• Sécheresse : 27 jours sans pluie en France, du jamais vu en hiver
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/secheresse-27-jours-sans-pluie-en-france-du-jamais-vu-en-hiver

    La pluie n’est pas tombée en France depuis le 21 janvier, soit une série record de 27 jours. Du jamais vu en hiver . Cette situation se traduit par un assèchement des sols, déjà affaiblis par la sécheresse de l’été 2022. Source : Météo-France

    • Abstract

      A prolonged drought affected Western Europe and the Mediterranean region in 2022 producing large socio-ecological impacts. The role of anthropogenic climate change (ACC) in exacerbating this drought has been often invoked in the public debate, but the link between atmospheric circulation and ACC has not received much attention so far. Here we address this question by applying the method of circulation analogs, which allows us to identify atmospheric patterns in the period 1836-2021 very similar to those occurred in 2022. By comparing the circulation analogs when global warming was absent (1836-1915) with those occurred recently (1942-2021), and by excluding interannual and interdecadal variability as possible drivers, we identify the contribution of ACC. The 2022 drought was associated with a persistent anticyclonic anomaly over Western Europe. Circulation analogs of this atmospheric pattern in 1941-2021 feature 500 hPa geopotential height anomalies larger in both extent and magnitude, and higher temperatures at the surface, relative to those in 1836-1915. Both factors exacerbated the drought, by increasing the area affected and enhancing soil drying through evapotranspiration. While the occurrence of the atmospheric circulation associated with the 2022 drought has not become more frequent in recent decades, the influence of the Atlantic Multidecadal oscillation cannot be ruled-out.

      https://iopscience.iop.org/article/10.1088/1748-9326/acbc37

    • Même en hiver, la France a soif de pluie

      L’hiver n’a pas été aussi sec depuis 35 ans. La faute à l’homme, qui dérègle le climat. Le niveau des nappes phréatiques est si bas qu’il pourrait mettre en péril les cultures du printemps et de l’été 2023.

      On se croirait un 15 août. Rivières à sec, maigres filets d’eau au départ des #sources, fleuves aux allures de banc de sable : partout dans l’Hexagone, habitant·es et autorités relaient les mêmes images d’une France aux prises avec l’une des #sécheresses_hivernales les plus importantes de son histoire. Il n’a pas plu, selon Météo France, depuis le 21 janvier, ce qui n’était plus arrivé depuis près de 35 ans.

      Si le phénomène préoccupe, c’est qu’il s’inscrit dans un temps devenu très long. Depuis août 2021, tous les mois sont déficitaires en pluie, à l’exception des mois de décembre 2021, juin 2022 et septembre 2022. Après un été très sec, l’hiver 2023 devrait figurer parmi « les dix hivers les moins arrosés depuis 1959 », explique l’institution météorologique.

      Deux départements dans le sud de la France ont pris des mesures de restriction d’eau et au moins une dizaine d’autres ont été placés en « vigilance », selon le ministère de l’écologie. Dans le département du Var, rapporte le journal Ouest-France, alors que les dernières mesures de restriction de l’usage de l’eau avaient été levées le 15 décembre 2022 seulement, 85 communes ont à nouveau été placées en situation d’alerte sécheresse, ce qui a permis au préfet d’interdire d’arroser les jardins la journée, de laver les véhicules des particuliers ou d’utiliser des jeux d’eau. Le milieu agricole n’est pas ciblé par ces mesures.

      Dans les Pyrénées-Orientales, également concernées par des restrictions, l’interdiction prise en janvier de prélever de l’eau dans le fleuve Têt avait déjà provoqué l’ire des syndicats agricoles et d’une partie des élus politiques locaux. Un millier de représentants d’une partie du monde rural avait alors défilé à Montpellier, racontait le journal Le Monde, pour défendre l’accès à l’eau, un bien « de plus en plus rare et convoité ».

