• France : neuf cas de #COVID-19 sur dix ignorés par le système de #dépistage suite au premier confinement - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/31/frcv-d31.html
    https://www.wsws.org/asset/7ac816e1-d4b8-4c1e-b667-bf9d895a4d3c?rendition=image1280

    Cette sous-détection massive du virus, due à un manque de tests, a supprimé la possibilité réelle d’éradiquer le virus en France après la première vague et d’empêcher la deuxième vague dévastatrice qui engloutit actuellement le pays et fait des centaines de victimes chaque jour. Depuis la fin de la première phase de confinement, le 11 mai, 36.621 personnes sont mortes du virus, ce qui porte à près de 63.000 le nombre total de décès dus au COVID-19 en France.

    Dans un commentaire publié par Natureavec l’article en question, Jeffrey Shaman, un virologiste de l’Université de Columbia, écrit : « Les résultats suggèrent que le système global de test et de contrôle en place était inadéquat pour contenir le virus avec succès dans ce pays d’environ 65 millions d’habitants ». Il a ajouté que « de nombreux pays, en raison de l’échec de leurs dirigeants, de barrières culturelles ou institutionnelles, ou simplement de la fatigue, avaient échoué dans leurs efforts pour atteindre ou maintenir le contrôle du virus ».

    L’article a révélé qu’au cours de cette période de sept semaines, seuls 31 pour cent des personnes présentant des symptômes de type COVID-19 avaient consulté un médecin. Pour la majorité de la population française il était nécessaire pendant cette période de contacter un médecin pour obtenir une ordonnance avant d’obtenir un test. Shaman conclut que ce processus byzantin « pourrait avoir désavantagé les communautés qui ont un accès plus limité aux soins de santé, et réduit les taux de dépistage ».

  • Un an après le début de la #pandémie, 65 000 morts en un mois aux États-Unis - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/30/pers-d30.html
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    D’ici la fin de la semaine, le nombre total de décès dépassera 350.000 aux États-Unis et le nombre de personnes testés positifs au COVID-19 atteindra 20 millions. 193.000 autres personnes pourraient mourir dans le pays ces deux prochains mois, selon les prévisions de l’Institut de mesure et d’évaluation de la santé de l’Université de Washington.

    Les experts ont averti que même ce scénario pouvait être optimiste. « Nous pourrions très bien assister à une poussée post-saisonnière – au sens de Noël et du Nouvel An », a déclaré dimanche le Dr Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses. « Les projections sont tout simplement cauchemardesques », a déclaré à CNN Peter Hotez, spécialiste des maladies infectieuses au « Baylor College of Medicine ».

    Comme avertissement au reste du monde, le nombre de nouveaux cas quotidiens a atteint le record historique de 42.000 au Royaume-Uni lundi, du à l’émergence d’une nouvelle souche de la maladie 56 pour cent plus transmissible, selon les experts médicaux, que la souche originale.

    Le secrétaire d’État américain à la Santé et aux Services sociaux, Brett Giroir, a déclaré lundi que la nouvelle souche du virus, plus dangereuse, était « probablement » déjà présente aux États-Unis. Il était réduit à faire des conjectures, car, contrairement au Royaume-Uni, les États-Unis ne disposent pas d’un système de surveillance génétique pour vérifier la présence de différentes souches de la maladie.

    Pendant ce temps, la pandémie de COVID-19 continue de s’étendre dans tout le pays. « La Californie est maintenant le seul endroit (état ou pays) au monde » ayant plus de 1.000 nouveaux cas de COVID-19 par million de personnes, a noté le médecin Eric Topol.

  • Les CDC rapportent un record de 81.000 décès par surdose de médicaments aux États-Unis sur une période de 12 mois - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/23/crar-d23.html
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    Sur les 38 États disposant de données sur les surdoses d’#opioïdes synthétiques, 37 ont signalé une augmentation des décès, dont 18 ont fait état d’une augmentation de plus de 50 %. Dix États de l’ouest des États-Unis ont également signalé une augmentation de plus de 98 % des décès liés aux opioïdes synthétiques. Les CDC n’ont pas précisé les États.

