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  • La propagation rapide d’une infection bactérienne grave inquiète le Japon
    https://archive.ph/SCgrs#selection-2069.0-2073.262

    La propagation rapide d’une infection bactérienne grave inquiète le Japon
    Le pays fait face à des formes sévères d’infections à streptocoques A invasifs, qui se propagent à un rythme soutenu, et sont mortelles dans un cas sur trois. Le relâchement des mesures d’hygiène après la pandémie de Covid-19 contribuerait à la propagation.

    Question à la team @seenthis : j’hésite à mettre tout le contenu de l’article en citation. Quelle serait les bonnes pratiques en la matière ?

    • https://www.japonologie.com/news-fr/la-propagation-rapide-dune-infection-bacterienne-grave-inquiete-le-japo

      https://www.lefigaro.fr/international/japon-le-nombre-record-d-infections-streptococciques-potentiellement-mortel

      Car comme le Covid-19, les infections streptococciques se propagent par gouttelettes et par contact physique. La bactérie peut également infecter les patients par le biais de blessures aux mains et aux pieds.

      Donc, c’est faux et on se dit qu’on est dans la merde quand les gus écrivent ce genre de conneries. Le covid est 100% aérosolisé et ce n’est probablement pas le cas des bactéries, qui sont bien trop grosses pour ce genre d’exercice.

      Par contre, le fait que le covid nique les défenses immunitaires pourrait bien être la variable explicative.

      #baltringues.

      Les bactéries et les virus présentent des différences fondamentales en termes de taille, d’origine et d’effets sur le corps [1] .

      Les virus sont la forme de vie la plus petite et la plus simple, ils sont 10 à 100 fois plus petits que les bactéries .
      Les bactéries sont des organismes intercellulaires (c’est-à-dire qu’ils se situent entre les cellules), tandis que les virus sont des organismes intracellulaires, ce qui signifie qu’ils s’infiltrent à l’intérieur d’une cellule hôte et qu’ils y vivent. Le virus détourne le matériel génétique de la cellule hôte de sa fonction normale afin de produire le virus en lui-même. Certaines bactéries sont utiles, mais tous les virus sont nocifs.
      Les antibiotiques ne peuvent pas détruire les virus, mais ils peuvent tuer la plupart des bactéries, à l’exception des bactéries gram négatifs.

      https://fr.wikihow.com/savoir-diff%C3%A9rencier-une-bact%C3%A9rie-et-un-virus

    • Déjà, la page du lien ne s’ouvre pas pour moi.

      La propagation rapide d’une infection bactérienne grave inquiète le Japon

      Le pays fait face à des formes sévères d’infections à streptocoques A invasifs, qui se propagent à un rythme soutenu, et sont mortelles dans un cas sur trois. Le relâchement des mesures d’hygiène après la pandémie de Covid-19 contribuerait à la propagation.
      Le Japon s’inquiète de l’explosion des cas du très grave syndrome de choc toxique streptococcique (SCTS) dus à des streptocoques du groupe A (SGA ou streptocoques pyogènes).
      L’Institut national des maladies contagieuses (NIID) a décompté 422 cas entre le 1er janvier et le 17 mars. Il en avait dénombré 941 en 2023. Vingt-sept des 47 départements sont en alerte rouge à cette infection dont le taux de mortalité dépasse 30 %.
      La situation est d’autant plus sérieuse que les autorités ont découvert à l’été 2023 et pour la première fois au Japon, un SGA de la lignée M1UK (souche britannique, la plus fréquente en Europe), plus virulente et plus transmissible.

      Parfois surnommée « mangeuse de chair », la bactérie – dont de nombreuses personnes sont porteuses sans le savoir et sans tomber malades – peut induire une infection des tissus sous-cutanés et une fasciite nécrosante, du nom du fascia, le tissu qui recouvre les muscles.
      Puis surviennent une défaillance de plusieurs organes avec notamment une insuffisance rénale aiguë, un syndrome de détresse respiratoire aiguë et une coagulation intravasculaire disséminée, anomalie de la coagulation pouvant se traduire par des hémorragies et des thromboses. Le tout à un rythme rapide. « Un tiers des personnes qui développent la maladie peuvent mourir dans les quarante-huit heures », explique Ken Kikuchi, spécialiste des maladies infectieuses à l’université de médecine des femmes de Tokyo, qui se dit « très préoccupé » par l’augmentation observée en 2024.

      Des conséquences lourdes
      Les malades qui ne décèdent pas peuvent subir de lourdes conséquences. Dans un reportage du 22 janvier, la chaîne TV Asahi citait le cas d’un homme ayant ressenti une douleur à la jambe après une journée à jouer au basket. Sa jambe a enflé, devenant par endroits violacée, et sa température a atteint 40 °C. Il a consulté un médecin, qui n’a pas fait d’analyses sanguines mais a prescrit des antibiotiques et des médicaments contre la fièvre. « Si j’avais trop mal, j’avais aussi des analgésiques », a-t-il témoigné. Une semaine plus tard, il a été hospitalisé d’urgence après un évanouissement : « Une septicémie due à des “bactéries mangeuse de chair” a été diagnostiquée. » Il a dû être amputé de la jambe et a survécu après un séjour en soins intensifs.

      La transmission des SGA se ferait par gouttelettes. Mais, soulignent les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, « pour près de la moitié des personnes atteintes de SCTS, les experts ne savent pas comment la bactérie s’est introduite dans l’organisme. Parfois, elles pénètrent par des ouvertures, comme une blessure ou une plaie chirurgicale. La bactérie peut également pénétrer par les muqueuses, à l’intérieur du nez et de la gorge. »

      Les premiers symptômes du SCTS sont un mal de gorge, de la fièvre, des diarrhées, des vomissements et une forte fatigue. Les facteurs de risque seraient un système immunitaire affaibli et une maladie chronique comme le diabète. « Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas, notamment pourquoi la bactérie devient fulminante », ajoute Takashi Nakano, expert des maladies infectieuses à l’école de médecine de Kawasaki.

      Grande sensibilité aux antibiotiques
      Le streptocoque du groupe A est responsable d’infections classiques chez les enfants tels qu’angines et scarlatines, rappelle Asmaa Tazi, bactériologiste à l’hôpital Cochin (Assistance publique-hôpitaux de Paris) et responsable du Centre national de référence français pour les streptocoques. Les infections nécrosantes, « beaucoup plus rares », se produisent plutôt chez l’adulte. La transmission de la bactérie d’un individu à un autre exige « un contact relativement rapproché ». Ainsi, la transmission est « très rapide au sein d’un foyer », mais en France, quand un cas est repéré dans une classe par exemple, seuls les contacts directs tels que partenaires de jeu ou voisins de cantine sont considérés à risque d’être contaminés.
      En matière de traitement, « le SGA s’avère très sensible aux antibiotiques », ajoute Mme Tazi, et l’amoxicilline est employée en première intention. Une infime minorité de souches à travers le monde (moins de 0,5 %) ont développé une résistance aux traitements, souligne-t-elle.

      Les infections à streptocoques A invasifs ont déjà provoqué des épidémies, en particulier au Royaume-Uni. L’identification du SCTS a conduit à la mise en place d’un suivi des infections aux SGA. D’après l’Institut Pasteur, il y a « une recrudescence réelle des infections invasives à streptocoques A dans les pays industrialisés et notamment en Europe. En France, ces infections invasives sont en augmentation depuis 2000, le taux d’incidence ayant augmenté de 1,2 à 3,3 pour 100 000 ».
      Le Japon n’est plus épargné. Il enregistrait une centaine de cas de SCTS par an jusqu’à la fin des années 2010. Leur nombre a baissé pendant la pandémie de Covid-19. « Le Japon a un taux élevé d’utilisation de masques, ce qui peut avoir fortement contribué à la diminution du nombre de cas de SCTS causés par des souches associées à des infections de la gorge », a établi dans une étude publiée le 19 février le Groupe de travail sur les streptocoques bêta-hémolytiques dirigé par Tadayoshi Ikebe, du NIID.

