/pictures

  • Cannabis : la décision du Conseil d’Etat sur le CBD va-t-elle entraîner une évolution des dépistages routiers ?
    https://www.francetvinfo.fr/sante/cbd/cannabis-la-decision-du-conseil-d-etat-sur-le-cbd-va-t-elle-entrainer-u
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/aIfRJEiGfOd6e3A88pMccdvjlDo/1500x843/2023/01/02/63b3106483cb0_080-hl-fscheiber-927831.jpg

    Cannabis : la décision du Conseil d’Etat sur le CBD va-t-elle entraîner une évolution des dépistages routiers ?
    Les tests utilisés par les forces de l’ordre peuvent considérer des conducteurs comme positifs au cannabis et entraîner des suspensions de permis, même si les usagers respectent un cadre légal.

    Et si, du jour au lendemain, vous vous retrouviez privé de permis de conduire, alors même que vous n’avez enfreint aucune loi ? Cette injustice n’a rien d’irréaliste : ces derniers mois, des conductrices et conducteurs se sont retrouvés devant les tribunaux pour contester une suspension de leur permis de conduire en raison d’une infraction à la législation sur les stupéfiants. Lors d’un dépistage effectué par la police, ils avaient été considérés comme positifs au cannabis alors qu’ils assuraient ne consommer que du CBD (cannabidiol).

    Contrairement au tétrahydrocannabinol (THC), cette molécule présente dans le cannabis n’a pas d’effets psychotropes. C’est à ce titre que le Conseil d’Etat a confirmé, le 29 décembre, que les fleurs de cannabis chargées en CBD pouvaient être commercialisées et consommées en toute légalité. Une aubaine pour les clients des quelque 2 000 boutiques spécialisées de l’Hexagone, qui consomment souvent le cannabidiol sous forme de joint fumé dans le but de s’affranchir des effets délétères du THC. Leur situation et la décision du Conseil d’Etat pourraient pousser les autorités à revoir les procédures de contrôles routiers. Explications

  • INFOGRAPHIES. Métro à Paris : visualisez comment l’offre s’est dégradée depuis la crise sanitaire
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/infographies-metro-a-paris-visualisez-comment-l-offre-s-est-degradee-de
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/1va61AmLV3rZCoE-ZLr1ONVItyA/1500x843/2022/12/27/63aaa6c6a979a_bazar-transports-07.png

    Métro à Paris : visualisez comment l’offre s’est dégradée depuis la crise sanitaire

    La qualité des services dans le métro parisien s’est fortement détériorée depuis deux ans, et plus particulièrement depuis la rentrée de septembre.

    Sur les quais bondés du métro parisien, l’exaspération des usagers est quotidienne. Les rames saturées de passagers défilent, notamment sur les lignes 8, 12 ou 13. Et la réduction de la fréquence des métros est largement dénoncée ces dernières semaines par des voyageurs d’autant plus agacés qu’ils subissent, depuis dimanche 1er janvier, l’augmentation de 12% du prix de l’abonnement mensuel du passe Navigo, qui permet de circuler dans tous les transports en commun d’Ile-de-France.

    De fait, le service dans le métro parisien est fortement dégradé depuis la rentrée de septembre : 17,2% de l’offre n’a, par exemple, pas été réalisée en octobre, selon les calculs de franceinfo effectués à partir des données de ponctualité publiées par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité publique chargée de gérer l’organisation des transports dans la région et dirigée par Valérie Pécresse. Ce chiffre prend en compte l’effet cumulé de l’offre allégée par IDFM par rapport à l’offre pleine d’avant-Covid (fin 2019) et non réalisée par la RATP.

    Le mécontentement des usagers est-il légitime au regard des chiffres relatifs à la fréquence des métros parisiens ? Dans quelle mesure traduisent-ils une dégradation de l’offre ? Et quelles sont les raisons de ces difficultés ? Franceinfo détaille, à l’aide de deux graphiques, pourquoi le métro parisien n’est plus sur de bons rails.
    Des perturbations en pagaille

    Premier constat : depuis la rentrée de septembre 2022, les messages d’incidents de la RATP se sont multipliés. Le compte Twitter @METROQualite, créé par un ingénieur habitué de la ligne 8, les a recensés. Il a mis en place un programme qui dénombre les incidents et les perturbations quotidiennes sur les lignes de métro à partir des données disponibles sur le site Info Trafic de la RATP.

    Entre le 30 novembre et le 27 décembre, il y en a eu plusieurs centaines : des difficultés d’exploitation (210 incidents), qui concernent les problèmes d’aiguillage ou encore le déclenchement d’un signal d’alarme à bord d’une rame, les bagages oubliés (73), les personnes sur les voies (62) et les malaises de voyageurs (62).
    [Temps de perturbation moyen relevé par ligne de métro à Paris]

    Parmi les lignes de métro les plus touchées figurent la 12, la 8, la 7 ou encore la 9. La ligne 12 a compté en moyenne 5 heures et 56 minutes de perturbations sur ses 19 heures de fonctionnement quotidien. Quant à la ligne 8, dont les images de quais bondés ont inondé les réseaux sociaux ces dernières semaines, on compte en moyenne 5h40 de perturbations quotidiennes.