    En outre, les décès par surdose de cocaïne ont augmenté de 26,5 %, et les décès liés aux psychostimulants, comme la méthamphétamine, ont augmenté de 34,6 %. Les CDC pensent que l’augmentation des décès par surdose de cocaïne a été influencée par co-utilisation ou contamination par fentanyl ou l’héroïne. Le rapport note également que le nombre de décès liés aux psychostimulants dépasse celui des décès liés à la cocaïne.

    L’accélération des décès par surdose de médicament au cours de la pandémie est le résultat de la croissance exponentielle plus vaste de ce type de décès survenue au cours des quatre dernières décennies. Le nombre de décès par surdose de médicament est passé de 1,13 pour 100.000 personnes en 1979 à 16,96 pour 100.000 en 2016, selon une étude publiée dans le magazine Science. Cette croissance a entraîné presque 600.000 décès sur une période de 38 ans, avec un doublement des décès tous les 9 ans.

    Les tendances des différents médicaments ont fluctué dans le temps ; cependant, les 20 dernières années ont vu les opioïdes prendre une position centrale dans la croissance des décès par surdose. Selon les données des CDC, le nombre de prescriptions d’opioïdes est trois fois plus élevé qu’en 1999.

  • «Nous voulons qu’ils soient infectés»: comment les États-Unis ont subi 300.000 décès par #COVID-19 - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/19/pers-d19.html
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    Dans un courriel envoyé le 4 juillet, Paul Elias Alexander, conseiller du secrétaire adjoint aux affaires publiques de la santé et des services sociaux, Michael Caputo, a déclaré que le gouvernement devrait ouvrir les entreprises et les écoles pour infecter le plus grand nombre possible de personnes.

    « Les nourrissons, les enfants, les adolescents, les jeunes, les jeunes adultes, les personnes d’âge moyen sans pathologie, etc. ont un risque nul ou faible… Donc nous les utilisons pour développer [l’immunité] collective … nous voulons qu’ils soient infectés », a écrit Alexander.

    Les mémos d’Alexander expriment l’opinion que la vie des personnes âgées et des malades a moins de valeur que celle des jeunes. « Les données montrent que j’ai entendu dire que seulement 3,5 pour cent des décès se produisent maintenant chez des personnes de moins de 44 ans », a écrit Alexander. Il a ajouté que « Dieu nous en préserve » que cela change.

    Ces déclarations ne peuvent être décrites que comme des divagations fascistes. La population est considérée comme un ensemble de cobayes, à infecter à volonté, et la vie des personnes âgées est traitée comme sans valeur.

    Dans un autre e-mail, Alexander a poursuivi : « Donc, si la population est plus infectée maintenant, la question est de savoir qui s’en soucie ? Si elle provoque plus de cas chez les jeunes, je pose la question : qui s’en soucie… qui se soucie de savoir si nous faisons plus de tests et nous obtenons plus de tests positifs ».

    Dans ses divagations meurtrières, Alexander s’exprimait à la fois au nom de la Maison-Blanche et des sections dominantes de l’establishment politique américain. Avec son patron, Michael Caputo, Alexander a réussi à empêcher la publication des chiffres de mortalité et d’infection aux Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). Il a pu convaincre les scientifiques de minimiser la menace posée par la pandémie.

  • Déclarations de soutien de partout aux États-Unis à la lanceuse d’alerte au COVID-19 Rebeka Jones - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/16/rjon-d16.html
    https://www.wsws.org/asset/8ae3d2f1-556f-4bb8-934c-2f0dcfdaa5d3?rendition=image1280

    Dans la semaine qui a suivi la perquisition de son domicile et la saisie de ses appareils électroniques par la police de l’État de Floride, Rebekah Jones a continué de mettre à jour les chiffres sur The COVID Monitor, l’outil de veille le plus complet des épidémies de #COVID-19 dans les écoles primaires et secondaires aux États-Unis. Au cours de la seule semaine écoulée, l’outil de veille a enregistré 105 329 cas supplémentaires parmi les élèves et le personnel #scolaire, démasquant le mensonge colporté par les syndicats et les démocrates selon lequel il peut y avoir une « réouverture en toute sécurité » des #écoles.

  • Arrêtez la vague de la mort! Rejetez la politique des profiteurs de la pandémie! - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/14/pers-d14.html
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    Aux États-Unis et en Europe, les médias se sont concentrés sur l’approbation initiale et la distribution d’un vaccin. Aussi efficace qu’il soit, les gens ne pourront en bénéficier que s’ils sont en vie pour le recevoir.

