• 25 carrés de sucre : est-ce la quantité réelle de sucre dans une baguette de pain ? - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/sante/25-carres-de-sucre-est-ce-la-quantite-reelle-de-sucre-dans-une-baguette

    Relativement à tout ce qui a été mentionné ci-dessus, on note qu’une farine blanche contient un peu plus de 85% de matières potentiellement sucrées pour l’organisme. Alors, avant que le pain ne soit ingurgité et transformé, notez que 250g de pain blanc contient environ 125 g de glucides au total, dont (100 g d’amidon, 6 g de glucides divers, tels que le glucose, moins de 0,5 g de saccharose (sucre ordinaire)). En clair, le pain blanc de 250 g pris sous cet angle d’analyse est même plus sucré que 25 carrés de sucre réunis. Raison pour laquelle, les scientifiques recommandent de manger ce type de pain avec des lipides de qualité afin de limiter l’augmentation de la glycémie dans le sang.

  • Des cerveaux humains de 12 000 ans découverts dans un état de conservation exceptionnel - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/histoire/des-cerveaux-humains-de-12-000-ans-decouverts-dans-un-etat-de-conservat

    Lors d’une vaste opération de recensement des cerveaux humains les mieux préservés naturellement, des chercheurs ont découvert qu’il existait des organes fossilisés vieux de 1 000 à 12 000 ans. Depuis, ils enquêtent sur leurs mystérieuses conditions de conservation.

    On dirait une vieille noix desséchée. Il s’agit en réalité d’un cerveau humain qui a survécu aux affres du temps, pendant un millénaire. Cette incroyable découverte n’est pas la seule réalisée par Alexandra Morton-Hayward et son équipe de l’Université d’Oxford, qui a même découvert des organes encore plus anciens, datant de 12 000 ans maximum, conservés dans les archives archéologiques mondiales !
    Une gigantesque archive cérébrale

    Ces taphonomistes, des spécialistes de la fossilisation d’un organisme humain, animal, ou végétal après sa mort, se sont lancés dans le projet de répertorier tous les cerveaux humains gardés dans les musées et les universités pour étudier leur état de conservation. Comme ils l’expliquent dans leur étude publiée dans Proceedings of the Royal Society B, ils ont identifié dans la littérature scientifique mondiale plus de 4 400 cerveaux préservés dans différents environnements, sur tous les continents. Ces archives, qui remontent jusqu’au milieu du XVIIe siècle, remettent en question l’idée communément admise selon laquelle le cerveau est toujours l’un des premiers organes à se décomposer après la mort.

    En effet, un corps en décomposition qui n’a pas été embaumé, momifié, congelé, va perdre ses tissus mous, qui vont se liquéfier, ne laissant visible que son squelette. Que ces tissus mous aient été préservés est rare, et il est encore plus rare qu’il s’agisse d’un cerveau. Pourtant, parmi les cerveaux préservés qui ont été retrouvés, près d’un tiers (1 300) était la seule trace de tissu mou ayant survécu sur le squelette. Et cela a aussi été le cas sur certains des plus vieux organes retrouvés.
    Un mystérieux mécanisme de conservation

    Pourquoi ces cerveaux, qui étaient censés être réduits en poussière, se sont-ils fossilisés ? Cela ne peut pas être lié aux seules conditions naturelles de conservation, car ils ont été retrouvés dans des endroits très divers : fosse commune de la guerre civile espagnole, tombe préhistorique, épave, tumulus néolithique, désert, rives d’un lac, volcan endormi... Il y avait même des têtes décapitées. Ils appartenaient à toutes catégories de population (moines, guerriers, famille royale, explorateurs, enfants etc.). Les chercheurs pensent donc qu’il pourrait exister un mécanisme de préservation spécifique au système nerveux central, qui se déclencherait parfois lors d’un contact avec quelque chose de présent dans l’environnement, et qui permettrait au cerveau de se durcir.

