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  • Surmortalité 2022 : l’Insee montre que les jeunes meurent trop !

    Le 22 décembre 2020, je montrais déjà en vidéo que le bilan de la crise Covid-19 du point de vue de la mortalité était trop faible pour justifier la moindre panique, et certainement pas les mesures prises. Le 13 septembre 2021, je montrais, en vidéo, grâce aux travaux que nous avons menés avec Steve Ohana et Alexandra Henrion-Caude, que la vaccination des jeunes en Israël s’est immédiatement accompagnée d’une forte hausse de mortalité. Nos travaux furent censurés. Dès le 22 mars 2022, j’ai tenté d’alerter en vidéo, que les campagnes de vaccination partout en Europe ont été très fréquemment accompagnées de hausses de mortalité sur toutes les tranches d’âge concernées. Nous savons depuis plus d’un an que les jeunes meurent trop. Ce mardi 6 juin 2023 va peut-être amorcer une brèche dans le mur de la Doxa de la crise Covid-19, puisque l’article de l’Insee titre sur la surmortalité observée en 2022, même chez les jeunes. On ne peut plus accuser le méchant virus tueur. Il va falloir apporter des réponses.

    https://www.youtube.com/watch?v=4P-Bxl-5g9I

    Trop de morts 
    Le titre de la publication de l’Insee "53 800 décès de plus qu’attendus en 2022 : une surmortalité plus élevée qu’en 2020 et 2021", annonce la couleur. On se demande alors 
    • si le modèle qui permet de calculer une surmortalité est pertinent, puisqu’on trouve de la surmortalité tout le temps ; 
    • à quoi est due la surmortalité de 2022 


    L’entrée en matière de l’article est encore plus surprenante : "En 2022, les décès observés ont nettement dépassé ceux attendus en l’absence d’épidémie de Covid-19 ou d’autres événements inhabituels tels que des épisodes de grippe ou de fortes chaleurs, etc." 

    Mais alors, est-on sûr que ce qui a été appelé “décès du Covid-19” en 2020 était vraiment pertinent, ou faut-il le remettre en question ? Puisque visiblement, même quand on arrête de compter du Covid-19, il y a toujours autant de morts, même plus… 

    Certaines de ces questions sont posées et d’autres soigneusement évitées par l’Institut. La recherche de la vérité semble se limiter à ce qu’on est capable d’admettre ou à ce qui ne vexe personne. 

    Un “modèle” qui se trompe tout le temps 

    L’Insee nous informe que la surmortalité persiste. Autrement dit, le nombre de morts est plus important que ce qu’a prévu son modèle. Pour poursuivre la réflexion, il serait peut-être temps de se demander si son modèle qui a fait pousser des cris d’orfraie en 2020 était pertinent. Voilà le graphique de l’article : 

    La courbe bleue correspond aux décès observés et la courbe rouge aux décès attendus. On voit bien que les décès observés sont bien au-dessus de l’attendu depuis 3 ans. J’ai montré dans mon livre “Covid-19 : ce que révèlent les chiffres officiels” un certain nombre de problèmes découlant du choix de ce modèle. Déjà l’Insee a testé plusieurs modèles, mais a choisi celui qui minimise les décès attendus, autrement dit celui qui donne la plus grosse surmortalité possible pour 2020. C’est un choix inhabituel et qui n’est pas neutre. Il participe à augmenter la peur. 

    Aujourd’hui, un autre problème se voit comme le nez au milieu de la figure. Normalement pour faire un modèle, on prend une partie des données à notre disposition, puis on vérifie qu’il fonctionne sur d’autres données à disposition. Or, ce modèle est construit à partir de toute la période 2010-2019. Il n’y a donc aucune donnée pour le valider.

