• Macron prépare une loi de «sécurité globale» interdisant de filmer la police - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/19/macr-n19.html
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    Manifestement, après des années de grèves et de luttes sociales en France et à l’international, un tournant est atteint. Suite à la répression sanglante des « gilets jaunes » et des grévistes, la vague de manifestations internationale, y compris en France contre le meurtre par la police de George Floyd aux USA a terrifié Macron. Alors que la colère monte contre le bilan désastreux de la gestion par l’État de la pandémie de Covid-19, la classe capitaliste se tourne vers une dictature policière.

    Des inégalités sociales insoutenables et une criminalité d’État révélée par la pandémie minent partout ce qui reste des normes démocratiques. Aux USA, Trump refuse d’avouer sa défaite aux élections présidentielles et met en marche un coup d’État, lançant des appels de pied aux milices d’extrême-droite. En France, le gouvernement foule aux pieds des droits constitutionnels, tels la liberté de presse et le droit de manifester, en imposant une loi scélérate qui n’est qu’une tentative désespérée d’étrangler l’opposition sociale par un climat de terreur.

    Cette loi est incontestablement incompatible avec un gouvernement démocratique. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU et la défenseure des droits de l’État français, Claire Héron, ont tous deux dénoncé la loi et insisté qu’elle méprise des principes démocratiques fondamentaux.

  • Trump remplit le Pentagone de loyalistes de droite - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/13/tppg-n13.html
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    La purge a commencé lundi avec le renvoi sommaire par tweet du secrétaire à la Défense Mark Esper, qui aurait pris par surprise l’ensemble du commandement en uniforme de l’armée américaine. Le choix du remplaçant d’Esper a été encore plus choquant pour le commandement.

    Le nouveau chef « intérimaire » du Pentagone sera Christopher Miller, un colonel retraité des forces spéciales qui a passé 30 ans dans les rangs de l’armée et qui n’a aucune expérience des échelons supérieurs du commandement militaire. Trump a délibérément cultivé un appui au sein des 70.000 membres des forces spéciales, notamment par le biais de grâces pour crimes de guerre, dans le but de transformer cette force quasi indépendante en sa garde prétorienne.

    Au sein de l’état-major militaire, on considère Miller comme n’étant pas du tout préparé à assumer le poste de secrétaire à la Défense. Sa principale qualification est son soutien sans réserve à Trump, démontré alors qu’il était membre du Conseil national de sécurité à la Maison-Blanche, et sa volonté d’utiliser la répression militaire contre les manifestants au pays.

    Avant de devenir précédemment directeur du Centre national de lutte contre le terrorisme (NCTC), il avait témoigné lors de son audition de confirmation au Sénat qu’il ne s’opposerait pas à ce que le NCTC partage des renseignements sur les citoyens américains avec le FBI et le ministère de la Sécurité intérieure (DHS) dans le but de réprimer les manifestations.

    Mardi, l’éviction d’Esper a coïncidé avec la démission du troisième fonctionnaire du Pentagone, James Anderson, le sous-secrétaire à la défense pour la politique, et son remplacement par le général à la retraite et commentateur de Fox News, Anthony Tata. Trump avait proposé la candidature de Tata en août dernier, mais il avait été contraint d’annuler sa nomination après que le Sénat eut annulé les audiences de confirmation, car Tata avait déjà qualifié l’ancien président Barack Obama de « chef terroriste », de « candidat mandchou » et de musulman. Par la suite, Trump avait installé Tata au Pentagone dans un poste inventé de toutes pièces comme assistant d’Anderson. Aujourd’hui, un fasciste islamophobe occupe le troisième poste dans la machine de guerre américaine.

    Dans sa lettre de démission, Anderson a écrit : « Maintenant, comme toujours, notre succès à long terme dépend de l’adhésion à la Constitution américaine que tous les fonctionnaires jurent de soutenir et de défendre ». Dans un reportage sur la démission, Breaking Defense a noté : « De telles phrases ne sont pas là que pour la forme dans la lettre de démission d’un haut fonctionnaire et ceci était clairement destiné à envoyer un message ». En effet, Esper a inclus un langage presque identique dans son dernier message à l’armée, la félicitant de « rester apolitique, et d’honorer votre serment à la Constitution ».

    La détermination de Trump à se débarrasser d’Esper découle des événements de début juin, lorsque la Maison-Blanche a déployé des forces de sécurité fédérales et a cherché à déployer des troupes américaines dans les rues pour réprimer les manifestations de masse déclenchées par le meurtre de George Floyd par la police à Minneapolis.