    Les scientifiques tâtonnent encore, mais poursuivent leurs recherches, car ces immenses archives démontrent clairement qu’il existe certaines circonstances dans lesquelles le cerveau peut survivre pendant un nombre exceptionnel d’années. "Que ces circonstances soient environnementales ou liées à la biochimie unique du cerveau, c’est au centre de nos travaux en cours et futurs, explique Alexandra Morton-Hayward à Newsweek. Leur étude s’intéresse notamment à l’analyse moléculaire de ces vestiges exceptionnels, aux restes de lipides, de protéines ou de glucides qui pourraient subsister dans ces cerveaux et nous donner des réponses. « Nous découvrons un incroyable nombre d’anciennes biomolécules de toutes sortes préservées dans ces cerveaux archéologiques, et c’est passionnant d’explorer tout ce qu’elles contiennent, et à quel point elles peuvent nous parler de la vie et de la mort de nos ancêtres. »

    Human #brains preserve in diverse environments for at least 12 000 years #ProcB #OpenAccess https://t.co/S581ZlPFL3 #Palaeontology #Evolution @MortonHayward @ErinSaupe pic.twitter.com/1JJlRMAvsS
    — Royal Society Publishing (@RSocPublishing) March 20, 2024

    Mais il existe un obstacle dans l’accès à ces cerveaux, considérés à juste titre comme des découvertes exceptionnelles, déplore la chercheuse à Oxford. Moins d’1% d’entre eux seraient étudiés de près, rapporte Newsweek, ce qui limite beaucoup les découvertes scientifiques qu’ils pourraient permettre.

  • Les Africains auraient découvert les premiers dinosaures bien avant les Occidentaux - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/histoire/les-africains-auraient-decouvert-les-premiers-dinosaures-bien-avant-les

    Après avoir analysé des textes paléontologiques et archéologiques, des chercheurs suggèrent que les premiers fossiles de dinosaures pourraient avoir été découverts par des populations autochtones, 500 ans avant les Britanniques.

    Selon les livres d’Histoire, on doit la découverte des premiers ossements de dinosaure à Robert Plot. La première description officielle d’un fossile de ces animaux préhistoriques - un fémur de Mégalosaure - datant de 1676 est en effet attribuée au naturaliste anglais. Se pourrait-il que d’autres personnes avant lui n’aient trouvé des restes préhistoriques en Afrique ? C’est ce que pense une équipe de six scientifiques qui étudient les fossiles en Afrique du Sud.

    Le premier os de dinosaure pourrait avoir été découvert par des populations autochtones africaines, proposent-ils dans leur étude parue fin 2023 dans Geological Society. Et ce, cinq cents ans avant le scientifique anglais.

    Les experts ont parcouru la littérature archéologique, historique et paléontologique. Les pays d’Afrique, rappelons-le, regorgent de gisements de fossiles. Et selon les données récoltées, différentes cultures africaines pourraient s’être intéressées aux ossements fossilisés.

    “Comparée à d’autres continents, l’étude des connaissances paléontologiques autochtones (non occidentales) en Afrique est un domaine relativement nouveau. La littérature examinée ici suggère néanmoins une longue chaîne de traditions, de géomythes et de [légendes] liés aux objets fossilisés sur l’ensemble du continent et englobant de nombreuses cultures africaines”, ont-ils écrit. “Il est souvent difficile d’estimer l’ancienneté de ces traditions, mais les preuves recueillies ici suggèrent qu’elles s’étendent des années 1800 à l’époque précoloniale, et jusqu’à plusieurs millénaires.”
    Le mystère du fossile déplacé dans une grotte

    Les auteurs illustrent leurs propos avec le site archéologique de Bolahla, au Lesotho. Celui-ci a été occupé par les peuples Khoesan et Basotho du XIIe au XVIIIe siècle (1100 à 1700 après JC), et par les dinosaures des milliers d’années avant eux, indiquent trois des auteurs dans The Conversation. C’est le cas notamment du Massospondylus carinatus, un dinosaure pouvant aller jusqu’à 6 mètres de haut. De nombreux fossiles se sont créés au fil des millénaires dans la région, et étaient déjà présents au Moyen Âge.

