• Face au coronavirus, Michelle Bachelet appelle à la levée des sanctions contre le Venezuela | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2020/09/1078262

    La cheffe des droits de l’homme de l’ONU a réitéré, vendredi à Genève, son appel à la levée des sanctions économiques contre le Venezuela afin de faciliter l’allocation des ressources pendant la pandémie de Covid-19.

    « Je voudrais réitérer mon appel à la levée des sanctions économiques afin de faciliter l’allocation des ressources pendant la pandémie », a déclaré Michelle Bachelet, Haut-Commissaire aux droits de l’homme.

    Lors de sa mise à jour orale concernant la situation des droits de l’homme au Venezuela, Mme Bachelet a rappelé que des sanctions supplémentaires sur les exportations de diesel pourraient aggraver encore la pénurie d’essence déjà critique et entraver la distribution de l’aide humanitaire et des biens essentiels.

    Devant le Conseil des droits de l’homme, l’ancienne Présidente chilienne a rappelé certaines données avancées par des associations professionnelles. Celles-ci ont indiqué que 33% des décès dus à la Covid-19 concernaient des travailleurs de la santé, principalement en raison du manque d’équipements de biosécurité et d’eau dans les hôpitaux.

    Selon un bilan établi vendredi par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Venezuela recense 69.439 cas confirmés de Covid-19 dont 574 décès.

    Par ailleurs, si elle a reconnu la mise en œuvre des protocoles de biosécurité liés à la pandémie dans les centres de détention, Mme Bachelet a plaidé une nouvelle fois pour une « amélioration substantielle » des conditions de santé, d’accès à l’eau, à la nourriture et aux médicaments. Il s’agit aussi d’assurer un contact régulier avec les parents et les avocats, soit physiquement soit par téléphone, ainsi qu’à explorer des mesures alternatives à la privation de liberté.

    Plus largement, les services de la Haut-Commissaire Bachelet estiment que la pandémie est venue s’ajouter à d’autres urgences préexistantes, telles que l’urgence alimentaire. Selon Caritas, le taux de malnutrition aiguë chez les enfants a atteint 15% en juillet 2020. Elle a également indiqué que de plus en plus de familles se tournent vers des stratégies de survie, notamment en arrêtant de manger pour qu’un autre membre de la famille puisse le faire.

    Répression des manifestations pacifiques
    D’une manière générale, la cheffe des droits de l’homme de l’ONU est d’avis qu’il est essentiel dans les mois à venir que l’espace civique et démocratique soit protégé.

    « Les autorités poursuivent la libération de tous ceux qui continuent d’être arbitrairement privés de liberté pour avoir exercé leurs droits », a prôné Mme Bachelet, reconnaissant les mesures positives prises par Caracas, comme le pardon accordé à 110 personnes. Il y a aussi la libération de 40 détenus et une plus grande coopération avec l’équipe du Haut-Commissariat dans le pays.

    Elle a également relevé comme un signal positif, l’arrestation de cinq membres des Forces d’action spéciales, vraisemblablement responsables de la mort de deux personnes à Zulia le 21 août. De même, le Ministère public a signalé que 70 fonctionnaires du FAES dans différents États du pays avaient récemment été inculpés.

    En revanche, les services de Mme Bachelet ont continué à documenter les cas de répression des manifestations pacifiques dans le contexte de l’état d’urgence en vigueur depuis mars, y compris les arrestations de manifestants qui protestaient au sujet des bas salaires et des pensions, des lacunes des services publics et de la pénurie d’essence.

    La cheffe des droits de l’homme de l’ONU s’est également préoccupée du nombre élevé de jeunes morts dans les bidonvilles à la suite des opérations de sécurité. Mme Bachelet a précisé que sur la base d’informations émanant de différentes sources, quelque 711 décès ont été enregistrés par l’équipe du Haut-Commissariat de juin à août de cette année, ce qui porte à plus de 2.000 le nombre de décès dans le pays depuis janvier 2020.

