• Hier pour aujourd’hui. Quelques enregistrements des années 50

    La musique et les disques survivent heureusement aux effacements organisés par les maisons de disques et les surfaces dites spécialisées.

    Par simplification, les années 50. Certain-e-s musiciens-ne-s débordaient des cadres entravant leur liberté. D’autres approfondissaient des veines encore fécondes, d’autres encore créaient des passerelles entre les temps et les formes.

    Restent aujourd’hui des disques nécessaires. Au hasard de ré-écoutes récentes.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/15/hier-pour-aujourdhui-quelques-enregistrements-des-annee

    #musique #jazz

  • Punition collective, maccarthysme et préparation de l’opinion aux sacrifices

    Les dessous de l’instrumentalisation de l’émotion face à l’horreur

    « Entre l’annonce du confinement et l’émotion suscitée par les attentats de Conflans et de Nice, Emmanuel Macron bénéficie d’un « effet drapeau » et d’un resserrement de la communauté nationale autour de la figure du chef de l’État » Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop [1].

    Il y a l’horreur, l’émotion qu’elle suscite et l’instrumentalisation de celle-ci. Ces trois dimensions de l’actualité sont aisément et en permanence confondues dans le tsunami idéologique qui a déferlé dans nos médias jusqu’à donner la nausée. Communicants, pseudo experts, chroniqueurs et hommes politiques se sont succédés sur les plateaux pour nous appeler de manière convergente à renoncer à la réflexion sur les causes, pour menacer ceux qui refuseraient de le faire, pour légitimer les mesures liberticides prises par le gouvernement, pour imposer une logique de guerre de l’intérieur, etc. Le deuil partagé, l’émotion collective et sa signification, le besoin de savoir et de comprendre, etc., ont été sacrifiés sur l’autel de l’instrumentalisation écœurante par un gouvernement tentant de contrecarrer une crise de légitimité béante. Les conséquences prévisibles n’ont pas tardé : nouvelles mesures législatives liberticides, annonce de la volonté d’interdire des associations comme le CCIF ou baraka city, diffusion de la peur chez les musulmans ou supposés tels, surenchères islamophobes, tétanie de tous ceux qui ont peur d’être taxés « d’islamo-gauchistes ». Reprendre l’initiative est une urgence. C’est en effet dans de telle séquence d’accélération de l’histoire et d’imposition de la peur que se réunissent les conditions de possibilité du consentement au pire.

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/15/punition-collective-maccarthysme-et-preparation-de-lopi

    #politique

  • Si Julie était votre fille…

    Monsieur le Président de la République, Madame Brigitte Macron,

    Si Julie était votre fille, vous vous souviendriez d’elle à 13 ans, brillante collégienne d’un prestigieux établissement promise à un bel avenir.

    Vous auriez vu progressivement décliner sa santé : crises d’angoisse à répétition, notamment en cours. Très admiratifs et respectueux des « soldats du feu », vous auriez été rassurés à l’idée qu’elle soit régulièrement prise en charge par des pompiers.

    Vous auriez assisté sans comprendre à une dégradation de son état. Et un jour, elle vous aurait avoué l’horreur : les viols qu’elle a subis, les viols collectifs de la part de pompiers adultes. Et notamment, à votre plus grand effroi, de la part de ceux en qui vous aviez confiance…

    https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/11/15/si-julie-etait-votre-fille

    #féminisme #viol