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  • La #pandémie et la normalisation de la mort - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2020/12/10/pers-d10.html
    https://www.wsws.org/asset/b3f77e16-f380-46cf-83d1-972f0b97e280?rendition=image1280

    Dans les prochains jours, le nombre total de décès dus au #coronavirus dépassera les 300.000, soit près d’une personne sur mille dans tout le pays. Le coronavirus est désormais la première cause de décès aux États-Unis, dépassant les maladies cardiaques et le cancer.

    Dans des conditions où ce taux de décès se produit jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, la réponse officielle est de minimiser la catastrophe en train de se dérouler.

    La mort a été « normalisée ».

    Dans les médias, on rapporte le nombre de décès chaque jour. On fait référence même, de temps en temps, à des incidents particulièrement horribles, tels que la mort des deux parents ou l’anéantissement d’une famille. Mais le sujet est abandonné et le journal télévisé passe au point suivant. Il n’y a pas de reconnaissance que cette catastrophe sans précédent nécessite une réponse massive et immédiate. Il n’y a aucune tentative d’examiner qui est en train de mourir, où et dans quelles conditions.

    • Les États-Unis se trouvent au milieu d’une des périodes de mort de masse les plus intenses de l’histoire du pays. Plus de 16.000 personnes sont mortes du coronavirus en une semaine seulement, soit une moyenne de 2.300 par jour.

      À titre de comparaison, lors de la pandémie de « grippe espagnole » de 1918, quelque 675.000 personnes ont perdu la vie aux États-Unis en deux ans, soit une moyenne de moins de 1.000 personnes par jour. En 1995, au plus fort de l’horrible épidémie de sida, 41.000 personnes sont mortes en une seule année, ce qui représente environ 112 personnes par jour, soit 5 pour cent du taux de mortalité actuel.

    • en 1918 la population étasunienne est d’environ 105 millions de personnes contre 310 millions aujourd’hui.

      Et les 2300 par jour son sur une des pires semaines, pas sur l’année.

      Du coup dire que la situation actuelle est pire qu’en 1918 est complètement erroné.

      C’est pas la première fois que je trouve que le wsws n’est pas très sérieux.