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  • Tchad : ce que l’on sait de la mort du président Idriss Déby et de ses conséquences pour le pouvoir
    https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/politique-africaine/tchad-ce-que-l-on-sait-de-la-mort-du-president-idriss-deby-et-de-ses-co

    Un des fils d’Idriss Déby, le général Mahamat Idriss Déby, a été chargé d’assurer la transition du pouvoir. Ce militaire de 37 ans est désormais à la tête d’un « Conseil militaire de transition » qui doit garantir « l’indépendance nationale, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, le respect des traités et accords internationaux » et assurer « la transition pour une durée de 18 mois », selon le porte-parole de l’armée.

    « Cela traduit tout de même une certaine continuité, puisque c’est un dirigeant militaire qui succède à un autre militaire, qui plus est de la même famille », réagit Caroline Roussy, chercheuse à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), interrogée par franceinfo

    Bravo la chercheuse ! On peut juste espérer que la citation est sortie du contexte !

    #tchad

  • « Arrêtez de tuer les paysans », la colère des campagnes en Inde
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/23/arretez-de-tuer-les-paysans-la-nouvelle-colere-des-campagnes-en-inde_6053293
    New Delhi veut libéraliser la commercialisation des produits agricoles, en permettant aux producteurs de vendre directement aux sociétés privées
    Sophie Landrin

    Une nouvelle révolte paysanne gronde en Inde contre le gouvernement Modi. Alors que l’agriculture est le seul secteur à ne pas subir les contrecoups désastreux de l’épidémie de Covid-19, les syndicats ont appelé à une mobilisation nationale vendredi 25 septembre. Voilà plusieurs jours que les paysans du Pendjab (nord), de l’Haryana (nord) et du Bengale-Occidental (nord-est), furieux, manifestent, bloquent les routes et les chemins de fer pour protester contre la réforme de la commercialisation des produits agricoles proposée par le gouvernement et que le Parlement vient d’adopter. « Arrêtez de tuer les paysans ! », scandent inlassablement les manifestants sur leurs tracteurs et dans la rue. Mais il ne reste à obtenir que la signature du président de la République pour que la loi entre en application, une simple formalité.

    Cette colère paysanne s’est muée en crise politique. La ministre de la transformation alimentaire, Harsimrat Kaur Badal, alliée du parti nationaliste au pouvoir, a démissionné, dénonçant une législation « anti-agriculteurs . A la Chambre haute, dimanche 20 septembre, les députés en sont presque venus aux mains. Huit députés ont été suspendus pour le reste de la cession parlementaire et campent, depuis, en signe de protestation, sur une pelouse devant la statue du Mahatma Gandhi, non loin du Parlement. L’opposition a décidé de boycotter les travaux de la Chambre haute et pourfend « la mise à mort » de l’agriculture, qui emploie 50 % de la population, mais ne représente que 14 % du produit intérieur brut.

    Désastre écologique et nutritif

    Les experts sont beaucoup plus mesurés sur la portée et le bien-fondé de la réforme, qui autorise les agriculteurs à vendre leurs produits en dehors des « mandis », les marchés agricoles réglementés, qui, aujourd’hui, régulent la commercialisation et assurent aux paysans un prix minimum sur la vente de leurs produits. La loi supprime les obstacles au commerce interétatique. Les agriculteurs pourront, à l’avenir, vendre directement à des entreprises privées agroalimentaires sans intermédiaire. Le gouvernement affirme qu’ils pourront céder leur récolte à meilleurs prix. Rien ne l’assure.

    L’exécutif a également décidé de supprimer la taxe que percevaient les Etats pour l’entretien des mandis, qui implique de gros investissements. Dans les faits, ces mandis sont souvent dans un état lamentable. Les chefs des gouvernements régionaux dénoncent une attaque du principe du fédéralisme et veulent saisir la Cour suprême. Dans une tribune publiée mercredi 23 septembre dans le quotidien The Indian Express, le chef du gouvernement du Pendjab, Amarinder Singh, membre du Parti du Congrès, éreinte un projet destiné « à remplir les poches des copains capitalistes du Bharatiya Janata Party [BJP, le parti au pouvoir], au détriment des pauvres agriculteurs », qui seront la proie « des grands requins . Les paysans, eux, redoutent la disparition des prix minimum garantis. La colère est si vive que le premier ministre, Narendra Modi, est intervenu pour tenter de convaincre les paysans de la justesse de sa réforme.

    En 2014, M. Modi avait promis de doubler le revenu des agri culteurs d’ici à 2022. Un pari impossible, tant la crise agricole est profonde, structurelle et enracinée. L’agriculture indienne souffre d’un modèle de développement issu de la « révolution verte » lancée dans les années 1970, qui a imposé un système de production subventionnée par l’Etat, qui garanti aux paysans un débouché, par des achats publics qui sont ensuite redistribués à bas prix aux pauvres 75 % de la population a accès à un quota de produits de première nécessité.