    Esper s’est publiquement opposé aux menaces de Trump d’invoquer la loi sur l’insurrection afin de déployer des troupes américaines dans tout le pays pour réprimer les protestations. Il a déclaré qu’une telle action ne pouvait être qu’un « dernier recours et uniquement dans les situations les plus urgentes et les plus graves ». Il a ajouté : « Nous ne sommes pas dans une de ces situations en ce moment ».

    Cette opposition d’un fonctionnaire dont l’asservissement à la Maison-Blanche lui a valu le surnom de « Yesper » reflétait les graves préoccupations qu’un tel déploiement national n’était pas nécessaire et pourrait déchirer l’armée. Trump aurait été furieux de la déclaration d’Esper et c’est à ce moment-là qu’il aurait décidé de remplacer Esper par quelqu’un qui ne s’opposerait pas à ses tentatives d’utiliser l’armée dans un objectif de dictature présidentielle.

    Le chroniqueur républicain Bill Kristol a fourni une indication de l’atmosphère de purge vindicative au Pentagone. Citant des conversations avec de hauts responsables militaires, Kristol a rapporté : « Hier, lorsqu’on a renvoyé Jim Anderson en tant que sous-secrétaire d’État à la politique, il a reçu des applaudissements en quittant le bâtiment. La Maison-Blanche a exigé les noms de tous les responsables politiques qui s’étaient joints aux applaudissements afin de les licencier ».

    Deux autres nominations de fidèles de Trump à des postes de haut niveau indiquent l’ampleur de la prise de contrôle politique du Pentagone par l’extrême droite. Le sous-secrétaire à la défense pour le renseignement, Joseph Kernan, un amiral trois étoiles de la marine à la retraite, a été remplacé par Ezra Cohen-Watnick, un agent de droite de 34 ans qui a obtenu des postes dans l’appareil militaire et de renseignement grâce à ses relations politiques avec l’ancien conseiller de Trump, Stephen Bannon, et l’ancien conseiller à la sécurité nationale, le général Michael Flynn, ainsi qu’avec Jared Kushner. Il a fait ses preuves auprès de Trump en divulguant des documents secrets de la CIA censés prouver à un représentant républicain de la Californie, Devin Nunes (président de la commission du renseignement de la Chambre des représentants et membre de l’équipe de transition de Trump), que le gouvernement espionnait la campagne de Trump.

    La quatrième nomination a été celle de Kash Patel, qui remplace Jen Stewart en tant que chef de cabinet du secrétaire à la Défense. Patel, ancien membre du personnel de Nunes, avait été nommé auparavant à un poste créé spécialement pour lui au Conseil national de sécurité. Trump l’a qualifié de « spécialiste de la politique ukrainienne », et on l’a largement soupçonné de participer aux efforts qui visaient à faire pression sur le gouvernement ukrainien pour obtenir des informations préjudiciables sur Joe Biden.

    Mercredi, le nouveau secrétaire à la Défense par intérim, Christopher Miller, a annoncé sa première nomination importante, en nommant le colonel Douglas Macgregor, retraité de l’armée, comme son conseiller principal. Fréquent commentateur de Fox News, Macgregor a dénoncé l’Union européenne et l’Allemagne pour avoir accueilli des « envahisseurs musulmans indésirables », qui, selon lui, avaient « l’objectif de transformer à terme l’Europe en un État islamique ». Il a également tourné en dérision les tentatives de l’Allemagne de traiter les crimes des nazis, les qualifiant de « mentalité tordue », et a appelé à l’imposition de la loi martiale à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Dans une provocation délibérée, Trump a essayé de nommer le colonel comme ambassadeur à Berlin.

    Le chroniqueur du Washington Post, David Ignatius, qui a des relations très étroites avec l’appareil de sécurité nationale, a cité des spéculations au sein du commandement du Pentagone que Trump pourrait installer ses loyalistes triés sur le volet pour procéder à des retraits accélérés de troupes pendant ses derniers jours de mandat. Cependant, il a ajouté : « Une possibilité plus sombre est que Trump veuille un chef du Pentagone qui puisse ordonner à l’armée de prendre des mesures qui pourraient l’aider à se maintenir au pouvoir en raison d’un résultat électoral qu’il prétend frauduleux ».

    William Cohen, ancien secrétaire à la Défense et sénateur républicain, a déclaré à CNN que le remaniement de l’administration au Pentagone ressemblait « plus à une dictature qu’à une démocratie ». De même, CNN a cité un haut responsable de la défense non nommé qui a déclaré « C’est effrayant, c’est très troublant. Ce sont des gestes de dictateur ».

