Montpellier : et le Premier ministre passa au CHU...

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    Couvrir la visite en province d’un ministre peut-elle encore représenter un intérêt pour un journaliste ? Beaucoup se sont posés la question mardi en attendant la déclaration de Jean Castex. Arrivé avec une heure de retard au CHU de Montpellier après deux conseils de sécurité nationale, l’un portant sur le drame survenu au Niger et l’autre sur l’épidémie, le Premier ministre, accompagné de l’habituel aréopage d’élus locaux, a visité l’unité covid-19, le service des urgences et rencontré les partenaires en charge de la lutte contre le virus. Aux deux seuls photographes autorisés à suivre la séquence de l’intérieur et réaliser l’album photos pour l’ensemble de la presse. S’il était évident que tous les journalistes n’allaient pas déambuler dans les couloirs de l’hôpital, aucun rédacteur n’était par contre convié à assister aux échanges, avec le personnel par exemple.

    Devant arriver à 13h30, pour une déclaration prévue peu après 15h, l’ensemble des journalistes accrédités, une fois les sacs passés à la vérification du chien des démineurs, étaient invités à patienter au frais dans une pièce à l’écart avant l’arrivée du Premier ministre. Une fois sa visite terminée vers 16h, direction le hall du CHU pour écouter la déclaration. Simplement écouter car les questions n’étaient pas au programme. Sur place, un espace réduit, parfait pour illustrer l’importance de respecter les gestes barrières, imposait aux journalistes devant capter l’instant de s’entasser.

    Tout ce barnum bloquant une partie du hall, le service d’ordre du Premier ministre indiquait le sens de circulation. Ainsi, à l’attroupement des personnels soignants venus entendre le chef du gouvernement s’ajoutait des visiteurs curieux. Il était ainsi amusant, compte tenu de l’ensemble des mesures pour sécuriser la présence des journalistes, de constater à leur côté celle d’un gilet jaune bien connu ici. Tout ça pour ça.

    Une fois l’arrière-plan, constitué de médecins et d’infirmiers, installé par l’entourage du Premier ministre, Jean Castex pouvait enfin arriver. S’excusant pour le retard, le chef du gouvernement prononça un discours d’une vingtaine de minutes. Merci, au revoir, pas de question, direction La Grande-Motte…