La précipitation que met le gouvernement canadien à instituer « l’identité de genre risque de rendre un très mauvais service aux jeunes.

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  • #Barbara_Kay : La précipitation que met le gouvernement canadien à instituer « l’identité de genre » risque de rendre un très mauvais service aux jeunes.
    https://tradfem.wordpress.com/2020/12/03/la-precipitation-que-met-le-gouvernement-canadien-a-instituer-lid

    A la fin du mois dernier, 306 députés ont donné leur accord de principe au projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion », avec seulement sept votes d’opposition du Parti conservateur (leur chef Erin O’Toole a soutenu le projet de loi, mais a permis à ses députés de voter librement). Le Comité de la justice de la Chambre des communes examine actuellement les réactions du public à ce projet.

    Le projet de loi C-6 définit la « thérapie de conversion » comme « toute pratique, tout traitement ou service visant à modifier l’orientation sexuelle d’une personne vers l’hétérosexualité ou l’identité de genre vers le cisgenre, ou à réprimer ou réduire l’attirance non hétérosexuelle ou le comportement sexuel ». Elle ajoute cinq infractions au code pénal, dont trois sont passibles d’une peine maximale de cinq ans de prison.

    Le projet de loi est profondément problématique, à commencer par son préambule, qui affirme que c’est un « mythe » que l’identité de genre « peut ou doit changer ». Ce n’est pas un mythe que l’identité de genre peut changer. Si un ou deux des meilleurs experts canadiens en matière de recherche sur la dysphorie de genre avaient été consultés lors de la création du projet de loi, les auteurs du projet de loi auraient appris que, sans intervention invasive, 80 % ou plus des enfants dysphoriques qui s’identifient comme étant du sexe opposé retrouvent le confort de leur sexe natal après la puberté. Un nombre significatif de ces enfants deviennent gays ou lesbiennes. Mais ces experts scientifiques n’ont pas été consultés. Cela ne nous dit rien de bon sur les rédacteurs de cette loi.

    Un autre problème sérieux est la confusion trompeuse entre les concepts d’homosexualité et d’identité de genre, qui entraîne une imprécision cruciale autour du mot clé « conversion ».

    Version d’origine : https://nationalpost.com/opinion/barbara-kay-the-problems-with-bill-c-6-and-the-gender-affirmation-mode

  • La victoire cette semaine au Royaume-Uni de Keira Bell et de "Mrs. A" contre la clinique qui avait pratiqué sur Keira Bell un bloquage de puberté et une double mastectomie alors qu’elle était adolescente - et donc incapable d’un consentement éclairé selon le critère légal - trouve un écho au Canada où le gouvernement fédéral tente de faire adopter le projet de loi C-6 qui brouille la notion de "thérapie de conversion" - une arme utilisée contre les jeunes gays et lesbiennes - pour y faire inclure toute résistance à l’idéologie transgenriste. Deviendraient donc supects et passibles de cinq ans de prison non les chantres d’un illusoire "changement de sexe" mais, au contraire, les parents et thérapeutes qui invitent des jeunes à ne pas « transitionner » immédiatement, mais plutôt d’attendre l’étiolement habituel du malaise face à leur sexe que vivent beaucoup de jeunes.
    La journaliste canadienne Barbara Kay a consacré à ce projet de loi deux chroniques, maintenant traduites sur TRADFEM, en s’appuyant sur les avis de spécialistes britanniques, suédois et finlandais auxquels la High Court vient de donner unanimement raison contre la clinique londonienne Tavistock. https://tradfem.wordpress.com/2020/12/03/la-precipitation-que-met-le-gouvernement-canadien-a-instituer-lid