  • Le gouvernement français intensifie sa dissimulation des infections de #COVID-19 dans les écoles - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/12/cvec-n12.html
    https://www.wsws.org/asset/7ae77acf-df41-4603-beaa-d1b1b0a9824b?rendition=image1280

    Cette tentative de dissimuler l’ampleur de la propagation de la maladie dans les #écoles fait suite à des tactiques similaires utilisées par le gouvernement dans les écoles et les universités françaises le mois dernier. Le fait que deux organes officiels du gouvernement produisent des chiffres de COVID-19 contradictoires témoigne de la nature profonde de la crise de l’État français face à l’augmentation des #décès et aux grèves d’enseignants.

    Suite à ce communiqué de presse, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a persisté dans le récit de son ministère. Il a affirmé que le nombre de cas était « sous contrôle » et que la transmission au sein du système éducatif était « inférieure aux proportions constatées dans le reste de la population ». Il a ajouté qu’il voulait que les écoles restent ouvertes « à tout prix » — un prix qui se compte en vies d’élèves et d’enseignants.

    La #manipulation de ces #chiffres s’accompagne d’un protocole visant à limiter la connaissance des cas par les élèves et les enseignants dans les écoles. Lorsqu’un élève est confirmé COVID-19 positif, seul le chef d’établissement est informé. Malgré que les masques ne fassent que réduire le risque d’infection, si les personnes exposées portent un masque, elles ne sont même pas considérées comme cas contact et ne sont pas informées de leur exposition au virus. Lundi, Joe, un élève de collège, a tweeté : « À l’école aujourd’hui, six élèves ont testé positifs en sixième. La classe a continué comme si de rien n’était ».

    Eric Menonville, un professeur de sciences, a fait remarquer sur Twitter que les mêmes #mensonges avaient été utilisés dans le but d’imposer un retour au travail : « Tout cela n’est qu’une blague. Le ministère du Travail nous a dit que moins de 1 pour cent des transmissions se font au travail et le ministre de l’Éducation nationale nous a dit qu’il y en a moins de 1 pour cent dans les institutions. Alors où se produisent les infections ? »

    La #censure des nombres de cas au niveau local et national est un #crime meurtrier contre la classe ouvrière. Combien de parents ont envoyé leurs #enfants à l’école en croyant que l’école n’avait pas de cas ? Combien d’enseignants sont allés travailler en croyant qu’ils étaient en sécurité ? Combien d’élèves ont ensuite infecté leurs parents, grands-parents et amis parce qu’on ne les a pas informés de ce qu’ils avaient été exposés au virus ? Combien de personnes vont mourir à cause de ces transmissions ?

  • Préparons une grève générale pour fermer les écoles ! Formons des comités de sécurité des enseignants, des parents et des élèves ! - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/10/fran-n10.html
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    La politique officielle n’est pas de détecter mais de cacher les clusters qui émergent dans les écoles. Les professeurs disent ne pas être avertis quand des élèves sont absents après avoir contracté le virus, ce qui rend impossible d’alerter les professeurs et les autres élèves.

    Les lycéens ont déjà manifesté, bloquant les entrées avec des poubelles pour exiger la fermeture des classes. Mardi une dizaine d’établissements étaient fermés, à Paris et dans le sud. Critiquant un « confinement farce », une lycéenne a voulu « dénoncer l’absence de mesures contre le coronavirus. On ne devrait pas être là, on risque de se contaminer et de passer le virus à nos parents. »

    Macron a réagi aux manifestations par les lacrymos et la répression. Des dizaines de lycéens ont reçu des amendes pour avoir participé à des attroupements dangereux, alors qu’ils exigeaient précisément l’application d’une politique de confinement sécurisé que rejette Macron.

    #covid #éducation #répression

  • L’épidémie de #Covid-19 poursuit sa progression en France malgré le confinement partiel - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/09/covi-n09.html

    Face aux conditions de suroccupation des établissements et à la mise en danger délibéré des #élèves et du corps enseignant, des #grèves spontanées et des #manifestations de lycéens se sont déclenchées après l’annonce du confinement. Elles se sont développées en dehors du contrôle des syndicats et le gouvernement a initialement répondu par une violente répression policière des manifestations lycéennes.

    Finalement, craignant visiblement une explosion sociale généralisée se diffusant à partir du système scolaire, Blanquer a soudainement présenté un plan pour permettre le respect des règles sanitaires dans les lycées, après l’avoir refusé depuis la rentrée. Une alternance entre visioconférence et cours au lycée serait prévue, mais les modalités pratiques ne sont pas précisées et rien n’a été préparé ni testé. Aucun dispositif n’est prévu pour les collèges, alors que les problèmes sanitaires sont les mêmes qu’au lycée.