    De fait, cela revient à annoncer que ce modèle est forcément le meilleur sans vérification, et de conclure directement qu’il y a une surmortalité en 2020. Chacun peut voir aujourd’hui que le modèle construit sur la tendance 2010-2019 ne s’est jamais vérifié depuis. Ni en 2020, ni en 2021, ni en 2022. Autrement dit, il est faux tout le temps. Il serait peut-être temps d’avouer que toutes les conclusions tirées de ce modèle ont toujours été fausses et que ce sont les taux de mortalité entre 2016 et 2019 qui étaient exceptionnellement bas. Les hivers doux et l’absence de canicule de ces années-là ont biaisé le résultat. 2020, 2021 et 2022 ont donc des mortalités plus hautes que des années de mortalité basse. On ne peut rien dire d’autre. La panique n’était pas justifiée et il n’y a jamais eu d’hécatombe. Ni en France, ni nulle part. 

    Les morts Covid incohérents pour cacher l’abandon 
    L’article persiste dans l’idée de la surmortalité de 2020 en disant que la hausse des décès est due au Covid-19. On peut lire : “La surmortalité, soit l’excédent de décès observés par rapport à ceux attendus, a été un peu plus forte en 2022 (8,7 %) qu’en 2021 (6,9 %) et 2020 (7,8% ). Pourtant, probablement grâce à la vaccination et à l’immunité collective, l’épidémie de Covid-19 a été moins meurtrière en 2022”.

    Cette phrase n’a absolument rien à faire dans une étude de l’Insee. L’Insee n’a aucun moyen de savoir de quoi sont décédés les Français. Ce sont Santé Publique France et le CépidC qui publient des études à ce sujet. Or les méthodes de collecte de données de Santé Publique France et du CépidC ne sont pas du tout dans les standards de l’institut. L’Insee n’a pas la main sur la qualité des données et sur ce que l’on peut en dire. C’est donc une erreur de les considérer justes, sans plus de recul. Cela les valide et c’est lourd de conséquence sur la psychose. 

    Pourtant l’article fournit toutes les armes pour comprendre que les données des “décès Covid-19” sont parfaitement bidons. Elles ne sont pas le fruit d’un protocole de collecte fiable lié à une enquête scientifiquement contrôlée, mais découlent de règles administratives. C’est donc de la bureaucratie et pas de la science. 

    En mars-avril 2020, le nombre de décès estampillés “Covid-19”, que l’on voit dans les 2 courbes bleues est quasiment égal à la surmortalité en rouge. L’Insee n’a pas le droit d’en conclure que c’est le Covid-19 qui tue. Comme je le rappelle dans mon livre, sur cette période, les français n’ont pas été soignés. En l’occurrence, toute personne qui était malade ne pouvait pas recevoir de traitement.

    En effet, un malade de Covid-19 est une personne qui peut avoir n’importe quel symptôme : toux, fièvre, maux de tête, perte de goût ou d’odorat, frissons, douleurs musculaires, fatigue, nausée, vomissement, ou même diarrhée. Tous les malades pouvaient donc être considérés Covid-19.

    Or, il était dit que le Covid-19 n’avait pas de traitement. Les malades de toutes les pathologies, soupçonnés Covid-19, n’ont pas été soignés. On a d’ailleurs observé un effondrement de l’utilisation des médicaments, notamment des antibiotiques. 

    Quand on ne soigne pas les gens, ils survivent moins bien. 
    Parallèlement, la maladie étant réputée non soignable, de nombreuses personnes âgées, sur simple soupçon de Covid-19, ont reçu une injection de médicament palliatif, notamment le Rivotril, en lieu et place des soins habituels. 

    Or, quand on accompagne les plus âgés vers le décès, ils ont tendance à mourir un peu plus. 

    Il est donc parfaitement normal d’observer une hausse de décès pendant une période où on ne soigne pas les personnes âgées et où on les accompagne vers le décès. Toutes ces personnes âgées ont été “déclarées décédées du Covid-19”, aussi bien auprès de Santé Public France, via la source SiVIC, qu’auprès du CépidC via les certificats de décès. 

    Le non-soin pour les personnes âgées malades et l’utilisation du Rivotril, explique très bien aussi la mortalité d’octobre 2020 attribuée au Covid-19. On rappelle que c’est exactement la période de la vaccination anti-grippale, qui donne exactement les symptômes de ce que l’on appelle “Covid-19”. 