    De son côté, la RATP se dit « pleinement consciente des difficultés rencontrées par les voyageurs franciliens. Face à cette situation inédite, nous sommes pleinement mobilisés et nous déployons des moyens importants afin d’assurer une offre de service conforme à nos objectifs et à notre qualité de service ».
    De moins en moins de rames sur plusieurs lignes

    Par ailleurs, entre 2019 et 2022, le nombre de passages des métros a largement diminué. La fréquence est, en moyenne, 1,4 fois plus faible qu’en 2019, avant la crise sanitaire liée au Covid-19, sur l’ensemble du réseau. Mais ce chiffre varie fortement selon les lignes. À titre d’exemple, en trois ans, la fréquence des rames de la ligne 12 a été divisée de moitié. Elle est passée de 2’09’’ à 4’20’’, selon les calculs de franceinfo effectués à partir des bulletins de ponctualité publiés par IDFM chaque mois (le dernier date du mois d’octobre).

    Pour la ligne 11, le manque de métros se fait moins ressentir mais l’écart est tout de même important (de 1’41’’ en 2019 à 3’07’’ actuellement). Même constat sur la ligne 3 où un métro passe, en moyenne, toutes les 2’41’’, contre 1’38’’ en 2019. Sur l’ensemble des autres lignes, la qualité du service s’est également dégradée entre la période qui a précédé la crise sanitaire et aujourd’hui.
    [Temps de perturbation moyen relevé par ligne de métro à Paris]

    Alors comment expliquer des temps d’attente aussi élevés ? « Il y a un effet domino », explique Marc Pélissier, président de l’association des usagers des transports (AUT-Fnaut) en Ile-de-France. Dans un premier temps, IDFM avait abaissé sa demande de trafic auprès de la RATP pour l’adapter à la faible fréquentation des métros durant l’épidémie de Covid-19. Concrètement, elle a demandé à la régie d’Ile-de-France de mettre sur les rails moins de métros qu’en 2019, excepté pour les lignes 4, 7, 8, 9, 13 et 14 (cette dernière étant automatisée).
    La fréquentation à un niveau quasi similaire à l’avant-Covid

    Sauf qu’entre-temps, la fréquentation est revenue à un niveau quasiment similaire à celui de l’avant-crise sanitaire. Depuis octobre 2022, la fréquentation des transports en commun franciliens est même remontée à 90% de celle de 2019 en moyenne, chiffre la RATP auprès franceinfo.

    Si la réduction du nombre de rames a permis à la région de réaliser des économies nécessaires, elle a aussi provoqué la surcharge du trafic et donc des rames. « La remise de l’offre à 100% n’a été décidée que le 7 décembre sur demande de Valérie Pécresse lors du dernier conseil d’administration d’IDFM », dénonce le président de l’AUT. « La remise en place de l’offre pleine a été décidée trop tardivement », juge également David Belliard, adjoint EELV à la maire de Paris et vice-président d’IDFM.

    À cela s’ajoute un facteur essentiel : la pénurie de conducteurs, officiellement constatée par IDFM début novembre. « Cette situation, exceptionnelle, due aux difficultés de recrutement et à un fort taux d’absentéisme, n’est pas propre à l’entreprise et concerne à différentes échelles l’ensemble des opérateurs de transport en Ile-de-France et en province », se défend la RATP.

    #RATP #urbanisme_région_parisienne #transports #services_publics #salaires #conditions_de_travail #pénurie_main_d’œuvre

  • TEMOIGNAGES. Projet de loi immigration : ces patrons de PME « obligés de recruter des sans-papiers », faute de main-d’œuvre
    https://www.francetvinfo.fr/societe/immigration/temoignages-projet-de-loi-immigration-ces-patrons-de-pme-obliges-de-rec
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/HFdxXPHPWbhKPhmVeQm8z8kDT6Y/1500x843/2022/12/21/63a3217b1573e_couleur-illu-immigration.png

    Projet de loi immigration : ces patrons de PME « obligés de recruter des sans-papiers », faute de main-d’œuvre
    Le gouvernement envisage de mettre en place des titres de séjour pour ceux spécialisés dans les « métiers en tension ». Pour certains chefs d’entreprises, la mesure permettrait de trouver plus facilement des candidats ou de régulariser des employés.
    Article rédigé par
    Clément Parrot
    France Télévisions
    Publié le 22/12/2022 06:01 Mis à jour le 22/12/2022 13:57
    Temps de lecture : 7 min.
    Le projet de loi immigration, qui sera officiellement présenté début 2023, devrait faciliter la régularisation de travailleurs sans-papiers. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO.FR)
    Le projet de loi immigration, qui sera officiellement présenté début 2023, devrait faciliter la régularisation de travailleurs sans-papiers. (PAULINE LE NOURS / FRANCEINFO.FR)

    « Parmi nos 30 salariés, on emploie actuellement huit personnes sans-papiers », explique sans difficulté Amandine*, qui gère une entreprise de distribution en Seine-Saint-Denis . « Malheureusement ils galèrent au quotidien, et nous, on a peur des contrôles, mais bon, on est obligés. » Comme elle, de nombreux patrons ont confié à franceinfo, via un appel à témoignages, leurs difficultés pour recruter du personnel ces derniers mois. « Aujourd’hui, il est trop dur de trouver des mécaniciens de poids lourds avec des papiers. Je suis obligée de recruter des sans-papiers au regard de leurs compétences », souligne encore Amandine.