    Le gouvernement espère visiblement que le corps enseignant des collèges sera moins revendicatif qu’au lycée et qu’il pourra éviter de renvoyer les enfants à la maison, ce qui déclencherait des demandes d’autorisation d’absence et l’indemnisation des parents concernés.

    Les mesures limitées prises en France et en Europe montrent que les dirigeants considèrent que les centaines de décès quotidiens de Covid-19 sont la nouvelle normalité sanitaire et sociale acceptable .

  • La #pandémie européenne de #COVID-19 échappe à tout contrôle - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/04/pers-n04.html
    https://www.wsws.org/asset/23d961da-97e4-4f25-9616-13d9ac67a946?rendition=image1280

    Les gouvernements européens prétendaient avoir géré la pandémie de manière plus intelligente que le gouvernement Trump : cette #fraude cynique et mortelle a été démasquée. Les chefs d’État européens n’ont peut-être pas agi avec la même arrogance grossière que le président américain, milliardaire et spéculateur immobilier. Ils n’ont pas refusé de porter des masques, comparé le COVID-19 à la grippe, pas plus qu’ils ne se sont vantés, après avoir attrapé le virus, de la qualité exceptionnelle des soins médicaux qu’ils ont reçus par rapport à ceux dont bénéficie l’écrasante majorité des travailleurs de leur pays.

    Mais derrière l’apparence de compétence, un mensonge à grande échelle se cachait. La politique d’« immunité collective » de la Suède, qui a laissé le virus se propager dans tout le pays, en espérant que la population finisse par être immunisée, avait un taux de mortalité neuf fois supérieur à celui de la Finlande voisine. Pourtant, tous les gouvernements européens ont adopté cette politique.

    Comme les fonctionnaires de toute l’Europe, l’épidémiologiste en chef de la Suède, Anders Tegnell, a nié qu’il menait une politique d’immunité collective. Pourtant, dans un courriel déclassifié le 14 mars qu’il a envoyé aux responsables finlandais, Tegnell a plaidé pour « garder les écoles ouvertes afin d’atteindre l’immunité collective plus rapidement ». C’est-à-dire, Tegnell préconisait de garder les écoles ouvertes – comme le gouvernement Macron aujourd’hui – dans le but que le virus se répande parmi les enseignants, les étudiants, puis la population active en général.

    Alors que le conseiller scientifique en chef de la Grande-Bretagne, Sir Patrick Vallance, a déclaré : « Ce n’est pas possible d’empêcher tout le monde de contracter le virus, et ce n’est pas non plus souhaitable », le ministère de l’Intérieur de la chancelière allemande Angela Merkel a secrètement déclaré que la propagation incontrôlée du virus pourrait coûter un million de vies allemandes en 2020. Pourtant, « Maman Merkel », comme la presse la présente au peuple allemand, s’est présentée devant le public et a prédit de façon plate que 70 pour cent de la population allemande serait infectée.

    #immunité_collective

  • #Grève des enseignants dans toute la France contre la première journée de réouverture meurtrière des #écoles - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/04/efgr-n04.html
    https://www.wsws.org/asset/53c051e8-04c1-4cca-b97c-fa00459ded9a?rendition=image1280

    Les protocoles de sécurité à l’intérieur des écoles sont pratiquement inexistants. Un enseignant a déclaré dans Le Monde : « Je me sens humilié ! Alors que dans les médias ils multiplient les discours grandiloquents et les soutiens aux enseignants, dans la réalité il n’en est rien… Le protocole sanitaire est le même qu’avant les vacances ! Les élèves continuent à changer de classe et à être 30 entassés dans une classe. Nous n’avons pas de masques jetables de fournis depuis le début de la pandémie ! On n’a eu droit qu’à deux masques DIM ! »

    Les protocoles existants stipulent que la distanciation sociale doit être respectée « dans la mesure du possible ». Compte tenu de la surpopulation des écoles, cela signifie simplement qu’ils ne s’appliquent nulle part. On conseille aux parents de « prendre la température de leur enfant avant le départ pour l’école » et ils doivent « s’engager à ne pas mettre leurs enfants à l’école » s’ils ont une température supérieure à 38 degrés. Comme il est bien connu que de nombreux cas sont asymptomatiques ou présentent des symptômes alors qu’ils sont déjà contagieux depuis des jours, cela ne fera rien pour empêcher la propagation du virus dans les écoles.

    Les protocoles stipulent que « la distanciation sociale n’est pas nécessaire pour les élèves d’un même groupe (classe ou niveau d’études), que ce soit dans des espaces fermés ou à l’extérieur ».

