• Vu la foire d’empoigne que va être la campagne présidentielle (elle démarrera vraiment courant septembre 2021), je ne peux que supposer qu’en novembre-décembre il va prétexter les circonstances et imposer le report de l’élection présidentielle de plusieurs mois et l’instauration d’un régime d’exception

      Article 16 de la constitution : « Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances (...) Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. »

      Du coup il ne sera pas candidat à celle-là mais le sera lors de l’élection reportée où tous les opposants seront alors hors de lui nuire.

    • @mad_meg ça dépendra de ce qu’il fera des pleins pouvoirs que lui donne l’article 16. Mais c’est à peu-près certain qu’il nous prépare une sortie de la République. Je n’oublie pas qu’il a tenté de réhabiliter Pétain en 2018. Il peut nous refaire le tour de passe passe puisqu’il dispose de la majorité au parlement :
      1/ vote des pleins pouvoirs constituants par le congrès (réunion de la Chambre des députés et du Sénat)
      2/ Instauration d’un nouveau régime type« État français »
      3/ Assemblée et Sénat « ajournés jusqu’à nouvel ordre »
      4/ Macron s’exprime en direct à la TV : « Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur »
      5/ fin du game, la France entre en dictature.

    • M. et V. ne sont pas « potes » ! (voir sur Villiers https://seenthis.net/messages/889966). La question posée est de savoir quel type le capitalisme français va choisir comme fondé de pouvoir pour gérer la société, l’économie, en fonction des circonstances (c’est à dire des contradictions à juguler et de celles qu’ils choisiront d’exploiter pour dominer), comme il avait choisi M, sous couvert d’"union nationale" (le « ni gauche ni droite » du « en même temps », pour l’épisode précédent). D’autant que M. risque à tout moment d’exploser en vol. On a jamais assez de petit personnel disponible.

    • De Chevènement à Sarkozy : #Macron borne sa route vers 2022
      https://www.liberation.fr/politiques/2020/12/23/de-chevenement-a-sarkozy-macron-borne-sa-route-vers-2022_1809458

      Dans un long entretien à « l’Express », le Président invoque la République souveraine du ministre de Mitterrand, loue « l’intuition » de son prédécesseur sur « l’#identité_nationale » et répète que #Pétain était aussi un « grand soldat ». Au risque de crédibiliser l’union des droites extrême et radicale.

      (...) sous couvert de longues dissertations sur le « peuple français », son « rapport à l’Etat » et à son « histoire », le président de la République cadre, dans cette dernière interview de 2020, l’espace politique qu’il compte occuper dans la prochaine campagne présidentielle. Deux bornes qu’il va planter dès janvier et le débat à l’Assemblée nationale sur le projet de loi « confortant le respect des principes de la République » : de la gauche chevènementiste à la droite sarkozyste.