    En 1990, des archéologues ont remarqué qu’une phalange fossilisée de Massospondylus carinatus avait été déplacée et laissée dans une grotte. “Il n’y a aucun squelette fossile dépassant des parois de la grotte, donc la seule chance que cette phalange se retrouve là était que quelqu’un dans un passé lointain l’ait ramassé et transporté jusqu’à la grotte”, assurent-ils. La date de ce transport reste à ce jour inconnue, mais on sait que l’abri a été occupé entre le XIIe et le XVIIIe siècle. Pour les chercheurs, cela peut être un indice que les populations locales de l’époque ont déjà rencontré ce type de vestige préhistorique.

    Il n’est pas étonnant que des humains aient découvert des traces de dinosaures bien avant l’émergence de la paléontologie. En Amérique du Nord, des peintures rupestres datées de 1000 à 1200 avant JC font référence à des empreintes de dinosaures.

    “En explorant la paléontologie indigène en Afrique, notre équipe rassemble des morceaux d’un passé oublié qui redonne du crédit aux communautés locales”, concluent-ils. “Nous espérons que cela inspirera une nouvelle génération de paléoscientifiques locaux à marcher sur les traces de ces premiers chasseurs de fossiles africains.”

  • Le Japon pourrait bientôt se poser sur la Lune, une première historique ! - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/sciences/le-japon-pourrait-bientot-se-poser-sur-la-lune-une-premiere-historique-

    La sonde Smart Lander for Investigating Moon, plus communément surnommée SLIM ou Moon Sniper, devrait alunir à environ 100 mètre d’une cible spécifique sur la surface lunaire. Arrivée prévue en janvier prochain.

    Le cinquième pays

    Cette performance japonaise ne sera bien sûr pas une première mondiale. Si la sonde spatiale SLIM arrive bien sur le satellite terrestre comme prévu le mois prochain, il s’agirait tout bonnement du cinquième pays à avoir réussi pareil exploit. Auparavant, les États-Unis, la Russie, la Chine et l’Inde avaient atteint ce but.

    Ce lundi 25 décembre, la sonde a pu entrer en contact avec l’orbite lunaire a indiqué l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale (JAXA). « Son changement de trajectoire a été réalisé comme prévu initialement, et il n’y a rien d’extraordinaire dans les conditions de la sonde », se sont félicités les experts de l’agence. Il faudra attendre désormais la nuit du 20 janvier pour voir cet alunissage « d’une précision sans précédent ».

  • #Margaret_Mead

    Quel est le premier signe de civilisation dans une culture ? - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/culture/quel-est-le-premier-signe-de-civilisation-dans-une-culture-11191713

    Parmi les réponses les plus souvent données à la question de l’apparition des premiers signes de civilisation dans une culture, l’une d’entre elles provient d’une anthropologue américaine du nom de Margaret Mead. Interrogée par un de ses étudiants à ce propos, Mead avança une hypothèse pour le moins désarçonnante, à rebours de certaines idées comme la fabrication d’outils ou la maîtrise de certains éléments comme le feu ou l’eau. Selon la chercheuse, la réponse serait tout autre : une civilisation naîtrait au moment où elle serait capable de soigner et réparer un fémur cassé. Dans le règne animal, le fémur cassé est quasi systématiquement synonyme de mort : l’animal devient incapable d’aller chercher de la nourriture, il devient une proie facile pour ses prédateurs et est parfois abandonné par les siens. Réparer un fémur cassé aurait fait de l’humanité une société de civilisation, parce qu’il s’agirait des premiers signes de compassion et d’intention d’aider un congénère dans la difficulté.