    Ce modèle a certes assuré l’indépendance alimentaire de l’Inde et mis un terme aux terribles famines qui décimaient le pays, mais il a promu des cultures à haut rendement blé, riz, canne à sucre, coton , qui nécessitent une irrigation intensive et l’utilisation massive de pesticides et d’engrais. C’est un désastre sur le plan écologique et nutritif. Les Indiens se nourrissent essentiellement de riz et de blé, au détriment des légumineuses, des fruits et légumes qui ne sont pas subventionnés. Quant aux paysans, sous la pression démographique, la taille de leurs exploitations s’est réduite, diminuant leurs revenus, augmentant leur endettement et le nombre de suicides.

    La colère paysanne, entretenue par l’opposition, est peut-être le signe de l’érosion de la confiance des Indiens dans les réformes de Modi. Sa gestion calamiteuse de l’épidémie de coronavirus, ces derniers mois, a mis l’économie à terre. Le deuxième pays le plus peuplé de la planète, 1,3 milliard d’habitants, aura le plus grand mal à se relever.

    #inde #liberalisation #privatisation #paysans

  • « Avec la cotation en Bourse de Palantir, c’est la science-fiction qui entre à Wall Street »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/30/avec-la-cotation-en-bourse-de-palantir-c-est-la-science-fiction-qui-entre-a-

    Du fait de ses performances financières, de son éthique et de sa gouvernance, le spécialiste américain de l’analyse de données ne devrait pas se retrouver sur un marché public, estime Philippe Escande, éditorialiste économique du « Monde ». Pertes & profits. Dans le monde magique du Seigneur des anneaux, le palantir est un cristal qui permet de communiquer et de voir tous les événements, passés et futurs. La promesse de la société Palantir est la même : échanger, analyser et prévoir. Ses logiciels (...)

    #DGSI #In-Q-Tel #Palantir #CIA #ICE #GPS #géolocalisation #migration #fiscalité #écoutes #santé #SocialNetwork #surveillance #BigData #algorithme (...)

    ##fiscalité ##santé ##bénéfices

  • Pourquoi le système électrique français est sous forte tension
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/25/electricite-le-systeme-francais-montre-ses-faiblesses_6053524_3234.html

    Même si la France est loin du risque de black-out, les difficultés combinées du nucléaire et de l’éolien illustrent les failles du réseau et suscitent des inquiétudes.

    Le système électrique français touche à ses limites. En pleine transformation, le réseau fait face à des vents contraires et à des difficultés croissantes. Dernier exemple en date : à la mi-septembre, alors que la consommation se trouvait à un niveau inférieur aux années précédentes, la France a dû importer massivement du courant de ses voisins, et, dans le même temps, redémarrer une partie de ses centrales à charbon pour faire face aux besoins. Une fin d’été inhabituellement difficile, qui présage d’un hiver tendu sur le front de l’approvisionnement en électricité.

    Plusieurs facteurs expliquent ce passage difficile : d’abord, la crise sanitaire et les mesures de confinement ont conduit EDF à décaler de nombreuses opérations de maintenance sur les réacteurs nucléaires, et nombre d’entre eux sont encore à l’arrêt. Ensuite, la vague de chaleur des dernières semaines a joué sur la température et le débit de certains cours d’eau, ce qui a obligé certaines centrales nucléaires à réduire leur production, voire à s’arrêter complètement. Ainsi, pour la première fois de son histoire, celle de Chooz (Ardennes) – l’une des plus récentes du pays – a été totalement mise à l’arrêt depuis début septembre, et ne devrait pas redémarrer avant début octobre.

    Une alerte sérieuse pour la filière nucléaire
    En parallèle, la présence d’un anticyclone sur l’Europe ces derniers jours a réduit l’apport de vent et limité fortement la production des éoliennes. « L’éolien ne pèse pas beaucoup en France [8,7 % de la production] mais en Europe, il compte beaucoup et les réseaux sont interconnectés les uns aux autres », explique Nicolas Goldberg, consultant chez Colombus Consulting.

    L’Hexagone se retrouve alors dans une situation qu’il ne connaît pas habituellement en cette saison : il doit s’approvisionner auprès de ses voisins. Or, cette électricité est plus émettrice de CO2 – notamment celle venant d’Allemagne. La France a dû également activer ses centrales à charbon. Résultat : l’électricité française, d’habitude largement décarbonée avec le nucléaire (70 % de la production) et les énergies renouvelables, se teinte de gris. Un comble pour un pays d’habitude largement exportateur, qui se félicite des très faibles émissions de gaz à effet de serre de son réseau.