      Mesures d’hygiène de base
      L’actuelle épidémie pourrait dès lors être partiellement liée à la décision prise en mai 2023 de classer le Covid-19 non plus dans la catégorie 2 des maladies contagieuses, qui comprend la tuberculose, mais dans la catégorie 5, au niveau de la grippe saisonnière. Cette requalification s’est traduite par un relâchement du suivi du virus et du respect des mesures d’hygiène qui avaient permis au Japon d’enregistrer un bilan relativement limité du Covid-19, avec 74 700 décès, contre 168 000 en France.

      « Les causes de l’augmentation du nombre de patients restent peu claires, mais l’un des facteurs pourrait être la hausse du nombre de patients atteints de pharyngite à streptocoque du groupe A depuis l’été, dans un contexte d’augmentation des infections respiratoires après le passage à la catégorie 5 du Covid, reconnaissait en janvier le ministre de la santé, Keizo Takami. Comme les streptocoques sont transmis par gouttelettes et par contact, les mesures d’hygiène de base, se laver les mains et se couvrir la bouche en cas de toux ou d’éternuements, sont importantes. » Le bon nettoyage des plaies est également recommandé. Le ministère de la santé a par ailleurs demandé aux autorités locales d’analyser les échantillons prélevés sur les patients atteints de SCTS afin de déterminer l’origine des souches.
      Selon les observations du NIID, l’âge médian des patients atteints de SCTS était de 59 ans pour les souches britanniques et 65 ans pour les souches conventionnelles. La proportion de décès par rapport aux cas déclarés a augmenté chez les moins de 50 ans pour atteindre 30,9 % depuis juillet 2023, contre 24,1 % en 2019 et 15,4 % de janvier à juin 2023.

      Philippe Mesmer(Tokyo, correspondance) et Julien Lemaignen

  • En Seine-Saint-Denis, les profs entament leur 5ᵉ jour de grève dans l’indifférence du ministère - Bondy Blog
    https://www.bondyblog.fr/societe/en-seine-saint-denis-les-profs-entament-leur-5%E1%B5%89-jour-de-greve-dans

    On ne compte plus les alertes du corps enseignant depuis de nombreuses années. Sur les manques criants d’effectifs, les classes surchargées, les bâtiments en mauvais état ou encore sur les manques de moyens matériels.

    Des problématiques dont sont victimes les enseignants et les élèves. « J’ai été en congé maternité, je n’ai pas été remplacée et mes élèves ont dû préparer le bac de français sans prof », raconte Melissa qui enseigne le français au lycée Blaise Cendrars de Sevran. « Ce qui m’indigne également, c’est l’état du bâti. L’année dernière, un plafond s’est effondré. Depuis un an, il y a une croix gammée inscrite sur une table dans ma classe et je demande régulièrement à ce qu’elle soit remplacée. Ça n’est toujours pas le cas parce qu’il n’y a pas de tables en plus », décrit l’enseignante de 33 ans.

    Les enseignants réclament des moyens pour travailler avec les élèves en prenant en compte la situation de sinistre dans le département. Ces problématiques et elles accentuent les inégalités de plus en plus flagrantes.

    Le plan d’urgence de l’intersyndicale (FSU, Sud éducation, la CGT et la CNT-éducation) est précis. Il demande la création de 5 000 postes supplémentaires : plus de mille postes pour la vie scolaire (surveillant, conseillers principaux d’éducation), 2 200 postes d’AESH pour accompagner les enfants en situation de handicap avec plus de reconnaissance dans le statut et le salaire. Le coût de ce plan a été estimé à 358 millions d’euros.

  • The COVID-safe strategies Australian scientists are using to protect themselves from the virus - ABC News
    https://www.abc.net.au/news/2024-01-21/covid-safe-strategies-australian-scientists-virus-infection/103335466
    https://live-production.wcms.abc-cdn.net.au/ad2eada4eaabdc63ab704f3797c8a95b?impolicy=wcms_crop

    Some commentators have described this situation — the crashing of wave after wave of COVID-19, a steady drip, drip, drip of death and mounting chronic illness — as the “new normal”. But other experts insist it doesn’t have to be, and that continuing on the current trajectory is unsustainable — especially in light of data showing that COVID has decreased life expectancy, will cost the global economy an estimated $US13.8 trillion by 2024, and is decimating the lives of millions of people who have developed long COVID.

    Meanwhile, studies continue to pile up showing COVID-19 can cause serious illness affecting every organ system in the body, even in vaccinated people with seemingly mild infections. It can cause cognitive decline and dysfunction consistent with brain injury; trigger immune damage and dysfunction; impair liver, kidney and lung function; and significantly increases the risk of cardiovascular disease and diabetes. Then there’s long COVID, a debilitating disease that robs fit and high-functioning people of their ability to think, work and exercise.

    All of this is why governments must invest in long-term strategies for managing COVID-19 into the future, experts say — particularly by introducing standards for indoor air quality. But until then, they say, Australians can and should take precautions against COVID-19 to reduce transmission and protect their health. And doing so is relatively simple: it just takes a little planning, preparation and common sense.

    Here, three of Australia’s leading COVID-19 experts share their personal COVID safety strategies and reflect on what must happen if we’re to blunt the growing health crisis the pandemic is causing — and prepare for the next one.

    • When the COVID-19 pandemic hit Australia in 2020, Associate Professor Stuart Turville had been working in the Kirby Institute’s level-three physical containment (PC3) lab, researching another well-known RNA virus: HIV. His team quickly pivoted to #SARS-CoV-2, capturing the virus and characterising it very quickly. Still today when the NSW Ministry of Health’s genomic surveillance unit identifies a new variant of interest, Dr Turville, a virologist, will use a swab from a positive case and grow the virus to understand its mutations and virulence.

      Scientists working in the PC3 lab must wear robust personal protective equipment primarily for respiratory safety. Before he enters the lab Dr Turville dons several layers of gear: a full-face Powered #Air Purifying Respirator (PAPR) mask, a collar with its own HEPA filter ("it’s like being in a scuba suit"), two pairs of gloves, a disposable Tyvek suit, a generic gown that is laundered after use, booties, gumboots and little plastic socks that go over the boots. “Not only could [getting infected] impact our research colleagues and the general community,” he says, “but we could also take the virus home.”

      For Dr Turville, the risk of taking #COVID-19 home was particularly serious. In 2020 he was caring for his elderly father who had heart problems and his mother was also at risk of severe disease. If he brought the virus into his dad’s aged care facility, it would be put into lockdown and “he would be eating cold meals in his room alone”. “So for me personally it was incredibly important to maintain that protection and ensure I remained negative,” he says. “I’ve still only got it once — I got it from undergraduate teaching, which will teach me.”

      As for how he protects himself outside the lab, day to day? For starters, “As a scientist I don’t get out much,” he jokes. He drives to work, avoiding crowded public transport. If he’s going on an overseas trip, he’ll plan to get a booster vaccine four weeks before he gets on a plane. “I know from the studies that we do and other people do that if you get a new formulation vaccine you’re going to encourage the mature B cells to generate better cross-reactive antibodies,” he says, “and so you’re going to have better protection if you’re exposed to [COVID-19].”