    Ils sont nombreux à espérer des solutions dans le futur projet de loi sur l’immigration du gouvernement, qui doit être présenté en janvier. Une première version du texte a été dévoilée mercredi 21 décembre. L’exécutif souhaite notamment la création d’une carte de séjour pour les professionnels de santé et d’un titre de séjour pour les travailleurs sans-papiers « déjà présents sur le territoire » dans les « métiers en tension ». Cela passera par la mise à jour d’une liste de métiers jugés en difficulté qui n’a été actualisée qu’une seule fois depuis sa création en 2008. D’une durée de validité d’un an, la nouvelle carte de séjour vaudra autorisation de travail, sans démarche à la charge de l’employeur.

    >> Immigration : cartes de séjour temporaires pour les « métiers en tension », demandes d’asile, passeurs… Ce que contient le projet de loi du gouvernement

    « Les formalités administratives ont besoin d’être largement simplifiées, cela éviterait le travail au noir et ça régulariserait des situations », confirme Nicolas*, qui travaille dans le secteur du tourisme dans l’Isère. « On recrute des gens qui n’ont pas toujours de papiers. On a notamment des difficultés à trouver des commis de cuisine, des personnes pour la plonge... »
    "Soit on trouve des sans-papiers, soit on ferme" 

    Emmanuel*, restaurateur dans le Pas-de-Calais, espère pouvoir régulariser l’un de ses employés grâce au futur dispositif du gouvernement. « Je sais qu’il peut être renvoyé à tout moment et j’ai peur d’avoir un contrôle, et donc j’ai peur pour la survie de mon activité car je ne trouverai personne d’autre », confie-t-il.

    Bruno* assure aussi ne pas avoir d’autre choix, à l’heure actuelle, que de contourner la loi. « Aujourd’hui, soit on trouve des travailleurs étrangers, des sans-papiers qu’on paye au ’black’, soit on arrête tout et on ferme », explique ce patron d’une petite entreprise de déménagement dans les Bouches-du-Rhône. Pour ne pas faire courir de risque à son entreprise, il déclare toujours les chauffeurs de ses véhicules, mais pas forcément la totalité de l’équipe de déménageurs. "Toutes les semaines, on est obligés de faire appel à des gars au ’black’ sur une journée pour nous dépanner. Pour une journée de travail non déclarée, il verse 75 euros, soit un peu plus que le tarif habituel, proche du smic. « C’est vrai que c’est un métier difficile... mais je peux difficilement offrir plus », assure-t-il.

    « On a recruté en toute bonne foi un super ouvrier ukrainien, en mai, forts des discours sur la protection des populations. Mais comme sa dernière entrée sur le territoire date d’avant le début du conflit, il est impossible de le régulariser. La seule solution, ce serait qu’il reparte en Ukraine et qu’il revienne pour se faire tamponner son visa », raconte Camille*, qui gère une entreprise de BTP en manque de main d’œuvre dans une zone rurale des Alpes-Maritimes. Dans le cadre du conflit entre Kiev et Moscou, le gouvernement accorde une protection temporaire aux déplacés ukrainiens qui leur permet notamment d’exercer une activité professionnelle, mais il faut pour cela être entré sur le territoire français après le début de la guerre, le 24 février 2022. 

    « Donc, on lui paie un salaire, une mutuelle, alors que théoriquement on n’a pas le droit de l’embaucher. On marche sur la tête. »
    Camille, gérante d’une entreprise de BTP

    à franceinfo

    Elle a finalement choisi de prendre le risque de garder son employé. « Jamais personne ne va aller l’expulser en Ukraine, mais bon on est quand même inquiets, si on a un contrôle ou s’il a un accident… » Camille attend désormais de pouvoir activer la circulaire Valls (2012), qui fixe les conditions pour accorder un titre de séjour au titre du travail (une ancienneté de séjour en France de 5 ans minimum, et une ancienneté de travail de 8 mois sur les 2 dernières années ou de 30 mois sur les 5 dernières années), ou l’arrivée du nouveau titre de séjour pour les « métiers en tension ».
    Des pizzas en moins sur la carte

    Pour l’instant, personne ne connaît la liste exacte des métiers qui seront jugés « en tension », mais tous espèrent en faire partie. « Depuis quelques années il est très difficile de trouver des candidats motivés par le métier », regrette Pascal, garagiste depuis 30 ans dans le Nord. Il emploie un jeune Malien qui bénéficie d’une « autorisation temporaire de travail ».

    « Nous sommes en perpétuelle recherche de soudeurs, de chaudronniers, de monteurs, d’échafaudeurs, d’ingénieurs, de chefs de projet... », témoigne Jérôme, qui dirige une entreprise dans la maintenance industrielle à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). « Je cherche un mécanicien automobile depuis un an, mais c’est impossible de trouver en France », raconte aussi Zahid*, qui exerce dans le secteur des transports sanitaires à Valence (Drôme). « On a fait une procédure d’introduction pour une personne du Maroc, mais au final la personne n’a pas eu son visa. Le consulat a refusé au bout de deux mois, sous prétexte que je suis son oncle. »

    « On a eu les autorisations pour un salarié en Tunisie, mais le consulat a refusé le visa, car on nous a dit que ce n’était pas la vraie raison de sa venue en France », témoigne aussi Nabil*, qui dirige une petite entreprise dans le secteur des télécommunications, en Haute-Savoie. « Je refuse des marchés, par manque de personnel qualifié. On a une vraie crise des vocations pour les métiers de terrain. » Myriam*, restauratrice en Haute-Saône, se confronte également à de grosses difficultés de recrutement. Elle a été contrainte de supprimer des pizzas de sa carte. Elle a aussi tenté de faire une demande pour une connaissance qui réside à Alger. « Nous avons reçu un avis favorable en décembre 2021, mais ensuite c’est le parcours du combattant pour obtenir un visa. La demande a été refusée à deux reprises... Motif ? Il viendrait pour migrer », témoigne Myriam.
    « Le système est très complexe »

    La lourdeur des démarches administratives pour tenter de recruter des étrangers par la voie légale « est dissuasive », juge Philippe Babin, bénévole auprès de l’Adespe autorisation provisoire une association bretonne qui aide des jeunes à venir travailler en France. « En gros, plusieurs mois sont nécessaires entre la prise de décision et l’embauche effective des salariés », poursuit ce retraité.