    Si cette rentrée est exceptionnelle à cause de la crise sanitaire qui a contraint la filière de l’atome à revoir son calendrier d’arrêts pour maintenance, elle représente une alerte sérieuse sur la capacité des centrales nucléaires à résister au changement climatique. « Plus la planète va se réchauffer, plus il y a des risques que la température des fleuves soit trop élevée pour refroidir les réacteurs, et donc on risque d’avoir de plus en plus ce type de situation », note Thibault Laconde, ingénieur spécialisé dans les risques climatiques.

    #paywall

    • La France fait déjà fonctionner ses centrales à charbon | Les Echos
      (article du 17/09/2020)
      https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/la-france-fait-deja-fonctionner-ses-centrales-a-charbon-1243601

      Faute de production d’électricité nucléaire et éolienne suffisante, l’Hexagone a commencé à faire tourner ses centrales à charbon ces dernières semaines. En cause : le manque de vent et de nouvelles avaries techniques chez EDF, qui pâtit par ailleurs d’un encombrement d’opérations de maintenance et d’un décalage de son planning de travaux lié au Covid-19.

      Si la crise du coronavirus, et surtout les mesures de confinement, ont provoqué une chute drastique des émissions de CO2 au printemps, d’autres effets viennent aujourd’hui nettement contrebalancer ces bonnes nouvelles pour le climat . Selon les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, la France a allumé ses centrales à charbon ces dernières semaines. Selon les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, la France a allumé ses centrales à charbon ces dernières semaines. Ce jeudi 17 septembre, elles fournissaient 2 % du mix électrique national, soit 824 mégawatts, à la mi-journée.

      Certes, ce chiffre est modeste en proportion de la consommation française mais il n’en reste pas moins marquant, en plein mois de septembre, alors que les températures sont anormalement élevées et que les radiateurs ne sont pas encore allumés. En effet, ces centrales - dont le nombre se limite à quatre en France - sont le plus souvent mobilisées au coeur de l’hiver pour faire face aux pics de consommation d’électricité.

      Des prix de l’électricité orientés à la hausse
      Surtout, ce recours précoce au charbon ne semble pas suffisant pour répondre aux besoins en électricité du pays. Selon RTE, des mesures « d’effacements » - c’est-à-dire le report de consommations d’entreprises qui acceptent de les différer ou de les modérer moyennant rémunération - ont été utilisées ces derniers jours pour faire baisser la consommation.

      La France a, par ailleurs, été globalement importatrice d’électricité ces derniers jours. Ces importations proviennent en grande partie d’Allemagne où la production d’électricité génère plus d’émissions de CO2 qu’en France. Un contexte qui tire les prix de l’électricité à la hausse : lundi 14 septembre, ils atteignaient un pic de 120,62 euros, en France, en fin de journée.

      De nouvelles avaries techniques
      En cause : la très faible disponibilité du parc de réacteurs nucléaires d’EDF. Sur ses 56 réacteurs, 24 sont actuellement à l’arrêt. Les causes sont multiples, et dépassent largement la fermeture de Fessenheim.

      A Chooz (Ardennes), les deux réacteurs d’EDF sont maintenus à l’arrêt à cause de leur impact potentiel sur le débit de la Meuse, déjà limité du fait de la météo. A Cattenom, à Penly, à Blayais, à Flamanville, au Bugey et à Paluel, les programmes de maintenance ont été prolongés sur un ou plusieurs réacteurs à cause de nouvelles avaries techniques. Enfin, deux réacteurs sont visés par des mesures d’économies de combustibles destinées à faire face à un hiver tendu du fait du décalage des travaux de maintenance en pleine crise sanitaire.

      Des vents très faibles en Europe
      « La concomitance de ce contexte avec le grand carénage [le programme qui vise à prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires d’EDF, NDLR] crée un embouteillage d’opérations de maintenance », confirme EDF. A cela vient s’ajouter la fermeture de la centrale Fessenheim. Achevée en juin, celle-ci a mécaniquement retiré deux réacteurs du réseau électrique français.

      Le nucléaire n’est toutefois pas le seul responsable de ce phénomène. En Europe, la météo joue aussi en défaveur des énergies vertes et en particulier de l’éolien. « Un anticyclone s’est déployé sur l’Europe et entraîne des vents très faibles », précise RTE. La semaine passée l’éolien a ainsi fourni 2% du mix électrique français.