      A man wearing a green lab gown stands against the wall in a corridor, next to a blue clinical smock
      Political support for genomic surveillance work is “shrinking”, says Stuart Turville.(Supplied: Richard Freeman, UNSW)
      If someone in his family gets sick, he says, they immediately isolate themselves. “It’s only happened once or twice where one of us has been positive but they’ve generally been isolated to one room and wearing a P2 mask” to protect the rest of the household. “Another thing we’ve been doing, which has been somewhat of a side benefit of looking after my father in aged care, is RAT testing before going into those facilities — even though we might be asymptomatic,” he says. “I think it’s really a situation of common sense in the context: if you don’t feel well, you isolate, you keep germs to yourself.”

      Still, Dr Turville is acutely aware of the vitriol frequently directed at people who promote COVID-19 safety. Strangers will circulate photographs of him in his lab kit, particularly on social media, to mock him: “They’ll say, ’Oh, this guy is an idiot, why is he using that, he shouldn’t fear [the virus] anymore’.” This both puzzles and amuses him. “It’s my job; I’m not going to bring it home when I have a sick father — pull your head in,” he says. “Unfortunately there is a lot of negativity towards people who choose to protect themselves. We never really saw that in the HIV era — there was never really a pushback on condom use.”

      Then again, the differences between how the two pandemics — HIV/AIDS and COVID-19 — were managed in Australia are probably quite instructive, says Dr Turville. With HIV, experts and health ministers collectively built a strong public health strategy that they strove to protect from politics. “When we look at COVID, it was political from the start and continues to be,” he says. We also now lack a “mid to long-term plan to navigate us through” this next phase of COVID-19: “Some argue that we are no longer in the emergency phase and need to gear down or simply stop,” he says. “But should we stop, and if not, what do we gear down to as a longer-term plan?”

      Three scientists wearing white Tyvek suits and full face PAPR masks working in a physical containment lab
      Stuart Turville and his colleagues working in the Kirby Institute’s PC3 laboratory.(Supplied: Richard Freeman, UNSW)
      Perhaps one reason Australia lacks a long-term plan for managing COVID-19 is the complexity of instigating one in light of the community’s collective trauma. The first couple of years of the pandemic were stressful and frightening and as much as border closures, lockdowns and other restrictions saved tens of thousands of lives in 2020 and 2021, they are still resented by some people whose livelihoods or mental health suffered — and who now push back against precaution. This backlash is so fierce in pockets of the community that some seem to conflate any kind of protective action with lockdowns.

      “There might have been some things we went too hard with but I think we have to look at it in perspective,” Dr Turville says. “We didn’t have those really, really dark months in Australia — we never had the mass graves like we saw in Italy or New York. We got a scare during [the] Delta [wave] and that helped get us our really high vaccination rates … But my worry now is, are we stepping away too soon?”

      Aside from much of the general public abandoning measures like masking, he says, political support for genomic surveillance work is also now “shrinking”. And without the critical data it generates, he says, there’s a risk scientists like him will miss new, more dangerous variants. “I think there’s a lot of patting on the back at the moment — job well done. And that’s nice, but I think it’s somewhat job well done, there goes the rug,” he says. “I think it’s the apathy that’s the concern. And I think it’s coming top-down, it’s coming very much from the government. I just don’t understand why, like we had with HIV, there can’t be a mid-term strategy.”

      ’Air is out of mind until it’s a problem’

      Robyn Schofield, aerosol scientist at Melbourne University

      A woman with blue eyes, short dark hair and green earrings smiles as a busy city rushes around her
      Robyn Schofield is an atmospheric chemist and aerosol scientist at Melbourne University.(ABC News: Danielle Bonica)
      Associate Professor Robyn Schofield can rattle off data on the harms and benefits of clean indoor air as breezily as if she were reciting her own phone number. We breathe in about eight litres of air a minute. We consume 14 kilograms of air a day. Our lungs have the surface area of half a tennis court. Globally, nine million people die from air quality issues every year. In Australia, she says, it’s somewhere between 3,000 and 11,000 deaths — “way more than the road toll”. But people generally don’t know any of that, she says. “They don’t appreciate how important breathing is until it’s hard to do. It’s like the air: you can’t see it, so it’s out of mind until it’s a problem.”

      In 2020, the air became a massive problem. The main way COVID-19 spreads is when an infected person breathes out droplets or aerosol particles containing the virus — think about aerosols as behaving similarly to smoke, lingering in the air potentially for hours. An atmospheric chemist and aerosol scientist at Melbourne University, Dr Schofield quickly began working with respiratory specialists to understand how to reduce the risk of viral transmission by improving the ventilation and filtration of indoor air.

      What she still finds thrilling is that indoor air quality can be assessed with a battery-powered CO2 monitor; popular devices like the Aranet cost about $300 but some companies are developing tech to allow smartphones to do the same. And the investment is worth it, many argue, because it can help you avoid catching COVID-19. It’s also good for productivity, with studies showing higher CO2 levels decrease cognitive performance. If CO2 is 800 parts per million, Dr Schofield says, 1 per cent of the air being inhaled has been breathed out by someone else — and is therefore a good proxy for infection risk.

      A woman pulls a 3M Aura respirator and an Aranet CO2 monitor out of her black handbag
      Dr Schofield’s COVID-safety kit includes an N95 respirator and a CO2 monitor.(ABC News: Danielle Bonica)
      One of the findings from the past few years she finds “most exciting”, however, is the role of relative humidity in indoor spaces. When relative humidity is below 40 per cent, Dr Schofield says, the risk of catching COVID-19 increases. (A good sign of that, for those who wear contact lenses, is dry eyes, which she says is “a really good indication that you should get out!”) “Because you are becoming the moisture source. Your mucous membranes — which are protecting you from getting COVID or the doses you acquire — are giving up that moisture, and so it’s easier to be infected.”

      Dr Schofield is particularly concerned with preventing infection in healthcare settings. She bravely spoke out last year when, while being treated for breast cancer at Peter Mac in Melbourne, the hospital decided to relax its masking policy for patients. “COVID cases were actually rising at the time, so it was a bad call,” she says. “And it was then reversed.” But she was still “disgusted” and lost respect for the hospital’s leadership, she says: she expected that staff would understand the science of COVID-19 transmission and take steps to protect vulnerable patients.

      A woman wearing a black top prepares to put on a white N95 respirator as people dine at outdoor cafe tables behind her
      Dr Schofield chooses restaurants with outdoor dining areas when eating out.(ABC News: Danielle Bonica)
      Even before she was diagnosed with cancer, Dr Schofield was taking precautions — for starters, she knows where the “most risky settings” are. Trains, planes and automobiles are big red zones: “Buses are actually the worst,” she says, because they recirculate air without filtering it. She regularly uses nasal sprays, wears an N95 respirator when she’s indoors with other people — in meetings at work, for instance — and makes sure air purifiers are switched on. “If I walk into a space, I will also open windows. I just go around and open them,” she says. “Because actually, no one’s going to tell me not to.”

      When eating out, she chooses restaurants that have outdoor dining areas: a newly revamped boathouse in the Melbourne suburb of Kew is a favourite of hers, and Korean barbecue is “always excellent”, she says, because there are generally extractor fans at each table. It’s all about good ventilation — clean air. “I always take my Aranet [CO2 monitor] along, and if you sit close enough to the kitchen, the kitchen fans are very effective.”

      All of these issues point to an urgent need for governments to develop indoor air standards, Dr Schofield says — for air quality to be regulated and monitored, just like food and water are. Before the pandemic, in 1998, the economic cost to the Australian economy of poor indoor air was $12 billion per year — $21.7 billion in 2021 money. “So why aren’t we learning from that, and moving forward?” she says. “This is not about going back to 2019, it’s about having the future we deserve in 2030.”

