« Vous dites n’importe quoi ! » : Vif accrochage entre deux médecins sur CNews, Laurence Ferrari obligée d’intervenir - Puremedias
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« Monsieur Toussaint dit qu’il faut laisser filer le virus. Donc, il va y avoir plus d’entrées en réanimation. Si on suit la stratégie de monsieur Toussaint, dans trois semaines, les services de réanimation sont plein. On va laisser mourir les gens aux portes des services de réanimation ? Qu’est-ce qui va se passer ? On va fermer le pays », a déclaré Martin Blachier. Et d’ajouter : « Est-ce qu’il vaut mieux fermer le pays dans un mois et tous être morts économiquement, ou trouver un juste milieu pour ne pas à avoir à fermer le pays ? Plutôt que de dire n’importe quoi, réfléchissez à ce qu’il va se passer dans quinze jours ».
Le professeur Jean-François Toussaint a alors réagi : « Vous nous refaites le coup des prédictions apocalyptiques de l’institut Pasteur, celles où vous nous avez annoncé les 500.000 morts ». « Oui, mais nous, au moins, on travaille ! Plutôt que de dire n’importe quoi comme ce que vous dites en permanence ! », a lâché son interlocuteur. « Messieurs, ne vous jetez pas d’anathèmes ! Argument contre argument ! », a glissé Laurence Ferrari. Et d’être coupée par le professeur Blachier : « Mais il a dit tout l’été que le virus était terminé et que la seconde vague était de la pure fiction. Maintenant, il dit qu’il va y avoir un plateau, alors que c’est ce que je dis depuis un mois. Donc, vous dites n’importe quoi. Vous brassez du vent ! Il n’y a pas de fond. C’est insupportable ! ».
Le monsieur Toussaint parle dans le poste depuis plusieurs mois en expliquant qu’il n’y a pas de seconde vague et qu’il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit et que ce sont les autres qui racontent n’importe quoi quand ils disent que potentiellement, il pourrait y avoir plusieurs centaines de milliers de morts si on laissait filer l’épidémie. L’autre médecin, en face, refuse de lui apporter la contradiction, en expliquant que ce gars (Toussaint) n’est jamais comptable de ses élucubrations passées.