    « Les délais sont en complet décalage avec les besoins exprimés par les employeurs. »
    Philippe Babin, bénévole pour une association

    à franceinfo

    « On ne parvient pas à communiquer avec les autorités, c’est un véritable parcours du combattant. Quand on veut bien faire, on n’a pas le répondant en face. Et les entreprises se retrouvent en faute. » Il se demande si le projet du gouvernement avec les titres de séjour « métiers en tension » pour les personnes déjà en France ne va finalement pas inciter les employeurs « à faire venir des gens de manière irrégulière, pour les régulariser sur place, car ça ira plus vite. Il ne faudrait pas que ça desserve les outils légaux qui existent. Je connais en tout cas personnellement des passeurs qui voient ça d’un bon œil... »

    La procédure actuelle pour tenter de régulariser un travailleur sans-papiers s’avère être une « mission périlleuse », explique Maryse Sandra, consultante dans l’agroalimentaire, qui aide régulièrement des entreprises dans cette tâche. « Le système est très complexe. Il y a des délais extrêmement longs pour obtenir des rendez-vous en préfecture. Il y a toujours un document manquant, et la liste des pièces à fournir peut être différente d’une préfecture à l’autre, détaille-t-elle. Donc oui, cela semble judicieux de permettre à ceux qui sont motivés et courageux d’obtenir un titre de séjour, à renouveler en fonction de la stabilité du bénéficiaire. »

    Pour plusieurs patrons interrogés, ces nouveaux titres de séjour restent une solution d’urgence qui ne réglera pas tout. « Le fond du problème, c’est la dévalorisation des métiers manuels à l’école, qui sont perçus comme des filières ’poubelle’ ou dévalorisantes. Nous devons très rapidement apprendre à être fiers de notre artisanat local », estime Maël, qui travaille dans le photovoltaïque, en Ille-et-Vilaine. "La question, c’est aussi l’attractivité de nos métiers, abonde Ludovic, qui dirige une entreprise de BTP, à Strasbourg. Il faut faire plus de la communication auprès des jeunes et mieux prendre en compte la pénibilité."

    * Les prénoms ont été modifiés à la demande des personnes interrogées.

    #sans_papiers

  • ENQUETE FRANCE 2. Violences policières : quand le patron du syndicat Alliance fait réintégrer des agents radiés et condamnés par la justice
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/violences-policieres/enquete-france-2-violences-policieres-quand-le-patron-du-syndicat-allia
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/dLt1v9nfGPPLiWSeE8hUh6XUWF4/1500x843/2022/11/30/63877e5f5913d_maxnewsfrfour742612.jpg

    Violences policières : quand le patron du syndicat Alliance fait réintégrer des agents radiés et condamnés par la justice
    Fabien Vanhemelryck a défendu en personne deux policiers de Pau qui avaient roué de coups pendant treize minutes un adolescent menotté. Radiés et jugés indésirables par leurs chefs, ils ont finalement été réintégrés

    #violences_policières #pouvoir_policier

  • Ursula von der Leyen évoque la mort de “100 000 soldats ukrainiens”, avant que la Commission européenne n’évoque une “inexactitude”
    https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/ursula-von-der-leyen-evoque-la-mort-de-100-000-soldats-ukrainiens-avant
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/uvB1jR3cYgt37GdAhxIfD8vPqeo/1500x843/2022/11/30/phpcItBJn.jpg

    Ursula von der Leyen évoque la mort de « 100 000 soldats ukrainiens », avant que la Commission européenne n’évoque une « inexactitude »
    Cette estimation, provenant de « sources externes », comprenait à la fois les tués et les blessés, a justifié l’institution après avoir retiré ce passage. Kiev avait vivement réagi à ces déclarations, jugeant erroné ce bilan initial.

    https://www.aljazeera.com/news/2022/12/2/as-many-as-13000-ukrainian-soldiers-killed-in-war-official

    As many as 13,000 Ukrainian soldiers have been killed in battle since Russia invaded the country nine months ago, according to an official in Kyiv.

    The comments from Mykhailo Podolyak, an adviser to Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy, appeared to be the first update on the number of fighters killed since late August when the head of the armed forces said nearly 9,000 troops had died.

    #ukraine farce tragique

  • Le recul dans la lutte contre la #pauvreté en France est « sans précédent », selon le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté
    https://www.francetvinfo.fr/economie/pouvoir-achat/le-recul-dans-la-lutte-contre-la-pauvrete-en-france-est-sans-precedent-
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/0VKw6rnPw4FV7HsZ_cJt1-bEgjQ/1500x843/2022/11/26/phpqV94Fy.jpg

    « Aujourd’hui, le fait de mal s’habiller et de ne pas avoir le bon accent, de ne pas avoir les codes culturels, d’habiter dans les quartiers qui ont une mauvaise réputation, c’est une véritable pénalité pour les personnes ». Pour Olivier De Schutter, il y a un véritable phénomène de « #pauvrophobie ». « C’est une peine qu’elles subissent pour leur vie entière » et affirme qu’"on ne traitera pas bien de la pauvreté sans traiter de ce phénomène de discrimination envers les personnes en pauvreté."