      (compléments sans doute proche du contenu au-delà de la barrière de péage de l’article du Monde, avec 8 jours de décalage…)

  • « Entre lampe à huile et chemins de fer, une histoire des techniques falsifiée a la cote au gouvernement » - Jean-Baptiste Fressoz
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/23/entre-lampe-a-huile-et-chemins-de-fer-une-histoire-des-techniques-falsifiee-

    La peur que le train aurait suscitée à ses débuts, argument utilisé pour dénigrer les craintes actuelles sur la 5G, est un mythe entretenu depuis un siècle et demi, rapporte dans sa chronique l’historien Jean-Baptiste Fressoz.

    Chronique. On pourrait croire que la sortie d’Emmanuel Macron sur la 5G, les amish et la lampe à huile n’était qu’un propos en l’air, une bêtise prononcée sans trop y penser. Il faut voir le discours en entier pour se convaincre du contraire : il s’agit en fait de sa « punchline » , inscrite dans ses notes et destinée à provoquer des applaudissements que le président prend le temps de savourer. C’est le seul élément que la presse a retenu de cette longue autocongratulation sur l’innovation, la French Tech, et « l’écosystème régulatoire ».

    Au sein du gouvernement, des ministres partagent cette pensée peu complexe. Ainsi, le secrétaire d’Etat aux transports, Jean-Baptiste Djebbari – un ancien pilote de jet privé qui promouvait, il y a peu, le développement des lignes interrégionales – attribue le refus de l’innovation à une sorte d’atavisme. Au début des chemins de fer, expliquait-il à la télévision, les Français auraient été effrayés que le train ne rende « sourd et aveugle » .

    Bêtisier médical

    Cette histoire est un mythe. On trouve certes dans les manuels d’obstétrique de brefs passages sur les dangers des longs voyages (en voiture comme en train) et des trépidations pour les femmes proches du terme de leur grossesse. De même, des médecins conseillaient aux lecteurs de reposer leur vue, mais cela n’avait rien de spécifique aux chemins de fer.

    En 1863, Louis Figuier (1819-1894), le grand vulgarisateur des sciences du XIXe siècle, en profite pour composer un petit bêtisier médical. Il mentionne, sans donner de référence, des accusations proférées par de doctes médecins : les chemins de fer causeraient des avortements et des troubles nerveux. La construction du mythe se poursuit en Allemagne.

    En 1889, l’historien allemand Heinrich von Treitschke (1834-1896) mentionne, sans plus de références, un rapport de 1835 du collège médical de Bavière qui conseillerait d’interdire les chemins de fer car leur vitesse faramineuse pourrait causer un « delirium furiosum » aux passagers. Cette anecdote connaît un succès extraordinaire. On la retrouve, par exemple, reprise par Hitler dans Mein Kampf ainsi que dans différents travaux historiques sur la révolution industrielle, à chaque fois mentionnée à propos des « résistances au progrès ».

    En France, elle est colportée par le comte de Villedeuil (1831-1906) dans sa monumentale Bibliographie des chemins de fer (1906), où il ajoute, parmi les conséquences du voyage en train, « la danse de Saint-Guy » produite par les trépidations. Il évoque aussi la cécité – les chemins de fer « enflammeraient la rétine » –, toujours sans donner de référence… malgré les 826 pages que compte ce recueil bibliographique.

    Ridiculiser tout débat

    En 1957, un article de L’Express , à l’occasion des cent vingt ans de l’inauguration de la ligne Paris-Saint-Germain, expliquait que, dans les années 1840, des « pythies sinistres » annonçaient que les chemins de fer « provoqueraient des maladies nerveuses, voire l’épilepsie et la danse de Saint-Guy » , qu’ils « enflammeraient la rétine et feraient avorter les femmes enceintes » . L’auteur ajoute : « Ce ne sont pas là les marmonnements de rebouteux, mais des prophéties communiquées publiquement à l’Académie de médecine. » Les historiens n’ont évidemment trouvé aucun rapport dans les archives, ni en Bavière ni à l’Académie de médecine…

    Notons pour conclure qu’en 1860, alors que naissait la rumeur d’une crainte liant folie et chemins de fer, les tribunaux commençaient à indemniser les traumatismes nerveux causés par les accidents ferroviaires, ce qui n’avait rien à voir avec la danse de Saint-Guy. En fait, les innombrables plaintes, procès et pétitions ne s’opposaient pas aux chemins de fer mais aux accidents qu’ils provoquaient et aux compagnies soupçonnées de faire des économies au détriment de la sécurité des voyageurs. La sécurité actuelle des systèmes ferroviaires est l’heureuse héritière de ces contestations.

    Entre la lampe à huile et les chemins de fer, l’histoire des techniques a décidément la cote au gouvernement, mais c’est une histoire falsifiée servant à ridiculiser tout débat. Car peu importe si les applications de la 5G sont encore floues, si les émissions de CO2 liées au numérique (déjà 4 % du total mondial) pourraient doubler d’ici à 2025, ou si les seuils de pollution électromagnétique sont définis par des experts financés par l’industrie des télécoms.