    Au creux de l’hiver, entre décembre 2020 et janvier 2021, ou entre janvier et février 2022, on voit bien que la mortalité estampillée Covid-19, en bleu, n’a rien à voir avec la surmortalité, en rouge. Il n’y a pas plus de décès que d’habitude sur la période, mais plein de décès sont attribués au Covid-19 quand même. Ce n’est pas logique et nous fait comprendre que tout est affaire d’enregistrement. 

    Le site ScanSanté nous permet de connaître les pathologies des personnes hospitalisées ces dernières années. Les patients enregistrés comme “Covid-19” à l’hôpital, ont été placés dans le Groupement Homogène de Malades (GHM) “Infections et inflammations respiratoires”.

    On voit que le nombre de malades chaque année de cette pathologie est d’environ 50 000. Depuis l’arrivée de la codification “Covid-19”, le nombre de malades d’infections et inflammations respiratoires est passé à 266 000 en 2020 et 309 000 en 2021. C’est une explosion ! Or, on remarque que dans le même temps, le nombre de malades de toutes les autres pathologies respiratoires, que ce soit les infections ou même les problèmes chroniques, s’est effondré !

    Depuis le Covid-19, il y a bien moins de #bronchites, d’ #asthme, de #pneumonies, de #pleurésies, de #bronchopneumopathies chroniques, d’ #œdèmes pulmonaires, de maladies pulmonaires interstitielles, de #bronchiolites, de #tuberculoses et de #grippes ! Finalement, ce qu’on appelle Covid-19 c’est un transfert de codage. Le Covid-19 correspond à toutes les maladies respiratoires habituelles qui ont juste changé de nom. C’est pour cela que les statistiques ne sont pas cohérentes. On a juste compté n’importe quoi.

    C’est donc normal que l’hiver, quand les Français sont malades comme d’habitude, on trouve plein de décès estampillés Covid-19, puisqu’on met dans la case Covid-19 tous les morts habituels, ce sont les courbes bleues. Il n’y a donc pas plus de décès que d’habitude en hiver, la courbe rouge reste près de 0. 

    En revanche, depuis que presque tous les Français sont vaccinés, mais surtout, que le "pass sanitaire" n’existe plus, on ne teste plus personne et on n’attribue presque plus de décès au Covid-19. La cassure se voit très clairement pile à la fin du "pass sanitaire" en mars 2023. Depuis ce moment, il meurt trop de Français, mais on a cessé d’accuser arbitrairement le Covid-19, alors que c’était le non-soin, l’abandon, tout particulièrement des plus âgés, qui les tuait. 

    Les jeunes décèdent trop ! 
    L’article dévoile que les Français meurent trop. Même les jeunes. Sur ce graphique on observe la surmortalité chaque année. Même si je remets en cause le niveau global de surmortalité, cela ne change pas le fait qu’il y a plus décès en 2022 qu’en 2020, surtout chez les jeunes. L’année de la grande pandémie qui a ravagé l’humanité en 2020 a engendré une sous-mortalité chez les jeunes. Comme on le voit avec les bâtons bleus. Cela valait vraiment le coup de paniquer. Mais, depuis 2021, il y a trop de morts par rapport à ce qui est prévu, comme le matérialisent les bâtons jaunes. Le nombre de morts devient très élevé en 2022, en rose. Ainsi tant que la pandémie ravageait l’humanité, les jeunes mourraient moins que d’habitude, alors que, maintenant qu’ils sont vaccinés et que le virus a disparu, il meurent bien plus.

    L’article ne regarde pas les dates des campagnes de vaccination des jeunes afin de comprendre de quoi ils meurent. Pourtant, toutes ces données sont publiques. J’ai d’ailleurs fait le travail et je le mets à disposition de tous. 

    Si la surmortalité de 2021, n’est pas aussi forte que 2022, c’est notamment parce que la surmortalité ne démarre pas avant juillet. Il n’y a pas de surmortalité des jeunes avant le début de la vaccination anti-Covid-19. C’est bizarre. 

