels en raison des bombardements israéliens continus dans ses environs » dans la nuit de mardi à mercredi, a déclaré l’armée dans un communiqué. Le bombardement a blessé un infirmier de l’hôpital jordanien à la cuisse droite et à la main, a détaillé l’armée, ajoutant qu’il sera évacué par avion vers la Jordanie.

      Un Palestinien, soigné dans l’unité de soins intensifs, « a également été blessé par des éclats d’obus et une balle au cours de l’agression », précise le communiqué, citant une source militaire jordanienne de haut rang. « Les forces armées jordaniennes tiennent Israël pour pleinement responsable de la sécurité du personnel hospitalier », indique le document, exhortant « la puissance occupante », à ne prendre « aucune mesure susceptible d’empêcher ou de gêner le personnel médical dans l’exercice de ses fonctions ». La Jordanie disposait déjà d’un hôpital militaire de campagne dans la ville de Gaza (nord) avant la guerre. Elle a mis en place un second hôpital à Khan Younès après que le conflit a éclaté.