      ’We’re living in a public health ’Barbieland’

      Brendan Crabb, chief executive of the Burnet Institute

      professor brendan crabb
      The lack of action against COVID is fundamentally a problem of a lack of leadership, says Brendan Crabb.(Image: Supplied by Burnet institute)
      Four years into the COVID-19 pandemic we’re living in a “public health Barbieland”, says Professor Brendan Crabb, director and chief executive of the Burnet Institute. Too many of us are playing “make-believe” that life has returned to “normal”, he says, and there’s an “enormous disconnect” in the community: a failure to grasp both the true scale of COVID circulating and the impact of infections on our health and longevity.

      Australia recorded more than 28,000 excess deaths between January 2022 and July 2023, he says. “These are unheard of numbers, people who wouldn’t have otherwise died, let alone the hundreds of thousands in hospital — we don’t know exactly because no one publishes the numbers.” Then there are the hundreds of millions globally with long COVID-19, the risk of which increases with each infection. “I find what we know about COVID concerning enough to call it an elevated public health crisis,” Professor Crabb says. “And we need sustainable solutions to that now and in the longer term.”

      Long COVID will take your health, your wealth — then it will come for your marriage
      Long COVID is not just destroying people’s health. Behind closed doors, in homes across Australia and abroad, it is irreversibly changing relationships — sometimes for the better, too often for worse.

      An illustration in blue and pink colours shows a woman sitting alone in a room looking out a window
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      The lack of action against COVID-19, Professor Crabb says, is fundamentally a problem of a lack of leadership. “The most common thing said to me is, ’Brendan, I really do trust what you and others are saying. But if there was a real problem the prime minister, the government, would be telling us that,’” he says. “I don’t think people are all of a sudden profoundly individualistic and don’t care about COVID anymore — that they’re suddenly willing to take massive risks and hate the idea of vaccines and masks. I just don’t think they’re being well led on this issue.”

      A crucial factor shaping Australians’ apathy towards COVID-19 in 2024, Professor Crabb believes, was Chief Medical Officer Paul Kelly’s statement in September 2022 that the virus was no longer exceptional. “It is time to move away from COVID exceptionalism, in my view, and we should be thinking about what we do to protect people from any respiratory disease,” Professor Kelly said at a press conference. Those comments, Professor Crabb says, have never been turned around. “If I’m right — and I say that was a profoundly wrong statement — then that has to be corrected by the same people.”

      He also points a finger at two unhelpful ideas. “There is a strong belief, I think, by the chief medical officer and many others that once we got vaccinated, infection was our friend,” he says. Australia’s vaccine program was highly successful, Professor Crabb says. Most people were inoculated against COVID-19 before large numbers were infected. “If we were the US, we’d have had 80,000 deaths … [instead] we had 1,744 deaths in the first two years,” he says. But while vaccination broadly protects against severe illness and death, it does not protect against (re)infection or the risk of acute and chronic health problems.

      The other idea is hybrid immunity, which holds that vaccination and infection provides superior protection against severe outcomes compared to immunity induced by vaccination or infection alone. For Professor Crabb, the concept is flawed: first, because it encourages infection, which he believes should be avoided, and second, because it does not work — at least not with the predictable emergence of new variants like JN.1 which are capable of evading population immunity. “Immunity is good,” he says. “But it’s not good enough.”

      A panel of participants at the Clean Air Forum in Parliament House, with air purifiers and a CO2 monitor around the room
      Brendan Crabb took his portable air purifier to the Clean Air Forum at Parliament House last year, where there were also large purifiers in the room and a CO2 monitor on the desk.(Supplied: Stuart Kinner)
      In a perfect world, Professor Crabb says, political leaders would speak regularly about the pressure on health systems, about deaths, and about the potential health consequences for children, which are often overlooked. “And then underneath that they’d set a blueprint for action around the tools we currently have being properly implemented: a vaccine program, a clean air program, advice around wearing masks when you can’t breathe clean air, and testing so you can protect those around you and get treated.” But who speaks matters, too: “If it’s not [coming from] the prime minister, if it’s not the premiers — if it’s not consistent — it’s probably not going to cut through.”

      In the meantime, he says, people can and should take precautions — they can be leaders in their community, and start conversations with their employers and kids’ schools. For him, in addition to getting current booster vaccines, it means using a toolkit he built with his wife who, as a paediatrician who works in a long COVID-19 clinic in Melbourne, comes face to face with the harm the virus is doing every day. The kit includes a well-fitted N95 mask, a CO2 monitor and a portable air purifier. “It’s another line [of defence],” he says. “If you’re in a restaurant, say, and … you’ve got a few people around you, putting one of those on the table, blowing in your face, is a good idea.”

      Masks, he adds, should be worn in crowded places or spaces with poor ventilation. Of course, the topic sometimes sparks heated debate. A Cochrane review which last year suggested masks do not work was later found to be inaccurate and misleading and subject to an apology. But the damage it did was significant. Since then a vicious culture war has raged, much to the dismay of respected scientists who continue to make the point: numerous studies show high-quality, well-fitted N95 and P2 respirators prevent infection when they’re worn correctly and consistently.

      Professor Crabb’s home is also as “airborne safe” as he can make it. An “enormous amount of transmission” occurs in homes, he says. And his analysis of excess deaths from COVID-19 between January 2022 and March 2023 paints a striking picture: Moving down the east coast from Queensland, excess deaths increase, with Tasmania recording the highest proportion — last year it was more than double that of Queensland. “There’s no way Queensland has better COVID strategies than Victoria,” he says. “So very likely it’s to do with less time spent in poorly ventilated indoor spaces.”

      Ultimately, strong evidence supporting the benefits of clean air is why Professor Crabb believes the future of COVID-19 — and other pandemics to come — is regulating indoor air quality: a responsibility for governments, public institutions and workplaces. “That’s where we are really headed, and that’s where I think there’s strong interest at a government level,” he says. “Of course everyone is stressed about what that will cost, but … let’s at least have the conversation. We have to move towards an airborne future. How you do that in economically sensible ways is a separate discussion — whether we do it or not should not be up for discussion, and the gains are enormous.”

      #santé #prévention #CO2 #masque #purificateur_d'air #purificateur_d'air_portable

    • Ultimately, strong evidence supporting the benefits of clean air is why Professor Crabb believes the future of COVID-19 — and other pandemics to come — is regulating indoor air quality: a responsibility for governments, public institutions and workplaces. “That’s where we are really headed, and that’s where I think there’s strong interest at a government level,” he says.

    • Oui, d’ailleurs, à propos de la « régulation de la qualité de l’air intérieur, responsabilité des gouvernements, institutions publiques et lieux de travail », à Davos, ils montrent l’exemple pour la deuxième année consécutive. Le capitalisme, ça vous gagne.

    • Me serais-je mal fait comprendre ? Les purificateurs ne sont pas partout, hélas. Juste dans des endroits « stratégiques » où les dominants protègent leurs intérêts et pérennisent leurs privilèges. Un air pur et exempt de tout agent pathogène, ça se « mérite ».

    • Oui, c’est bien ce dont je parle. L’année dernière, on avait vu les images accablantes de tous des dispositifs de purification d’air pour Davos, pendant que les autres grenouillent dans les miasmes.

      On a vu aussi que « Stan » avait eu une maousse subvention qui avait dû manquer aux actions sociales pour entièrement refaire son système de ventilation.

      Je me demandais donc si on avait de nouveau vu Davos se protéger consciencieusement perdant que les dirigeants racontent à leurs peuples respectifs que la pandémie, faut vivre avec.

