• Highway-to-Annexation-Final.pdf
    December 2020 - Breaking the Silence
    https://www.breakingthesilence.org.il/inside/wp-content/uploads/2020/12/Highway-to-Annexation-Final.pdf

    (...) Introduction While the threat of de jure Israeli annexation of West Bank territory has lessened, de facto annexation is accelerating at a rapid and alarming pace. The Israeli political Right has stated that it hopes to grow the population to 1,000,000 settlers.1 Even if such a number is not reached, the significant road and transportation development projects that the Israeli government has advanced in the past five years make it plausible that the current settler population could double in the coming decades.Settlement expansion cannot take place without the parallel development of road, water, and electricity infrastructure. Because of this, when tracking settlement expansion, it is important to track not only the number of new housing units, which is the most common benchmark used today, but also the development of settlement infrastructure. The last major wave of transportation infrastructure development in the West Bank occurred following the Oslo Accords in the second half of the 1990s. Since then, the settler population has almost tripled. Yet infrastructure growth has not tripled correspondingly, such that today’s road and transportation infrastructure in the West Bank is at its limits and no longer suffices to serve the population, posing a significant obstacle to further settlement expansion. In order to continue to advance the Israeli settlement enterprise, massive infrastructure development and growth is necessary. There are currently dozens of new road construction projects underway or in planning in the West Bank. This construction work, which is part of the vision described in a new Israeli master plan for road and transportation development in the West Bank for the year 2045, points to continued and intensified de facto annexation. Following the formation of a coalition government in Israel in April 2020, the terms of which allowed for annexation of West Bank territory as early as July 1, 2020, attention was rightfully drawn towards the looming threat of de jure annexation. Due to the terms of the recent normalization agreements between Israel and both the United Arab Emirates and Bahrain, as well as the election of US President-Elect Joe Biden, the threat of dejure annexation has lessened. However, Israel’s West Bank infrastructure development work demonstrates that its longstanding policy of de facto annexation is accelerating at an unprecedented and devastating pace. This report details the ways in which road and transportation infrastructure projects further entrench Israel’s deepening hold on the occupied territories through continued suburbanization of Israeli settlements and the fragmentation of Palestinian territory, which together contribute to further cementing the reality of one state with unequal rights. All those invested in an equitable and peaceful solution to the Israeli-Palestinian conflict should see these projects as a clear declaration of Israel’s intent to further advance annexation, and the international community must intervene to halt such moves (...)

    #routes_apartheid

  • La France et le Maroc annoncent un accord sur le retour des mineurs isolés
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/07/la-france-et-le-maroc-annoncent-un-accord-sur-le-retour-des-mineurs-isoles_6

    C’est le volet le plus complexe des mesures souhaitées par les pays européens pour juguler le flux des clandestins originaires du Maghreb. Le retour des mineurs non accompagnés dans le pays d’origine fait désormais l’objet d’un accord entre la France et le Maroc. Le ministre de la justice français, Eric Dupond-Moretti, et son homologue, Mohamed Ben Abdelkader, ont ainsi signé à Rabat, lundi 7 décembre, le document formalisant cette entente judiciaire.

    L’objectif est de « permettre aux magistrats [français] de la jeunesse de disposer des éléments indispensables pour prendre les mesures les plus adaptées à l’intérêt de ces enfants, y compris le retour », a précisé M. Dupond-Moretti. Le texte n’a pas été rendu public.

    #migration #exil #mineurs #mie #mna

  • Venezuela : la coalition de Maduro remporte les législatives, marquées par une forte abstention
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/07/venezuela-la-coalition-de-maduro-remporte-les-legislatives-marquees-par-une-

    fin de la situation de double pouvoir
    perspectives politiques de l’opposition : aucune, si ce n’est s’en remettre à Washington…


    Le président Nicolas Maduro prend la parole devant des journalistes à Caracas dimanche 6 décembre 2020, jour des élections législatives au Venezuela.
    ARIANA CUBILLOS / AP

    L’abstention a atteint 69 %, l’appel des principaux partis d’opposition à « rester à la maison » ayant été massivement suivi.

    Le président du Venezuela, Nicolas Maduro, s’est emparé de la dernière institution qui échappait à son pouvoir en prenant le contrôle du Parlement lors des élections législatives, dimanche 6 décembre, marquées par une très forte abstention et rejetées internationalement.

    La coalition qui soutient le président Maduro, le Grand Pôle patriotique, a obtenu 67,7 % des 5,2 millions de suffrages exprimés, a annoncé, lundi 7 décembre, la présidente du Conseil national électoral (CNE), Indira Alfonzo.

    La fraction de l’opposition qui a participé au scrutin a obtenu 18 % des voix, a-t-elle ajouté. Le chef de l’opposition, Juan Guaido, qui considère comme illégitime le pouvoir de M. Maduro, avait appelé à boycotter ces élections. La présidente du CNE n’a pas précisé la répartition des 277 sièges qui étaient soumis au vote des 20 millions d’inscrits.

    L’abstention a atteint 69 %, l’appel des principaux partis d’opposition à « rester à la maison » ayant été massivement suivi. Pour le chef de l’opposition, Juan Guaido, autoproclamé président par intérim et soutenu par plus de 50 pays, Etats-Unis en tête, « le rejet majoritaire du peuple vénézuélien a été évident (…) Le Venezuela a tourné le dos à Maduro et à sa fraude ».

    Lors des élections législatives de 2015, où l’opposition avait mis fin à quinze ans d’hégémonie chaviste au Parlement unicaméral, la participation avait été de 71 % (66,45 % en 2010).

    Des élections ni « transparentes » ni « crédibles »
    « Ce qui se passe aujourd’hui au Venezuela est une imposture et une mascarade, pas une élection », a écrit dimanche le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo, sur Twitter. « Les résultats annoncés par le régime illégitime de Nicolas Maduro ne refléteront pas la volonté du peuple vénézuélien », a ajouté M. Pompeo.

    « Un zombie a parlé ! », a répliqué le ministre des affaires étrangères du Venezuela, Jorge Arreaza. « Espérons que très bientôt la diplomatie reviendra au département d’Etat et à la Maison Blanche », a-t-il ajouté, faisant référence à la défaite électorale du président Donald Trump.

    Outre Washington, l’Organisation des Etats américains (OEA) a annoncé dimanche ne pas reconnaître la validité de ces législatives que l’Union européenne avait appelé, sans succès, à reporter, ne les estimant ni « transparentes » ni « crédibles ». Et le ministre des affaires étrangères brésilien, Ernesto Araujo, a qualifié lundi le scrutin de « farce électorale », où la « dictature » de Nicolas Maduro a tenté de « légitimer » son pouvoir.

    De leurs côtés, le Canada, la Colombie, le Costa Rica et Panama ont annoncé dimanche qu’ils ne reconnaîtraient pas les résultats de ces élections.