  • COVID-19 : Près d’un demi-million de décès en Europe - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/12/pers-d12.html
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    La plupart des pays européens ont maintenu les écoles et les universités ouvertes sans prévoir les moindres mesures de sécurité ni passer à l’apprentissage en ligne. Il n’y a aucune réglementation des transports publics utilisés par des dizaines de millions de travailleurs chaque jour, et même les mesures limitées de confinement du commerce de détail ont été supprimées pour ne pas empiéter sur les achats de Noël. Cela va inévitablement propager massivement le virus. Néanmoins, l’ordre du jour du sommet européen des 10 et 11 décembre indique que les gouvernements européens discuteront de « l’effort global de coordination en réponse à la pandémie de COVID-19, y compris… la levée progressive des restrictions ».

    Le soir du premier jour du sommet, le premier ministre français Jean Castex a annoncé que la population pourrait voyager librement dans toute la France à partir du 15 décembre. Un couvre-feu national sera imposé de 20 h à 6 h du matin pendant les vacances, à l’exception de la veille de Noël. Castex a déclaré que son gouvernement n’atteindra pas son objectif de réduire le nombre de nouvelles infections quotidiennes à moins de 5.000. Néanmoins, les écoles continueront à fonctionner normalement jusqu’au début des vacances de Noël, le 19 décembre, puis reprendront leurs activités comme prévu le 4 janvier.

    Avant le sommet de Bruxelles, la chancelière allemande Angela Merkel a résumé la position de la bourgeoisie européenne en déclarant devant le Bundestag mercredi : « La leçon que nous avons tirée du printemps est que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir les crèches et les écoles ouvertes ». Merkel a proposé que les élèves ouvrent les fenêtres des écoles dans le froid hivernal, car une bonne « aération fait aussi partie de ce qu’il faut faire pendant les mois d’hiver ». Elle a ajouté : « C’est tout simplement parce que nous avons des conditions particulières ».

    Cela ne pourrait être plus clair. Bien que la « deuxième vague » de la pandémie ait déjà fait plus de victimes que la première et que des études scientifiques aient montré que les « fermetures strictes » du printemps ont sauvé des millions de vies, les gouvernements européens ont convenu que cette fois-ci, il n’y aura pas de mesures globales pour contenir le virus.

  • La #pandémie et la normalisation de la mort - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/10/pers-d10.html
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    Dans les prochains jours, le nombre total de décès dus au #coronavirus dépassera les 300.000, soit près d’une personne sur mille dans tout le pays. Le coronavirus est désormais la première cause de décès aux États-Unis, dépassant les maladies cardiaques et le cancer.

    Dans des conditions où ce taux de décès se produit jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, la réponse officielle est de minimiser la catastrophe en train de se dérouler.

    La mort a été « normalisée ».

    Dans les médias, on rapporte le nombre de décès chaque jour. On fait référence même, de temps en temps, à des incidents particulièrement horribles, tels que la mort des deux parents ou l’anéantissement d’une famille. Mais le sujet est abandonné et le journal télévisé passe au point suivant. Il n’y a pas de reconnaissance que cette catastrophe sans précédent nécessite une réponse massive et immédiate. Il n’y a aucune tentative d’examiner qui est en train de mourir, où et dans quelles conditions.

    • Les États-Unis se trouvent au milieu d’une des périodes de mort de masse les plus intenses de l’histoire du pays. Plus de 16.000 personnes sont mortes du coronavirus en une semaine seulement, soit une moyenne de 2.300 par jour.

      À titre de comparaison, lors de la pandémie de « grippe espagnole » de 1918, quelque 675.000 personnes ont perdu la vie aux États-Unis en deux ans, soit une moyenne de moins de 1.000 personnes par jour. En 1995, au plus fort de l’horrible épidémie de sida, 41.000 personnes sont mortes en une seule année, ce qui représente environ 112 personnes par jour, soit 5 pour cent du taux de mortalité actuel.

    • en 1918 la population étasunienne est d’environ 105 millions de personnes contre 310 millions aujourd’hui.