    La 5G doit se faire car, comme le dit notre président, « c’est le tournant de l’innovation » . Et puisqu’il appelle à un débat de « citoyens éclairés » sur la 5G, peut-être pourrait-il commencer par éviter les clichés technophiles les plus éculés.

  • un concentré de #bullshit en hommage à David Graeber :

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/23/avec-une-levee-de-fonds-de-300-millions-de-dollars-mirakl-devient-une-licorn

    Valorisée désormais à 1,5 milliard de dollars, la start-up française de « solutions logicielles de marketplaces » a vu son volume d’activité bondir durant le confinement.

    Tu t’en fous ? Moi aussi.

    #marchandisation #valorisation_de_la_crétinerie #obsession_mercantile #peignes_cul

    • complètement et en plus, j’en ai marre d’accepter leur protocole de merde au Monde.

      Le Monde et des tiers selectionnés, notamment des partenaires publicitaires, utilisent des cookies ou des technologies similaires. Les cookies nous permettent d’accéder à, d’analyser et de stocker des informations telles que les caractéristiques de votre terminal ainsi que certaines données personnelles (par exemple : adresses IP, données de navigation, d’utilisation ou de géolocalisation, identifiants uniques).

      va fanculo ! le monde

    • La « marketplace » de Darty et la Fnac, est-ce qu’il y a des articles qui se demandent si vraiment c’est une bonne idée ?

      L’année dernière, le porte-filtre de mon percolateur, acheté chez Darty, pète. Je vais donc au service après-vente, ou le gentil monsieur m’informe que c’est pas couvert par la garantie (j’ignore pourquoi une poignée de porte-filtre mal branlée et qui pète quand on l’utilise, n’est pas couverte par la garantie, mais c’est pas la question).

      Donc faut que j’en achète une nouvelle. Et le monsieur m’annonce d’un air désolé que c’est pas donné : de mémoire, dans les 40 euros chez Darty.

      Mais, me dit-il en tapotant sur un ordinateur, ça doit être moins cher sur la marketplace de Darty.fr. Hé oui dis-donc : 25 euros ! Moi, comme un con, je demande pourquoi Darty vend les choses moins chères sur son site que dans le magasin : « ah mais non c’est pas Darty, là, qui vend le porte-filtre sur le site de Darty… ».

      Donc j’ai pas acheté chez Darty, parce que chez Darty on m’a dit que c’était moins cher sur l’internet-by-Darty.

      Alors je rentre chez moi, et tant qu’à faire, je découvre que c’est encore moins cher sur l’internet-by-Amazon. Parce que le port est gratuit, et en plus ça sera livré chez moi hier.

      Alors je veux bien la licorne française qui rend nos journalistes si fiers de vivre dans une startup nation, mais je dois avouer que comme stratégie commerciale, pour Darty et la Fnac, ces « marketplaces » qui vendent leur propre concurrence, j’aurais tendance à les classer dans la catégorie « balle dans le pied ».

    • Alors je rentre chez moi, et tant qu’à faire, je découvre que c’est encore moins cher sur l’internet-by-Amazon. Parce que le port est gratuit, et en plus ça sera livré chez moi hier.
      dans un colis préparé avant-hier ?
      _De la publicité comme contre-propagande_Lignes de force
      https://lignesdeforce.wordpress.com/2020/09/24/de-la-publicite-comme-contre-propagande
      https://www.youtube.com/watch?v=RzjeLcP0Iek&feature=emb_logo

      N’en voulons pas à ce comédien (ou à ce travailleur convaincu de jouer son propre rôle) : il faut bien vivre . Mais observons qu’Amazon, « géant de la vente en ligne », outre l’effet de sidération déjà évoqué, montre simplement sa force.

      Je répondrai à Claude Guillon (anarchiste en retraite) : plutôt crever !

  • La loi autorise la privatisation de kilomètres de nationales
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/18/la-loi-autorise-la-privatisation-de-kilometres-de-nationales_6052701_3234.ht

    Un décret, publié au « Journal officiel » le 15 août, établit les conditions auxquelles des sections de routes nationales pourront être cédées au privé. Certains y voient un nouveau cadeau aux sociétés concessionnaires.

    #privatisation

    • #Petits_arrangements_entre_amis : les concessionnaires proposent d’acquérir des portions de route pour en assurer l’entretien, en échange, ils négocient de prolonger la durée des concessions mais

      Prolonger la durée des concessions reviendrait à priver l’Etat de nouvelles recettes, estime un fin connaisseur du dossier. « Car plus une concession est vieille, plus elle est rentable », explique-t-il.

