• Petite fille - Regarder le documentaire complet | ARTE
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    Née dans un corps de garçon, Sasha, 7 ans, se sent petite fille depuis plusieurs années. Le cinéaste Sébastien Lifshitz ("Les invisibles") suit sa vie au quotidien et le combat incessant de sa famille pour faire comprendre sa différence. Un film documentaire bouleversant remarqué à la Berlinale 2020.

    • « Quand je serai grande, je serai une fille », répète Sasha depuis qu’elle a 3 ans. « Sasha est une petite fille, née dans un corps de garçon. Elle déteste son zizi et regrette de ne pas pouvoir un jour porter un bébé dans son ventre », confie sa mère, Karine, au médecin de famille. Celui-ci s’avoue incompétent concernant les enfants présentant une dysphorie de genre, c’est-à-dire ceux qui ne se reconnaissent pas dans leur sexe de naissance. Il l’oriente vers Paris où Karine trouve, à l’hôpital Robert-Debré, une pédopsychiatre spécialiste de la question, qui la reçoit avec Sasha et leur prête enfin une oreille attentive : une éclaircie dans l’incessant combat que doivent mener Karine, son mari et l’aimante fratrie autour de Sasha pour que l’enfant soit enfin reconnue et acceptée comme une fille, notamment à l’école et au cours de danse. C’est aussi pour la jeune mère la fin d’une lourde culpabilité. Non, ce n’est pas parce qu’elle a désiré une fille lors de sa grossesse que Sasha se trouve aujourd’hui dans un tel bouleversement. Les causes de la dysphorie de genre demeurent inconnues. Oui, elle a bien fait de laisser Sasha s’habiller en fille. Armée d’un certificat médical attestant la dysphorie de genre de l’enfant, Karine poursuit son combat auprès du directeur de l’école qui refuse obstinément que Sasha soit considérée comme une petite fille. Le début d’une longue course d’obstacles…

    • je viens de le parcourir, ça m’a choqué, le ton, la condescendance, beaucoup de mal à entendre les questions qu’elle pose du coup, même si elles semblent pertinente, notamment ces histoires de congélation. Ces problèmes (de transidentité) me sont presque parfaitement étranger, jamais vécu, et les gens que je connais qui ont eut à traverser ces épreuves, on en parle à peine. Bref, il s’agit bien d’une expérience que je n’ai pas, et ce film me semble tout de même bénéfique pour ça, pour se rendre, un peu, compte, de la souffrance que ces « questions » engendrent. ça crée de la solidarité, j’aime bien ça.

    • L’important, en effet, c’est l’attestation du médecin qui permettra à Sasha de ne plus être mégenré à l’école, qui lui permettra de porter des robes, des chaussures à talon, des nœuds roses, des colliers, du rouge à lèvres, etc. Les émotions priment ici sur la raison

      Euh je viens de passer un an à me battre avec ma fille, pour lui faire accepter de mettre un pantalon de temps en temps, notamment pour, éventuellement, un peu moins se râper les genoux à l’école. Pareil avec le rose et tout le bazar.

      Ce papier semble écrit par quelqu’un qui n’a jamais eut à prendre en compte l’importance émotionnelle que ces « trucs » (la jupe, le rose, les colliers, le rouge à lèvre) peuvent avoir pour les gamins-gamines.

      Après, tout perché qu’il est (le papier), oui il y a des questions sur l’utilisation de la science qui sont pertinentes, mais quelle #condescendance, quel #mépris...

    • ça, ça me semble juste par contre...

      la binarité des sexes en vue de la reproduction n’est pas une naturalisation ou un essentialisme des comportements, mais simplement une réalité indépendante de l’asymétrie des genres qui, elle, est imposée par la domination masculine. C’est contre cela que nous devons nous battre, non contre nos corps.

      et vrai que la gamine part dans un truc très inquiétant pour ce qui est des hormones.