      Sans apport de pluie depuis six mois, le fleuve L’Agly, irriguant le Roussillon plus au nord, dévoile lui aussi son fond pierreux à des habitantes et habitants catastrophés, un phénomène très rare selon le syndicat mixte du bassin versant, interrogé par TF1.

      Le journal La Dépêche relaie lui aussi le faible niveau des barrages du Tarn sud, « source d’inquiétudes », malgré les appels dès le début de l’hiver à limiter la consommation d’eau. Les hameaux du Livradois-Forez ou du Velay, dans le Massif central, sont eux carrément alimentés en eau potable par des camions-citernes. La région est pourtant considérée comme « le château d’eau » de la France pour sa pluviométrie.

      Les grands fleuves, comme la Loire ou le Rhin, ne sont pas épargnés. Le faible niveau de ce dernier était même au cœur d’un atelier européen qui s’est tenu jusqu’au 18 février 2022, selon RFI. La France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse et le Luxembourg étaient rassemblés à Strasbourg pour pour lutter contre « le même fléau » : sur cet axe navigable capital pour l’économie, certains transporteurs fluviaux ne peuvent plus circuler. À tel point que l’Union européenne envisage de remplacer une partie de la flotte par des bateaux à faible tirant d’eau.

      La météo pourrait changer la semaine prochaine. Une nouvelle vague froide de pluie et de neige s’annonce en remplacement du soleil et du vent qui prévalaient jusqu’ici. Mais un tel niveau de sécheresse sera difficile à rattraper.

      Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a précisé début janvier dans un rapport que « la recharge des nappes phréatiques reste peu intense. Plus des trois quarts des nappes demeurent sous les normales mensuelles ». Une « bombe à retardement » pour l’été 2023 « si les nappes phréatiques ne sont pas rechargées d’ici le mois d’avril », a mis en garde récemment Serge Zaka, consultant et docteur en agroclimatologie, sur France Info.

      Ces sécheresses quatre saisons, une « anomalie anticyclonique » que l’Europe de l’Ouest affronte tout particulièrement depuis le début de l’année 2022, sont la conséquence directe du dérèglement climatique et de l’activité humaine, comme l’a démontré un nouveau rapport du CNRS (Centre national de recherche scientifique), publié le 27 janvier 2023.

      Commentant leurs résultats, les trois scientifiques à l’origine de cette étude considèrent qu’elle apporte « une preuve claire du rôle du changement climatique dû à l’homme dans l’exacerbation de la sécheresse exceptionnelle de 2022 et souligne la nécessité de poursuivre et d’intensifier les recherches et les actions pour faire face aux impacts du changement climatique sur nos communautés ».

      https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/190223/meme-en-hiver-la-france-soif-de-pluie
      #sécheresse_hivernale

    • Parler de « canicule d’hiver » me semble biaisé : la canicule d’un point de vue étymologique est une période de chaleur sèche se produisant de fin juillet à fin août

      Du latin caniculis (« petite chienne »), Canicula étant également l’un des anciens noms de l’étoile Sirius. Les périodes de grande chaleur furent ainsi nommées parce qu’on les attribuait à l’influence de Sirius. En effet, pendant l’Antiquité, au cours de la période annuelle du 20 juillet au 24 août, cette étoile se couchait et se levait en même temps que le Soleil.

      Donc le phénomène est bien lié à une réalité due à la mécanique céleste.
      Il serait plus pertinent de parler d’anomalies persistantes dans la circulation atmosphérique qui se manifestent par des situations de blocages anticycloniques sur l’Europe de l’Ouest.
      On pourrait aussi parler d’anomalies de géopotentiel mais là ça devient plus technique.
      De toute façon, les conséquences sont on ne peut plus problématiques : nous allons manquer d’eau. Pour nous mêmes dans nos usages domestiques mais plus préoccupant encore, pour les autres êtres vivants que sont les animaux et les végétaux. Et je pense qu’on ne mesure pas l’ampleur du désastre à long terme.