      Et les 2300 par jour son sur une des pires semaines, pas sur l’année.

      Du coup dire que la situation actuelle est pire qu’en 1918 est complètement erroné.

      C’est pas la première fois que je trouve que le wsws n’est pas très sérieux.

  • Le Jeu de la Dame : le parcours d’un prodige des échecs - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/03/quee-d02.html
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    Whahouh, si même le WSWS aime  !
    #série

    Le Jeu de la Dame est une œuvre de divertissement qui s’apprécie à plusieurs niveaux. Il faut dire, cependant, que la popularité d’un drame qui traite son sujet avec ce niveau d’humanité, d’honnêteté et de sérieux est à la fois une indication de ce qui est possible et un signe d’espoir pour l’avenir.

  • Le gouvernement français ordonne la dissolution du principal groupe de défense des droits des musulmans - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/02/ccif-d02.html
    https://www.wsws.org/asset/4ce57d26-aa7d-43b4-8eff-44854f2ca9d0?rendition=image1280

    Le 27 novembre, le Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) a publié une « déclaration finale » en réponse à l’ordre de dissolution du gouvernement du 19 novembre. Il a déclaré que le conseil d’administration avait en fait prononcé sa propre auto-dissolution volontaire, à huis clos, le 29 octobre. Le 28 novembre, le site web et les comptes de médias sociaux de la CCIF ont été supprimés.

    La semaine dernière, la CCIF a déclaré sur Twitter qu’on lui « reprochait de faire son travail juridique, d’appliquer la loi et d’exiger son application ». Il a décrit l’ordre de dissolution comme « un message terrible aux citoyens de confession musulmane : “vous n’avez pas le droit de défendre vos droits” ».

    La CCIF était l’une des plus grandes organisations caritatives en France, offrant principalement un soutien juridique aux musulmans à travers le pays dans les affaires de discrimination. Samy Debah l’a fondé en 2003 et a mené des campagnes juridiques contre la loi de 2004 qui interdisait les symboles religieux dans les écoles, la loi de 2010 qui interdisait les voiles pleins comme la burqa, et la loi El Khomri de 2016 qui permettait aux employeurs d’imposer une « neutralité idéologique et religieuse » aux travailleurs.

    Malgré la défense bien documentée de la loi française par l’association, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a qualifié le CCIF de « bureau islamiste contre la république ».

  • L’équipe économique de Biden : sortie tout droit de Wall Street - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/02/bdws-d02.html
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    La nomination la plus importante, celle de l’ancienne présidente du conseil de la Réserve fédérale, Janet Yellen, au poste de secrétaire au Trésor a fait l’objet d’une fuite à la presse la semaine dernière. Yellen a été vice-présidente de la Réserve fédérale de 2010 à 2014, puis présidente de 2014 à 2018, ce qui signifie qu’elle a joué un rôle majeur dans la politique économique de la majeure partie du gouvernement Obama. C’était une période qui a vu le plus grand transfert de richesse des pauvres et de la classe ouvrière vers les riches de toute l’histoire américaine.

    Tout au long de son mandat à la Réserve fédérale, Yellen était identifiée à la politique d’« assouplissement quantitatif », dans laquelle la Réserve fédérale mettait effectivement des sommes d’argent illimitées à la disposition des marchés financiers. On a mis en œuvre cette politique alors que la Maison-Blanche, le Congrès et les médias insistaient sur le fait qu’il n’y avait pas d’argent disponible pour la création d’emplois, l’éducation et d’autres services sociaux, la réduction de la pauvreté ou tout autre objectif social progressiste.

    Son premier adjoint au Trésor, officiellement désigné lundi, sera Adewale Adeyemo, un ancien assistant de la Maison-Blanche qui est devenu conseiller principal chez BlackRock, le plus grand fonds spéculatif du monde, après l’entrée en fonction de Trump. En 2019, Adeyemo a quitté BlackRock pour diriger la Fondation Obama à Chicago.

    Adeyemo est l’un des deux représentants de BlackRock nommés à de hautes fonctions économiques au sein du gouvernement Biden. Le New York Times rapporte que Brian Deeson, un autre ancien assistant d’Obama devenu banquier d’affaires, deviendra président du Conseil économique national, le plus haut poste de décision économique de la Maison-Blanche.