  • « Faire du brevet l’examen de l’entrée en seconde, c’est la fin programmée du collège unique », Claude Lelièvre

    Invité à préciser ce qu’il entendait par « libéralisme avancé », le président de la République Valéry Giscard d’Estaing (« VGE ») déclarait, sur RTL, le 20 mai 1975 : « Il y a dans la pensée de gauche des éléments positifs importants dont je compte bien m’inspirer ; ce qui fait que, dans l’action libérale avancée, il y a beaucoup d’idées de gauche qui doivent être mises en œuvre. »

    Quelques-unes d’entre elles ont alors défrayé la chronique : création d’un secrétariat à la condition féminine, loi Veil sur l’IVG, abaissement de l’âge de la majorité à 18 ans, regroupement familial pour les immigrés, collège unique.

    On aurait pu penser qu’avec son antienne du « en même temps », la présidence d’Emmanuel Macron s’inscrirait dans cette filiation. On voit clairement qu’il n’en est rien. La loi Veil sur l’IVG a été adoptée avec l’appui de l’ensemble des députés de gauche le 20 décembre 1974 et une minorité de parlementaires de droite.

    A contrario, la récente loi sur l’immigration a été adoptée avec l’appui de l’ensemble des députés du Rassemblement national. Par ailleurs, Michelle Perrot, la grande spécialiste de l’histoire des femmes, a pu se dire « scandalisée » par les propos d’Emmanuel Macron concernant l’affaire Depardieu.

    Rupture avec la « tradition républicaine »

    La conception du « collège unique » est une version française de l’« école de base » suédoise (sociale-démocrate), de la « comprehensive school » (travailliste), de la « Gesamtschule » (sociale-démocrate). Dans le cadre du « libéralisme avancé », le collège unique a été voulu et porté personnellement par Valéry Giscard d’Estaing, mais a rencontré de nombreuses oppositions, en particulier dans son propre camp politique. Encore en octobre 1991, Alain Juppé (alors secrétaire général du RPR) proclamait qu’il fallait « casser le collège unique ». Mais, dans son livre paru en vue de la campagne présidentielle de 2017, il ne prônait plus que quelques aménagements.

    Marine Le Pen, elle, a proposé dans son programme pour l’élection présidentielle de 2022 une arme de « destruction massive » afin d’en finir avec le collège unique : « Le diplôme national du brevet deviendra un examen d’orientation post-troisième. » L’ex-ministre de l’éducation nationale, Gabriel Attal, a repris pour l’essentiel cette prescription en annonçant que le brevet serait désormais une condition nécessaire pour entrer en seconde (générale et/ou technologique ?), ce qu’il n’a jamais été jusque-là. Faire du brevet l’examen de l’entrée en seconde, c’est choisir sans appel que le collège doit être une propédeutique au lycée, et non pas la deuxième phase d’une instruction obligatoire (pour tous).

    C’est la fin programmée du collège unique et de son sens originel initié dans le cadre du libéralisme « avancé ». « VGE » avait été très net, en 2001 : « Le débat doit se concentrer sur cette question : quels savoirs donner à cet ensemble de jeunes qui constituent un acquis culturel commun ? On n’a guère avancé depuis vingt-cinq ans. Au lieu d’avoir rabattu tout l’enseignement des collèges vers l’enseignement général, les rapprochant des classes de la 6e à la 3e des lycées d’autrefois, en un peu dégradé, il aurait mieux valu en faire une nouvelle étape de la construction du cycle scolaire. »

    Le renoncement aux ambitions portées par le libéralisme « avancé » dans certains domaines peut parfois aller plus loin et rompre non seulement avec le « libéralisme avancé » mais même avec la simple « tradition républicaine ». On peut en prendre pour exemple significatif la volonté réitérée constamment ces derniers mois par l’ex-ministre de l’éducation nationale d’aller vers une forte « labellisation » ministérielle des manuels scolaires.

    Le choix des manuels scolaires, question vive

    La question du choix des manuels scolaires a été une question vive lors de l’instauration de l’école républicaine et laïque, sous la IIIe République. Le 6 novembre 1879, le directeur de l’enseignement primaire, Ferdinand Buisson, dans une note adressée à Jules Ferry, indique qu’« il y aurait de graves inconvénients à imposer aux maîtres leurs instruments d’enseignement » et qu’« il n’y en a aucun à leur laisser librement indiquer ce qu’ils préfèrent ».

    En conséquence, Jules Ferry signe, le 16 juin 1880, un arrêté qui fait largement appel au concours des maîtres et il souligne que « cet examen en commun deviendra un des moyens les plus efficaces pour accoutumer les enseignants à prendre eux-mêmes l’initiative, la responsabilité et la direction des réformes dont leur enseignement est susceptible ». Le 13 octobre 1881, une circulaire établit, pour les professeurs de collèges et lycées, des réunions mensuelles en leur confiant le choix des livres de classe.

    L’école républicaine instituée sous la IIIe République s’est ainsi distinguée nettement de ce qui l’a précédée et de ce qui l’a suivie dans ce domaine. Par exemple, François Guizot, ministre de l’instruction publique en 1833, a fait paraître des manuels scolaires officiels dans les cinq matières principales de l’école primaire. Et, dès l’arrivée de Philippe Pétain au pouvoir, un décret du 21 août 1940 a mis un terme à l’attitude libérale qui avait prévalu : ce décret ne traite plus de la liste « des livres propres à être mis en usage » mais de celle « des livres dont l’usage est exclusivement autorisé ».

    A la Libération, le 9 août 1944, une ordonnance annule « tous les actes relatifs à l’interdiction de livres scolaires ou instituant des commissions à l’effet d’interdire certains livres ».

    En miroir, on peut rappeler la réponse du ministre de l’éducation nationale Alain Savary à une question écrite de parlementaires en avril 1984 à propos d’un manuel incriminé : « Le ministre ne dispose pas du pouvoir d’injonction lui permettant de faire retirer ni même de faire amender un ouvrage. Il n’exerce aucun contrôle a priori sur le contenu des manuels scolaires et il n’a pas l’intention de modifier la politique traditionnellement suivie à cet égard. Il n’existe pas de manuels officiels, pas plus qu’il n’existe de manuels recommandés ou agréés par le ministère de l’éducation nationale. Il y a eu dans le passé des tentatives allant dans ce sens, avec risques de censure. »

    Oui, dans bien des domaines, on est désormais loin de l’horizon d’un certain libéralisme « avancé » qui se voulait « moderniste » : ce qui se profile, c’est presque sans fard un libéralisme « d’attardés » plus ou moins assumé.

    Claude Lelièvre est l’auteur de L’Ecole d’aujourd’hui à la lumière de l’histoire (Odile Jacob, 2021).

    https://www.lemonde.fr/education/article/2024/01/16/faire-du-brevet-l-examen-de-l-entree-en-seconde-c-est-la-fin-programmee-du-c

    #école #BEPC #collège

    • « Si le récit égalitaire perdure, l’Etat organise une forme d’optimisation scolaire », Laurent Frajerman
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/01/16/si-le-recit-egalitaire-perdure-l-etat-organise-une-forme-d-optimisation-scol

      L’ancien ministre Gabriel Attal avait annoncé, en novembre 2023, avant sa nomination comme premier ministre le 9 janvier, un important train de mesures pour réformer l’éducation nationale, incluant d’aborder la « question du tabou du #redoublement » et de créer des #groupes_de_niveau au collège. Au regard des enquêtes internationales, personne ne conteste plus la baisse du niveau des #élèves français, même de ceux qui figurent parmi les meilleurs.

      L’ex-ministre en avait conclu que l’#enseignement doit se montrer plus exigeant, ce qui correspond à un sentiment très majoritaire. Outre les menaces qu’elles font peser sur la liberté pédagogique, on peut douter que les mesures soient à la hauteur de l’enjeu. Toutefois, ces critiques ne peuvent dissimuler que cela fait plus de dix ans que la dynamique positive qui a démocratisé l’école française a disparu. La panne du modèle actuel, miné par la #ségrégation_sociale et des cures d’#austérité à répétition, impose des changements. Tout l’enjeu étant de savoir si c’est pour revenir aux années 1950 ou pour relancer sa démocratisation.