    Pour le voir, j’ai découpé l’année du 1er juillet au 30 juin. Sur ce graphique, je calcule le cumul des décès standardisés des 15-24 ans en France chaque année. La courbe verte va du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021. On voit qu’on a alors enregistré une belle sous-mortalité. Depuis qu’on vaccine, la tendance a changé. La courbe bleue du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022 est largement au-dessus. C’est une grosse rupture. La courbe orange qui démarre depuis juillet 2022 suit la même tendance : les jeunes meurent trop !

    On fait exactement le même constat pour les 25-49 ans : ils meurent plus depuis qu’on les vaccine que pendant la prétendue pandémie !  

    Si vous faites tourner mes programmes, vous trouverez les mêmes résultats pour l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Pologne ou la Suisse. 

    Vous trouverez également qu’on observe des hausses de mortalité, pile pendant les campagnes de vaccination. Il serait temps de vérifier tout ça non ? 

    Enfin, l’article de l’Insee s’étonne que “Chez les femmes âgées de 15 à 34 ans, la surmortalité est particulièrement élevée en 2022 (16 %), alors qu’elle était modérée en 2021 (3 %). La surmortalité des hommes du même âge a également augmenté (8 %, contre 3 % en 2021).”

    De même, Christine MacKoi a montré que la mortalité néonatale précoce a explosé pour les bébé nés en juin 2021, c’est-à-dire, pile pendant la vaccination des femmes enceintes. 157 bébés nés en juin 2021 sont décédés dans les 6 jours après la naissance contre 111 attendus.

    La mortalité néonatale précoce arrive surtout quand les femmes accouchent prématurément. Si la vaccination a rendu malade des femmes enceintes, il est possible que certaines aient accouché prématurément, entraînant la perte du bébé. 

    Finalement, grâce à cet article de l’Insee, on apprend officiellement que le modèle de surmortalité n’a jamais été vérifié en 3 ans. Toutes les conclusions fondées sur ce modèle sont donc fausses. On apprend également que la mortalité Covid n’a rien à voir avec la surmortalité. Donc, ce qui a été appelé “décès Covid-19” a toujours été du n’importe quoi. De la bureaucratie et pas de la science. Pour finir, l’Insee admet dorénavant que les jeunes meurent trop. Un peu trop en 2021 et beaucoup trop en 2022. La réalité est que les jeunes meurent beaucoup trop depuis la moitié de l’année 2021. 

    Nous n’avons plus qu’à espérer que ce papier soit la première brèche qui fasse s’écrouler le discours de la peur et la propagande qui empêche les victimes de parler. Le combat pour la vérité est loin d’être fini.

    Source, tableaux, liens : https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chaillot-surmortalite-2022-insee-montre-que-les-jeunes-meurent

    #économie #chiffres #statistiques #Insee #covid #coronavirus #sars-cov-2 #maladie #manipulation #fumisterie #santé #sante #décoder #population #morts #surmortalité #décès #bureaucratie #Covid-19 #antibiotiques #soins #codage #rivotril #jeunes

  • Sécheresse en Espagne : quand le numérique pompe l’eau potable pour le metavers : 600 000 M3 soit 600 millions de litres _ France Télévisions -

    Pour développer le metavers et l’intelligence artificielle, le géant américain Meta souhaite implanter un nouveau centre de données en Espagne, dans la région de la Castilla-La Mancha. Un projet très gourmand en eau qui pose question dans cette province régulièrement touchée par la sécheresse.

    C’est dans une réserve naturelle protégée, refuge des aigles noirs de la région, que se situe le terrain convoité par Meta. S’il obtient toutes les autorisations, son prochain centre de données devrait voir le jour sur près de 180 hectares, le long de la zone industrielle de Talavera de la Reina.


