Advances in Motion Massachusetts General Hospital

https://advances.massgeneral.org

  • Several #SARS-CoV-2 #Variants Are Resistant to the Pfizer/BioNTech and Moderna Vaccines - Mass General Advances in Motion
    https://advances.massgeneral.org/research-and-innovation/journal.aspx?id=1940

    This study quantified neutralizing antibodies against pseudoviruses mimicking SARS-CoV-2 variants in 99 individuals who had received one or two doses of the Pfizer/BioNTech or Moderna COVID-19 vaccines

    Neutralization against many variants , such as B.1.1.7 (U.K.), was largely the same as with SARS-CoV-2 wild-type virus

    However, the P.2/P.1 (Brazilian/Japanese) and B.1.351 (South African) variants exhibited significant resistance even in fully vaccinated individuals, with decreases in neutralization antibodies of 3- to 7-fold and 19- to 42-fold, respectively

    Individuals who had received only a single recent vaccine dose had weaker neutralization titers overall, and most of them showed no neutralization at all against certain B.1.351 variants

    These results support the reformulation of existing vaccines to include diverse spike sequences; ultimately, development of new COVID-19 vaccines capable of eliciting broadly neutralizing antibodies may be necessary

    Source: Multiple SARS-CoV-2 variants escape neutralization by vaccine-induced humoral immunity - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0092867421002981

    #vaccins #vaccination #immunité

  • Are The Two Newly Authorized #COVID-19 Vaccines Safe and Effective ? - Mass General Advances in Motion
    https://advances.massgeneral.org/pulmonary/article.aspx?id=1332

    It’s worth noting that there are other mRNA vaccines in clinical trials that also report stability at higher temperatures; for instance, a lyophilized rabies mRNA vaccine developed by CureVac (which recently began phase 2b/3 trials of its COVID-19 vaccine candidate) reported stability at 5-25C for 36 months, and at 40C for six months (Alberer et al. 2017).

    Ce qui serait terrible, c’est que ces #vaccins à ARN, parce qu’ils se montreraient tout à la fois faciles à fabriquer et à adapter aux mutations, efficaces (à la fois contre le développement et la transmission de la maladie concernée), et faciles à conserver, renforcent la mentalité « solutionniste » et empêchent toute modification des #politiques de ceux qui nous dirigent.

  • A Argenteuil, des malades du Covid-19 rentrent plus vite chez eux grâce à l’oxygénothérapie à domicile
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/02/a-argenteuil-des-malades-du-covid-19-rentrent-plus-vite-chez-eux-grace-a-l-o

    Depuis la mi-octobre, 140 patients ont été pris en charge par l’unité Covid-19 du centre hospitalier et suivis quotidiennement par des infirmières à domicile.

    Il y a quinze jours, Lucien Joyes a ressenti « un grand froid dans la nuit ». Il ne le savait pas encore, mais il s’agissait des premiers symptômes du Covid-19. Après deux courtes hospitalisations de cinq et trois jours au centre hospitalier (CH) d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, il est désormais soigné dans son appartement. Au pied de son lit installé dans le salon, contre la fenêtre et face à la télévision, une machine lui propulse de l’oxygène dans les narines par le biais d’un long tube en plastique.

    « J’ai une famille qui m’entoure, ils sont aux petits soins et font tout pour me rendre la vie agréable », dit en souriant l’homme de 70 ans, soulagé d’être sorti de l’hôpital qu’il ne connaît que trop bien, ses différents problèmes de santé l’ayant déjà mené les années passées dans les services de neurologie, de cardiologie et de pneumologie.

    Si Lucien a pu rentrer chez lui si vite, c’est grâce au dispositif d’oxygénothérapie à domicile mis en place par le centre hospitalier d’Argenteuil depuis la mi-octobre pour faire face à la deuxième vague de l’épidémie.

    Une petite équipe d’infirmières et d’aides-soignantes se partage une trentaine de patients sur un territoire allant de Sannois à Carrières-sur-Seine et d’Herblay à Gennevilliers, dans un rayon d’environ 8 kilomètres autour d’Argenteuil. Tous les matins, elles se rendent au domicile des malades passés par l’hôpital et dont l’état a été jugé assez bon pour leur permettre de finir chez eux leur sevrage en oxygène.

