Aplatir la courbe, par tous les moyens nécessaires ?
Claude-Alexandre GUSTAVE publie un fil de touit à ce sujet.
▻https://threadreaderapp.com/thread/1336658789009928195.html
Quel est le gros changement apporté par cette méthode ???
La définition de « patient testé » est modifiée.
Jusqu’au 08/12, la notion de « patient testé » tenait compte de l’historique complet des dépistages de chacun des patients...
Tant qu’un patient restait négatif, il n’était comptabilisé qu’une seule fois.
Il n’était à nouveau comptabilisé que si un nouveau dépistage devenait positif...
Cette ancienne méthode avait le mérite de permettre le calcul d’un taux de positivité digne d’être qualifié « d’indicateur épidémiologique » !
Pourquoi ?
Simplement parce que cette ancienne méthode permettait de dénombrer les PATIENTS positifs parmi les PATIENTS testés !
Ainsi, l’ancien taux de positivité était le reflet de la diffusion virale dans la communauté.
Et c’est bien cela qui compte dans le suivi épidémiologique !...
Avec la nouvelle méthode, la notion de « patient testé » change.
Alors qu’avant, l’historique complet du patient était pris en compte, désormais seuls 60 jours précédents comptent.
Le tableau ci-dessous montre l’impact de cette nouvelle définition.
Et c’est là qu’il y a un couac...
(...) Cette nouvelle méthode tend à « aplatir » la courbe du taux de positivité puisque les négatifs sont tous comptabilisés (même en doublons) alors que les positifs ne sont comptés qu’une seule fois sur 60 jours !
#tests #prévalence_floutée