    Les élèves de plus de six ans sont obligés de porter des masques, ce qui contredit les mensonges du gouvernement selon lesquels les jeunes élèves n’étaient ni contagieux ni en danger du au virus.

    #covid

  • Après des mesures tardives et insuffisantes, la #résurgence de #Covid-19 submerge la France - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/04/fran-n04.html

    Or le #reconfinement actuel est très limité. Pour garder l’économie ouverte, des millions de travailleurs de plus que lors du premier confinement poursuivent le travail sur site. De plus, 12 millions d’élèves ne sont pas confinés, non comme tente de le faire croire le gouvernement parce que l’#éducation des jeunes est une priorité, mais pour éviter que les travailleurs restent chez eux pour garder leurs enfants et soient ainsi soustraits de la force de travail disponible et indemnisés pour leur absence.

    Les établissements scolaires où les surfaces disponibles par enfants sont réduites, les classes surchargées et les locaux souvent mal ventilés sont particulièrement propices à la diffusion du virus. Les études montrent qu’au dessus de 10-11 ans les #enfants sont aussi contagieux que les adultes. Il y a de grandes incertitudes sur la contagiosité des enfants plus jeunes, mais les études même les plus sérieuses montrant un risque élevé ont été systématiquement écartées.

    Les données disponibles sur la #contamination en milieu scolaire sont incroyablement lacunaires. Santé publique France donne par exemple en vrac les clusters en milieu scolaire et universitaire sans les décomposer par tranche d’âge ou type d’établissement. Il serait très facile avec les technologies modernes de fournir des applications de cartographie ventilant sur le territoire les foyers de contamination dans le milieu scolaire, mais aussi dans toutes sortes d’autres structures. Ces informations essentielles pour lutter contre l’épidémie sont occultées.

    La situation se dirige vers le scénario le plus sévère, avec un débordement du système hospitalier plus durable qu’au printemps, avec une mortalité très élevée liée à la Covid-19 et une surmortalité importante pour les autres pathologies qui ne pourront être prises en charge correctement pendant plusieurs semaines.

  • Pour une #grève des #écoles à travers l’Europe contre la #pandémie - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/11/02/iyss-n02.html
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    Mercredi, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron ont annoncé que malgré l’envolée des taux d’infection, les écoles et les entreprises resteraient ouvertes.

    Tous les partis bourgeois et les syndicats soutiennent cette politique. Les écoles et les crèches rouvrent dans des conditions dangereuses, alimentant les infections, et ne devraient pas refermer, malgré des infections massives, pour que les parents puissent continuer à travailler.

    Les élèves et les jeunes travailleurs n’ont pas le choix, ils doivent assumer la responsabilité pour leur propre santé et celle de leurs proches. En Grèce, les lycéens ont déjà occupé des centaines de lycées. En Pologne, des milliers d’élèves ont protesté contre la politique d’immunité collective et ont appelé à un boycott des écoles.

    Ces initiatives sont de la plus haute importance et doivent être étendues à l’ensemble du continent et constituer le point de départ d’une grève générale contre la politique de propagation incontrôlée du virus. C’est le seul moyen d’éviter une catastrophe humanitaire.

    Les recherches scientifiques ont résolu la question : les enfants et les adolescents sont tout aussi susceptibles d’être infectés que les adultes et transmettent le virus avec une fréquence similaire. Compte tenu du manque de mesures de sécurité, les écoles et les crèches deviennent inévitablement des terrains propices à la pandémie.

    Le ministère britannique de la Santé a récemment avoué que près de la moitié des infections dans ce pays étaient imputables au seul secteur de l’éducation. L’Institut allemand Robert Koch a aussi souligné l’importance des écoles dans le processus d’infection. Plus récemment, des études approfondies menées par les universités d’Oxford et de Vienne ont conclu que la fermeture des écoles au plus fort de la première vague était de loin la mesure la plus efficace pour lutter contre la pandémie dans un grand nombre des pays étudiés.

    Mais on écarte sciemment ces résultats afin de tromper les parents et les élèves et de garder ouverts les écoles et les lieux de travail. Avec des mensonges éhontés, une politique est appliquée qui menace la vie non seulement de millions de personnes déjà âgées et affaiblies, mais aussi les jeunes. Des études récentes confirment, par exemple, que même les jeunes athlètes peuvent souffrir de lésions cardiaques suite à la Covid-19, même s’ils étaient asymptomatiques.

    Les États gardent les écoles ouvertes non pas pour assurer le bien-être des jeunes, mais pour garder les parents au travail et ainsi garantir le flux des profits vers les banques. Et les capitalistes insistent sur le fait que cela ne devrait pas entraîner de coûts supplémentaires.