    Au bout de dix à quinze jours en général, si leur saturation en oxygène, c’est-à-dire leur taux d’oxygène dans le sang, devient supérieure à 94 %, ils passeront à un suivi téléphonique quotidien, jusqu’à leur complète guérison. La société Vitalaire viendra alors récupérer les extracteurs d’oxygène mis à leur disposition.

    « Ça m’a soulagée de rentrer chez moi »

    Pour leur tournée, Cécile Hubert, infirmière depuis vingt-sept ans au CH d’Argenteuil, et Natalia Pereira da Silva, aide-soignante depuis 2003, ont une routine bien au point. Devant le domicile de chaque patient, Natalia passe à Cécile, en plus de son masque, les différents équipements nécessaires à sa protection et à celle du malade : charlotte, surblouse, surchaussures et gants. Le tout sera jeté à la poubelle à la fin de chaque consultation.

    Pendant que Cécile mesure la tension, les fréquences respiratoire et cardiaque, la saturation en oxygène et prend la température du malade, Natalia note tout sur une fiche de suivi. Des données qui seront ensuite entrées sur la plate-forme Terr-eSanté, un outil de coordination, d’échange et de partage d’informations entre professionnels de santé pour assurer le suivi optimal des patients.

    Si ce dispositif demande une grande organisation, il représente un avantage sans conteste pour les personnes désireuses de quitter l’hôpital, à l’image de Françoise Tourbin, 73 ans. « C’est bon, les hôpitaux j’y vais trop fréquemment », souffle cette grande fumeuse qui vient de se faire opérer du cœur. Après plus d’un demi-siècle de cigarette, elle venait juste d’arrêter de fumer quand elle a attrapé le Covid-19. Après un passage éclair à l’hôpital le temps d’un bilan de santé, elle accueille désormais les soignantes à la porte de son petit pavillon sans tube d’oxygène dans le nez.

    Comme tous les soignés à domicile, son oxygénothérapie était accompagnée de corticoïdes en cachet et de piqûres d’anticoagulant réalisées par une infirmière libérale. Un traitement que l’on sait, depuis la première vague, efficace contre la maladie.

    A Montigny-lès-Cormeilles, Josiane Loyot accueille aussi ses visiteuses sans oxygène, mais elle est gentiment rappelée à l’ordre car sa saturation n’est pas encore jugée assez bonne. « A l’hôpital, j’ai été mal reçue. Ils ont du boulot et nous, les patients, on est plus ou moins chiants, mais ça se voit qu’ils n’en peuvent plus, les soignants. J’ai demandé à sortir, ça m’a soulagée de rentrer chez moi », raconte cette femme de 72 ans entre deux plaisanteries. Quand son fils sera reparti sur son chantier en Côte d’Ivoire, elle fera appel au service de portage de repas à domicile mis en place par la mairie pour les personnes âgées.

    Lits libérés pour d’autres malades

    « Quand on est à l’hôpital, on est contraints par une institution », opine Catherine Le Gall, chef des urgences du CH d’Argenteuil, qui reconnaît que les malades sont contents de rentrer plus vite chez eux. La coordinatrice du dispositif de suivi à domicile dresse un bilan positif de cette expérience : sur 140 patients pris en charge depuis la mi-octobre, aucun n’est mort à domicile et seulement 10 % d’entre eux ont eu besoin de repasser par l’hôpital, essentiellement pour des examens complémentaires. « Cent dix malades, c’est l’équivalent de l’activité d’un service de trente lits », souligne-t-elle. Autant de lits libérés pour d’autres malades, dans un hôpital qui voit passer dans ses urgences de 160 à 200 personnes par jour.

    A Argenteuil comme partout en France, la question du nombre de lits disponibles pour accueillir l’afflux de nouveaux patients atteints du Covid-19 était au cœur de toutes les préoccupations cet automne. D’autant plus dans un département comme le Val-d’Oise, touché très gravement par la première vague. Au printemps, « l’hôpital a été submergé, tout a été déprogrammé et ça a désorganisé les soins, se souvient Catherine Le Gall. Alors, pour cette deuxième vague, on n’a pas voulu vivre la même chose ».

