L’Intérieur muscle les possibilités de fichage politique

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  • « Les services pourront recueillir des informations sur l’opinion des personnes surveillées, leurs pseudos Twitter, des données de santé, le tout pour des finalités élargies qui dépassent la sécurité publique »
    #Macron, c’est Orwell en mal écrit.
    C’est toujours un agenda de censure et de contrôle sans précédent qui est la base du projet de ce quinquennat.
    Edvige, le retour : le ministère de l’Intérieur donne un blanc seing à la police pour ficher « les opinions politiques, les convictions philosophiques, religieuses ou l’appartenance syndicale » de toute personne susceptible de menacer l’ordre public.

    https://www.nextinpact.com/article/44931/linterieur-muscle-possibilites-fichage-politique

    Ce matin, trois décrets du ministère de l’Intérieur ont été publiés : l’objectif est de muscler les fichiers du renseignement territorial (PASP et GIPASP qui ont succédé à Edvige) et les enquêtes administratives.

    Parmi les multiples nouveautés, les services pourront recueillir des informations sur l’opinion des personnes surveillées, leurs pseudos Twitter, des données de santé, le tout pour des finalités élargies qui dépassent la sécurité publique.

    Décret Fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique (PASP) et avis CNIL
    Décret Gestion de l’information et prévention des atteintes à la sécurité publique (GIPASP) et avis CNIL
    Décret Enquêtes administratives liées à la sécurité publique (EASP) et avis CNIL

    Le #fichage en fonction des opinions et des convictions religieuses

    Les trois décrets portent sur les fichiers frères du renseignement territorial de la police (PASP) et la gendarmerie (GIPASP) et celui qui permet les enquêtes administratives (EASP) nécessaires pour la profession de magistrat, policier, surveillant pénitentiaire, policier municipal, agent de sécurité privé ou… de la Hadopi.

    Rappelons que le PASP et GIPASP ont un champ plus large que le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) qui vise les personnes radicalisées. En 2017, 43 500 personnes étaient fichées au PASP et 40 500 au GIPASP.

    Des fichiers larges qui permettent aux forces de l’ordre de surveiller toute personne présentant une menace à l’ordre public (manifestants violents, hooligans,…). Peuvent accéder au PASP et au GIPASP, les agents des services, mais également tous les policiers et gendarmes, ainsi que les procureurs (une nouveauté des décrets).