  • Pourquoi la planète la plus proche de la Terre... n’est ni Vénus ni Mars - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/sciences/pourquoi-la-planete-la-plus-proche-de-la-terre-nest-ni-venus-ni-mars-11

    Les scientifiques ont alors remarqué que la planète Mercure était en moyenne la plus proche de la Terre. En effet, au cours des 10 000 années étudiées, la Planète bleue a passé plus de temps proche de Mercure que des planètes Vénus ou Mars. Cela est notamment dû à la manière donc les planètes se positionnent à certains moments de leurs orbites. Ce phénomène est d’autant plus déconcertant puisque les planètes Vénus et Mars sont les plus proches de la Terre sur le plan de la distance physique moyenne. Il est donc important de différencier la distance physique moyenne au temps effectif passé à proximité d’une certaine planète.

  • Les ancêtres des humains et des singes ne sont pas apparus en Afrique, selon cette étude controversée - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/histoire/les-ancetres-des-humains-et-des-singes-ne-sont-pas-apparus-en-afrique-s

    Et si tout l’histoire de l’évolution des hominidés ne s’était pas déroulée en Afrique ? L’ancêtre commun des humains et des singes pourrait être originaire d’Europe ou de Turquie, avant de migrer vers l’Afrique où est né l’humain moderne, selon une nouvelle étude.

    En paléontologie, la communauté scientifique est rarement d’accord. Mais un consensus existe bien sur le fait que la lignée humaine moderne (le genre Homo) est apparue en Afrique. Il y a environ 7 millions d’années, les humains se séparaient des primates, du moins des ancêtres des chimpanzés et des bonobos, nos plus proches parents vivants. Depuis cette divergence, qui s’est probablement déroulée en Afrique, la majeure partie de l’histoire de l’évolution humaine s’est déroulée sur ce continent-là, que l’on appelle aujourd’hui aussi le berceau de l’humanité. Mais l’ancêtre commun des humains et des primates, lui, serait peut-être apparu ailleurs, loin de là, en Europe ou en Anatolie, l’actuelle Turquie.

    Un crâne qui sème le doute

    Derrière cette idée ; l’analyse d’un crâne vieux de 8,7 millions d’années, retrouvé sur le site de Çorakyerler, en Turquie en 2015, et publiée ce mois-ci dans la revue Communications biology. Les chercheurs ont baptisé les restes de ce primate, remarquablement bien conservés, Anadoluvius turkae. Grand et massif, il pesait autant qu’un grand chimpanzé actuel (jusqu’à 60 kg) et vivait surtout au sol, dans des forêts sèches et ouvertes, où il se nourrissait de racines grâce à de grandes dents et de puissantes mâchoires. Mais d’autres fossiles de singes datant de plus de 5 millions d’années retrouvés en Bulgarie, en Grèce et en Turquie, confortent cette hypothèse. Ce qui suggère que ces ancêtres auraient pu évoluer en Europe centrale avant de migrer ensuite vers la Méditerranée et l’Afrique, où ils se seraient diversifiés. Dans leur étude, les chercheurs indiquent qu’un changement environnemental aurait pu entraîner la disparition de leur habitat et forcer leur déplacement.

    Aux côtés d’Anadoluvius turkae, les paléontologues ont retrouvé des restes de girafes, de phacochères, de rhinocéros, d’antilopes, de zèbres, d’éléphants, de porcs-épics et de hyènes. Des animaux qui n’appartiennent plus à la faune turque, mais qui sont endémique du continent africain. D’autres recherches avaient déjà pointé du doigt l’origine de cette faune à l’est de la Méditerranée. Il se pourrait que nos ancêtres primates aient parcouru le même chemin, bien que cette hypothèse soit controversée.

