• Dans son éditorial d’aujourd’hui (27/11/2020), le Monde joue les effarouchés avec des trémolos dans la voix : ils viennent de découvrir le véritable mal qui ronge la police française : une « grave crise de commandement ». Bien évidemment, on ne dit mot sur l’infiltration de cette « police » par l’idéologie crypto-fasciste du #RN, une droite très extrême dont les « syndicats » en mode factieux sont les têtes de pont.

    Police : une grave crise de commandement
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/11/27/police-une-grave-crise-de-commandement_6061354_3232.html

    Révélé trois jours après la dispersion inutilement violente d’un campement de demandeurs d’asile, place de la République à Paris, et après de multiples épisodes documentés de violences policières, notamment contre les « gilets jaunes » et les manifestants opposés à la réforme des retraites, cet insupportable tabassage ébranle l’idée de sécurité publique, l’un des fondements de la démocratie. Il salit la France.

    Et comme de juste, ça ne date pas d’hier. Mais qu’est-ce qui a permis d’enfin les déciller, les organes de presse aux ordres ?

    https://video.twimg.com/amplify_video/1332001420451737602/vid/720x720/NlAekfe7r9FWe4cz.mp4?tag=13

    Source : https://twitter.com/brutofficiel/status/1332002556961300487

    • Position de plus intenable, résumée en deux phrases :

      La police, dont M. Darmanin s’affirme fièrement le patron, ne peut évidemment pas être jugée globalement à l’aune des faits qui déconsidèrent certains de ses membres. Ceux-là semblent en roue libre, livrés aux démons d’une violence sans garde-fous et d’un racisme débridé, signant des PV mensongers, ignorant qu’ils sont filmés et se croyant « couverts ».

      – L’institution policière ne peut pas être jugée globalement à cause de quelques cas.
      – Mais ces quelques cas se lâchent, parce que l’institution policière les laisse « en roue libre » et qu’ils se croient « couverts » par elle.

      Avec le journal de l’extrême-centre, faisons semblant de ne pas voir la contradiction.

      Au passage : le même torchon qui n’a cessé de beugler qu’ils fallait que Macron « s’empare des questions régaliennes » – des fois qu’il ne se prenne pas déjà un peu trop pour Louis XIV.

    • Et oui : pour l’eMonde, force doit rester à la loi et la parole du préfet de police de Paris vaut de l’or.

      De son côté, Didier Lallement a demandé aux policiers sous son autorité de tenir « la ligne républicaine jusqu’au bout » dans une lettre adressée à chacun d’eux, en amont de nouvelles manifestations ce samedi contre les violences policières.

      « Dévier de la ligne républicaine qui nous sert de guide, cette ligne qui a éclairé les pas de nos anciens dans les ténèbres de l’histoire, c’est renier ce que nous sommes, c’est ébranler le pacte de confiance qui nous unit à nos concitoyens, c’est perdre le sens de notre mission », écrit le préfet dans ce courrier dont l’AFP a pris connaissance.

      Source : https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/28/violences-policieres-reporters-sans-frontiere-porte-plainte-contre-le-prefet

      Pas question de « dévier » des faits discursifs chez les éditocrates de cour.