La haine de soi comme fondement du gauchisme féminin

/Nos-amis-et-nous-Quatrieme-partie

  • En train (enfin) de lire Les femmes de droite d’Andrea Dworkin.

    Cela signifie que les #femmes de droite ont raison de dire qu’elles valent plus au foyer qu’à l’extérieur. Au foyer, leur valeur est reconnue et sur le marché du #travail, elle ne l’est pas. Dans le mariage, le labeur sexuel est récompensé : on « donne » habituellement à l’épouse plus que ce qu’elle pourrait gagner à l’extérieur. Sur le marché de l’emploi, les femmes sont exploitées en tant que main-d’œuvre à rabais. L’argument selon lequel le travail hors du foyer rend les femmes sexuellement et économiquement autonomes des hommes est tout simplement faux : les femmes sont trop peu payées. Et les femmes de droite le savent.

    • Les femmes de droite ont examiné le monde ; elles trouvent que c’est un endroit dangereux. Elles voient que le travail les expose à davantage de danger de la part de plus d’hommes ; il accroît le risque d’exploitation sexuelle. Elles voient ridiculisées la créativité et l’originalité de leurs semblables ; elles voient des femmes expulsées du cercle de la civilisation masculine parce qu’elles ont des idées, des plans, des visions, des ambitions. Elles voient que le mariage traditionnel signifie se vendre à un homme, plutôt qu’à des centaines : c’est le marché le plus avantageux. Elles voient que les trottoirs sont glacials et que les femmes qui s’y retrouvent sont fatiguées, malades et meurtries. Elles voient que l’argent qu’elles-mêmes peuvent gagner au travail ne les rendra pas indépendantes des hommes, qu’elles devront encore jouer les jeux sexuels de leurs semblables : au foyer et aussi au travail. Elles ne voient pas comment elles pourraient faire pour que leur corps soit véritablement le leur et pour survivre dans le monde des hommes. Elles savent également que la gauche n’a rien de mieux à offrir : les hommes de gauche veulent eux aussi des épouses et des putains ; les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça. Elles n’ont pas tort. Les femmes de droite voient que, dans le système où elles vivent, si elles ne peuvent s’approprier leur corps, elles peuvent consentir à devenir une propriété masculine privatisée : s’en tenir à un contre un, en quelque sorte. Elles savent qu’elles sont valorisées pour leur sexe – leurs organes sexuels et leur capacité de procréation – alors elles tentent de rehausser leur valeur : par la coopération, la manipulation, la conformité ; par des expressions d’affection ou des tentatives d’amitiés ; par la soumission et l’obéissance ; et surtout par l’emploi d’euphémismes comme « féminité » « femme totale », « bonne », « instinct maternel », « amour maternel ». Leur détresse se fait discrète ; elles cachent les meurtrissures de leur corps, de leur cœur ; elles s’habillent soigneusement et ont de bonnes manières ; elles souffrent, elles aiment Dieu, elles se conforment aux règles. Elles voient que l’intelligence affichée chez une femme est un défaut, que l’intelligence réalisée chez une femme est un crime. Elles voient le monde où elles vivent et elles n’ont pas tort. Elles utilisent le sexe et les bébés pour préserver leur valeur parce qu’elles ont besoin d’un toit, de nourriture, de vêtements. Elles utilisent l’intelligence traditionnelle de la femelle – animale, pas humaine ; elles font ce qu’elles doivent faire pour survivre.

    • non @colporteur il y a des femmes prolétaires qui sont dans la monogamie hétero aussi et qui n’ont pas d’emploi ni revenus et qui vont même jusqu’a defendre leur sois disant instinct maternel et ce genre de biteries.

      Le mépris des hommes de gauche pour les bourgeoises c’est exactement ce que dénonce le texte posté par @monolecte

      les hommes de gauche estiment trop les putains et pas assez les épouses. Les femmes de droite n’ont pas tort. Elles craignent que la gauche, qui élève le sexe impersonnel et la promiscuité au rang de valeurs, les rendra plus vulnérables à l’agression sexuelle masculine, et qu’elles seront méprisées de ne pas aimer ça.

