Erreur 404 - Le Monde diplomatique

/CORREA

  • Bolivie, Souvenez -vous, Le 20 octobre 2019, soir de la présidentielle bolivienne. Les décomptes préliminaires créditent le président sortant Evo Morales de 45,7 % des voix, contre 37,8 % pour son adversaire Carlos Mesa, sur la base de la collecte de 83,8 % des procès-verbaux.
    Or l’arme de guerre US : "l’Organisation des États américains (OEA) exprime ses "préoccupations" : certaines « irrégularités » démontreraient que le pouvoir a orchestré une fraude électorale à grande échelle".. etc. la provocation est prête.
    On connaît la suite, et comment notre bonne presse française, entonne le même refrain : "fraude", Morales dictateur....etc
    Seulement voilà : contrairement a ce qu’on nous a chanté, la fraude, la dictature et le coup d’état, n’étaient pas vraiment de côté de Moralès !
    Et voilà que les boliviens revotent pour le parti de Moralès !!!!!
    On attend les mea culpa
    Lire l’article du MD

    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/10/CORREA/62297

  • #Bolivie, chronique d’un fiasco médiatique,
    par Anne-Dominique Correa (Le Monde diplomatique, octobre 2020)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/10/CORREA/62297

    Les Boliviens sont appelés à élire leur président le 18 octobre. Reporté à deux reprises par un pouvoir en difficulté, le scrutin est organisé par un régime issu du renversement de M. Evo Morales, il y a un an. Depuis, les médias privés et une partie de la gauche s’emploient à taire la nature de cette rupture de l’ordre constitutionnel. Jusqu’à un article du « New York Times », en juin dernier…

    Un article à lire ABSOLUMENT.
    Une fois encore, la responsabilité des mainstream dans le relai des récits fabriqués et biaisés malignement par l’extrême-capitalizme est terrible. Terrible.
    On aimerait se dire que tout est bien qui fini bien. Ce serait une insulte à toutes les personnes qui ont lutté, on été molestées, frappées, emprisonnées, se sont exilées, etc. Non, tout n’est pas « bien », et c’est aussi une année de perdue pour les luttes des peuples premiers.

    Lundi19 octobre 2020
    Un an après le coup d’État contre Evo Morales, le candidat de son parti, le Mouvement vers le socialisme - Instrument politique pour la souveraineté des peuples (MAS-IPSP), Luis Arce, l’aurait emporté dès le premier tour du nouveau scrutin présidentiel avec plus de 50 % des voix, douchant les espoirs de l’élite de Santa Cruz de prendre les rênes du pays.