  • Ce parfum porté par les Romains il y a 2 000 ans est toujours aussi populaire - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/histoire/ce-parfum-porte-par-les-romains-il-y-a-2-000-ans-est-toujours-aussi-pop

    Même si l’on parle ici de parfum par connaissance du pouvoir capiteux du patchouli, les chercheurs ignorent si cette huile était véritablement utilisée pour se parfumer. Car, dans les régions tropicales d’où elle est originaire, en Asie du Sud-Est (Indonésie, Inde, Malaisie, Philippines...), elle peut aussi être utilisée comme plante médicinale, pour diverses affections (problème de digestion, de circulation, anti-inflammatoire...). Le mot patchouli est d’origine tamoul, et signifie « feuille verte ». La feuille fraîche ne sent rien, ce n’est qu’une fois distillée qu’elle acquiert son odeur de bois et de camphre, très orientale. Après avoir été importée des croisades, la plante est devenue très populaire en Europe au XIXe siècle. Mais apparemment, les Romains s’en servaient déjà auparavant, dans le cadre de leurs traditions funéraires...

  • En mer Celtique, une mystérieuse tombe cachait en réalité une véritable guerrière de l’Âge du fer - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/histoire/en-mer-celtique-une-mysterieuse-tombe-cachait-en-realite-une-veritable-

    Une nouvelle technique d’analyse a permis de résoudre un mystère vieux de plus de 20 ans. Celui d’une tombe datant de 2 000 ans, qui renfermait les reste d’un mystérieux guerrier, qui utilisait à la fois épée, bouclier, et miroir, pensaient les experts. En fait, il s’agissait d’une femme.

    C’est un véritable mystère archéologique qui a duré plus de 20 ans. Le corps retrouvé en 1999 dans une tombe vieille de 2 000 ans, sur les îles Scilly, au large de l’Angleterre, a finalement révélé son secret, grâce aux nouvelles technologies d’analyse, rapporte The Guardian. Une nouvelle étude a en effet pu déterminer le sexe de cet ancêtre, que les scientifiques associaient jusqu’ici à la fois à un homme du fait de l’épée retrouvée dans le tombeau, et à une femme du fait du miroir qui l’accompagnait également (les préjugés ont la vie dure).
    Deux surprises

    Dans cette chambre funéraire bordée de pierres, découverte sur Bryher, l’une des plus petites îles habitées de l’archipel britannique, les restes humains étaient en effet en très mauvais état, à tel point que les analyses physiologiques, ou d’ADN sur les minuscules morceaux d’os ou de dent retrouvés, avaient échoué. Mais une nouvelle technique, qui a fait ses preuves plusieurs fois déjà dans d’autres dossiers archéologiques, a permis d’étudier un morceau d’émail, à la recherche, cette fois, d’une protéine liée au chromosome X ou Y. Ce qui signifie que ce test peut être utilisé pour déterminer le sexe d’une dépouille, même très ancienne.

    Première surprise pour les auteurs de l’étude, publiée dans le Journal of Archaeological Science : Reports : il s’agit non pas d’un guerrier, mais d’une guerrière. La présence d’une épée à son côté dans un fourreau en alliage de cuivre, mais aussi d’un bouclier, d’une broche et d’un miroir en bronze, avait auparavant jeté le doute. La tombe restait unique dans l’Europe occidentale de l’Âge du fer, car jamais la combinaison de tous ces objets, surtout du miroir et de l’épée, n’avait été retrouvée.

    La deuxième surprise qui ressort de cette étude est celle de l’utilisation du miroir à des fins guerrières. En effet, les scientifiques pensent que les miroirs ont peut-être été utilisés à l’Âge du fer pour signaler, communiquer et coordonner des attaques surprises contre des groupes ennemies. Ils pouvaient aussi avoir des fonctions rituelles, comme un outil de communication avec le monde surnaturel…Cette découverte permet en tout cas de faire la lumière sur le rôle des femmes guerrières à une époque où la guerre entre colonies faisait rage sur ces îles.

  • L’énigme des « cercles de fées » en Namibie et en Australie, enfin résolue ! - Ça m’intéresse
    https://www.caminteresse.fr/sciences/lenigme-des-cercles-de-fees-en-namibie-et-en-australie-enfin-resolue-11

    On les surnomme poétiquement les « cercles de fées », pour désigner ces petites surfaces circulaires dépourvues de végétation qui façonnent le paysage des prairies arides de Namibie et d’Australie. Ce mystère, qui passionne les écologues et les scientifiques depuis de nombreuses années, est enfin résolu.