  • « On prend tout parce qu’on n’a pas le choix » : l’angoisse des chauffeurs VTC
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/21/on-prend-tout-parce-qu-on-n-a-pas-le-choix-l-angoisse-des-chauffeurs-vtc_605

    Cela fait maintenant deux ans que Karim, 45 ans, est conducteur de véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC). A ses débuts, il gagnait environ 2 000 euros net par mois pour soixante-dix à quatre-vingt-dix heures de connexion par semaine et environ 150 courses hebdomadaires. Depuis le confinement et la pandémie liée au Covid-19, il parvient péniblement à 800 euros.

    En tant qu’indépendant, il ne bénéficie pas des filets de protection sociale des salariés, comme le chômage ou l’activité partielle. « C’est la catastrophe », lâche-t-il. Sur son application Uber, son récapitulatif pour la semaine du 6 au 12 juillet en atteste : 610 euros de revenus pour 45 courses et quatre-vingt-dix-sept heures en ligne. Soit 13,50 euros la course, en moyenne, pour quatorze heures de connexion par jour.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi La crise due au coronavirus relance le débat sur la protection des travailleurs ubérisés

    « Ça chiffre pas », répète Karim. Avant de se lancer, il vendait des vêtements pour enfants sur les marchés, ce qui lui a permis de mettre de l’argent de côté. Aujourd’hui, il « pioche dedans, petit à petit ». Comme Karim, les chauffeurs que Le Monde a interrogés font tous état d’une chute massive de leurs revenus pendant le confinement.
    « Je perds de l’argent à travailler »

    Et, depuis la fin de celui-ci, leur activité est loin d’avoir retrouvé le niveau d’avant-crise. Le patron d’une entreprise de VTC avec sept véhicules, qui préfère rester anonyme, a observé, sur les mois d’été, une chute de moitié de son activité, par rapport à 2019. Interrogés, tant Heetch qu’Uber refusent de révéler la perte de revenus de leurs chauffeurs.

    Les touristes se sont évaporés, les cadres ne se déplacent plus, les fêtards se font discrets et, en bout de chaîne, les chauffeurs VTC accusent le coup.

    « Beaucoup de chauffeurs en grande difficulté sont à bout. Ils ne savent pas comment faire face aux échéances financières », explique Brahim Ben Ali, l’un des principaux porte-parole des chauffeurs VTC. Après deux années dans le métier, Karim, qui estime y avoir « perdu du temps », a décidé de jeter l’éponge : d’ici à fin janvier, le chauffeur retournera dans le commerce et fermera son compte Uber.

    #Uber #Paris

  • Face à la concurrence, CNews fait le pari d’une parole décomplexée
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/11/face-a-la-concurrence-cnews-fait-le-pari-d-une-parole-decomplexee_6051735_32

    La chaîne d’information de Vivendi, deuxième en audience derrière BFM-TV, n’hésite pas à miser sur la provocation. Une stratégie qui contraint ses rivales, et notamment LCI, à avancer sur une ligne de crête pour attirer les téléspectateurs.

    Pourquoi ça écrit « décomplexé » à la place de « raciste » ?

  • Entre le Covid-19 et le Brexit, les Français de Londres en plein doute
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/09/entre-le-covid-19-et-le-brexit-les-francais-de-londres-en-plein-doute_605160

    Cette rentrée scolaire 2020 respire presque la normalité dans le plus français des quartiers de la capitale britannique et ce, en dépit de l’épidémie de Covid-19, qui rôde toujours, et des nombreuses boutiques encore fermées. Pourtant, nombre de résidents français de Londres, qui sont loin de tous loger à South Kensington, se posent moult questions. Quel est leur avenir dans cette capitale-monde de presque neuf millions d’habitants, poumon économique du pays – elle génère près du quart du produit intérieur brut (PIB) britannique –, et jusqu’alors réputée pour ses opportunités professionnelles, son multiculturalisme, sa vibrante scène artistique ainsi que ses superbes espaces verts ?
    Le Brexit a eu lieu le 31 janvier 2020 et ses effets devraient vraiment se faire sentir au 1er janvier 2021, au terme de la période de transition, avec l’entrée en vigueur d’une politique migratoire nettement plus restrictive. Quant à la récession liée au Covid-19, elle risque d’être l’une des plus violentes d’Europe, avec une chute du PIB comprise entre 11,5 % et 14 % en 2020, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). En raison des mesures sanitaires [les personnes revenant de France doivent s’isoler quatorze jours], « beaucoup de compatriotes ont dû renoncer à leurs vacances d’été, ce qui n’a pas été très bon pour le moral », souligne Olivier Bertin. A 52 ans, ce conseiller consulaire, qui a bâti sa vie professionnelle à Londres, ne se voit pas tout plaquer pour rentrer en France.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#france#sante#education#economie#mesuresanitaire#retour

