C’est une banalité de dire que l’histoire est écrite par les puissants et qu’on oublie les autres. C’est vrai également de l’histoire des réseaux informatiques. Bien qu’ils permettent une communication mondiale et qu’on ait donc souvent dit que leur histoire était donc forcément mondiale, en pratique, cette histoire mondiale de l’Internet s’est souvent limitée à une histoire étatsunienne.
Dans cet article en anglais, l’historienne Valérie Schafer explore le paradoxe de la nécessité d’une histoire locale d’une technologie mondiale, et plaide pour qu’on remplace l’histoire de l’Internet par des histoireS de l’Internet, incluant des expériences comme celle (bien ratée) de l’Union Soviétique ou comme Usenet.
« Global technologies, glocal approach : a false paradox »
Valérie Schafer,
DOI : ▻https://doi.org/10.5007/2175-7976.2020.e70598
▻https://periodicos.ufsc.br/index.php/esbocos/article/view/2175-7976.2020.e70598
▻https://www.c2dh.uni.lu/fr/data/global-technologies-glocal-approach-false-paradox