    De mars à mai, l’hôpital comptait 200 lits réservés au Covid-19, dont quarante en réanimation, tandis que, de septembre à novembre, seulement 75 « lits Covid » ont été ouverts, dont dix-huit en réanimation. Au pic de la première vague, les soignants ont dû gérer 242 patients en même temps, tandis que, à celui de la deuxième vague, 91 malades du Covid-19 se trouvaient à l’hôpital.

    Une situation observée dans l’ensemble du Val-d’Oise, dernier département français avec Mayotte à passer en vert sur la carte du déconfinement à la fin mai. Quand le territoire comptait 180 lits de réanimation occupés par des patients du Covid-19 le 8 avril, ils n’étaient plus que 70 à la mi-novembre.

    « La trajectoire est bonne mais l’objectif n’est pas atteint », souligne toutefois Anne Carli, déléguée départementale du Val-d’Oise de l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, qui ne veut pas se féliciter trop tôt de la fin de cette deuxième vague. « On est encore très loin du seuil d’incidence de cinquante nouveaux cas par semaine pour 100 000 habitants, qui constitue le seuil d’alerte. »

    Qualité du lien entre la médecine de ville et l’hôpital

    Les raisons pour lesquelles cette deuxième vague s’est mieux passée que la première sont nombreuses, et notamment la meilleure prise en charge des malades grâce aux corticoïdes, aux anticoagulants et une oxygénothérapie préférée à l’intubation.

    « La grande différence entre les deux vagues, c’est la qualité du lien entre la médecine de ville et l’hôpital », appuie également Anne Carli. Au printemps, c’est en effet surtout l’hôpital qui a été en première ligne pour faire face à cette maladie infectieuse émergente, avec des professions libérales plus difficilement associées. « Mais le Val-d’Oise a beaucoup investi sur le lien ville-hôpital », explique la déléguée départementale, notamment par le biais de l’outil Terre-eSanté mis à disposition par l’ARS d’Ile-de-France depuis plus d’un an, mais dont les professionnels de santé peinaient à s’emparer. « Cette crise a rendu l’outil indispensable », insiste Anne Carli.

    Un constat partagé par Catherine Le Gall, dont les équipes ont commencé à utiliser l’outil avec le Covid-19. « Il permet de mettre en place un parcours de soins coordonnés entre différents professionnels de santé », explique-t-elle. Par exemple, dans le cas d’un suivi de Covid-19, sont mis en relation autour d’un même patient le médecin des urgences, son infectiologue, son médecin traitant, les infirmières, le centre de télésurveillance, et un pneumologue quelques mois plus tard. Le malade a également accès à son dossier et peut informer ses médecins de ses nouveaux symptômes.

    « Dans le futur, il faudrait créer des cercles de soins pour d’autres pathologies », s’enthousiasme Catherine Le Gall. Pour gérer le Covid-19, « un médecin seul dans son coin, c’est dangereux, et l’hôpital seul, c’est un canard boiteux. Le lien entre la ville et l’hôpital, c’est l’avenir pour les malades ». D’autant plus dans une région comme l’Ile-de-France frappée par la désertification médicale.

    #covid-19 #HAD #médecine_de_ville #hôpital #santé-publique

    • Débat d’experts autour de l’oxygénothérapie à domicile
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/12/02/debat-d-experts-autour-de-l-oxygenotherapie-a-domicile_6061896_3244.html

      De nombreux spécialistes estiment que les recommandations de la Haute Autorité de santé concernant une prise en charge à domicile sont « dangereuses ». Par Delphine Roucaute

      Faut-il encourager la prise en charge des personnes atteintes du Covid-19 à domicile, même quand elles ont besoin d’apports constants en oxygène ? Pour répondre à cette question, la Haute Autorité de santé (HAS) a publié un ensemble de recommandations pratiques, le 9 novembre, au moment où les services hospitaliers étaient submergés par la deuxième vague. L’institution estime que cette prise en charge doit être réservée à deux situations : d’abord pour les patients hospitalisés et pouvant achever leur sevrage en oxygène à domicile, donc en aval de l’hôpital, et ensuite pour les malades non hospitalisés, mais ayant néanmoins des besoins en oxygène, donc en amont de l’hôpital.