      Bourgeoise c’est aussi le synonyme d’épouse

    • Oui, oui, ça existe. Mais merci de ne pas m’asséner des généralités sur « les hommes de gauche » depuis cette exception. La norme prolo, c’est la « mère isolée » (c’est éventuellement elle la mère au foyer qui passe pas ou très peu par l’emploi, une pauvresse), ou le second salaire (moins payée, plus de temps partiel). Il semble que, selon l’Insee, même dans « dans les couples où seul l’homme occupe un emploi (21 % des couples), la femme contribue en moyenne pour 13 % au revenu du couple. »
      https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281400

      Ma question était littérale (et je serais d’accord pour dire que la bourge est plutôt, en moyenne, en général, l’une des prolotes du bourge), j’ai pas lu le bouquin et je me demande si ces caractéristiques banalement sociales apparaissent quelque part.

      Par ailleurs, on sait que winneure s’écrit désormais aussi au féminin.

    • Je n’ai pas l’habitude d’argumenter avec les gens qui écrivent sous cape, en prétendant ne faire qu’une « mauvaise blague », mais Colporteur insulte Michele Briand en présumant qu’elle a travaillé à rabais. S’il s’intéressait réellement à ce qu’a été notre processus commun et la répartition des maigres recettes de notre patiente traduction des « Femmes de droite », il n’avait qu’à le demander. Mais il a préféré gratifier d’un de ses clichés le travail d’une féministe, traductrice professionnelle, tout en m’imputant un comportement sexiste, plaquant sa très lourde ironie sur notre travail.
      De Gaulle appelait ça « de la chiennerie ».

    • @colporteur dit :

      Par ailleurs, on sait que winneure s’écrit désormais aussi au féminin.

      c’est vraiment moche de lire ca - comme si l’idée qu’un individu de sexe féminin qui n’est pas une perdante était un scandale - oui il y a des femmes qui gagnent et cela depuis toujours. Comme il y a des noirs qui winnent aussi et cela depuis toujours et ca n’efface pas la structure raciste de la société. Cette remarque est une expression de pure misogynie typique des hommes de gauche comme l’explique tres bien Delphy dans la troisième partie de « nos amis et nous » que je profite pour reposté.
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      Nos amis et nous - Christine Delphy

      1 - À propos des fondements cachés de quelques discours pseudo-féministes (Première partie)
      https://lmsi.net/Nos-amis-et-nous

      2 - La révolution : prise de conscience ou match de foot ?
      (Deuxième partie)
      https://lmsi.net/Nos-amis-et-nous-Deuxieme-partie

      3 - Quand la haine des femmes se déguise en amour des prolétaires
      (Troisième partie sur mesure pour colporteur)
      https://lmsi.net/Quand-la-haine-des-femmes-se

      Cette haine des « bourgeoises » n’est pas, de toute évidence, provoquée par l’amour des femmes et de leur libération. Mais ce n’est même pas une haine limitée à une catégorie particulière de femmes. C’est la haine de toutes les femmes. Les « bourgeoises » ne sont particulièrement visées que dans la mesure où elles semblent échapper partiellement à l’oppression, ou à certaines oppressions, ou à l’oppression par certains hommes. La haine active est bien réservée pratiquement aux « bourgeoises » », à celles qui paraissent bénéficier d’un statut d’exception, d’une exemption scandaleuse. Mais que cette exemption supposée suscite l’indignation et la haine à l’égard de ses « bénéficiaires » montre quelle est la condition seule jugée convenable aux femmes : la seule qui n’éveille pas l’hostilité est une situation d’oppression totale. Cette réaction est classique dans les annales des relation entre groupes dominants et dominés, et a été amplement étudiée dans le Sud des États-Unis en particulier. La bienveillance paternaliste des Blancs pour les Noirs « qui connaissent leur place » et y restent se transforme curieusement en une fureur meurtrière quand ces Noirs cessent de connaître leur place. Les mouvements féministes américains ont aussi analysé les réactions masculines aux « uppity women », littéralement les femmes qui ne baissent pas les yeux.