  • Thread by C_A_Gustave on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1619421520631300096.html

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    L’INSEE a actualisé les données de mortalité, avec l’année 2022 complète.
    Cela me permet de mettre à jour un précédent thread et de revoir les estimations faites...
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/6206305
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    Les données de mortalité (et excès de mortalité) sont précieuses en cette période de pandémie car :
    A) Aucun pays ne peut documenter la totalité de ses cas de CoVID, et donc des décès qui en découlent
    B) Les définitions des décès CoVID varient+++ dans le temps et entre pays
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    Il en résulte une SOUS-estimation importante de la mortalité réellement induite par la pandémie.
    Le décompte officiel est à ~6,8 millions de décès depuis 2020, alors que l’excès de mortalité constaté sur la même période varie de 16,6 à 29,9 millions
    economist.com/graphic-detail… Image
    The pandemic’s true death toll
    Our daily estimate of excess deaths around the world
    https://www.economist.com/graphic-detail/coronavirus-excess-deaths-estimates
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    Encore récemment, avec l’exemple de la Chine, l’OMS rappelait le handicap de définitions trop restrictives des décès CoVID, et l’importance de suivre l’excès de mortalité pour évaluer l’impact réel de cet aspect le plus sévère de la pandémie
    bbc.com/news/world-asi… ImageImage
    China Covid : WHO warns about under-representing Covid deaths
    The health body says it is worried about the risk to life and again urges Beijing for better data.
    https://www.bbc.com/news/world-asia-china-64167052
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    Ou encore plus récemment quand le directeur de l’OMS rappelait le bilan des 8 dernières semaines (>170000 décès recensés), en précisant que la réalité était très supérieure
    who.int/publications/m… Image
    Virtual Press conference on global health issues transcript - 24 January 2023
    CL Christian Lindmeier TAG Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus HB Dr Hanan Balkhy JH Dr Joachim Hombach MK Dr Maria Van Kerkhove MR Dr Mike Ryan TA Dr Tim Armstrong BG Belisa Godinho HE Helen Bransw…
    https://www.who.int/publications/m/item/virtual-press-conference-on-global-health-issues-transcript---24-january-2023
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    A cela s’ajoute le débat sans fin sur « mort DU ou mort AVEC le CoVID ».
    Exemple d’un patient diabétique (maladie chronique), qui contracte la CoVID, décompense son diabète (acidose sévère, coma hyperosmolaire, défaillance multiviscérale...), et décède...
    7/41
    Est-il mort « du CoVID » ou bien « avec le CoVID » ?
    Il vivait avec son diabète depuis plusieurs années. Sa route n’a pris fin qu’au moment où il a rencontré SARS-CoV-2.
    Certains diront « mais s’il n’était pas diabétique, il ne serait pas mort à ce moment »...
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    Mais s’il n’avait pas rencontré SARS-CoV-2, il ne serait pas mort non plus à ce moment, et aurait continué à vivre avec son diabète, comme il le faisait depuis de nombreuses années...
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    Il y a donc un choix à faire pour la cause du décès, et ce choix varie+++ d’un pays à l’autre, d’une période à l’autre, mais aussi d’un praticien à l’autre...
    L’excès de mortalité est beaucoup moins subjectif et moins sujet aux biais de ce genre...
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    Cependant, d’autres problèmes se posent avec la méthode de l’excès de mortalité.
    Tout d’abord, cet excès ne représente que ce qui dépasse d’un niveau de référence.
    On peut donc sous-estimer la mortalité spécifique totale d’une cause de mortalité donnée
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    Ensuite, le niveau de référence peut varier++ selon les sources.
    Parfois, mortalité observée durant l’année qui a précédé le début de la pandémie.
    Parfois une moyenne sur plusieurs années précédentes +/- associée à une projection si les conditions restaient inchangées...
    12/41
    Parfois il inclut les années pandémiques.
    Cas du UK 🇬🇧 qui inclut 2021 dans le niveau de référence de mortalité.
    Ceci conduit à inclure une partie de la surmortalité++ de la pandémie, et donc à SOUS-estimer la surmortalité des années suivantes
