« Ici, nous sommes tous dans la galère » : à Paris, l’auberge de jeunesse est devenue celle des précaires - Émile Telloc, Basta !
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À Paris, les confinements ont forcé de nombreux travailleurs précaires à vivre à l’hôtel, faute de ressources pour payer leurs loyers. Au Generator, une auberge de jeunesse, autoentrepreneurs, intérimaires et demandeurs d’asile se croisent et attendent...
Micro-entrepreneurs, intérimaires, travailleurs étrangers, demandeurs d’asile... Depuis le premier confinement, les auberges de jeunesse parisiennes se sont brutalement vidées des habituels touristes et jeunes backpackers, abandonnant peu à peu la place à des travailleurs précaires que la crise économique a laissés sans ressources et sans logement. Au Generator, un immense établissement de plus de 900 places, ces nouveaux clients de passage traversent de longues journées sans fin, bercés par l’ennui d’une auberge de jeunesse tournant au ralenti, où bar et restaurant sont fermés.