      Les politiques éducatives menées depuis le général de Gaulle œuvraient pour la scolarisation de tous les élèves du même âge dans une structure identique, dans l’objectif de leur délivrer le même enseignement. En conséquence, les classes ont été marquées par une hétérogénéité croissante, avec son corollaire : une baisse d’exigence, afin de faciliter l’accès de tous les élèves aux anciennes filières élitistes.

      Avec succès, puisque l’#accès_aux_études a été considérablement élargi. Cela s’accompagne du passage presque automatique en classe supérieure. A la fin des années 1960, le redoublement constituait la règle : un tiers des élèves redoublait la classe de CP, contre 1,3 % aujourd’hui. En 2021, seulement 12 % des élèves arrivaient en seconde avec du retard. Devenu résiduel, le redoublement a changé de nature, ne concernant plus que des élèves en forte difficulté, qu’elle soit structurelle ou conjoncturelle.

      Classes moyennes supérieures

      Les enseignants affichent leur scepticisme. Ils ne considèrent pas le redoublement comme une recette miracle, car il peut générer ennui et découragement. Toutefois, ils se trouvent démunis devant l’écart grandissant entre les meilleurs élèves, qu’il faut stimuler, et ceux qui cumulent les difficultés de compréhension. Ils constatent que plus les années de scolarité passent, plus l’échec s’enkyste, moins la notion de travail scolaire ne revêt de sens, générant quelquefois une attitude perturbatrice.

      Gabriel Attal en a tiré d’ailleurs argument pour dénoncer l’absurdité de cette situation et la souffrance qu’elle génère pour les élèves. Nombre d’enseignants vivent une situation d’autant plus ingérable que, paradoxalement, si l’affichage est homogène, le rêve de l’école commune s’éloigne.

      Jusque-là, la sociologie de l’éducation dénonçait les limites de cette politique de massification. Les inégalités sociales étant structurelles, le système est d’abord soumis aux effets de la #ségrégation-spatiale. Quoi de commun entre un collège en éducation prioritaire et un autre situé en centre-ville d’une métropole ?

      Quatre types d’école cohabitent, donc : l’#école_publique normale, celle en #éducation_prioritaire, l’école publique élitiste, et l’#école_privée. Aujourd’hui, avec le développement d’un #marché_scolaire, nous vivons une nouvelle phase. L’Etat aggrave la fracture existante en créant des établissements dérogatoires et de nouvelles #filières_élitistes sélectionnant par les langues, critère socialement discriminant. Pire, il subventionne massivement sa propre concurrence, l’enseignement privé.

      Le privé accueille de plus en plus d’élèves des milieux favorisés, au détriment de la mixité sociale. Les difficultés se concentrent alors dans l’école publique « normale ». Seule à supporter réellement les contraintes de la démocratisation, celle-ci n’en est que plus répulsive pour les classes moyennes et supérieures, générant un terrible cercle vicieux. Si le récit égalitaire perdure, l’Etat organise en réalité une forme d’#optimisation_scolaire au détriment de ceux qui n’ont pas d’échappatoire.

      Depuis une quinzaine d’années, les enquêtes internationales nous alertent sur l’aggravation du poids des #inégalités_sociales dans les résultats scolaires. Ce constat est dissimulé par l’invisibilisation de la #compétition. D’un côté, les notes ont été remplacées par les compétences, de l’autre, elles connaissent une inflation qui, malheureusement, ne reflète pas une hausse du niveau réel. En 2022, 59 % des bacheliers ont obtenu une mention. Ils étaient moins de 25 % en 1997… Le flou qui en résulte bénéficie aux familles les plus informées sur la règle du jeu, ou capables de payer coachs et cours particuliers.

      Politique éducative « discount »

      Le second vice de fabrication de la démocratisation scolaire est son caractère « discount ». Par exemple, l’argent économisé par la quasi-suppression du redoublement n’a guère été réinvesti dans des dispositifs permettant d’épauler les élèves en difficulté. Autrefois, les enseignants encadraient les élèves dans leurs exercices et l’apprentissage du cours en dehors des heures de classe. Aujourd’hui, ce type de travail est généralement confié à des étudiants bénévoles ou à des animateurs ou surveillants peu qualifiés. Même dans le dispositif « Devoirs faits » en collège, la présence d’enseignants est optionnelle.

      De nombreux choix proviennent de la #rationalisation_budgétaire : chasse aux options, suppression progressive des dédoublements de classe. Par exemple, en 2010, un élève de 1re L avait obligatoirement six heures de cours en demi-groupe (en français, langues, éducation civique, mathématiques et sciences). Aujourd’hui, les établissements ont toujours la latitude de créer de tels groupes, mais en prenant dans une enveloppe globale qui se réduit d’année en année et sans qu’un nombre maximum d’élèves ne soit prévu.
      Le pouvoir d’achat des #enseignants a baissé d’environ 20 %, source d’économie massive sur les salaires. Les effets commencent seulement à en être perçus : crise du recrutement, hausse exponentielle des démissions et professeurs en place démotivés par le déclassement de leur métier. Les promoteurs de cette politique leur préfèrent des enseignants précaires et sous-qualifiés, sommés de suivre les injonctions pédagogiques du moment. Remarquons que ces #contractuels sont nettement plus nombreux dans les établissements difficiles de l’enseignement public…

      Depuis 2002, les gouvernements de droite et de centre droit suppriment des postes d’enseignant. Malgré le redressement opéré sous François Hollande, le solde reste négatif, avec moins 36 500 postes. Le second degré a été particulièrement affecté, avec un solde de moins 54 700 postes, au nom de la priorité au primaire. Un maillon essentiel de la chaîne éducative a donc été fragilisé, alors que c’est le lieu de maturation des contradictions du système. Quel sens cela a-t-il d’habituer un élève de REP + à des classes de quinze élèves pour, devenu adolescent, le mettre dans une classe de vingt-cinq au collège ? Ces politiques de ciblage, censées produire des résultats visibles à un moindre coût, créent souvent inégalités et incohérences.

      Aujourd’hui, la France dépense 1 point de moins du PIB pour l’éducation qu’en 1995. Si on appliquait aujourd’hui les ratios en usage à l’époque, le budget consacré à l’avenir du pays augmenterait de 24 milliards d’euros, dont 15,5 milliards d’euros dépensés par l’Etat. Ce sous-investissement chronique se paie par la crise de notre #système_scolaire. Un débat sans arguments d’autorité s’impose donc, sous peine que les idéaux généreux et les politiques cyniques aboutissent définitivement à une école à plusieurs vitesses, dans laquelle les #classes_populaires seront assignées à un enseignement public dégradé.

      Laurent Fajermann est professeur agrégé d’histoire au lycée Lamartine, sociologue, chercheur associé au Centre de recherches sur les liens sociaux, du CNRS

    • Philippe Mangeot (philippe.duke ) sur Instagram :

      Lecture effarée du rapport de l’enquête administrative de l’Inspection générale sur le collège Stanislas, que publie dans son intégralité @mediapart. Toutes les informations qui circulaient sur les pratiques de cet établissement privé sous contrat sont corroborées et objectivées : contournement de la loi et de Parcoursup, pédagogie brutale et assumée comme telle, programmes non respectés, enseignement sexiste et homophobe..