    Vu du ciel, les « cercles de fées » apparaissent comme de petites aires circulaires et hexagonales sans végétation, entre 2 à 12 centimètres de diamètre, entourées de hautes herbes. Présentes dans diverses régions du globe, dont les prairies arides et reculées de la Namibie et en Australie, ces formations énigmatiques ne sont pas dues au hasard. Ce mois d’octobre 2022, les résultats d’une enquête de terrain approfondie, menée par une équipe de chercheurs internationale, viennent définitivement créditer la théorie suivante : les cercles de feux seraient l’œuvre de la végétation elle-même, qui sait s’adapter pour faire face au manque d’eau et aux fortes chaleurs dans ces régions sèches. En outre, les données montrent aussi que le modèle développé il y a 70 ans par le mathématicien Alain Turing explique la forme des cercles de fées.
    Les cercles de fées ou quand la nature s’autorégule

    Ces cercles de fées ont défié de multiples théories sur leur existence, les plus surnaturelles évoquant un passage vers un autre monde, l’empreinte de Dieu, ou encore une trace d’OVNI. En réalité, des chercheurs ont réussi à prouver que les herbes qui les composent agissent comme des « éco-ingénieurs », afin de modifier leur environnement hostile et aride, et préserver ainsi l’écosystème. Une première étude publiée en 2020 dans la revue Journal of Ecology a montré que ces formes géométriques seraient en réalité une source importante d’eau pour la végétation présente tout autour. En s’accumulant autour de ces cercles, les herbes apporteraient de l’ombre et favoriseraient l’infiltration de l’eau, permettant aux racines avoisinantes de se développer. « La végétation bénéficie de l’écoulement d’eau supplémentaire fourni par les grands cercles de fées, et maintient ainsi l’écosystème aride fonctionnel, même dans des conditions très difficiles et sèches », détaillait le Dr Stephan Getzin de l’université de Göttingen dans un communiqué.
    Une théorie enfin confirmée grâce à une nouvelle enquête de terrain

    Quant à ces formes bien spécifiques, le modèle sur les motifs et structures du vivant formulé par Alain Turing en 1952 offrirait l’explication la plus plausible. Dans un article, le Britannique proposait un modèle mathématique pour expliquer la morphogenèse, qui détermine le développement des formes d’un organisme vivant. L’étude du Dr Getzin fut la première à suggérer que le modèle de Turing, utilisé dans le système animal comme végétal, s’appliquait aux cercles de fées. Mais encore fallait-il en avoir l’entière certitude, et donc effectuer de nouvelles études de terrain. Aussitôt dit, aussitôt fait. La récente étude publiée dans la revue Perspectives in Plant Ecology, Evolution and Systematics prouve définitivement ceci : les plantes situées à proximité avaient fortement épuisé l’eau à l’intérieur des cercles, provoquant la mort des herbes au sein de ce périmètre, et donc, ce vide de végétation. « En formant ces paysages fortement structurés en cercles de fées uniformément espacés les uns des autres, les herbes agissent comme des ingénieurs de l’écosystème et bénéficient directement de la ressource en eau fournie par les lacunes de la végétation », explique encore Stephan Getzin dans un nouveau communiqué. Autrement dit, pour survivre, les plantes n’ont pas d’autres choix que de pousser selon ces formes géométriques. La preuve qu’une fois de plus, la nature peut être source de solutions pour l’adaptation au réchauffement climatique.

  • Scandales sanitaires : des femmes en première ligne
    https://www.caminteresse.fr/sante/scandales-sanitaires-des-femmes-en-premiere-ligne-11157697

    Dix ans après le scandale du Médiator révélé par la pneumologue Irène Frachon, les laboratoires Servier ont été reconnus coupables de "tromperie aggravée" et condamnés à 2,7 millions d’euros d’amende ce lundi. Derrière les récents combats de santé publique, il y a très souvent des femmes, qui militent pour une médecine plus sûre et plus transparente.

