https://www.protondb.com

  • C’est vraiment la mort de Linux dans le jeu vidéo.
    Alors pas Linux / Linux, car les consoles et consoles portables l’utilisent pleinement. Mais les adaptations sur distributions Linux de bureau, c’est terminé. Ca a disparu avec la Covid et nos chances de rester sous les 4°C.

    Il y a eu les heures de gloire et de bons jeux AAA sous Linux entre 2015 et 2018, avec le notable The Talos Principle grâce à Vulkan. Mais là récemment, même les adaptations « faciles » ne sont plus faites. Et les studio dont les premiers titres étaient pourtant cross-OS ne visent plus que Windows.
    On a pourtant tous les Framework (Unreal, Unity, Godot...) 100% compatibles linux. Ce qu’il reste à la charge des studios c’est du réglage, de légères adaptations et du test.
    D’autant que j’imagine que 30% des postes de devs sont sous Linux, alors une partie de l’effort est déjà bien avancé.
    Mais non, au lieu de ca, c’est sortie console, smartphones, PC Windows... à la rigueur MacOS, point final.

    L’état du marché d’aujourd’hui, c’est la suite du marché d’hier. Et comme la vague Pingouin n’a pas été assez loin lorsqu’elle a eu sa chance, maintenant, c’est la régression.

    Alors oui, il y a des compatibility-layer de très bonne qualité comme Wine et tous ses forks. Meme Steam est fourni avec un compatibility-layer (Proton)... Mais bon, ca reste tragique.

    @martin

    • En effet, sinon une « console » portable comme Steam Deck, qui bénéficie de Proton, le « Linux pour ordis de bureau » est délaissé au profit du (pour ainsi dire) seul Windows.

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      Là où Linux semblait un peu plus populaire, c’était au milieu des années 2010 avec Humble Bundle, où les clients indiquaient leur plateforme, et les montants moyens issus des achats Linux dépassaient, bien que très minoritaire, ceux des autres plateformes.

      Les raisons sont multiples, mais concernent, d’une part, un marché très confidentiel, où il faut prendre conscience que les gamers boudent Linux ; et, d’autre part, des difficultés de développement pour cette plateforme, les développeurs se plaignant qu’une part excessive des rapports de bugs touchent cette plateforme en particulier.

      Pour ce qui est des plateformes sur lesquelles a lieu le développement, dans le jeu vidéo, du moins, je m’étonne des 30 % que tu évoques. Pour ma part, j’aurais tendance à penser que la quasi totalité des développeurs de jeux vidéo tourne sous Windows, avec une minorité sous Mac, probablement en premier lieu les métiers artistiques que techniques. Ceci dit, je suis trop éloigné de ce milieu pour pouvoir en discuter sérieusement.

      Gageons que le succès du (de la ?) Steam Deck incite les développeurs à s’intéresser davantage à la compatibilité des jeux avec Linux, voire à développer sous Linux directement.

      En attendant, entre amis qui aimons jouer en ligne sur des jeux aux mondes persistants, je suis ravi de faire tourner des serveurs de jeux sous Linux, lorsque disponibles. Ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Autant Satisfactory, par exemple, fournit de quoi faire tourner un serveur dédié en ligne de commande sous Linux, ASTRONEER, par exemple, exige un serveur Windows. (J’ai bien tenté l’aventure Wine pour ce dernier, avant de rapidement abandonner cette piste, que personne ne semble avoir explorée jusqu’au bout, ou tout du moins, ne l’a pas documenté exhaustivement…)

    • Après un bug sous Linux, c’est souvent un bug Windows qui n’est pas encore apparu.
      Je veux dire que beaucoup de « bad practice » survivent au couperet Windows seul, mais que les autres plateformes sont là pour te rappeler à l’ordre. Alors oui, c’est bad pour le produit, mais c’est good pour le savoir faire technique.

    • Personnellement, j’ai tendance à penser la même chose, et qu’un développement multi-plateformes est un bon exercice pour avoir du code robuste. Mais si un bug, bien que présent, ne se déclare pas sous Windows, c’est un bug de moins à corriger, donc des économies et du temps gagné, du moins, à court terme.

  • ProtonDB | Gaming reports for Linux using Proton and Steam Play
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    Proton est un nouvel outil publié par Valve Software qui a été intégré avec Steam Play afin de permettre de jouer aux jeux Windows sous Linux aussi simplement qu’en appuyant sur le bouton Jouer dans Steam. Sous le capot, Proton comprend d’autres outils populaires comme Wine et DXVK, entre autres, qu’un gamer devrait installer et maintenir par lui-même s’il n’y avait pas Proton. Ce dernier allège fortement le fardeau pour les utilisateurs passant à Linux sans avoir à apprendre les systèmes sous-jacents ou perdre l’accès à une grande partie de leur bibliothèque de jeux. Proton en est encore à ses balbutiements et la compatibilité est encore inconsistante, mais celle-ci s’améliore régulièrement.