    ons.gov.uk/peoplepopulati… Image
    https://www.ons.gov.uk/peoplepopulationandcommunity/birthsdeathsandmarriages/deaths/bulletins/monthlymortalityanalysisenglandandwales/november2022#excess-mortality-in-england-and-wales
    13/41
    En France, on a tout d’abord les données INSEE comparées à l’année 2019.
    La comparaison « brute » ne tient pas compte de l’évolution démographique, et donc de l’évolution « attendue » des décès.
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/6206305#graphique-figure2
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    Sur les données consignées par l’INSEE, on remarque que 2020 🔴 a été associée à une surmortalité massive par rapport à 2019 🔵.
    Mais on note que 2021 🟡 et 2022 🟣 suivent une tendance similaire et sont même > à 2020... ImageImage
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    La répartition de cette surmortalité sur l’année 2022 est assez évocatrice, puisqu’elle est divisée en 5 vagues, qu’on peut superposer aux 5 vagues de CoVID de l’année 2022.
    La concordance est indiscutable 🤷‍♂️ ImageImage
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    Comme en 2021, on observe à nouveau une importante SURmortalité en 2022, avec des vagues d’excès parfaitement superposables aux vagues de CoVID.
    Mais quelle est l’ampleur de cet excès ?
    Il faut se pencher sur l’évolution ATTENDUE en l’absence de pandémie...
    17/41
    3 facteurs entrent notamment en jeu :
    A) La démographie.
    L’évolution de la répartition des âges (vieillissement de la population), ainsi que du nombre d’habitants, tend à faire ↗️ lentement la mortalité année après année, indépendamment de tout autre facteur...
    18/41
    B) Les quotients de mortalité.
    Ils tendent au contraire à ↘️ d’année en année, sous l’impulsion des progrès de la médecine, de l’hygiène, de niveau socio-économique...
    Cela tend à faire ↘️ la mortalité attendue...
    19/41
    C) « L’effet moisson ».
    La pandémie induit des décès précoces. Or on ne meurt qu’une seule fois. Ces décès qui surviennent plus précocement en raison de la pandémie, son autant de décès qui ne surviendront pas au moment où ils étaient « attendus »...
    20/41
    Il en résulte donc une évolution de mortalité « attendue » (hors pandémie), qu’on peut alors retrancher à la mortalité « observée », et en déduire l’excès de mortalité induit par la pandémie
    insee.fr/fr/statistique… Image
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/6445335
    21/41
    En l’occurrence pour 2020, l’INSEE avait calculé une ↗️ de mortalité ATTENDUE (hors pandémie) de +9000 décès :
    +14000 par vieillissement de la population
    +1600 pour le jour supplémentaire en février
    –6900 par évolution des quotients de mortalité Image
    22/41
    Au lieu des +9000 décès attendus, nous avons observé, malgré la lutte contre la transmission de SARS-CoV-2, un excès de +46700 décès !
    Ceci est < au total des décès CoVID car c’est uniquement ce qui « dépasse » du niveau habituel de mortalité... Image
    23/41
    En 2021, avec la même méthode, l’INSEE attendait un excès de +9300 décès par rapport à 2019 :
    +23100 par vieillissement de la population
    – 13800 par évolution des quotients de mortalité.
    En réalité, on a observé un excès +39100 décès ! ImageImage
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    Pour l’anecdote, dans un précédent thread j’avais été un peu plus « optimiste » que l’INSEE, car avec la tendance des années AVANT pandémie, j’arrivais à un nombre de décès attendus en 2021 > à celui de l’INSEE, et donc un excès de mortalité < à celui de l’INSEE 🔽 ImageImage
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    Qu’en est-il pour 2022 ?
    Les données 2022 ne sont pas encore consolidées.
    De plus, l’analyse par l’INSEE ne sera pas publiée avant le printemps 2023 car elle nécessite une analyse démographique étendue pour calculer les décès attendus...
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/6445335
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    Ce que je vais faire ci-après, est donc uniquement une estimation/approximation.
    Comme évoqué précédemment, pour l’année 2021, mon estimation était un peu trop « optimiste » avec un excès de mortalité à ~+25000, quand le vrai excès INSEE était finalement à +39100 😅
    27/41
    Comment faire l’estimation pour 2022 ?
    Tout d’abord, reprendre les données de mortalité cumulée pour 2022.
    L’INSEE recense 673637 décès en 2022.
    Il s’agit là des décès OBSERVÉS ; ceci inclut donc l’excès de mortalité 2022 dû à la pandémie (qu’on cherche à calculer)... Image