    • Communiqué de l’ONU complété par El Nacional, journal d’opposition en exil, qui reprend la déclaration orale de Michelle Bachelet devant la commission des Droits humains où elle s’inquiète des obstacles à la tenue des élections parlementaires du 6 décembre.

      Bachelet expresó preocupación por la obstrucción en las parlamentarias
      https://www.elnacional.com/venezuela/bachelet-expreso-preocupacion-por-la-obstruccion-de-la-libertad-en-venez

      La alta comisionada de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos calificó de crucial que en los próximos meses se proteja el espacio cívico y democrático y se continúe con las liberaciones de todas las personas que siguen detenidas por motivos políticos

      Michelle Bachelet, alta comisionada de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos, expresó este viernes 25 de septiembre su preocupación por las decisiones del Tribunal Supremo de Justicia del régimen de Nicolás Maduro que obstaculizan la libertad en el proceso de las elecciones parlamentarias.

      La funcionaria, durante su actualización oral sobre la situación en Venezuela en la 45° sesión del Consejo de Derechos Humanos, mencionó el nombramiento irregular de los representantes de siete partidos políticos de oposición y la designación no consensuada de los rectores del Consejo Nacional Electoral.

      Así como la modificación por parte del Poder Electoral del mecanismo de selección de representantes indígenas para la Asamblea Nacional, de los cambios al sistema electoral y a la composición de la Asamblea Nacional sin un proceso inclusivo de consulta previa”, agregó.

      Bachelet calificó de crucial que en los próximos meses se proteja el espacio cívico y democrático y se continúe con las liberaciones de todas las personas que siguen privadas arbitrariamente de libertad para que puedan ejercer sus derechos.

      Hago un llamado a seguir trabajando en la construcción de acuerdos para alcanzar condiciones para el desarrollo de procesos electorales creíbles, libres, inclusivos y equitativos”, concluyó la alta comisionada.

    • Du coup, l’intégralité du compte-rendu du Conseil des droits de l’homme

      HCDH | Le Conseil entend une mise à jour de Mme Bachelet sur la situation des droits de l’homme au Venezuela
      https://www.ohchr.org/FR/NewsEvents/Pages/DisplayNews.aspx?NewsID=26299&LangID=F

      Mise à jour orale sur la situation des droits de l’homme au Venezuela

      Présentation de la mise à jour
      Dans sa mise à jour orale concernant la situation des droits de l’homme au Venezuela, MME Michelle Bachelet, Haute-Commissaire aux droits de l’homme, a reconnu que le Gouvernement du Venezuela avait récemment pris des mesures positives, comme le pardon accordé à 110 personnes, la libération de 40 détenus et une plus grande coopération avec l’équipe du Haut-Commissariat dans le pays. Cette dernière a néanmoins continué à documenter les cas de répression des manifestations pacifiques dans le contexte de l’état d’urgence en vigueur depuis mars, y compris les arrestations de manifestants qui protestaient au sujet des bas salaires et des pensions, des lacunes des services publics et de la pénurie d’essence. Mme Bachelet a par ailleurs relevé, notamment dans le cadre de l’application de la législation anti-haine, des restrictions à la liberté d’expression incluant des attaques et des arrestations contre les défenseurs des droits humains et des journalistes.

      Mme Bachelet a en outre réitéré son appel à améliorer considérablement les conditions de santé dans les prisons, l’accès à l’eau, la nourriture et les soins de santé, et à garantir des contacts réguliers des détenus avec les membres de leur famille et avec des avocats, que ce soit physiquement ou par téléphone. Il conviendrait en outre d’étudier des mesures alternatives à la privation de liberté, a-t-elle ajouté. 

      La Haute-Commissaire a également réitéré son appel à la levée des sanctions économiques contre le pays pour faciliter l’allocation des ressources pendant la pandémie de COVID-19. 

