Bien que battu, le trumpisme empêche tout retour des États-Unis à la « normalité » !
Si l’on en croit nos bons médias internationaux, les États-Unis sont déjà en train de revenir à la « normalité » et – évidemment – Donald Trump c’est déjà du passé. En somme, une simple parenthèse ou plutôt un accident de parcours condamné à être oublié et à ne pas laisser des traces dans l’histoire de « la plus grande démocratie du monde ». Alors, quoi de plus normal que nos médias se désintéressent de ce personnage qui d’ailleurs « vit ses derniers jours à la Maison Blanche » et dont les activités ne présentent plus aucun intérêt et sont donc… passées sous silence.
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Racisme partout, race nulle part
Comment parler concrètement de racisme dans un pays qui réfute le mot même de « race » ? C’est, en substance, la question que pose le livre de Sarah Mazouz, sociologue et chargée de recherches au CNRS, qui s’intitule tout simplement Race [1], et dont on pourra lire un extrait ici. Ce court ouvrage a été rédigé et publié dans la période qui recouvre l’assassinat de George Floyd par un policier blanc à Minneapolis, les marches pour Adama Traoré, décédé après une interpellation de la police en région parisienne, et le débat sur le « séparatisme islamiste » amorcé par le gouvernement. Le contexte politique est intéressant car il fournit un terrain fertile pour débattre de la « race », non sous un angle biologique et donc raciste, mais pour comprendre celle-ci comme une construction sociale et un instrument de domination.
Note sur : Sarah Mazouz : Race
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