  • Quand on sait ce que représente la diffusion commerciale de ce genre d’appareil. On a en refourgué un à ma mère qui l’a utilisé pendant plus de dix ans et puis, d’un coup hop ! fallait plus. Location, entretien, réparation, remplacement... Un vrai filon.

    INFO FRANCEINFO. Affaire des respirateurs Philips : des documents accablants transmis à la justice française
    https://www.francetvinfo.fr/sante/info-franceinfo-affaire-des-respirateurs-philips-des-documents-accablan
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/IMczwQ41JnDE-8UHoZUWrhPoq7E/1500x843/2022/11/17/phpuxr0dq.jpg

  • Fertilité : ce qu’il faut retenir de l’étude qui appuie l’hypothèse d’un déclin mondial de la concentration en spermatozoïdes
    https://www.francetvinfo.fr/sante/grossesse/fertilite-ce-qu-il-faut-retenir-de-l-etude-qui-appuie-l-hypothese-d-un-
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/yGOeazfjWTC3mG8qN8LD14kCzU8/1500x843/2022/11/16/phpzWTpEI.jpg

    « La concentration en spermatozoïdes a sensiblement diminué entre 1973 et 2018 », résument les auteurs de ce travail. « De plus, les données laissent penser que ce déclin mondial se poursuit à un rythme accéléré depuis le début du XXIe siècle », écrivent-ils.

    Dans le détail, l’étude rapporte que la concentration en spermatozoïdes a décliné globalement de 51,6% sur une période de quarante-cinq ans. Les modèles qui ont analysé uniquement des données recueillies après l’an 2000 témoignent d’une baisse davantage marquée, poursuit-elle, précisant que « le pourcentage de déclin par an a doublé, passant de 1,16% de baisse dans la période post-1972 à 2,64% après 2000. » L’étude ajoute que « des résultats similaires ont été observés pour la quantité de spermatozoïdes, laquelle a diminué de 62,3% chez les hommes non sélectionnés » dont le sperme a été analysé. Un « déclin considérable et persistant aujourd’hui reconnu comme un problème de santé publique », écrivent les auteurs dans leurs conclusions.

  • Italie : pourquoi la découverte de statues de bronze près de Sienne enthousiasme les archéologues
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-billet-vert/italie-pourquoi-la-decouverte-de-statues-de-bronze-pres-de-sienne-entho

    Les inscriptions sur ces statues en étrusque vont permettre de mieux connaitre cette langue très complexe.

    Des archéologues italiens ont annoncé cette semaine la découverte exceptionnelle d’une vingtaine de statues en bronze antique en Toscane. Elles sont vieilles de plus de 2 000 ans. Les plus anciens de ces bronzes ont sans doute été fondus vers 200 avant Jésus-Christ : ils représentent des divinités guérisseuses ainsi que des fidèles faisant des offrandes. Ces statues (remarquablement conservées) ont été découvertes dans la province de Sienne, dans un ancien sanctuaire consacré à la santé. Une sorte d’établissement thermal établi sous la période étrusque, et développé ensuite par les Romains. Les archéologues ont aussi découvert sur place 5 000 pièces de monnaie. « C’est sans doute l’une des plus remarquables découvertes de l’histoire de la Méditerranée antique » assure le le ministère de la Culture italien, qui imagine déjà créer sur place un parc archéologique.

    La conservation exceptionnelle de ces statues et de pièces de monnaies s’explique car elles ont été retrouvées dans des eaux thermales : des eaux chaudes, boueuses, et riches en soufre et cette composition chimique qui a contribué à la conservation au point que l’on peut même lire sur certains objets des inscriptions en étrusque et en latin ainsi que le nom de puissante famille de l’époque. Par ailleurs, ces statues ont survécu aux ravages du temps car elles ont été volontairement protégées, au moment de la disparition de ce sanctuaire païen : on les a retrouvées cachées par des tuiles et des colonnes, dans les piscines thermales. Ce qui leur a permis de ne pas être retrouvées plus tôt, et de ne pas avoir été refondues en monnaie ou en d’autres objets en bronze, dans les siècles qui ont suivi.
    Une découverte importante

    Cette découverte confirme une sorte de continuité entre l’époque étrusque et l’époque romaine sur les deux siècles avant et après Jésus-Christ, explique Marie-Laurence Haack, professeur d’histoire ancienne à l’université de Picardie, spécialiste des étrusques et auteur du livre À la découverte des étrusques aux éditions La Découverte. Il y a eu une forme de continuité dans les rites et ce sanctuaire thermal l’illustre.

    Par ailleurs, les inscriptions en étrusque, vont permettre de mieux connaitre cette langue qui s’écrit avec l’alphabet grec, mais qui reste assez mystérieuse. Une soixantaine de chercheurs et historiens ont déjà été sollicités en Italie pour analyser cette découverte.