  • Avec « Mulan », « non seulement Disney s’affranchit de la sortie en salle, mais il fait payer le prix fort à ses fans »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/08/avec-mulan-non-seulement-disney-s-affranchit-de-la-sortie-en-salle-mais-il-f

    Ce film-phare de l’année pour Disney, dont la production a coûté près de 200 millions de dollars, est sorti en effet uniquement sur le site de visionnage en ligne (streaming) Disney+. Un pari d’autant plus audacieux que la société a décidé de faire payer le film 30 dollars, en surcroît de l’abonnement au site de sept dollars par mois. Il est aussi en vente sur les plates-formes Apple, Google, Roku et Amazon.
    Une stratégie originale

    Non seulement le créateur de Mickey s’affranchit de la sortie en salle, mais il fait payer le prix fort à ses fans. Même si, en contrepartie, il promet l’accès libre sur le site dès le mois de décembre, date de la sortie en France. Le film finira par sortir également en salle, notamment en Chine, le 11 septembre, et dans les autres pays où Disney+ n’est pas accessible. Cette stratégie originale bouscule l’ordonnancement bien réglé qui voulait qu’un film fasse des premières armes sur le grand écran avant de connaître plus tard une nouvelle carrière en vidéo et à la télévision. En France, cette traditionnelle « chronologie des médias » fait même l’objet d’une loi. Tout cela vole en éclats et la crise sanitaire a accéléré le basculement.

    #Mulan #Disney #Culture #Mouvements_sociaux #Hashtag

    • 30 dollars en plus de l’abonnement qui te promettait, justement, l’accès au catalogue Disney et Star Wars ?

      On peut déjà prévoir que, début 2021, Disney lancera une grande campagne pour dénoncer l’échange de films sur BitTorrent et les méchants pirates de l’internet.

  • Les GAFA répercutent sur leurs clients les taxes sur le numérique
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/04/les-gafa-repercutent-sur-leurs-clients-les-taxes-sur-le-numerique_6050928_32

    Apple, Google et Amazon ont annoncé des hausses de prix de leurs services dans plusieurs pays, dont la France, en réaction aux changements de fiscalité du numérique. Visés par de nouvelles taxes, les géants du numérique ont choisi de les répercuter sur leurs partenaires. Apple, Google et Amazon ont, ces derniers jours, annoncé des hausses des prix facturés pour certains de leurs services dans plusieurs pays, dont la France. Alors que le débat sur la fiscalité du numérique fait rage et que des Etats (...)

    #Apple #Google #Amazon #fiscalité #bénéfices #publicité

    ##fiscalité ##publicité

  • Le conflit opposant les médias à Facebook et à Google se durcit
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/01/le-conflit-opposant-les-medias-a-facebook-et-google-se-durcit_6050610_3234.h

    Sommé par les médias de rémunérer leurs contenus, Facebook menace d’interdire le partage d’articles de presse sur ses services en Australie. Google fait traîner les négociations en France. La tension est montée de plusieurs crans dans le conflit qui oppose les médias et les grandes plates-formes numériques à propos de la rémunération des contenus. Lundi 31 août, Facebook a menacé d’interdire le partage de liens d’articles de presse sur ses services en Australie si Canberra vote une loi concrétisant sa (...)

    #Google #Facebook #copyright #censure #APIG

  • Rénovation énergétique : Saint-Gobain à la tête du groupe de travail sur les politiques publiques
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/02/quand-saint-gobain-oriente-la-politique-de-renovation-energetique_6050674_32

    Pour établir son plan d’éradication des passoires thermiques, le gouvernement n’a pas convié ONG et associations, choisissant de confier la coordination d’une « task force » au leader mondial de l’isolation et du double vitrage.
    Par Emeline Cazi

    Sur la photo publiée fin juillet sur le fil Twitter de la ministre du logement, onze hommes et six femmes posent fièrement aux côtés d’Emmanuelle Wargon. « La filière de la rénovation énergétique sera au rendez-vous de la relance. Merci à Pierre-André de Chalendar et à la task force qu’il a réunie pour ce beau travail et ces propositions qui nous permettront d’avancer tous ensemble », légende la ministre.

    Deux mois plus tôt, dans une lettre des plus officielles, celle qui était encore secrétaire d’Etat à la transition écologique du gouvernement d’Edouard Philippe proposait au PDG de Saint-Gobain, leader mondial de l’isolation et du double vitrage, de piloter « une task force resserrée » sur la rénovation du bâti. La France réfléchit alors à son plan de relance. « L’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments (…) apparaît à l’évidence comme un candidat privilégié dans le cadre de ce plan », justifiait-elle. Pas besoin de grand rapport. Mais « un petit nombre de mesures et d’engagements opérationnels clairs » à lister d’ici à fin juillet « afin d’assurer leur prise en compte dans l’élaboration du plan de relance ».