      Les critères d’éligibilité au dispositif sont les mêmes pour les deux types de patients. D’abord, un environnement favorable, c’est-à-dire un domicile salubre, à moins de 30 minutes d’un hôpital et du SAMU, la présence d’un tiers vingt-quatre heures sur vingt-quatre et l’accompagnement d’une équipe de médecins. Mais aussi des critères liés au patient, qui ne doit pas avoir une saturation en oxygène trop basse ni de contre-indication signalant des risques de forme grave de la maladie (diabète, insuffisance rénale, etc.).

      Appel à la prudence

      Ces recommandations, pourtant très contraignantes, ont été jugées insuffisantes par plusieurs spécialistes. Dans un Tweet, la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) a déclaré que « le maintien à domicile de patients devenant oxygénorequérants est dangereux ». Dans le même temps, la Société de pneumologie de langue française a appelé à la prudence et publié ses propres « rappels réglementaires et techniques », insistant sur la nécessité d’un encadrement par un pneumologue, alors que la HAS place la responsabilité de coordination entre les mains des médecins généralistes.

      Si l’oxygénothérapie en aval de l’hôpital fait plutôt consensus parmi les spécialistes, c’est bien l’opportunité d’une prise en charge directement à domicile qui fait débat. Le président de la SPILF, Pierre Tattevin, explique cette différence : « Dans le cas du Covid, quand on commence à avoir besoin d’oxygène à domicile, c’est que ça commence à être grave. Même à l’hôpital, c’est difficile à suivre. » Par ailleurs, insiste-t-il : « Organiser le suivi du patient en lien avec un généraliste, c’est compliqué. Il y a un risque de manque de réactivité en cas de problème. »

      « Sur le fond, on est d’accord que l’oxygénothérapie en amont est risquée et relève de l’exceptionnel ; ces recommandations sont là pour créer des repères et fixer le cadre si ce genre de cas se présente pour des médecins généralistes », explique Paul Frappé, président du Collège de la médecine générale, qui a participé au groupe de travail mis en place par la HAS. Car ces cas existent déjà, souvent à la demande de patients ne désirant pas entrer à l’hôpital. Près de 30 000 patients atteints du Covid-19 requérant une oxygénothérapie ont été pris en charge par les prestataires de santé à domicile (PSAD), 20 000 au cours de la première vague et 10 000 au cours de la seconde. Les prescriptions d’oxygénothérapie émanant de médecins généralistes n’ont pas dépassé 5 % des patients lors de la seconde vague, selon le président de la Fédération des PSAD.

      Il ne faut pas oublier que ces recommandations sont émises en situation de crise sanitaire, pour désengorger les services hospitaliers. « L’oxygénothérapie à domicile est un moyen de conserver les chances des patients en cas de saturation des services », et notamment dans l’éventualité d’une troisième vague, fait ainsi valoir de son côté Jean-Pierre Thierry, conseiller médical de France Assos Santé, organisation représentant les patients.

      « Une demande des patients »

      De l’avis d’Aurélien Dinh, praticien dans le service des maladies infectieuses de l’hôpital Raymond-Poincaré (AP-HP) et l’un des créateurs du dispositif Covidom (télésurveillance des patients atteints de Covid-19) de l’AP-HP, ces recommandations « ne sont pas suffisamment prudentes, car il y a souvent une aggravation brutale de l’état du patient après sept jours de maladie ». Pour autant, l’équipe qui a pris en charge en aval de l’hôpital 75 malades oxygénorequérants lors de la première vague, sans aucun décès ni réhospitalisation, est prête à tenter l’expérience.

      L’équipe de Covidom a ainsi engagé une réflexion pour les patients qui ont besoin d’une oxygénothérapie à moins de 2 litres d’oxygène, âgés de moins de 65 ans et sans comorbidité particulière. « Nous pourrions les hospitaliser de vingt-quatre à quarante-huit heures pour les évaluer, faire un bilan biologique, puis mettre en place le dispositif à domicile, s’assurer qu’ils seront entourés », explique le docteur Dinh.