    Nous sommes à 130 km à l’ouest de la Capitale espagnole, dans un territoire agricole de la Castilla-La Mancha, très aride, malgré la présence du Tage. Ici la sécheresse dure depuis le mois de février. Si les agriculteurs n’ont pas encore de restrictions d’eau pour le moment, tous redoutent d’en manquer, et de renoncer à une partie de leur production, comme l’été 2022. 

    Aurora Gomez est militante écologiste et une enfant de la région. Le problème de l’eau, cette fille d’agriculteur le connaît bien, et c’est pourquoi dit-elle, elle ne comprend pas pourquoi Meta souhaite s’y installer. "Cet endroit va ressembler à un entrepôt géant… de l’extérieur, on ne verra plus l’horizon. Tout ce que vous voyez autour de vous, ça va disparaître !" déplore t-elle, à travers la vitre de sa voiture électrique.

    600 millions de litres d’eau par an
    Le projet de Meta prévoit 102 hectares de hangars pour abriter les milliers de serveurs qui marcheront en continu. Des systèmes informatiques qui ont besoin d’être refroidis, pour éviter la surchauffe.Et pour se faire, Meta prévoit d’utiliser environ 600 millions de litres d’eau par an, dont 200 millions, prélevés dans le réseau d’eau potable de la ville de Talavera de la Reina. Le reste dans un affluent du fleuve Tage.

    Meta tempère : "Le centre de données pourrait potentiellement utiliser jusqu’à 200 millions de litres d’eau potable par an, avec 82,5 millions de litres renvoyés dans le réseau d’eaux usées ? La consommation globale serait donc estimée à 117,5 millions de litres."
    Pour la militante écologiste, cela risquerait de créer des pénuries, dans cette région touchée par des sécheresses à répétition.

    Un centre de données consomme en moyenne en une journée autant d’eau qu’un espagnol en une année. C’est déjà beaucoup, et ça dans un contexte où il n’y aurait pas de réchauffement climatique, pas de hausse de température… Est ce qu’on veut priver les gens d’ici d’eau du robinet pour permettre à d’autres de pouvoir regarder des vidéos de chats sur internet ? Cela n’a pas de sens pour moi.
    Aurora Gomez, militante écologiste "Tu nube seca mi rio"

    Meta et les géants du numérique sous-estiment-ils la facture énergétique de leurs centres de données ? Ce n’est en tout cas pas la première fois que de grands noms sont épinglés sur des projets d’envergure.

    En 2022, en Irlande, capitale européenne des centres de données, les serveurs ont crée des coupures de courant et consommé un demi-million de litres d’eau par jour, et jusqu’à cinq millions de litres par jour quand il fait chaud.

    Aux Pays-Bas, les installations d’un grand groupe américain ont elles, utilisé quatre fois plus d’eau que prévu... si bien que le gouvernement a décidé de limiter l’accès à l’eau pour ces infrastructures avec un moratoire.

    Contacté, Meta assure que le coût écologique de ce projet en Espagne sera compensé par le financement d’autres projets dans le monde, aux Etats-Unis notamment :
    Dans le cadre de nos engagements de durabilité (...) nous restituerons plus d’eau que ce qui sera consommé par le centre de données de Talavera, grâce à des projets de recyclage et de conservation de l’eau.

    Meta  
    De leur côté les pouvoirs publics espagnols viennent de déclarer le projet “d’utilité générale”, c’est à dire un classement qui permet d’accélérer la procédure, d’obtenir des dérogations spéciales.

    Dans cette province où le chômage touche plus de 15% de la population active, ce chantier est prioritaire, selon eux.

    Cela va créer plus de 500 emplois pendant la phase de construction, mais surtout, le plus important, c’est qu’une fois que le site sera achevé, cela va générer dans la région et dans la ville de Talavera de la Reina, plus de 250 emplois directs
    Patricia Franco Jiménez, ministre de l’économie de la région de la Castilla-La Mancha

    Sur les bords du Tage, certains agriculteurs doutent de l’aubaine que représente ce projet pour l’emploi. A commencer par Luis Miguel Pinero Sanchez, céréalier et maraîcher, installé à une dizaine de kilomètres du futur site de Meta. L’an passé, les restrictions d’eau potable - la seule adaptée à l’irrigation des cultures, l’eau du Tage étant selon lui "trop polluée" - lui ont coûté presque la totalité de sa production de tomates. Les exploitations agricoles seraient, dit-il, mis en danger par le géant américain.

