Après une longue interruption, je reprends le fichier des décès quotidiens de l’Insee. Dernière…

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  • En France, 2020 a été plus chaud, plus beau et plus sec (en particulier lors des deux confinements)
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/12/02/en-france-il-a-fait-plus-chaud-plus-beau-et-plus-sec-en-2020-en-particulier-

    FACTUEL EN UN GRAPHIQUE – Les données de Météo-France montrent que les confinements du printemps et de l’automne – mais aussi les onze premiers mois de l’année 2020 – ont été plus chauds et ensoleillés que d’ordinaire.

    Tout comme pour le reste du globe, 2020 va sans aucun doute se classer parmi les trois années les plus chaudes en France. La période janvier-novembre 2020 est d’ores et déjà la plus chaude jamais enregistrée depuis que l’on mesure les températures. Et même si décembre connaissait un déficit de températures de 0,2 °C par rapport à la normale, l’année serait la plus chaude jamais enregistrée en France.

    De la même manière, l’ensoleillement a été intense lors des onze premiers mois de 2020. Dans cet intervalle, à Paris par exemple, on a dépassé dans le niveau d’ensoleillement des douze mois de l’année 2003, celle de la canicule.

    Ce phénomène a été singulièrement ressenti lors des deux confinements. A l’échelle de la France, le printemps 2020 a été le deuxième printemps le plus chaud jamais enregistré. Et sur la moitié nord, le confinement des mois de mars à mai a été marqué par « un ensoleillement exceptionnel », rappelle François Jobard, prévisionniste à Météo-France. Il ajoute que de nombreux « records saisonniers d’ensoleillement ont été battus, notamment sur la Bretagne ainsi que près des frontières du Nord et du Nord-Est ».

    Et c’est le même phénomène qui a été observé lors de ce deuxième confinement. Le mois d’octobre avait pourtant été un peu plus frais qu’à l’ordinaire, « mettant ainsi fin à une série inédite de seize mois consécutifs plus chauds que la normale », précise le prévisionniste de l’institut public.

    C’est à la fin d’octobre que le confinement a été remis en place sur tout le territoire ; cette décision coïncide dans de nombreuses stations météorologiques – sans bien sûr qu’il y ait de lien de cause à effet – avec l’arrivée de températures plus douces sur tout le territoire métropolitain, et notamment pendant la première quinzaine de novembre. L’Est a connu des conditions particulièrement favorables, par exemple l’ensoleillement de la ville de Nancy a doublé par rapport aux normales (+ 108 %), « là où typiquement en novembre on s’attend à de la grisaille ».

    Un peu partout, on a vu un mois de novembre avec peu de vent et d’intempéries, « probablement pour nous empêcher de déprimer », plaisante M. Jobard :

    « Paris a ainsi battu son record d’ensoleillement au mois de novembre, avec près de cent vingt heures – contre soixante-sept heures pour les normales. Après avoir battu son record d’ensoleillement pour un mois de mai, la capitale a battu son record d’ensoleillement pour un mois de novembre »

    Sur les précipitations, la capitale a aussi été gâtée, et a reçu trois fois moins de pluie que la normale, avec 17 petits millimètres de précipitations cumulées. Enfin, le mois de novembre 2020 est, à l’échelle de l’Hexagone, une véritable anomalie : il n’est pas le plus chaud ou le plus sec, mais il est « le plus chaud ET sec » (les deux combinés) depuis le début des mesures en France.

    • On est toujours dans un nombre de décès faible. Le pic début avril, c’est dans les 1000 morts par jour (Ehpad compris). Là on est presque à 20 fois moins.

      Mais si on a une évolution exponentielle qui se maintient, ça peut partir très vite. L’évolution est à priori plus lente qu’en mars (R effectif plus maîtrisé, tests, masques…), mais il ne faut pas oublier qu’en mars, on a été confinés avec moins de décès qu’aujourd’hui, et en moins de trois semaines on avait atteint le pic de 1000 décès quotidiens. C’est le problème de l’évolution exponentielle : on maîtrise, on maîtrise, et puis on ne maîtrise plus rien…

    • Le 21 septembre, c’est le dernier (petit...) pic observé, un lundi, jour de rattrapage des chiffres mal établis du ouikende.
      L’exponentielle, il semble que ce soit un doublement des hospitalisations tous les 15 jours / trois semaines (regardons les bras de Merkel qui explique ça à la télé).
      Elle n’aura pas la même allure pour différentes raisons, qui se conjuguent ou se compliquent : les variations de comportements, le manque de réserve de soignants cette fois, des soins hospitaliers (mise sous corticoïdes et/ou anticoagulants) qui permettent d’éviter une partie des mises en réa du printemps dernier et de diminuer partiellement la mortalité .
      Étonnant de voir comment les variables varient.
      Un autre exemple, la fiabilité des tests PCR (le nombre de faux négatifs) diminuent avec la durée de l’infection, lorsque le virus « migre » du nasopharyngé vers le pulmonaire et ailleurs.
      Qu’à un tel bordel on ajoute du bordel au lieu de délivrer régulièrement les infos avérées exploitables pratiquement et les interrogations en cours crée une intense confusion.
      Des mois après, Véran a dit que le virus se transmet "par l’air" mais (comme il fait trois syllabes et qu’on est trop crétins ?) le mot aérosol n’a toujours pas droit de cité dans le débat public.

    • Ne dites pas crétins, dites « euh… Je crois qu’on a souffert au cours de cette crise d’un défaut d’acculturation scientifique de la population française »
      #Sibeth_Ndiaye