      Si la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec, reconnaît une communication un peu hâtive, elle ne compte pas revenir sur les préconisations et préfère traiter directement avec les sociétés savantes. « Il faut faire confiance aux médecins, on a besoin de toutes les forces disponibles. Dès qu’on voit que l’état du patient ne s’améliore pas rapidement, il faut passer la main à l’hôpital », explique-t-elle. « On a précisé que la prise en charge directement à domicile en amont de l’hôpital est exceptionnelle, renchérit Catherine Grenier, directrice de l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins à la HAS. Mais c’est aussi une demande des patients. Il est important de prendre en compte le caractère délétère de l’hospitalisation. »

    • Le truc, c’est que quand la sat des covidés s’enfonce, tu as 5-10 min pour lui sauver la peau. Alors que le patient ne se rend même pas compte qu’il est en train d’étouffer. C’est spécifique au covid19 et ça s’appelle l’hypoxie heureuse. Cette politique de HAD est purement criminelle dans ce contexte particulier.
      Mais ça fait de beaux chiffres de sorties d’hosto et ça sort les gus des stats de mortalité covid.

      https://association-victimes-coronavirus-france.org/quest-ce-que-lhypoxie-heureuse

    • Oui, enfin pas tout à fait puisque la controverse porte plutôt, contre une indication aussi vague que générale d’oxygénothérapie à domicile, sur le fait de préciser que c’est en aval des hospitalisations que celle-ci peut-être mise en oeuvre, après le pic éventuel de symptômes respiratoires.

    • En sachant que la soit disant hypoxie est réellement une hypoxémie , (baisse du taux d’oxygène dans le sang) qui n’est « joyeuse » que parce qu’elle n’entraîne pas, à ce stade, une hypoxie (organes insuffisamment fournis en oxygène).

      Une véritable hypoxie n’est jamais joyeuse.

      What We Have Learned About COVID-19 : Part One - Mass General Advances in Motion
      https://advances.massgeneral.org/pulmonary/article.aspx?id=1269

      Happy Hypoxia : Not Hypoxia and Not New

  • What We Have Learned About COVID-19: Part One - Mass General Advances in Motion
    https://advances.massgeneral.org/pulmonary/article.aspx?id=1269

    Happy Hypoxia: Not Hypoxia and Not New

    Early in the outbreak, some reported that patients with #COVID-19 respiratory failure were presenting with hypoxemia that is out of proportion to the degree of dyspnea—a phenomenon termed (incorrectly) “happy hypoxia.” To the extent that this is a real phenomenon (most reports were anecdotal), the observation of hypoxemia without dyspnea should not be surprising (Tobin, Laghi and Jubran 2020) and is not unique to COVID-19. Indeed, an argument may be made that the widespread attention paid to this issue was more a function of the number of non-specialist providers seeing COVID-19 patients than it was of the virus itself. Since that time, corrective literature (Tobin, Laghi and Jubran 2020), which explains the established principles of respiratory physiology (Banzett et al. 1996; Burki and Lee 2010; Lansing, Gracely and Banzett 2009; Harold L. Manning et al. 1992) behind this phenomenon, has emerged. Dyspnea has a complex relationship to hypoxemia, and hypoxemia alone is a weak stimulus for dyspnea (H. L. Manning and Schwartzstein 1995) We cover the physiology at length in a prior two-part FLARE.

    #hypoxémie #hypoxie

  • What We Have Learned About #COVID-19 : Part One - Mass General Advances in Motion
    https://advances.massgeneral.org/pulmonary/article.aspx?id=1269

    Le pronostic vital des malades nécessitant une intubation avec ventilation assistée n’est pas aussi catastrophique que l’avait affirmé une étude antérieure (https://seenthis.net/messages/842942)