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/-AQKgPWZRE7jgSoHF9mGUXjpl8E/7x108:2787x1676/944x531/filters:format(webp)/2022/11/11/phpFJThld.jpg

  • VIDEO. La détresse de Maëlle, étudiante ne vivant qu’avec 100€ par mois
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/entreprendre/aides/video-la-detresse-de-maelle-etudiante-ne-vivant-quavec-100-par-mois_545
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/N9XU6yxaH-jQoT9UBy-KO-nhlK0/1500x843/2022/11/03/phpOZIYp2.png

    […] “on est en #France, un pays où, normalement, on prône que tout le monde peut s’éduquer, que c’est possible, mais ce n’est pas vrai.”,

  • ENQUÊTE. Aides sociales : ces milliards d’euros que les Français ne réclament pas, Marjolaine Koch, cellule investigation de Radio France
    https://www.francetvinfo.fr/economie/menages/allocations-familiales/enquete-aides-sociales-ces-milliards-deuros-que-les-francais-ne-reclame
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/gLxgNPfeS_SjSs3IZELc8UNTyIg/1500x843/2022/10/20/phpW052Sf.jpg
    Plusieurs milliards d’euros d’aides sociales restent non réclamés chaque année, souvent à cause de la complexité des démarches. (BOONCHAI WEDMAKAWAND / GETTY IMAGES)

    Près de 30% des personnes pouvant prétendre à toucher une aide sociale ne la perçoivent pas, souvent à cause de la complexité des démarches. L’économie pour les caisses de l’État est évaluée à plusieurs milliards d’euros.

    Tout citoyen s’est trouvé confronté, un jour, à l’enrayement de la machine administrative. Aux documents à fournir deux fois, à un courrier de refus obscur ou à la réclamation d’un trop-perçu. Que l’organisme soit #Pôle_emploi, la Maison départementale pour les personnes handicapées (#MDPH) ou la Caisse d’allocations familiales (#CAF), les déboires des uns et des autres se ressemblent.

    Caroline Boudet par exemple, mère de Louise, 7 ans, atteinte de trisomie 21, consacre une partie de son temps à remplir plusieurs dossiers de 20 pages pour accéder à des heures d’assistance à l’école ou pour disposer d’une aide financière complémentaire pour les séances de psychomotricité. « Lorsqu’il s’agit de demander une aide pour son enfant concernant la rentrée suivante, on doit s’y prendre un an à l’avance, étant donné les délais d’instruction », explique-t-elle. Mais parfois, malgré la détermination et l’anticipation, c’est l’impasse. Ainsi, la famille a essuyé un refus inexpliqué. « Nous sommes allés deux fois jusqu’au tribunal administratif pour faire reconnaître notre droit à bénéficier d’une allocation complémentaire, raconte Caroline Boudet. Je comprends qu’il y ait tant de gens qui renoncent face à la lourdeur de tout cela. »

    De son côté, Sabrina, en reconversion pour devenir ingénieure en informatique, attend avec impatience le moment où elle pourra se passer de Pôle emploi. En juin 2022, le Covid-19 l’a contrainte à s’arrêter une semaine, ce qui a perturbé le versement de ses allocations. Pôle emploi lui a alors versé une partie de ses indemnités, qui devaient être complétées par l’Assurance maladie. Mais un mois plus tard, un courrier l’avertit qu’elle a touché 115 euros de trop-perçu qu’elle doit rembourser. « J’ai fait les démarches pour demander une annulation de la dette, mais personne ne m’a répondu, déplore-t-elle. Comme l’échéance de remboursement arrivait, j’ai contacté ma conseillère Pôle emploi via la messagerie pour savoir quoi faire, car je suis incapable de rembourser cette somme. Mais elle clôturait systématiquement la conversation sans m’apporter de réponse. » Autant de procédures fastidieuses et décourageantes.

    (...) Selon un récent rapport de la Défenseure des droits, la numérisation a complexifié les démarches pour 13 millions d’usagers.

    (...) une habitude a été prise par Bercy. Chaque budget est construit non pas en estimant le nombre d’#ayants-droits, mais le nombre d’usagers qui feront les démarches.

    #non_recours #numérisation #droits_sociaux

    • L’article comporte beaucoup de contre-vérités, comme l’idée que la fusion de l’aide au parent isolé et du RMI, c’était pour faciliter les démarches  : plus faux que ça, tu meurs.
      Ou ne pas expliquer que les prestations sociales, ce n’est pas que pour les pauvres et que le gros du truc, ce sont les retraites et la santé qui sont censées profiter à tous, mais qui sont logiquement plus lourdes pour les plus aisés.

      En 2019, le solde de la protection sociale continue de s’améliorer pour atteindre 13,3 milliards d’euros (données semi-définitives). Il est excédentaire pour la troisième année consécutive (+ 4,6 milliards en 2017, + 9,7 milliards en 2018). Cette amélioration est due à une croissance des ressources (+ 2,7 % en 2019) supérieure à celle des dépenses (+ 2,3 %). Ces dernières s’élèvent à 809,1 milliards d’euros, dont 761,7 milliards d’euros de prestations (31,2 % du PIB), tandis que les ressources s’élèvent à 822,5 milliards d’euros.