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    On peut alors reporter ce cumul des décès observés en 2022 🔴, sur le graphe INSEE qui compare les décès observés 🔵, avec les décès attendus (hors pandémie) 🟢...
    insee.fr/fr/statistique… Image
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/6445335
    29/41
    Ensuite, il nous faut estimer les décès attendus pour 2022 (hors impact de la pandémie).
    L’extrapolation linéaire à partir des données INSEE de 2010 à 2021 donne la tendance usuelle (hors pandémie), et aboutit à 628982 décès attendus en 2022.
    Cf. point 🟢 foncé Image
    30/41
    On peut donc estimer la surmortalité 2022 à :
    673637 - 628982 = +44655 décès en excès !
    C’est quasiment la même surmortalité qu’en 2020 !
    Toujours nettement ↗️ par rapport à ce qu’on observerait sans la CoVID.
    Cet écart est de plus apparu/persistant avec la pandémie 🤷‍♂️ Image
    31/41
    Pourquoi ?
    Certains évoquent la canicule de l’été 2022.
    Plusieurs problèmes avec cette hypothèse.
    Tout d’abord, les autorités ne lui attribuent que 2800 décès en excès (2000 à 3500), ce qui
    n’explique pas le gap majeur à +44655.
    H/T @Panda31808732
    Bulletin de santé publique canicule. Bilan été 2022.
    Bulletin de santé publique canicule. Bilan été 2022.
    https://www.santepubliquefrance.fr/determinants-de-sante/climat/fortes-chaleurs-canicule/documents/bulletin-national/bulletin-de-sante-publique-canicule.-bilan-ete-2022
    32/41
    De plus, comment peut-on penser que la canicule de 2003, plus intense et plus durable, sans
    « plan canicule », ait fait 19000 morts ; et que la canicule 2022, moins intense et moins
    durable, avec un « plan canicule », puisse en faire >2x plus ? 🤷‍♂️
    meteofrance.com/actualites-et-… Image
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/canicule-intense-et-durable-de-juillet-2022-que-faut-il-retenir
    33/41
    On ne peut pas négliger l’impact de la CoVID durant l’été 2022, puisque la vague estivale
    2022 (BA.5) est :
    A) Synchrone avec la vague de surmortalité
    B) Nettement plus massive que les vagues de 2020/2021 en termes de contaminations 🤷‍♂️
    ImageImage
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    Ne pas oublier que si Delta pouvait avoir un « excès » de virulence par rapport au variant
    originel, Omicron n’est pas devenu « non-virulent ».
    Il a la même virulence que le SARS-CoV-2 qui a conduit le monde au confinement en 2020
    Cf. tweets 20 à 23 🔽
    Unroll available on Thread Reader
    35/41
    Or contrairement à 2020 ou 2021, l’année 2022 a été caractérisée par la diffusion du lignage
    Omicron, doté d’un échappement immunitaire ↗, et associé à une transmissibilité ↗↗↗.
    2022 a donc connu une prévalence d’infections 🟡 beaucoup plus élevée que 2020 ou 2021 Image
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    Ainsi, la ↘↘ de létalité obtenue via la vaccination, a été +/- « rongée » par la ↗↗ des
    contaminations.
    Au bilan, il en résulte une mortalité qui ne change pas beaucoup. 🤷‍♂️
    Sans compter que l’adhésion aux rappels vaccinaux a ↘↘ malgré leur nécessité.
    37/41
    En clair, il faut bien plus d’infections pour atteindre le même nombre de morts. Cela permet
    de rouvrir pleinement l’activité économique (fin des restrictions).
    Par contre, comme on laisse les infections ↗↗↗, toujours autant de vies sont perdues
    chaque année.
    38/41
    Le dépistage des infections par SARS-CoV-2 a ↘↘↘ en 2022, rendant le recensement des
    décès induits par la CoVID beaucoup moins exhaustif.
    Or sans test, il est impossible de classer un décès dans la catégorie CoVID (définition étiologique) 🤷‍♂️
    39/41
    C’est le « nouveau normal », qui va mécaniquement impacter l’espérance et qualité de vie dans
    les pays similaires à la France.
    Je rappelle que le titre du rapport 2022 de la DREES ne portait que sur les données allant
    jusqu’à 2019 🤡
    40/41
    Il faut également bien comprendre que nous sommes actuellement dans une période
    « favorable » ou « protégée » car :
    A) Les primo-vaccinations sont encore +/- récentes
    B) Pas encore de variant totalement résistant à l’immunité acquise
    C) Pas de variant à virulence ↗↗
    41/41
    Le bilan de nette surmortalité qu’on observe toujours en 2022 est donc un résultat en
    conditions « favorables » !
    La pandémie est peut-être finie dans votre esprit car vous l’associez aux « restrictions », mais
    son impact sur nos vies ne fait que commencer.