    Elles s’appellent Aurélie Joux, Marine Martin, Marielle Klein, Marion Larat… Toutes ont un point commun : elles ont mobilisé l’opinion contre les dangers d’un médicament, d’un dispositif médical ou le détournement de son usage : le Distilbène, la Dépakine, le Cytotec, les implants Essure, le Lévothyrox…

    De simples patientes, ces femmes sont devenues des « combattantes ». Des « Résistantes » même, juge Florence Méréo, spécialiste de la santé au Parisien, qui a recueilli le témoignage de douze d’entre elles dans son livre Les résistantes, paru en 2019. Douze femmes qui font bouger la médecine..

    Si toutes ces femmes ont été au cœur des récents scandales sanitaires, c’est aussi qu’elles « en ont payé le plus lourd tribut », analyse Florence Méréo. Les produits incriminés concernent en effet des problématiques typiquement féminines : grossesse, contraception, accouchement… Ou des médicaments utilisés majoritairement par les femmes, tel le Lévothyrox (85% des prescriptions). C’était aussi le cas du Médiator, destiné aux diabétiques mais prescrit comme coupe-faim (75% de consommatrices en France). La pneumologue Irène Frachon avait alerté dès 2008 sur sa toxicité cardiaque. Les lanceuses d’alerte qui ont suivi sa trace se réclament toutes de cette figure de proue.
    Le combat de femmes ordinaires

    Mais cette fois, ce sont les patientes elles-mêmes qui montent au créneau. Certaines sont des victimes directes, comme Marielle Klein, qui a subi de graves symptômes neurologiques et musculaires après la pose des implants Essure, en 2011. Les autres ont été touchées dans la chair de leur chair. Timéo, le fils d’Aurélie Joux, est né lourdement handicapé après le déclenchement de l’accouchement avec du Cytotec. Les deux enfants de Marine Martin, qui a dénoncé les effets de l’anti-épileptique Dépakine pendant la grossesse, souffrent aussi de handicap. Elles racontent comment des industriels ou des médecins ont tenté de les faire passer pour des « folles », des « hystériques » ou des « emmerdeuses ». Parce qu’elles sont des femmes ?

    Aucune étude ne le prouve, mais des travaux montrent que lorsque les femmes se plaignent de douleurs, par exemple, leur ressenti est moins bien pris en compte que celui des hommes.

    Une persévérance qui a un prix

    Envers et contre tout, elles ont persisté, parfois des années durant, jusqu’à devenir des « porteuses d’alerte » : un concept développé par Solène Lellinger, maître de conférence en histoire et épistémiologie des Sciences à Paris-7, dans sa thèse sur les accidents médicamenteux et la genèse du scandale du Médiator. « La lanceuse d’alerte tire la sonnette d’alarme. Mais le terme “porteuse” indique qu’il faut tenir sur la durée », explique- t-elle. Au prix de conséquences parfois lourdes : Marine Martin y a laissé son emploi pour se consacrer à son association depuis neuf ans. Marielle Klein, elle, a quitté la présidence de Resist au bout de trois ans pour retrouver une vie familiale plus sereine. Derrière, d’autres femmes prennent déjà la relève. Dans l’affaire du Distilbène, le combat se transmet de mère en fille. Des études suggèrent que les enfants de la 3e génération pourraient être impactés.

    Je m’étonne au sujet de ce paragraphe :
    Aucune étude ne le prouve, mais des travaux montrent que lorsque les femmes se plaignent de douleurs, par exemple, leur ressenti est moins bien pris en compte que celui des hommes.
    Comment est-ce possible qu’aucune étude ne montre ce biais ?

    #violences_sexistes #violences_gynécologiques #violences_médicales #misogynie #continuum_féminicidaire #essure