      4 - La haine de soi comme fondement du gauchisme féminin
      (Quatrième partie)
      https://lmsi.net/Nos-amis-et-nous-Quatrieme-partie

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    • La #culture_du_viol dénoncée par Dworkin en 4 points  :

      Le premier type de force est la violence physique : omniprésente dans le viol, la violence conjugale, l’agression.

      Le deuxième type de force est la différence de pouvoir entre les hommes et les femmes, qui fait d’emblée de tout acte sexuel un acte de force – par exemple, l’agression sexuelle des filles dans la famille.

      Le troisième type de force est économique : le fait de maintenir les femmes dans la pauvreté pour les garder sexuellement accessibles et sexuellement soumises.

      Le quatrième type de force est culturel, sur une grande échelle : une propagande misogyne qui transforme les femmes en cibles sexuelles légitimes et désirables ; des lois misogynes qui soit légitiment, soit autorisent concrètement l’agression sexuelle des femmes ; des pratiques misogynes de harcèlement verbal qui s’appuient sur la menace de violences physiques, dans la rue ou en milieu de travail ; des manuels universitaires misogynes qui font de la haine des femmes un élément central de la future pratique des médecins, des avocats et autres professionnels ; un monde de l’art misogyne qui pare l’agression sexuelle d’un vernis romantique, qui stylise et célèbre la violence sexuelle ; et des divertissements misogynes qui dépeignent les femmes en tant que classe sous des airs ridicules, stupides, méprisables et comme propriété sexuelle de tous les hommes.

    • Complément d’info sur le livre d’#Andrea_Dworkin :

      http://www.crepegeorgette.com/2014/08/17/femmes-droite-dworkin

      Dans la préface, Christine Delphy souligne qu’à part Dworkin peu de féministes ont évoqué la sexualité hétérosexuelle dans une société patriarcale. On a revendiqué le droit des femmes à se prémunir des conséquences de cette sexualité via la contraception et l’IVG.
      Dans la vision féministe comme dans la vision patriarcale, le viol, l’inceste sont vues comme des transgressions à la sexualité comme les violences conjugales sont vues comme des transgressions à la définition du mariage.
      Pourtant s’ils sont aussi banalisés c’est qu’ils sont tolérés sinon encouragés et que la violence est partie intégrante de la sexualité hétérosexuelle patriarcale comme le pense Dworkin.
      Dans ce livre Dworkin parle des femmes de droite qu’elle ne condamne pas mais dont elle regrette les choix. Elle estime qu’elles ont affaire à un pouvoir trop vaste et qu’elles se sont aménagées l’espace qu’elles pouvaient.
      La question se pose de savoir sir les gains du mouvement féministe ne peuvent être saisis par les hommes et utilisé contre les femmes. Ainsi elle rappelle que la libération sexuelles des années 60 a enjoint les femmes à être disponibles envers les hommes sinon elles étaient considérées comme non libérées.
      Delphy estime que les féministes ont échoué à définir la sexualité hétérosexuelle ; cela se définit toujours par un rapport sexuel qu’avant les femmes n’étaient pas censées aimer et que, maintenant elles doivent aimer.
      Dworkin dit que la violence de l’acte sexuel ne réside pas dans l’anatomie masculine mais dans l’interprétation qui en est faite.
      La sexualité hétérosexuelle devient un acte où la femme doit jouir de sa propre destruction, pour se conformer à l’archétype du masochisme féminin.
      Delphy critique le féminisme queer qui réduit le genre aux rôles dans la sexualité qu’on pourrait performer alors que les discriminations persistent, elles, bel et bien.

    • La super idée qui va (peut-être) changer ma vie ! Sans application, sans recours à l’ordi, le top… Merci Sandburg, mille fois !
      Euh sinon, il y des gens qui arrivent à écouter la meuf du dessus là, sans avoir envie de cliquer à vidéo suivante directement ?
      Pour parler poliment, son habitus de classe (cf Bourdieu) m’agresse terriblement et met à mal mes velléités de non violence.