      En 2019, les prestations augmentent de 2,6 % après 1,9 % en 2018. Elles sont réparties en six risques sociaux (figure 1). Les risques vieillesse-survie et santé représentent 81 % du total des prestations . En 2019, ces deux risques contribuent le plus à la hausse des prestations sociales (+ 0,9 point chacun). Les pensions, tout comme les remboursements de soins, progressent avec le vieillissement de la population. Néanmoins, avec une augmentation de 2,1 %, après + 2,5 % en 2018, les prestations vieillesse‑survie croissent moins vite en 2019, en raison de la sous‑indexation exceptionnelle des pensions de retraite sur les prix (+ 0,3 % en moyenne, après + 0,6 % en 2018), ainsi que de la baisse du nombre de nouveaux retraités. À l’inverse, les prestations santé accélèrent en 2019 (+ 2,4 % après + 2,1 %), portées notamment par la forte hausse des soins hospitaliers et par la revalorisation exceptionnelle de l’allocation aux adultes handicapés (AAH).

      France, portrait social Édition 2021

  • TÉMOIGNAGES. « Je ne veux pas que mes amis sachent que je vis dans la rue » : face au manque d’hébergements d’urgence, de plus en plus d’enfants sans abri
    https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/immobilier-indigne/temoignages-je-ne-veux-pas-que-mes-amis-sachent-que-je-vis-dans-la-rue-
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/nEbPGb9vOkA8lbYxinYl4RbIkOo/1500x843/2022/10/17/phpX9knl1.jpg
    #bilan_macron #logement #familles

    Ces enfants contraints de vivre dehors, dont les parents demandent souvent l’asile, sont de plus en plus nombreux selon le collectif d’associations Jamais sans toit. Il a recensé à ce jour « 194 enfants dans l’agglomération lyonnaise, 26 enfants de moins de trois ans, dont un bébé de deux mois », explique Raphaël Vulliez qui anime ce réseau. « Au niveau national, il n’y a pas de statistiques officielles. Le chiffre qu’on avait, mais qui n’est pas exhaustif, c’est que fin août, il y avait 1 658 enfants dont les demandes de 115 n’ont pas été pourvues et que ce chiffre avait augmenté », précise-t-il.

    Un mois plus tard, ce chiffre a augmenté « de 30% » selon les estimations, ce qui porte à plus de 2 000 le nombre d’enfants à la rue. « Là, il y a eu 7 000 suppressions de places d’hébergement d’urgence cette année et il y en a 7 000 qui sont prévus pour l’année prochaine au projet de loi de finances. C’est une décision complètement irresponsable », dénonce Raphaël Vulliez.

  • Apprentissage : les aides de l’État ciblent-elles les bonnes formations ?
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/formation/alternance/apprentissage-les-aides-de-l-etat-ciblent-elles-les-bonnes-formations_5
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/5XZiWWlzbJjhzpKJyagDf8XXVzM/1500x843/2022/10/11/phpvdV2gd.png

    En cinq ans, le nombre d’apprentis a bondi. Toutes les filières sont séduites par la formation en alternance, car les aides de l’État sont conséquentes. La Cour des comptes dénonce des abus et demande à l’État d’être plus sélectif.

    Longtemps cantonnée à la formation des bouchers, des garagistes ou des coiffeurs, l’alternance explose dans l’enseignement supérieur. Mais derrière ce succès, la facture devient incontrôlable pour l’État, selon la Cour des comptes. L’argent public finance-t-il les bonnes formations ? Le nombre d’alternants est passé de 438 000 à 798 000 en cinq ans. Mais cette hausse profite surtout aux plus diplômés, et non aux populations les plus éloignées de l’emploi. Les niveaux Bac et CAP n’accueillent que 30 % d’élèves en plus, contre +100 % pour les Bac +2 à Bac +5. 

    La facture s’envole

    "La forte augmentation de l’apprentissage est, à 90 %, due à des Bac +3, Bac +4, Bac +5, donc des jeunes qui étaient quand même à l’université, qui étaient dans la formation et qui n’étaient pas assurés de trouver un emploi à l’issue de leur formation, mais il y avait une probabilité très forte d’en trouver", explique Éric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). La facture s’envole, car l’État doit payer 8 070 euros par alternant aux écoles en moyenne, et 8 000 euros aux entreprises qui accueillent un alternant. Le déficit devrait atteindre 5,9 milliards d’euros en 2022. Une dépense inacceptable pour la Cour des comptes, qui pointe dans un rapport "un financement inadapté", un "déficit comptable préoccupant" et une "impasse financière".

    #travail #enseignement_supérieur #assistanat #apprentissage

  • INFOGRAPHIES. Ce que l’on sait des résidus de pesticides dans l’eau du robinet de milliers de communes (et des incertitudes sur leur toxicité)
    https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/infographies-ce-que-l-on-sait-des-residus-de-pesticides-dans-l-eau-du-r
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/Hz5w4lTAYO9ueY5-dzoAfZsBUwE/1500x843/2022/09/15/phpUQPBvI.png

    Les autorités le répètent, à raison. L’eau du robinet est l’un des aliments les plus surveillés et contrôlés en France. Certaines molécules retiennent de plus en plus l’attention : les pesticides. Une fois épandus sur les cultures, ils s’infiltrent dans les sols et y restent pendant des années. L’eau du robinet, souvent puisée dans les nappes souterraines, en garde des traces à des niveaux parfois élevés.