    Lorsque Meta va s’installer et pomper l’eau, nous les agriculteurs, nous en manqueront encore davantage. Ca me parait tres bien qu’il y ait de l’activité ici, c’est vrai que l’on manque d’emploi, que c’est sinistré. Mais ça ne peut pas se faire sur le dos d’une autre partie de la population, comme nous, qui va se retrouver au chômage ou avoir moins de ressources.
    Luis Miguel Pinero-Sanchez, agriculteur

    Une enquête publique environnementale est en cours. Si celle-ci donne son feu vert, le chantier devrait débuter d’ici la fin de l’année.

    #mark_zuckerberg #facebook #whatsApp #instagram #data_center #eau #gaspillage #pollution #vol #Espagne

    Source : https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/secheresse-en-espagne-quand-le-numerique-pompe-l-eau_5841185.html

    • Remarque : Cette eau de refroidissement sera à l’état « Très polluée » , étant donné qu’on y ajoute a peu prêt autant de cochonneries que dans les eaux permettant la fracturation hydraulique.

    • Comme l’explique El País , la consommation “totale”, y compris en eaux "non potable", pourrait atteindre “120 litres par seconde dans le centre de données et 33 litres par seconde” dans le reste des installations. À ce rythme, on parle d’environ 4,8 milliards de litres d’eau par an . L’entreprise n’a toutefois pas confirmé officiellement ces estimations. 

      Meta dispose actuellement de trois installations de ce type en Suède, au Danemark et en Irlande. Il y a quelques mois, une enquête du média Noordhollands Dagblab a démontré que le centre de données de Microsoft aux Pays-Bas consommerait 84 millions de litres d’eau en 2021, alors que l’entreprise avait annoncé une consommation de 12 à 20 millions de litres.
      . . . . . .
      Cette “sous-déclaration” n’est pas une première. Un schéma similaire s’est produit aux Pays-Bas. Les centres de stockage de données et d’informations Middenmeer, de la firme Microsoft, ont consommé jusqu’à sept fois plus d’eau que ce qui avait été prévu au lancement du projet. 

      Source : https://www.francesoir.fr/societe-environnement/le-megacentre-de-donnees-de-zuckerberg-en-espagne-necessitera-600-million

  • Ce que 99,9% des personnes vaccinées ignorent toujours ! (FranceSoir)
    https://www.crashdebug.fr/ce-que-99-9-des-personnes-vaccinees-ignorent-toujours-francesoir

    Vidéo extraite de l’interview du professeur Perronne réalisée par France Soir. Le professeur revient sur les risques des vaccins à ARN messager et sur les conditions de la campagne de vaccination massive qui a eu lieu en France. #covid19 #antipasssanitaire #vaccination source : https://www.francesoir.fr/videos-l-en...

    Source : Youtube.com via Twitter

    Informations complémentaires :

    Crashdebug.fr : Le Professeur Perronne blanchi par la Chambre disciplinaire d’Ile-de-France de l’ordre des médecins (france3-regions)

    Crashdebug.fr : BILL GATES EXPLIQUE QUE LE VACCIN COVID UTILISERA UNE TECHNOLOGIE EXPÉRIMENTALE ET MODIFIERA DE FAÇON PERMANENTE VOTRE ADN (Dcdirtylaundry.com)

    Crashdebug.fr : Pr Christian Perrone – Covid 19 "C’est du terrorisme que l’on impose aux Français (...)

    • Les ressources engrangées devraient donc assurer une « une rentabilité du projet dès sa seconde année de déploiement », précise l’administration fiscale. En effet, le coût du dispositif est estimé à 24 millions d’euros de 2021 à 2023.

      Ah oui quand même...