      À ce stade, le scandale n’est pas seulement que la ministre de l’Éducation nationale ait choisi d’y inscrire ses enfants, contournant l’enseignement public au profit d’une école privée où se cultive l’entre-soi. Il est que le ministère dirigé à l’époque par Gabriel Attal a mis ce rapport sous le boisseau depuis qu’il lui a été rendu en juillet dernier, refusant de le rendre public.

      Mais il est également que cette institution privée, qui viole en toute impunité le contrat qui la lie à l’État, est mieux dotée, sur fonds publics, que la quasi-totalité des établissements scolaires publics de Paris, comme l’a révélé en janvier dernier une enquête de @lemondefr. L’argent public favorise Stanislas, c’est-à-dire les familles les plus fortunées : les « trois petits garçons » de Madame Oudéa-Castéra ont coûté plus cher à l’État.que les élèves du public.

      L’anagramme de Stanislas dit une vérité : la complaïisäncé : des pouvoirs publics à l’égard d’un établissement qui devrait n’avoir aucune place dans « l’École de la République », comme dit la ministre, nous salit tous et toutes.

  • vient de découvrir que « yacht » est en réalité un mot issu du néerlandais et non de l’anglais, et devrait subséquemment se prononcer [jak] ou éventuellement [jakt] mais surtout pas [jɔt] comme on le fait pourtant en se croyant intelligente.

    Franchement elle s’était souventes fois posé la question mais elle n’aurait jamais cru que ce serait ça, le tout dernier truc important qu’elle apprendrait juste avant de mourir.

  • Bernard Friot : « Avec une retraite à 50 ans, plus besoin de quémander son salaire »
    https://reporterre.net/Bernard-Friot-Avec-une-retraite-a-50-ans-plus-besoin-de-quemander-son-sa

    L’enjeu, pour la bourgeoisie, n’est pas de nous faire travailler plus longtemps, comme on l’entend parfois. La bourgeoisie capitaliste n’a pas besoin de travailleurs supplémentaires. Elle passe son temps, au contraire, à éliminer des travailleurs, à remplacer le travail vivant par le travail mort (on le voit dans l’agriculture, où l’agrobusiness nous concocte une agriculture sans paysans).

    En revanche, elle a besoin de travailleurs fragiles, pour pouvoir rémunérer le moins possible. C’est ça, l’objectif de la réforme des retraites. C’est d’augmenter le temps de fragilité des travailleurs sur le marché du travail. À 60 ans, moins de la moitié des personnes sont dans l’emploi, un quart sont en longue maladie, en préretraite, en retraite ou en invalidité, et 7 % au chômage. Ce sont des gens vulnérables, qui vont être contraints d’accepter des CDD et des baisses sur les salaires. Passer l’âge de la retraite à 64 ans, c’est augmenter de deux ans cette période de vulnérabilité.

  • Comment sauver les oiseaux des griffes de votre chat
    https://reporterre.net/Comment-sauver-les-oiseaux-des-griffes-de-votre-chat

    Si, à l’instar de Henri, la collerette Birdsafe n’a pas l’effet escompté sur votre chat, la LPO préconise d’autres systèmes et astuces :

    – les manchons anti-prédateurs ou les grilles à picots « Stop minou » à enrouler ou assembler autour du tronc des arbres ;
    – le dispositif à ultrasons, appelé « catwatch », aurait également fait ses preuves, selon la LPO et son homologue britannique, la RSPB (Royal Society for the Protection of Birds). Après deux années de tests dans 150 jardins, le système aurait montré « une diminution progressive et significative » de la présence des chats dans les jardins équipés. Toutefois, il peut aussi éloigner les rongeurs et les renards. Attention aussi à ne pas acheter n’importe quel dispositif à ultrasons. Seul le catwatch a été testé par la LPO. Et il coûte près de 40 euros ;
    – la LPO a également testé avec succès un répulsif « maison », à base d’eau, de jus de citron et d’huile essentielle d’Eucalyptus radiata.

    En lisant ça, je me suis dit que Reporterre était en train de se convertir au solutionnisme technologique…

    (Note : le truc à ultrasons, ça ne fonctionne pas. Au début, oui, tu vois des chats détaler. Et au bout de quelques temps, ils finissent par comprendre que ça ne fait rigoureusement rien, et ils recommencent à chier sous ta corde à linge.)

  • Thread by WxNB_ on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1540713805495140352.html

    La semaine prochaine, @meteofrance basculera officiellement vers les normales (références climatiques) 1991-2020, remplaçant ainsi les normales 1981-2010. Dans un contexte de changement climatique, à l’allure où vont les choses, ces normales sont-elles déjà dépassées ? #Thread

    https://twitter.com/WxNB_/status/1540713805495140352

    https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/de-nouvelles-normales-pour-qualifier-le-climat-en-france

    Pourquoi changer de référence ?

    Les normales climatiques permettent de caractériser le climat sur un lieu donné, pour une période donnée. Il s’agit d’un produit statistique de référence pour l’étude du climat. Les normales ne sont toutefois pas des outils adaptés pour caractériser le changement climatique.

    Le concept de normales climatiques est apparu au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et était basé sur le principe que le climat était constant à des échelles décennales à centennales. Or le climat évolue à ces échelles de temps, sous les effets conjugués de sa variabilité naturelle à de multiples échelles temporelles et des activités humaines. De ce fait, les normales 1981-2010 n’étaient plus représentatives du climat actuel. Météo-France a donc entrepris de calculer les nouvelles normales sur la période 1991-2020, conformément aux règles de l’OMM, comme la plupart des services météorologiques dans le monde. Cette opération a conduit à la publication de nouvelles données de référence sur le climat, avec une évolution sensible notamment pour les différents indicateurs liés aux températures. Ces nouvelles normales remplaceront, à partir du 28 juin 2022, celles portant sur la période de référence 1981-2010.

    #météo #climat #changement_climatique

  • Covid-19 : Olivier Véran annonce un « protocole » pour dépister massivement le Covid-19 chez les élèves et enseignants
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/01/14/covid-19-olivier-veran-annonce-un-protocole-pour-tester-massivement-eleves-e

    Le premier ministre, Jean Castex, avait expliqué, le 7 janvier, qu’il faudrait « vraiment que la situation sanitaire soit gravissime pour fermer des écoles », car les conséquences sont « absolument dramatiques ».

    Car c’est bien connu, les contaminations n’ont lieu qu’au sein du cercle familial.

  • Une réforme discrète et hop ! la France est revenue à l’Ancien Régime
    https://reporterre.net/Une-reforme-discrete-et-hop-la-France-est-revenue-a-l-Ancien-Regime

    En 2009, il a été décidé de regrouper les services départementaux de ministères différents dans des directions communes (par exemple, la Direction départementale des territoires, DDT, regroupe à la fois des missions liées aux ministères des Transports, du Logement et de la Transition écologique). Les Directions départementales interministérielles ont donc été créées. Dépendant auparavant de plusieurs ministères à la fois, elles ont logiquement été placées sous l’autorité du Premier ministre, les préfets de département en assurant la coordination sous son autorité. Elles restaient en liaison avec leurs anciens ministères de tutelle, les ministères techniques (Écologie, Agriculture, etc.).

    La grande rupture instituée par ce décret du mois d’août, c’est qu’il évince le Premier ministre, et prévoit que, désormais, ces directions départementales seront rattachées au ministère de l’Intérieur. C’est-à-dire que tous les champs de compétences de ces directions, qui organisent la vie sociale (urbanisme, logement social, biodiversité, transition écologique, agriculture, éducation populaire, jeunesse et sport…), vont désormais être placés sous l’autorité du ministère de l’Intérieur et du préfet de département (dont la carrière dépend du ministère de l’Intérieur).

    Les significations politiques et administratives de ce changement de tutelle sont lourdes.

