• Anonyme : Ma semaine de travail – « Je me demande qui achète du sexe aux femmes vulnérables que j’essaie d’aider. »
    https://tradfem.wordpress.com/2020/12/22/ma-semaine-de-travail-je-me-demande-qui-achete-du-sexe-aux-femmes

    Lundi

    Je regarde sur le mur du bureau la liste de toutes les femmes que je soutiens, toutes impliquées dans la vente de sexe de rue. C’est notre réunion d’équipe hebdomadaire et je raconte à mes collègues comment l’équipe d’approche du vendredi soir a rencontré Marcia, une femme sans-abri captive d’une relation violente. Elle couche avec son copain agresseur parce que c’est plus sûr que de dormir seule dans la rue. Il l’oblige à partager des seringues et à vendre des services sexuels.

    Nous discutons des moyens de la soutenir, mais sans téléphone ni adresse, c’est une tâche ardue. Il est difficile de trouver des endroits où je puisse rencontrer des femmes comme Marcia – de nombreux cafés où nous établissions des relations et des liens de confiance sont aujourd’hui fermés. J’ajoute son nom à ma liste et j’adresse une volée de courriels à la police et aux équipes d’aide aux sans-abri.

    Mardi

    J’ouvre mon ordinateur portable et je trouve des courriels urgents de la police et des services de probation concernant Sally, une femme que je soutiens. Il y a quelque temps, j’ai reçu des courriels similaires pour m’informer qu’une de mes clientes s’était suicidée. Mon cœur bat la chamade quand j’ouvre ces messages. Mes pires craintes se confirment : Sally est morte, apparemment d’une overdose. Je me sens engourdie.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.theguardian.com/society/2020/dec/21/my-working-week-who-buys-sex-vulnerable-women-help#img-1

  • Nouvel article sur TRADFEM

    Ma semaine de travail – « Je me demande qui achète du sexe aux femmes vulnérables que j’essaie d’aider. » – Anonyme
    traduit par TRADFEM

    Je soutiens les femmes qui vendent du sexe dans la rue. Le coronavirus a rendu leur vie plus difficile et a eu de terribles conséquences

    Anonyme

    The Guardian, lundi 21 décembre 2020

    Lundi

    Je regarde sur le mur du bureau la liste de toutes les femmes que je soutiens, toutes impliquées dans la vente de sexe de rue. C’est notre réunion d’équipe hebdomadaire et je raconte à mes collègues comment l’équipe d’approche du vendredi soir a rencontré Marcia, une femme sans-abri captive d’une relation violente. Elle couche avec son copain agresseur parce que c’est plus sûr que de dormir seule dans la rue. Il l’oblige à partager des seringues et à vendre des services sexuels.

    Nous discutons des moyens de la soutenir, mais sans téléphone ni adresse, c’est une tâche ardue. Il est difficile de trouver des endroits où je puisse rencontrer des femmes comme Marcia - de nombreux cafés où nous établissions des relations et des liens de confiance sont aujourd’hui fermés. J’ajoute son nom à ma liste et j’adresse une volée de courriels à la police et aux équipes d’aide aux sans-abri.

    Mardi (...)
    https://tradfem.wordpress.com/2020/12/22/ma-semaine-de-travail-je-me-demande-qui-achete-du-sexe-aux-femmes