    Mechanical Ventilation: Still Saving Lives

    There exists a widespread impression in the lay press that mechanical ventilation in the setting of COVID-19 leads inevitably to death (examples here, here and here.) A major contributor to this inaccurate impression was a report from Northwell Health in New York published late April in JAMA (Richardson et al. 2020). The Northwell report received substantial media attention for its claim of mortality of 88% among ventilated patients. This claim was later corrected to indicate that mortality figures were determined by reporting only on those patients who had reached a definitive outcome (death or discharge) during the relatively short follow-up period of the study (average of ~4 days) and excluding the 53.8% of patients who remained alive and ventilated at the time of publication. Depending on the fate of the excluded patients, true mortality in the Northwell cohort could have been as low as 25% or as high as 97%—too broad to meaningfully inform clinical decisions. Fortunately, since that time, case series with more accurate 28-day mortality have become available (see Table 1) and report uncorrected mortality ranging from 15% to 50%. This is broadly similar to outcomes from pre-COVID-19 ARDS (Bellani et al. 2016) and should provide yet more reassurance that severe COVID-19 behaves largely the same as ARDS in the pre-COVID-19 era.

  • MGH FLARE - June 27 - The RECOVERY Trial
    https://us19.campaign-archive.com/?u=ef98149bee3f299584374540a&id=404687300b

    Les interrogations et réserves (mais pas le rejet) du « Massachusetts General Hospital » concernant l’étude #RECOVERY ;

    Étude non encore acceptée par les pairs, ouverte ; la mortalité du groupe contrôle se situe à l’extrémité maximale de la fourchette habituellement observée (ce qui soulève l’hypothèse de « facteurs de confusion ») ; résultats donnés après un court suivi (ne tenant pas compte des effets secondaires potentiels à plus long terme du corticostéroïde utilisé).

    As the data from RECOVERY are currently limited to a pre-print, there remain other important questions left yet unanswered. The mortality in the untreated patients on mechanical ventilation (40%) is at the higher end of the reported range of mortality in COVID-19 cohorts, with a lower end of the range in the high teens (Ziehr et al. 2020). This mortality rate does not invalidate the benefit of steroids, but raises the possibility of confounders if the control group differed from reference populations in important ways for which we don’t yet have data. For example, in this open label trial, concomitant medications may have been differentially given to the control ventilated patients whose providers knew they were not getting steroids. The authors state only that patients did not receive significant treatment with medications being tested in other arms of the trial. However, if other, potentially harmful medications were given more often in the control group this could lead to confounding. This potential confounder is made more plausible by the relatively high control group mortality.

    The high mortality observed in the trial also means that the number needed to treat is likely higher at other centers. Again, this does not invalidate the results but, given the potential risk of long term sequelae in survivors treated with steroids , it is worth noting. The current preprint reports outcomes at 28 days; it therefore remains possible that late harm associated with steroids would manifest at 60 or 90 day follow-up. Lastly, the trial is open label, which means that other aspects of care could have been unconsciously influenced by knowledge of the trial intervention, including anticipation of complications of critical illness, increased attention to the patient receiving dexamethasone given predictable effect of steroids such as hyperglycemia, and decisions around duration of life support.

    Overall, the data do seem generalizable. However, the large number of patients who died without being intubated, the relatively high mortality in the control group (as mentioned above), and the ability of attending physicians to opt their patients out of the trial if they felt they were likely to be harmed by steroids may all impact the ability to extrapolate the data to another healthcare setting or patient cohort.

  • MGH FLARE - May 31 - How is #SARS-CoV-2 transmitted?
    https://us19.campaign-archive.com/?u=ef98149bee3f299584374540a&id=01f6d7d1ce

    Pas de preuve à ce jour d’une #transmission par #aérosols


    Illustration of different transmission routes (Wei and Li 2016).


    The “aerobiologic pathway” for the transmission of communicable respiratory diseases proposed by Roy and Milton (Roy and Milton 2004).