    • La comparaison grippe covid-19, fin de partie (pris à Drosten)
      https://inf-covid.blogspot.com/2020/10/faux-positifs-ecoles-mortalite-cellules.html

      [...] Les auteurs donnent également un exemple que j’ai trouvé très vivant. On a également évalué, à partir de nombreux ensembles de données, en particulier des USA, [la mortalité] de la grippe durant ces dernières années. […] Depuis le début de la pandémie, il y a des gens qui ont dit : « C’est aussi inoffensif que la grippe ». Et depuis, des chiffres fantaisistes circulent en public. Mais parfois ils ne se réfèrent qu’à un seul pays et parfois à une seule année […] Mais si vous analysez à partir de données aux États-Unis, qui ont un très bon système de déclaration, vous pouvez dire : La grippe a une mortalité par infection de 0,05% sur une période de plusieurs années. Chez nous, c’est un peu moins. Et d’après cette méta-analyse très bien faite, la Covid-19, c’est-à-dire l’infection par le SRAS-2, a une mortalité par infection de 0,8%. C’est 16 fois plus que la grippe. Pour chaque décès de grippe, il y a 16 décès de Covid-19 aux États-Unis . Mais maintenant, la population américaine est plus jeune que l’allemande. En d’autres termes, il faudrait compter avec un taux de mortalité par infection en Allemagne qui, selon cette analyse, approche le 1 %, voire un peu plus […]

      Mais je pense que nous devrions peut-être visualiser cela d’une manière différente, en regardant les taux de mortalité par infection [par âge] [...] dans la tranche d’âge entre 35 et 44 ans, c’est à peu près la même chose qu’avec la grippe. [...] Entre 45 et 54 ans, la mortalité par infection est de 0,2%. Entre 55 et 64 ans, soit les dix dernières années de vie active, 0,7%. Donc, selon la situation de comparaison, je dirais dix fois plus que la grippe. Ou même plus. Dans d’autres pays, ce serait 15 fois plus que la grippe. Les auteurs ont ici fait une comparaison intéressante, ils ont comparé avec les accidents de la route. Et ils disent que c’est un risque environ 200 fois plus élevé que de conduire une voiture pendant un an pour cette tranche d’âge. Donc, si quelqu’un est dans les dix dernières années de sa carrière, il peut conduire pendant un an et la probabilité qu’il ait un accident n’est que d’un deux centième [que celle de mourir de la] Covid-19.

      [...] Dans la tranche d’âge de 65 à 74 ans , où l’on vient de prendre sa retraite et qu’on peut vraiment profiter de la vie, la mortalité par infection est de 2,2 %, soit 30 fois plus qu’avec la grippe. Donc, dans ce groupe d’âge, nous avons 30 décès de Covid-19 pour chaque décès de la grippe. Et les chiffres dans les groupes plus âgés, sont terribles. Pour les 75 à 84 ans, 7,3% et les plus de 85 ans, près d’un sur trois. C’est autant que la variole au Moyen Âge ou certaines flambées d’Ebola en Afrique.

      […] Je pense qu’il est important de garder cela à l’esprit. C’est pourquoi de telles méta-analyses sont faites. Il ne s’agit pas de compter les morts. Il s’agit simplement d’évaluer la situation. Et ce n’est plus une science pure et froide, mais plutôt un message social qui l’accompagne. Une évaluation de la dangerosité du problème que nous avons devant nous avec l’arrivée de l’hiver.

    • A l’issue de cette journée du 22/10, il y a 41 622 nouveaux cas de COVID-19 en France (3e rang dans le classement mondial après les États-Unis et l’Inde qui ont respectivement 57 079 et 54 482 nouveaux cas ce jour).

      1,53 % de la population en France a été contaminé par #SARSCoV2.
      Depuis le début de l’épidémie, 3,4 % des personnes atteintes par la maladie sont décédées.
      Le nombre de cas total atteint désormais le nombre de 999 043.

      Le pays est en train de vivre une catastrophe sanitaire. Mais tant que la presse mainstream parlera en terme de « record », les lignes ne bougeront pas.

      (toujours la même source ; voir plus haut)

    • Notre « Douce France » bat des « records » quotidiennement. D’après LCI (ou un autre organe officiel de propagande), ce serait à cause des autres pays européens qui font rien qu’à sous estimer leurs propres résultats ... Étonnant, non ?

      La France arrive donc au 5e rang mondial pour le nombre total de cas (juste après les États-Unis, l’Inde, le Brésil et la Russie)
      https://www.worldometers.info/coronavirus

      Pour le nombre de cas toujours actifs, nous sommes au 2e rang (juste après les États-Unis). C’est ça l’effet « start-up nation ». We are one ! (Yessss !!!)

      Et en fait, si on réfléchit bien, ce doit être une volonté politique locale qui fait que l’on s’accroche encore au dogme de la « croissance exponentielle ».
      https://www.worldometers.info/coronavirus/country/france

      #cojonesvirus (2e vague)

    • Ils font, au plus haut niveau, ce qui était demandé, dans les coins où on ne leur la fait pas. En effet, c’est le confinement qui a fait des morts, lors du premier round. Oui, le confinement, parce que du fait du confinement, pleins de soins n’ont pas pu être donnés. Et ça a fait pleins de morts. Alors on ne fait plus de confinement. Comme ça, on ne fait plus de soins non plus, mais ça, leur second neurone ne va le comprendre que dans 3 ou 4 semaines, devant le mur de cercueil, pour reprendre une expression passée par ici récemment.

    • Les chiffres d’hier pour la catastrophe sanitaire : la France en deuxième position au niveau mondial pour le nombre de cas de Covid toujours actifs (1 495 659) juste derrière les ... États-Unis (3 437 218).
      Source : https://www.worldometers.info/coronavirus

      Ratios cas toujours actifs/population totale :

      États-Unis : 1,04 %
      France : 2,29 %
      Italie : 0,88 %
      Allemagne : 0,27 %
      Belgique : 3,85 %
      Suisse : 1,40 %

      Ratios à ce jour (20201107) en % du nombre total de cas / population pour les pays d’Europe (moins la Russie) :

      Belgique : 4,20
      République Tchèque : 3,77
      Luxembourg : 3,57
      Monténégro : 3,56
      Vatican : 3,36
      République de Saint Marin : 3,07
      Espagne : 2,96
      France : 2,54
      Suisse : 2,44
      Pays-Bas : 2,36
      Gibraltar : 2,33
      Slovénie : 2,13
      Moldavie : 2,03
      Liechtenstein : 2,00
      Bosnie-Herzégovine : 1,87
      Macédoine du Nord : 1,80
      Royaume Uni : 1,72
      Portugal : 1,70
      Autriche : 1,63
      Malte : 1,59
      Croatie : 1,58
      Roumanie : 1,55
      Italie : 1,49
      Islande : 1,48
      Suède : 1,45
      Pologne : 1,38
      Slovaquie : 1,35
      Irlande : 1,30
      Monaco : 1,15
      Biélorussie : 1,11
      Hongrie : 1,09
      Bulgarie : 1,04
      Ukraine : 1,03
      Iles Féroé : 1,01
      Danemark : 0,93
      Lithuanie : 0,84
      Albanie : 0,82
      Allemagne : 0,77
      Serbie : 0,70
      Grèce : 0,50
      Chypre : 0,46
      Estonie : 0,45
      Norvège : 0,44
      Lettonie : 0,42
      Finlande : 0,31

    • Oui, j’espère au moins que ce n’est pas aux cabanes à frites qu’elles ou ils se contaminent ... (Bon, ok) ...
      Par contre, les Italien·nes (celles ou ceux-là même qu’on accusait de tous les maux pendant la 1ère vague) n’ont plus de leçon à recevoir des universalistes franchouillards.