Le grand n’importe quoi marseillais, c’est aussi la qualité de ses journalistes d’investigation : Coronavirus : un journaliste raconte son traitement à l’hydroxychloroquine
▻https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-il-raconte-son-traitement-a-l-hydroxychloroquine-1600762347
Paul Molga, journaliste pour Les Echos à Marseille, a été testé positif à la Covid-19 il y a 10 jours. Souffrant de violents symptômes, il a décidé de suivre le traitement controversé préconisé par le Professeur Raoult. Il raconte la maladie et les effets du traitement, presque immédiats.
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J’ai ressenti les premiers symptômes dimanche dernier. Dépistage lundi, résultats mardi fin de journée, réception du traitement mercredi, J0. Selon les analyses sanguines, ma charge virale était exceptionnellement élevée ce jour là, de quoi mettre ko un cheval ! C’était le cas : j’étais extrêmement fatigué avec un mal à la tête permanent, de violentes courbatures, des frissons, une perte du goût et de l’odorat…
J’ai commencé le traitement mercredi soir : azythromycine une fois par jour pendant cinq jours ; hydroxychloroquine trois fois et complément de zinc. Mon état s’est amélioré dès jeudi et après deux jours de médication, aujourd’hui vendredi, la plupart des symptômes ont disparu ou ont drastiquement diminué. Je suis encore fatigué mais mon état général s’est considérablement amélioré.
Ah, avec une pincée de Zinc, hein.
J’adore cette approche du journalisme médical :
Je connais bien mon corps et il m’est difficile de croire à une guérison spontanée.
et ce magnifique :
« Mercredi soir, je prends les premiers médicaments. Jeudi matin, je sens que la charge virale a déjà diminué et la plupart des symptômes se sont atténués. »
Oh…