    • elle est drôle solange, mais c’est pas hyper clair le principe là... ça va mieux en anglais... Je suis phobique des agendas et foutre incapable de penser à plus de quelques jours d’avance et là, tout à coup, en pleine lumière, s’ouvre un genre de #thérapie

    • En fait le bullet journal s’inscrit dans un espèce de mouvement général qui vise à individualiser le fait que beaucoup d’indépendants et autres multitâches sont débordés par les conditions actuelles du travail, qui nécessitent qu’on soit partout en même temps, qu’on gère sa promotion, son travail en cours, tout en faisant du réseau pour trouver du travail ensuite - et que ce mode de travail/vie donne l’impression à la fois qu’on arrête jamais et qu’il faut absolument être efficace, structuré pour winner. Bref, c’est un peu un truc soi-disant super auquel on ne me reprendra pas comme dirait David Foster Wallace. De ma propre tentative, je n’ai gardé que l’idée d’avoir un index par carnet, pour retrouver mes notes au fur et à mesure que les carnets sont noircis. Et qu’à chaque jour suffit sa peine et on verra bien...

    • @supergeante je pense que tu as carrément raison. Je me suis aperçue suite à cet article en regardant sur le web que c’est hyper à la mode. En fait je ne suis pas trop dans ce cas de figure parce que je ne suis pas débordée par le travail (c’est le moins qu’on puisse dire). Mais on voit les 2 tendances quand on fouille : ceux qui en font un support artistique et ceux qui disent « non ! ça sert pas à ça, le but c’est d’être plus PRO-DUC-TIF ! » J’ai toujours adoré les carnets et les listes et ça fait un moment que je m’en suis éloignée. Ce qui m’intéresse le plus dans ce truc c’est surtout de me sevrer un peu de l’ordi parce que j’ai beaucoup de mal à le faire, vraiment. Mais c’est clair que ça participe d’un mouvement de fond et d’un certain constat sur le travail aujourd’hui : en gros soyons nos propres managers organisés ET impitoyables !
      Ça permet aussi de manière annexe, de relancer le secteur de la papeterie ;-)

    • Oui, je comprends. Il y a aussi une part de ce « mouvement » qui est de dire que tout doit être optimisé, rationalisé, organisé, mesurable, sous contrôle et efficace, que ce soit le temps de repos, ou à jouer avec les gosses, au sommeil etc. Bref. Pour ce qui est du sevrage de l’ordinateur, je réserve pour ma part des heures sans, des heures où je ne réponds pas aux mails, et des jours off etc... en fonction de mes besoins et ressentis.

    • Je le pratique de la même manière que toi @supergeante pour moi c’est une double page d’agenda de temps en temps et l’indexation avec des onglets.
      Le système des trackeurs est à mon avis super stressant et culpabilisant.

      Par rapport à Solange je reconnais que son style peut être agaçant mais il y a bien des gens qui aiment la bossa nova alors elle fait rien de mal à être molle et la vidéo me semble pértinante sur ce sujet. Quant il y a le choix je préfère le français, même si c’est simple pour toi @sandburg en anglais, pour moi ca l’est pas. Je l’aime bien Solange même si je regarde pas ses vidéos et que je peu pas supporter longtemps à cause de son indolence. Je l’aime bien parcequ’elle est féministe et le fait ouvertement. Je la trouve courageuse et bienveillante. Je trouve qu’elle sert beaucoup de déversoir à la misogynie et en particulier des machos de gauche qui peuvent se défouler à bon compte sur une femmes au prétexte qu’elle est bourgeoise. Ici elle à eu la gentillesse de proposé une VF pour que je puisse m’auto-ogranisé dans mon carnet et j’en avais bien besoin. Peut être que d’autres que moi préfèrent une VF, ou aiment bien l’indolence de Solange et serons contents d’avoir les infos sous cette forme.

      J’en profite pour signalé ce texte de Delphy qui explique le problème de cette « figure de la Bourgeoise dans l’imaginaire masculin » et comment cette figure est un obstacle à l’organisation et à l’émancipation des femmes de gauche.

      C’est la partie 3 et 4 du texte « nos amis et nous » bonne lecture :

      Quand la haine des femmes se déguise en amour des prolétaires
      http://lmsi.net/Quand-la-haine-des-femmes-se

      La haine de soi comme fondement du gauchisme féminin
      http://lmsi.net/Nos-amis-et-nous-Quatrieme-partie

      edit - un gros avantage de ce système c’est le coté anti NSA.