    • • •

    https://threadreaderapp.com/thread/1619421520631300096.html
    https://twitter.com/C_A_Gustave/status/1619421520631300096

  • Nouvelle vague de chaleur historique en Chine | Météo-France
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/planete/nouvelle-vague-de-chaleur-historique-en-chine

    Plus de 40 °C en octobre !

    Pour la première fois , la Chine a mesuré des températures dépassant les 40 °C ce samedi 1er octobre, à Shitai. Ensuite, des valeurs dépassant les 40 °C ont été mesurées dimanche, puis lundi, puis encore mardi… 4 jours consécutifs avec des mesures à plus de 40 °C, alors que l’ancien record mensuel national était de 39 °C !

    Le nouveau record mensuel national a été précisément établi lundi avec 40,9 °C à Qinyang.

  • Changement climatique : l’été 2022 et ses extrêmes météorologiques pourraient être la norme après 2050 | Météo-France
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/changement-climatique-lete-2022-et-ses-extremes-meteorologiques

    La France a connu cet été une chaleur inédite, que peut illustrer de nombreux records battus cet été :

    40 °C les plus précoces jamais mesurés : dès le 16 juin, on mesurait plus de 40 °C à Saint-Jean-de-Minervois. Jamais auparavant un telle chaleur n’avait été observée si tôt dans la saison en France continentale ;
    40 °C atteint dans le Finistère Nord. Cet été, les 40 °C ont été atteints en Finistère Nord, ce qui n’avait jamais été mesuré dans cette zone depuis le début des mesures ;
    on a également enregistré plus de 30 °C sur l’île de Ouessant ;
    le seuil des 40 °C a aussi été atteint en juin, en juillet et en août à Nîmes, ce qui constitue une série inédite ;

    nuits tropicales sur la Riviera. Influencée par la température élevée de la Méditerranée, les nuits chaudes y deviennent la norme au cœur de l’été. Depuis le 30 juin, Nice a ainsi connu 56 nuits dites tropicales consécutives.