      Mme Bachelet s’est ensuite montrée préoccupée par le nombre élevé de jeunes morts dans les bidonvilles à la suite des opérations de sécurité. Elle a précisé que sur la base d’informations émanant de différentes sources, quelque 711 décès ont été enregistrés par l’équipe du Haut-Commissariat de juin à août de cette année, ce qui porte à plus de 2000 le nombre de décès dans le pays depuis janvier 2020.

      Mme Bachelet a déclaré qu’elle considérait comme positive l’arrestation de cinq membres des Forces d’action spéciales, vraisemblablement responsables de la mort de deux personnes à Zulia le 21 août. Les déclarations publiques du procureur général sur cette affaire montrent un schéma similaire à celui documenté par le Haut-Commissariat – un schéma dans lequel, après avoir exécuté les victimes neutralisées, les forces de sécurité les ont volées et ont manipulé les preuves pour présenter les faits autrement. De même, le Ministère public a signalé que 70 fonctionnaires du FAES dans différents États du pays avaient récemment été inculpés.

      La Haute-Commissaire s’est dite préoccupée par la modification du mécanisme de sélection des représentants autochtones à l’Assemblée nationale, ainsi que par les changements apportés au système électoral et à la composition de l’Assemblée nationale sans processus inclusif de consultation préalable.

      Il est essentiel que dans les mois à venir l’espace civique et démocratique soit protégé et que les autorités poursuivent la libération de tous ceux qui continuent d’être arbitrairement privés de liberté pour avoir exercé leurs droits.

      Pays concerné
      Le Venezuela a déclaré que cette mise à jour avait été demandée par un tout petit groupe de pays du Conseil et que le Conseil devrait plutôt s’intéresser aux graves violations des droits de l’homme qui se poursuivent quotidiennement dans les États de la région. Cette initiative est hostile et aggrave les difficultés du pays, a poursuivi la délégation vénézuélienne. La promotion et la protection des droits de l’homme doivent se faire par un dialogue véritable et dans un esprit de coopération, a-t-elle insisté. Les travaux du Conseil doivent se dérouler en toute objectivité et impartialité. Il faut mettre un terme à l’approche empreinte de « deux poids, deux mesures ». 

      Il n’en reste pas moins que le Venezuela reste ouvert pour un échange de vues honnête avec la Haute-Commissaire et le Haut-Commissariat, a indiqué la délégation, avant de faire valoir la coopération avec le bureau du Haut-Commissariat au Venezuela. Le Venezuela a par ailleurs dénoncé les mesures coercitives unilatérales dont il est victime et qui constitue, selon lui, un crime contre l’humanité.

  • L’Assemblée générale plaide pour une action globale et coordonnée face à la #pandémie de #Covid-19 | ONU Info
    https://news.un.org/fr/story/2020/09/1077072

    Le texte de la résolution soumis par le Président de l’Assemblée générale a été adopté par 169 voix pour, 2 voix contre (#Etats-Unis et Israël) et 2 abstentions (Ukraine et Hongrie).

    L’ONU n’explique pas que l’opposition est due au fait que le non-respect du droit international par les #Etats-Unis a été clairement énoncé. Et par qui !
    https://news-24.fr/lassemblee-des-nations-unies-approuve-la-resolution-sur-la-gestion-de-la-pandemie-2/amp

    #Cuba a réussi à modifier un paragraphe de la résolution qui appelait à l’origine à [“ lever tous les obstacles qui empêchent les nations d’accéder aux technologies et produits médicaux. »]

    Par un vote de 132 voix contre 3, l’Assemblée a amendé la résolution pour exhorter l’Assemblée à exhorter tous les pays « à s’abstenir de promulguer et d’appliquer des mesures économiques, financières ou commerciales unilatérales incompatibles avec le droit international et la Charte des Nations Unies et qui empêchent la pleine réalisation du développement économique et social, en particulier dans les pays en développement .”

    Tandis que les propres amendements des Etats-Unis ont été rejetés avec la même quasi-unanimité,
    https://www.timesofisrael.com/un-assembly-approves-pandemic-resolution-despite-objections-from-us-israel/#gs.flin9n