    The rapid spread of COVID-19 across the globe has prompted researchers and public health officials to revisit the age-old question: Is this virus spreading via the airborne route? A letter published in the NEJM reported the three-hour long viability of SARS-CoV-2 in aerosols that were experimentally generated with a nebulizer, though with marked exponential decay in virus titer (van Doremalen et al. 2020). A recent non-peer reviewed preprint from the University of Nebraska found that air sampled in patient rooms and hallways contained SARS-CoV-2 viral RNA; however, further testing did not identify any viable, infectious virus in these samples (Santarpia et al. 2020). Additionally, findings from the Korean CDC have shown that patients who have recovered are not infectious despite some continuing to have positive RT-PCRs (KCDC). These findings reinforce two important notions: 1) that viral RNA is not equivalent to infectious virus, and correspondingly, 2) that the presence of SARS-CoV-2 RNA in air samples does not necessarily imply that this pathogen can be effectively transmitted via the airborne route.

    Data thus far analyzing outbreaks and exposures during the care of patients with COVID-19 continue to support droplet and contact routes as the predominant modes of transmission for SARS-CoV-2
    , mirroring what was observed during the SARS epidemic (CDC: Cluster of Severe Acute Respiratory Syndrome Cases among Protected Health-Care Workers—Toronto, Canada, 2003). For example, an exposure investigation from Hong Kong did not identify any secondary cases among a group of 71 staff and 49 patients in contact with a confirmed COVID-19 patient who was initially admitted under standard precautions and spent thirty-five hours unmasked in an open cubicle (Wong et al. 2020). Investigators credited the lack of nosocomial transmission to the institution’s universal mask policy, aggressive hand hygiene, and environmental cleaning practices (Siegel et al. 2007). A case report from Singapore had similar findings: among 35 healthcare workers wearing surgical masks while in close contact with a COVID-19 positive patient during an aerosol-generating procedure, none tested positive for SARS-CoV-2 two weeks after exposure (Ng et al. 2020). A recently published MMWR report investigated high rates of secondary transmission of COVID-19 among attendees of a choir practice in Washington (Hamner et al. 2020). This superspreading event was heavily featured in media outlets nationwide, raising concerns of airborne spread of COVID-19. Nevertheless, although investigators did raise the possibility of aerosol emission via speech and singing, they concluded that the close and prolonged contact of attendees was highly conducive to disease spread via droplets and fomites.

    • What Is a Superspreader Event? - Mass General Advances in Motion
      https://advances.massgeneral.org/pulmonary/article.aspx?id=1285

      So Is It Airborne?

      The term “airborne transmission” is generally reserved for infections that are transmitted over large distances or times (Roy and Milton 2004). This is a key distinction: airborne transmission requires more than the demonstration of small particles containing viruses. The significance of airborne transmission can only be established by the frequent occurrence of infections across distance and time. A small number of pathogens—Mycobacterium tuberculosis, varicella-zoster virus, rubeola virus and the measles virus—transmit efficiently over large distances and times. These pathogens are characterized by high attack rates and distinct epidemiology that has, so far, not been observed with SARS-CoV-2 (CDC 2020).

      A number of examples have been cited in support of the existence of airborne transmission, including a now well-known outbreak at a restaurant in China (Lu et al. 2020). This example highlights the difficulty of making a rigid distinction between modes of transmission—all infections occurred in three adjacent tables (thus among people in close proximity), none of the wait staff were infected nor were any of the other patrons. Notably, the ventilation in the restaurant in question was relatively poor (0.6 to 0.8 air changes per hour). The same ambiguities apply to the types of spreading events discussed above—they are largely episodes in which people were interacting unmasked and could have been infected in multiple ways, including droplet and contact routes. From the existing epidemiology, it is clear that the primary mode of transmission of SARS-CoV-2 is by close contact and respiratory droplets. It is also clear, however, that transmission can occur over longer times and at distances greater than six feet in favorable circumstances, such as poor ventilation or aerosol-generating medical procedures (Yu et al. 2007).

  • Apparemment le fameux Massachusetts Général Hospital applique le protocole Raoult.

    Noopur Raje sur Twitter : “12/Jag was started on #HydroxychloroquineAndAzithromycin based on protocol MGHMedicine . He consented the next day for the #remdesivir clinical trial. However, not sure what arm he was on as this a placebo-controlled trial.” / Twitter
    https://twitter.com/NoopurRajeMD/status/1246905663307071491

    Confirmé: https://www.massgeneral.org/assets/MGH/pdf/news/coronavirus/mass-general-COVID-19-treatment-guidance.pdf

    #coronavirus