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  • Le Monde annonçait dès ce matin son article hagiographique du jour, devenu depuis le sublime : Au Panthéon, Emmanuel Macron précise sa vision de la République
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/09/04/emmanuel-macron-celebre-la-republique-au-pantheon-pour-en-devoiler-sa-concep

    Et donc, le bulletin érémiste (je veux dire : de la REM) se fend d’un paragraphe d’introduction digne de Jaurès :

    Emmanuel Macron devait apporter, vendredi 4 septembre, une nouvelle touche à son tableau impressionniste. Celui d’un chef de l’Etat sans histoire politique qui esquisse depuis trois ans sa vision de la République, de la citoyenneté, de la laïcité, reprenant son travail par endroits, laissant des blancs à d’autres, quand certains (rares) pans de la fresque apparaissent, eux, figés pour de bon.

    Oui, sans déconner : « une nouvelle touche à son tableau impressionniste ». (Mon dieu mon dieu mon dieu…)

    Alors en fait, en guise de « tableau impressionniste » et de « vision de la République », tout ça pue le frelaté :
    https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-republique-n-admet-aucune-aventure-separatiste-declare-emmanuel-macron-2

    Le président a toutefois mis en garde : la République est « précaire » et est « toujours à protéger ». Il a pointé du doigt « ceux qui, souvent au nom d’un dieu, parfois avec l’aide de puissances étrangères, entendent imposer la loi d’un groupe ». « La République, parce qu’elle est indivisible, n’admet aucune aventure séparatiste », a affirmé Emmanuel Macron, rappelant qu’un projet de loi serait débattu à l’automne sur le sujet.

    Ah tiens donc, « un dieu », une « aventure séparatiste » ? Mais de quelle religion parle-t-il de manière aussi mystérieuse ? Quelle religion menace ainsi sa « vision de la République », sur les marches du Panthéon ?

    Le chef de l’État a notamment salué « les policiers, les gendarmes, les magistrats, les maires, toutes celles et ceux qui luttent contre la violence, contre le racisme et l’antisémitisme » et qui « jouent un rôle déterminant » dans la République. « Ceux qui s’en prennent à eux, doivent être lourdement condamnés », a réclamé le président alors que les violences se sont multipliées au cours de ces derniers mois.

    Oui, « les violences se sont multipliées », mais quand on parle des policiers, j’ai comme qui dirait l’impression que c’est avec une vue un peu borgne de la question…

    Enfin, sur le déboulonnement des statues, réclamé par plusieurs mouvances de l’antiracisme, Emmanuel Macron a répliqué que « La République ne déboulonne pas de statues ». « On choisit la France, on ne choisit pas une part de son histoire », a demandé le chef de l’État.

    Et aïe donc. Outre exiger que l’on remette en place les statues de Pétain, j’aimerais bien savoir ce que c’est que cette histoire de « on choisit la France »… C’est quoi, c’est genre « la France, on l’aime ou on la quitte ? » Parce que ceux qui gueulent contre les statuts de négriers sont forcément d’origine pas-de-chez-nous ? (Moi j’ai choisi que dalle, je suis né là, et je peux te dire que la critique des statues d’entrecouillistes racistes, je comprends très bien.)

    Bon, bref, le Monde t’annonce une grandiose vision de la République, du chéfissime qui t’affine l’idéal républicain, et au final on a une parodie des Mégret gèrent la ville : les narabes, les narabes, les narabes !