    • Yes, je ne savais pas que je faisais parti d’un mouvement (ou d’une mode ?) mais là, c’est pas trop Solange qui me parle, mais ce que vous dites toutes et tous, là, ça me parle ! Puisque je ne travaille que sur des carnets à écriture manuelle au crayon noir depuis 30 ans... pour les listes, les idées, la mémoire, etc..

      Quand à Solange, je crois me souvenir qu’elle a fait des trucs pas trop cool lors de son dernier ouvrage en ne respectant pas trop les femmes qui lui avait confié des trucs un peu intimes, mais je me souviens plus très bien.

    • Bon moi l’ordi je suis plutôt dépendante donc tout ce qui peut m’en éloigner je prends et si je ne me contrains pas je n’arrive pas à couper. Heureusement que je n’ai pas de smartphone sinon je serais totalement foutue…
      Pour Solange effectivement elle n’avait pas demandé d’autorisations avant de publier les interviews qui avaient été faites de certaines femmes qui parlaient de leur viol. Mais surtout, une fois fait et les femmes s’étant exprimées, elle n’a pas été capable de s’excuser publiquement ce qui dénote un manque total de considération pour elles et un manque de bienveillance.
      Son indolence ce n’est pas le problème principal c’est l’air qu’elle se donne, le ton, c’est une mollesse choisie, une mollesse de classe en quelque sorte. Elle tape des poses comme on disait avant ! Dans le quartier on lui dirait :"arrête de faire ta meuf !" aujourd’hui.
      Et faire des vidéos c’est son taf donc elle le fait pas par gentillesse même si elle est peut-être effectivement « gentille » mais on s’en tape. C’est ce qu’elle représente qui m’agresse et c’est justement accentué par sa « gentillesse » comme tu la nommes. Moi j’ai pas la haine des femmes et l’amour des prolétaires, je suis femme et prolétaire et cette meuf me dérange beaucoup. Mais bon je suis pas obligée de l’écouter et c’est pas non plus l’incarnation du grand capital.
      Quant aux versions françaises, il y en a des biens plus claires et moins « indolentes » :
      https://www.youtube.com/watch?v=Mf69MnOui8Y


      https://www.youtube.com/watch?v=kLVOvWnlUhM

      https://www.youtube.com/watch?v=zH6AVzHyE0s

    • Vous avez raison j’avais oublié cette histoire de témoignages et je croyait qu’elle s’était excusé dans une vidéo. Merci pour les autres ressources en français @ninachani . Le texte de Delphy est du coup pas piétinant mais ca reste un bon texte quant même.

    • Ce qui me semble bon à prendre, en plus de l’index effectivement, c’est le mélange du carnet de notes + journal + agenda + listes à post it + whatever, le tout dans un seul endroit, une manière d’unifier son petit chaos personnel et, effectivement, de gratter, à peu de frais, un peu de sentiment de maîtrise (bien illusoire puisqu’évidemment l’enregistrement d’un bordel est voué à devenir bordélique). Aussi, écrire les choses à la main, voire les recopier, pour moi, c’est extrêmement rassurant (mais j’aime dessiner et j’ai une tendance graphomane). Je n’ai jamais, mais alors jamais réussi à tenir un agenda (tout simplement parce que je n’ai jamais, mais alors jamais 100 000 rendez-vous dans la semaine (dieu me préserve) mais j’ai vraiment un problème à prévoir des choses, même un problème à savoir quel jour on est, le combien, tout ça (et j’oublie régulièrement mon âge et le numéro de l’année en cours (bon, en vrai, moi, je m’en fous de savoir tout ça, mais parfois c’est chiant pour mes proches, de ne pas être foutu de prévoir un truc (bref, inch’allah, je vais enfin devenir normal grâce au boulette journal)))).

    • lol je viens de retomber sur cette conversation, et j’ai quasi éclaté de rire en lisant « il y a bien des gens qui aiment la bossa nova alors elle fait rien de mal à être molle », je tenais à le dire

      et je vois à la fin que c’est même des tags maintenant, il faudrait vraiment trouver des occasions de les réutiliser :D