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  • « On ne va pas se mentir, c’est catastrophique » : au Cap d’Agde, le secteur du tourisme s’inquiète de la fermeture d’établissements dans le camp naturiste
    https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/on-ne-va-pas-se-mentir-cest-catastrophique-au-cap-d-agde-le-secteur-du-

    Depuis lundi 24 août, 17 établissements du village naturiste du Cap d’Agde sont fermés sur décision préfectorale pour une durée de quinze jours. L’arrêté fait suite à des relevés de contamination au coronavirus très importants chez les personnes ayant fréquenté le village naturiste, jusqu’à 30% sur une journée. Une situation sanitaire très localisée, mais qui a des conséquences économiques sur toute la station balnéaire.

    Au Waiki Beach, qui emploie 25 salariés, jusqu’à 500 personnes peuvent se retrouver certains soirs. Comme les 17 autres établissements qui ont fermé, il avait reçu un premier avertissement de la part des autorités sanitaires. Alors même si la fermeture ne dure que quinze jours, Karim Issartel préfère arrêter sa saison car les clients sont partis : « On ne va pas se mentir, c’est catastrophique. Je pense qu’on perd 50% de notre chiffre d’affaires, et ça fait très mal à toute la station. »

    Pour suivi, pour @arno ;-)

    • « On ne va pas se mentir », on comprend bien que pour tous ces gens, du tenancier de « club libertin », de restaurant monstre, au maire de la ville, la « catastrophe » c’est au niveau du chiffre d’affaire. Pas d’avoir eu la bonne idée de continuer à organiser des partouzes et d’entasser les touristes les uns sur les autres en pleine pandémie.

      Je ne suis pas dingue de la mise en accusation individuelle des gens qui transmettent les virus, mais c’est tout de même assez étonnant cette façon d’envisager l’aspect « catastrophique ». Dans n’importe quelle entreprise (surtout les petites et moyennes), si quelqu’un est contaminé et que l’entreprise n’avait pas pris les mesures minimales de protection, il est certain que la responsabilité de la boîte pourra être invoquée (d’où par exemple les Plexiglas de séparation qui ont poussé dans tous les bureaux, les masques rendus obligatoires par les règlements intérieurs…). C’est même la grande trouille des patrons de PME, qui avaient réclamé que l’État garantisse leur immunité à l’époque du confinement/déconfinement, parce qu’ils sont responsables de la sécurité de leurs employés.

      Par contre, tu organises des partouzes en pleine épidémie, et ta seule inquiétude c’est le chiffre d’affaire ? Ça va être quoi, ta défense, si un de tes clients finit à la morgue ? Qu’il y avait une bouteille de gel à l’entrée pour se désinfecter les mains ?

    • Sinon, les pleurnicheries des industriels du tourisme balnéaire, c’est toujours pète-bonbons (en ce moment on a déjà ouin-ouin-les-incivilités à Palavas). Comment le type perd « 50% de [son] chiffre d’affaire » avec une fermeture imposée la toute dernière semaine d’août ?

      D’autant que, dans un article de la presse locale, on indiquait que la fréquentation cet été avait augmenté de 40% dans la région. Alors je ne sais pas si ça se traduit pareil sur la boîte à partouzes, mais les chouineries des escrocs des plages…