  • Thread by WxNB_ on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1540713805495140352.html

    La semaine prochaine, @meteofrance basculera officiellement vers les normales (références climatiques) 1991-2020, remplaçant ainsi les normales 1981-2010. Dans un contexte de changement climatique, à l’allure où vont les choses, ces normales sont-elles déjà dépassées ? #Thread

    https://twitter.com/WxNB_/status/1540713805495140352

    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en-france

    Pourquoi changer de référence ?

    Les normales climatiques permettent de caractériser le climat sur un lieu donné, pour une période donnée. Il s’agit d’un produit statistique de référence pour l’étude du climat. Les normales ne sont toutefois pas des outils adaptés pour caractériser le changement climatique.

    Le concept de normales climatiques est apparu au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et était basé sur le principe que le climat était constant à des échelles décennales à centennales. Or le climat évolue à ces échelles de temps, sous les effets conjugués de sa variabilité naturelle à de multiples échelles temporelles et des activités humaines. De ce fait, les normales 1981-2010 n’étaient plus représentatives du climat actuel. Météo-France a donc entrepris de calculer les nouvelles normales sur la période 1991-2020, conformément aux règles de l’OMM, comme la plupart des services météorologiques dans le monde. Cette opération a conduit à la publication de nouvelles données de référence sur le climat, avec une évolution sensible notamment pour les différents indicateurs liés aux températures. Ces nouvelles normales remplaceront, à partir du 28 juin 2022, celles portant sur la période de référence 1981-2010.

    #météo #climat #changement_climatique

  • Fake news et climat : du déni au scepticisme | Météo-France
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/entretiens/fake-news-et-climat-du-deni-au-scepticisme

    " Il y a encore 10 ans, les climato-sceptiques essayaient de se placer dans le débat scientifique, parfois même en parvenant à publier des études entachées d’erreurs méthodologiques. Mais ces études ont souvent été réfutées et n’ont pas été prises en compte dans les rapports d’évaluation du GIEC.
    Les climato-sceptiques sont toujours assez actifs. Désormais un peu moins visibles sur les grands médias, ils investissent les réseaux sociaux, où se mêlent informations fiables et opinions. Les sujets abordés ont évolué. Aujourd’hui, il ne s’agit pas tant de nier le changement climatique, que, par exemple, de mettre en doute les solutions proposées, généralement dans le but de chercher des excuses à l’inaction, ou de retarder l’action dans la lutte contre le changement climatique. Cela a fait l’objet d’un article scientifique de l’Université de Cambridge qui analyse que les discours de l’inaction ont toujours les mêmes ressorts qu’on pourrait résumer par “on n’y arrivera jamais” (défaitisme), “de petits changements suffiront”, ”l’action coûte trop cher” et “je bougerai quand les autres bougeront”.

  • Marie Dumont : « vers une nouvelle vision de la neige sur le globe » | Météo-France
    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/entretiens/marie-dumont-vers-une-nouvelle-vision-de-la-representation-de-la

    Marie Dumont, chercheuse au CNRM CNRS / Météo-France, est lauréate du programme de recherche européen pour étudier l’évolution de la neige en haute montagne et dans les régions polaires. Le projet IVORI vise à développer un nouveau modèle capable de simuler l’évolution de la neige partout sur le globe.

    Jusqu’à présent la modélisation de la neige est en effet basée sur des modèles développés pour des manteaux neigeux alpins. Le problème c’est que la neige évolue d’une manière différente en Arctique et en Antarctique. Les modèles manquent à ce jour d’universalité en termes de conditions climatiques mais aussi en termes d’échelle de temps.

    Le nouveau modèle vise à mieux représenter la neige dans le passé, le présent et le futur, ainsi que de l’évolution de la température du sol, pour les régions polaires. On aimerait également comprendre mieux comment les signaux de neige de surface se transfèrent en profondeur dans le manteau neigeux.

    #neige #climat