    • Dans Le Parisien en avril dernier, ce qu’en pensaient les syndicats :

      Chasse aux piscines non déclarées : le partenariat entre le fisc, Google et Capgemini fait grincer des dents - Le Parisien
      https://www.leparisien.fr/economie/chasse-aux-piscines-non-declarees-le-partenariat-entre-le-fisc-google-et-

      Les deux entreprises ont développé, pour le compte de Bercy, un logiciel qui traque les piscines non déclarées. Mais dans les départements tests, notamment dans les Bouches-du-Rhône, les agents déplorent de nombreuses erreurs.

      Certains contribuables se sont déjà déplacés au guichet, furieux de constater leur redressement par le fisc. Dans les centres des impôts des Bouches-du-Rhône, on s’attend même à une vague de colère et d’incompréhension dans les semaines qui viennent. Car depuis plus d’un mois, des milliers de courriers ont été envoyés aux contribuables pour leur signaler une hausse significative de leur prochaine taxe foncière.

      Au total, près de 8500 foyers sont concernés dans le département. La raison de ce redressement de grande ampleur ? Les piscines. Depuis plus d’un an, elles sont la cible du logiciel d’#intelligence_artificielle (#IA) mis en place début 2021 par #Google et développé ensuite par l’entreprise #Capgemini pour le compte de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).

      Avant eux, l’entreprise Accenture avait décroché l’appel d’offres de Bercy. Un contrat de 20 millions d’euros pour une expérimentation menée dans trois départements et finalement arrêtée, faute de résultats corrects. Depuis, le duo Google-Capgemini a repris le flambeau pour peaufiner une IA capable d’identifier, grâce aux vues aériennes du cadastre, des piscines, des bâtiments isolés et, à terme, des extensions de maison. « Le premier étage de la fusée est derechercher massivement les piscines qui n’ont pas été déclarées, note Damien Robinet, le secrétaire national du syndicat Solidaires finances publiques. Mais le programme ne marche pas beaucoup mieux avec Capgemini : il y a beaucoup d’erreurs. »

      Un taux d’erreur estimé à 30 %

      Près de Marseille, les inspecteurs des impôts et les géomètres - censés scruter leur secteur pour identifier du bâti non déclaré - sont en effet peu convaincus. « Avec les confinements, les gens se sont rués sur des piscines achetées chez Leroy Merlin ou Castorama, explique Philippe Laget, inspecteur des impôts syndiqué à la CGT. Or, ces piscines, bien souvent hors sol ou installées dans un trou, ne devraient pas être imposées. On considère que s’il faut la démolir pour la faire bouger, par exemple si le contour est cimenté, la piscine devient imposable. Or, le logiciel de l’IA n’a pas ce niveau de précision. »

      Voilà pourquoi on a demandé aux géomètres du fisc de vérifier « via des photos aériennes ou Google Street View, sans bouger de leur bureau pour aller plus vite », les 11 482 détections de piscines de l’IA.

      « Parfois, l’IA a pris des bâches bleues pour des piscines, elle a enregistré des piscines hors sol ou en a oublié... » précise une géomètre du service des Bouches-du-Rhône. Dans les neuf départements qui expérimentent le logiciel, les syndicats estiment que le taux d’erreurs est de 30 %.

      « Après notre recoupage, dans les Bouches-du-Rhône, près de 8500 ménages vont être taxés d’environ 300 euros, selon la commune et le secteur, pour une piscine de 4 m sur 8 m, poursuit la géomètre. Et si la marge d’erreur devrait être faible, il y aura dans le lot des piscines taxées qui ne devraient pas l’être, faute de contrôle précis sur le terrain... » Contacté, le ministère des Finances ne souhaite pas commenter l’expérimentation.

      Un coût passé de 20 à 40 millions d’euros selon les syndicats

      En coulisses, certains syndicats assurent que le contrat avec Capgemini devrait être suspendu plus tôt que prévu, d’ici la fin de l’année, du fait de résultats insatisfaisants. Il faut dire que le deuxième étage de la fusée de l’IA - étudier les bâtis isolés - n’est pas du tout au point.

