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  • La féministe palestinienne Khalida Jarrar condamnée à deux ans de prison
    2 mars 2021
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2021/03/02/la-feministe-palestinienne-khalida-jarrar-condamnee-a-deux

    Dans le cadre de la dernière injustice perpétrée dans les tribunaux militaires israéliens illégaux, Khalida Jarrar, parlementaire palestinienne de gauche, féministe et défenseuse des droits des prisonniers a été condamnée à deux ans de prison en Israël, ce lundi 1er mars 2021. (...)

  • Khalida Jarrar fait passer une lettre adressée à « Palestine Writes »
    https://charleroi-pourlapalestine.be/index.php/2020/12/11/khalida-jarrar-fait-passer-en-fraude-une-lettre-adressee-a


    Khalida Jarrar, 9 décembre 2020

    "Depuis la prison israélienne de Damon, située au sommet du mont Carmel à Haïfa, je vous adresse mes salutations au nom de moi-même et de mes 40 camarades, toutes combattantes palestiniennes pour la liberté détenues dans des prisons israéliennes.
    (...)
    La modeste bibliothèque utilisée par les détenus fait également l’objet d’inspections constantes afin que les gardiens de la prison puissent confisquer tout livre qui pourrait avoir été introduit à leur insu. Cela encourage les prisonniers à imaginer des moyens créatifs pour protéger les livres susceptibles d’être saisis. Empêcher les livres d’être confisqués par les autorités carcérales constitue l’une des tâches les plus importantes des prisonniers.

    C’est avec cela en tête que les prisonnières palestiniennes sont parvenues à faire entrer en secret un grand nombre de livres, en dépit des contraintes très strictes. Par exemple, outre certains livres de philosophie et d’histoire, de nombreux livres de Ghassan Kanafani, des œuvres d’Ibrahim Nasr-Allah et de Susan Abulhawa faisaient partie de ceux auxquels les prisonnières ont eu accès avec succès et qu’elles ont pu étudier. Le roman « La mère », de Maxime Gorki est devenu un réconfort pour les détenues privées de l’amour de leur mère. Les livres de Domitila Chúngara, Abd-Arahman Munif, Al-Taher Wattar, Ahlam Mustaghanmi, Mahmoud Darwich, « Les quarante règles de l’amour » d’Elif Shafak, « Les misérables » de Victor Hugo, ou encore les livres de Nawal El Saadawi, Sahar Khalifeh, Edward Saïd, Angela Davis et Albert Camus font partie des livres les plus appréciés à avoir échappé aux inspections et qui ont été introduits en fraude avec succès.

    Cependant, des livres comme « Écrits sous la potence » de Julius Fučík et « Cahiers de prison » d’Antonio Gramsci n’ont jamais pu échapper aux mesures et restrictions des geôliers. En fait, aucun des livres de Gramsci n’a jamais été autorisé en prison en raison de ce qui semble être une position très hostile des autorités d’occupation envers Gramsci. (...)