    Excès de #pesticides dans les relevés…

  • « Il n’y a pas de Ajar » : pour Delphine Horvilleur, Romain Gary est « une clé pour nous aider à traverser ces temps d’obsessions identitaires »
    https://www.francetvinfo.fr/culture/spectacles/theatre/il-n-y-a-pas-de-ajar-pour-delphine-horvilleur-romain-gary-est-une-cle-p
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/ITaVPgipnXpPJd9q-sQgP_TG99Q/1500x843/2022/09/12/phpgdJtPY.jpg

    Dans son dernier livre, la rabbin Delphine Horvilleur invoque Romain Gary pour lutter contre les « assignations identitaires ». Son texte est déjà sur les planches dans un « seul en scène » aux Plateaux sauvages à Paris, du 19 au 29 septembre.

  • Refus d’obtempérer à Rennes : une femme de 22 ans tuée lors d’une opération anti-drogue
    Pierre de Cossette - franceinfo - Radio France
    Publié le 07/09/2022
    https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/refus-d-obtemperer-une-femme-tuee-par-des-tirs-policiers-lors-d-une-ope
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/thO0C7d_pEK0TltwiDYpRVkUUoI/1500x843/2022/09/07/phpGQYx0D.jpg

    Les faits se sont produits au coeur de la nuit, vers une heure du matin, sur la bretelle d’accès à la route de Lorient à Rennes. Quatre équipes de la BRI, la Brigade de recherches et d’intervention, se positionnent pour arrêter une Peugeot 208 en plein trajet, mais le conducteur refuse d’obtempérer. Il ne s’arrête pas et percute trois des quatre véhicules des forces de l’ordre, blessant l’un des fonctionnaires au niveau de la jambe, selon les premiers éléments de l’enquête.

    L’agent blessé tire alors en direction de la voiture, blessant au bras le conducteur de 26 ans, déjà connu des services de police, et tuant la passagère de 22 ans. Le policier a fait « usage à une reprise de son arme de service », précise à franceinfo le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc. Après avoir blessé le conducteur, « le projectile » a ensuite atteint la passagère, « compagne du conducteur », « inconnue des services judiciaires » et « résidant dans la région de Rouen ». De la cocaïne a par ailleurs été retrouvée dans la voiture, selon une source proche du dossier.

    #refus_d'obtempérer #Peine_de_mort

  • Grèves au Royaume-Uni : « Ce qui frappe, c’est l’ampleur du mouvement », souligne un spécialiste
    https://www.francetvinfo.fr/economie/pouvoir-achat/greves-au-royaume-uni-ce-qui-frappe-c-est-l-ampleur-du-mouvement-soulig

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/6K2hOG6o-64cvbXzYyP7ejoHxag/1500x843/2022/08/20/phpfjpepP.jpg
    La gare ferroviaire King’s Cross de Londres, quasi déserte, en raison de la grève, le 18 août 2022. (LEILA NEZIREVIC / ANADOLU AGENCY)

    Marc Lenormand : Ce qui est historique dans ce mouvement, ce sont les secteurs en #grève. Au cours des trente dernières années, les principales grèves au Royaume-Uni ont surtout touché le secteur public, principalement contre les politiques d’austérité. C’était le cas par exemple pendant ce que l’on a appelé « l’hiver du mécontentement », en 1978-1979. Ce qui est particulier aujourd’hui, c’est de voir des secteurs privés, parfois industriels, en grève, ce qui n’a pas été le cas selon les secteurs depuis vingt, trente, voire quarante ans. Par exemple, à partir de demain, il y a une grève de huit jours qui démarre dans le principal #port de containers du pays. Et c’est la première fois depuis 1989 qu’il y aura une grève dans ce port. Dans les chemins de fer, c’est la première grève nationale depuis 1994. Ce qui frappe, c’est l’ampleur du mouvement, mais aussi le nombre d’entreprises dans lesquelles les travailleurs ont voté pour la grève.

    Les mouvements de grèves sont relativement rares au Royaume-Uni, sont-ils considérés comme une action extrême ? Comme le signe d’une situation très difficile ?

    C’est surtout quelque chose qui est très compliqué à mettre en œuvre. En France, le droit à la grève est inscrit dans la Constitution. Ce n’est pas le cas au Royaume-Uni puisque dans les années 1980 et 1990, les gouvernements conservateurs ont introduit un cadre extrêmement restrictif. Cela veut dire qu’aujourd’hui, pour faire grève, il faut que les organisations syndicales fassent une campagne longue auprès de leurs adhérents, qu’ils organisent un scrutin et que ce scrutin vote majoritairement en faveur de la grève. Il y a même des seuils encore plus élevés dans certains secteurs puisque dans les transports, il faut non seulement au moins la moitié des adhérents et adhérentes consultés, mais aussi 40% du corps électoral, c’est-à-dire de l’ensemble des travailleurs susceptibles de se mettre en grève.

    C’est le signe d’un malaise très profond chez les travailleurs britanniques ?

    Ce qui est tout à fait remarquable, c’est qu’effectivement dans ces consultations, il y a des taux de participation très forts, souvent de plus de 80%. Cela a été le cas dans le rail, sur les docks par exemple. Et des votes pour l’action de grève ont dépassé les 90% : dans le secteur de la #Poste, 98% des postiers ont voté pour la grève. Donc, cela manifeste effectivement une détermination, et en tout cas une situation dans laquelle un grand nombre de travailleurs et travailleuses estiment qu’il est impérieux de passer à l’action pour obtenir des augmentations salariales. Parce que l’on sait que l’inflation au Royaume-Uni va dépasser 13% cette année, et qu’il est possible que près de deux tiers des foyers britanniques ne puissent pas payer leurs factures d’énergie cet hiver.

    #salaire #transports #droit_de_grève