    Pierre-André de Chalendar ne s’est pas fait prier et a aussitôt réuni à ses côtés les professionnels de l’énergie (Total, Schneider Electric, Engie), mais aussi des banquiers et les fédérations du bâtiment et de l’immobilier. Ni plus ni moins que la réunion de deux comités stratégiques de filière, interlocuteurs réguliers de Bercy, décrypte Emmanuelle Wargon. Les auditions ont duré un mois. Et c’est dans une ambiance joyeuse, tous persuadés d’avoir réussi à faire entendre leur voix, qu’ils remettaient, le 22 juillet, leurs vingt propositions à la ministre.

    Associations et ONG pas conviées

    A la veille de la présentation du plan de relance, alors qu’une part importante doit être consacrée à la rénovation énergétique, le citoyen ne saura pas sur quelles bases seront rendus les arbitrages. Les associations et ONG pas davantage. Pour la simple et bonne raison que celles-ci n’ont pas été associées à la concertation. « Nous connaissons les travaux du plan bâtiment durable », se défend la ministre. « L’essentiel du travail a été confié aux industriels », rétorque Danyel Dubreuil, coordinateur du collectif Rénovons, qui regroupe une quarantaine d’organisations de la société civile, et qui déplore qu’il ait « fallu frapper à la porte et qu’on nous introduise pour être auditionnés ».

    La méthode interroge sur la manière d’élaborer la politique publique en 2020. « Quand autant de milliards sont en jeu, il faudrait une forme de contrôle », confirme Guillaume Courty, professeur de science politique à Lille et spécialiste des groupes d’intérêts. Il fut un temps où l’expertise provenait des ministères. « Mais les dispositifs qui permettaient de mettre en regard tous les intérêts susceptibles de rentrer en conflit ont commencé à être démantelés à la fin des années 1990, explique le chercheur. L’époque Macron est le point terminal. »
    Qu’un gouvernement lance des consultations est somme toute assez banal. Mais la manière de composer les groupes de travail, « qui sont une forme de société civile miniature », « renseigne sur les personnes par lesquelles l’Etat accepte d’être influencé », décrypte Antoine Vauchez, directeur de recherche au CNRS au centre européen de sociologie et de science politique.

    La manière de composer les groupes de travail « renseigne sur les personnes par lesquelles l’Etat accepte d’être influencé »
    Or, sur les questions environnementales, l’enjeu est considérable. Personne ne discute l’impérieuse nécessité de rénover le bâti. Mais encore faut-il veiller à sa mise en œuvre, mettait en garde, cet été, l’architecte Erik Mootz, dans une tribune publiée dans Le Monde. Ce dernier s’alarmait de l’effet désastreux de politiques de transition écologique qui entraînent « une accélération du réchauffement climatique » faute d’outils scientifiques fiables.

    Début juillet, le patron de Saint-Gobain, lui, se montrait plus confiant sur l’avenir. Mais c’est de la santé de son entreprise qu’il parlait. « On va avoir un plan et on va pouvoir surfer sur la rénovation énergétique pendant cinq ans », se réjouissait-il. « Il y a beaucoup d’argent à Bruxelles », ajoutait-il, espérant alors une seule chose : « Que les gouvernements des différents pays embrayent aussi. »

  • Covid-19 : l’économie indienne s’effondre
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/09/01/covid-19-l-economie-indienne-s-effondre_6050553_3234.html

    Pour tenter de relancer l’activité et malgré la progression du virus, le ministère de l’intérieur indien a autorisé la reprise progressive des métros, à l’arrêt depuis cinq mois, dans les grandes villes comme New Delhi et Bombay, à partir du 7 septembre. Dans la capitale très congestionnée, cette décision était réclamée par le chef du gouvernement de Delhi, Arvind Kejriwal. Les usagers devront porter obligatoirement un masque. Le gouvernement a également autorisé les rassemblements culturels, sportifs ou politiques dans la limite de 100 personnes. Il s’est, en revanche, refusé à rouvrir les frontières internationales, fermées depuis le 24 mars. Le tourisme risque de ne pas s’en remettre. Les hôtels sont vides, les taxis n’ont plus de clients, beaucoup de restaurants restent fermés, malgré l’assouplissement des règles. Circuler à l’intérieur du pays reste également difficile, car la plupart des Etats imposent une quarantaine de quinze jours aux passagers débarquant sur leur tarmac.

    #Covid-19#migrant#migration#inde#economie#sante#tourisme#migrationinterne#frontiere