la crise du Covid-19 n’épargne pas les commerçants parisiens

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  • Commerçants VS Propriétaires
    ou
    les chiens du capitalisme s’entre-dévorent quand vient la famine.

    « On les voit fermer les uns après les autres » : la crise du Covid-19 n’épargne pas les commerçants parisiens
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    Les clients habituels ont disparu explique Kaira : « Il y a des gens qui rentrent dans le centre commercial mais pour aller aux toilettes ou alors pour se réchauffer quand il fait très froid. Avant, on travaillait beaucoup avec les étrangers. Maintenant, on ne voit plus rien. Les voyageurs aussi, ceux qui venaient de la province, ne viennent plus. Même la tour : on travaillait avec les bureaux et beaucoup sont en télétravail. »

    « Il n’y a pas que dans les galeries, il y a aussi la rue de Rennes qui était une artère assez vivante, c’est mort », affirme la commerçante. Il est vrai qu’il n’y a pas foule sur les trottoirs de cette rue parisienne, longue d’un peu plus d’un kilomètre, et qui descend jusqu’à Saint-Germain.

    Des commerces ferment au fil des mois, une dizaine en l’espace d’un an et demi d’après l’association de commerçants du quartier. Ce que constate Bella derrière la vitrine de sa boutique. « On les voit fermer les uns après les autres et il ne sont pas reloués, explique la commerçante. Mais ça ne date pas d’aujourd’hui, c’est un coup de grâce, ça fait quelques années que ça dure. »

    (...)
    « On atteint des sommets quand je parle avec mes collègues, indique le caviste. il y a beaucoup de propriétaires qui sont beaucoup trop gourmands. Et les bailleurs qui ne trouvent pas preneurs, vous demandez le prix des loyers, c’est faramineux . » Des loyers qui, sur la rue de Rennes, varient de 35 000 à 80 000 euros par an, pour une boutique de 30 m².