• L’OIM distribue des bons d’alimentation aux réfugiés et migrants vulnérables touchés par la COVID-19 au Brésil | Organisation internationale pour les migrations
    https://www.iom.int/fr/news/loim-distribue-des-bons-dalimentation-aux-refugies-et-migrants-vulnerables-touc
    https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/26.11.2020_entrega_cartoes_warao_bsb_c_jhack_1_12.jpg?itok=0-IYohIY

    Brasilia - Près de 4 000 réfugiés et migrants vulnérables au Brésil, touchés par les restrictions de mobilité et les conséquences socioéconomiques de la pandémie de COVID-19, reçoivent des bons de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour acheter de la nourriture et d’autres produits de base. Ces bons sont des offres uniques, d’une valeur d’environ 100 dollars.L’OIM coordonne étroitement l’activité avec les gouvernements locaux et 31 partenaires humanitaires, en donnant la priorité aux familles avec enfants et aux personnes âgées qui sont confrontées à l’insécurité alimentaire en raison de l’absence d’un revenu régulier.La distribution des bons a lieu dans plus de la moitié des États du Brésil, États qui ont été sélectionnés en fonction des lieux où vivent les réfugiés et les migrants les plus vulnérables. En particulier, les Vénézuéliens réinstallés par le gouvernement fédéral sont une priorité absolue. Ils résident à São Paulo, Rio de Janeiro, Paraná, Rio Grande do Sul, Santa Catarina, Minas Gerais, Pará, dans le Pernambouc, et dans le district fédéral de Brasilia.
    D’autres États ont été sélectionnés sur la base des demandes des gouvernements locaux et des organisations de la société civile, comme l’État de l’Acre. Nombre d’entre eux sont situés dans la zone frontalière partagée par le Brésil, la Bolivie et le Pérou, où les migrants et les réfugiés sont bloqués en raison des restrictions frontalières imposées par la COVID-19.En septembre, l’OIM a fait état des entraves à la mobilité qui sont l’un des effets les plus fréquents de la COVID-19 sur différentes catégories de réfugiés et de migrants en Amérique latine, en particulier les Vénézuéliens.
    De nombreux migrants sont dans l’incapacité de poursuivre leur voyage et restent bloqués dans les pays de transit ; beaucoup d’autres ne peuvent pas ne pas quitter leur pays pour entreprendre les premières étapes de leur périple. Des migrants bloqués dans les aéroports, les zones de passage des frontières terrestres ou en mer ont été signalés à de nombreuses reprises, tout comme les migrants campant devant les ambassades pour demander l’aide de leur gouvernement (par exemple, des centaines de migrants de l’État plurinational de Bolivie, de Colombie, d’Équateur, du Pérou et de la République bolivarienne du Venezuela ont campé devant leurs ambassades respectives au Chili pour demander de l’aide pour rentrer chez eux).

    #Covid-19#migrant#migration#bresil#venezuela#bolivie#perou#equateur#colombie#transit#frontiere#sante#alimentation#vulnerabilite