      « Puisqu’il n’utilise que des vues aériennes, le logiciel ne peut pas faire la différence entre un bâtiment habité et une pergola ou un carport (abri pour voitures), note Frédéric Scalbert, de la CGT. Dans l’un des départements où a lieu l’expérimentation, on a relevé 80 % d’erreurs : l’IA voyait des bâtiments à taxer à la place de bâches, de routes, de trottoirs, de parkings ou de dalles. Tout et n’importe quoi ! »

      À quel prix ? Au ministère des Finances, on préfère garder le silence sur la facture et l’avenir du contrat. Mais les syndicats estiment tous que le coût initial de 20 millions d’euros atteint désormais plus de 40 millions d’euros. « Ce qui est exaspérant c’est qu’en interne, la DGFiP a les ressources pour faire ce travail, râle Frédéric Scalbert. Les géomètres, dont 116 postes ne sont toujours pas remplacés, sont là pour ça. Et quand Capgemini a sous-traité une partie des tâches à une entreprise basée à Madagascar, alors que les dessinateurs du cadastre pouvaient le faire, ça n’est pas passé du tout. »

    • Oh, un lien vers France Soir ;-))

      Dépenser 20 ou 40 millions d’euros en sociétés de service en informatique pour envoyer des redressements indus, qui vont donner lieu à des conflits entre les contribuables et les impôts, c’est plutôt très très très fort en terme d’efficacité financière et de communication, d’autant plus quand on nous dit que ça permet pour un département « pilote » de récupérer à peine 500000 euros pour l’année en cours...

      Et ça houspille les écolos qui questionnent le fait d’avoir une piscine quand l’eau vient à manquer...

  • Des intellectuels italiens viennent rencontrer « en urgence » les acteurs de la résistance française

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/congres-franco-italien-samedi-29-janvier

    Des scientifiques de divers horizons, des juristes et professeurs de science politique seront présents. Avec des noms connus en France : Idriss Aberkane, Christian Perronne, Laurent Toubiana, Louis Fouché, entre autres (voir la liste dans le communiqué ci-après) rencontreront des figures de la résistance italienne qui font le déplacement : Marianno Bizzarri, oncologue, Andrea Camperio Ciani, professeur d’éthologie, Riccarda Antiochia, professeur de chimie, Ugo Mattei, juriste ou encore Giorgio Agemben, philosophe reconnu internationalement.

    Voilà où on en est. (Ou alors c’est du flan et Agemben n’y sera pas.)

    • Agamben Grippette : Où en sommes nous ? On a pas pris suffisamment conscience du changement radical que nous sommes en train de vivre. bien des gens préfèrent en être dupes. effondrement d’un monde. l’âge des démocraties bourgeoise touche à sa fin. totalitarisme tyrannique et démocratique. des lois 10 fois plus répressives que les lois fascistes.
      l’opérateur : l’état d’urgence. état d’exception système normal (comme dit il ya 10 ans), inclus dans l’ordre juridique
      Immigrés de l’intérieur (green pass), l’amitié base politique minimale, essayer de créer une communauté.

      Toubiana, e-santé, institut pour la valorisation des données de santé ah ah ah. j’ai toutous vécu en France, je n’ai jamais eu aucune idée de ce qu’était un régime totalitaire...

      ils tiennent beaucoup à la syndémie (comme Stiegler et le manifeste conspi)

      Olivier Soulier, homéopathe et référent médical de reinfo covid, illuminé absolu : introduit sur la troisième guerre mondiale initiée par une élite qui a créée un virus pour imposer un vaccin. on va génocider la population en interdisant de soigner. tout devient d’une extrême logique

      ils font une pause. j’en profite pour vous signaler un traitement qu’on a pas la liberté de prescrire, mais bon, quand n a pas le droit, on prend le gauche, totalitarisme sanitaire ou pas. cest très bon d’après mon coach. et vous inquiétez pas ! c’est un médecin qui rédige

      on me dit que parmi les gens signalés au congrès, selon leur liste il y a : Ketty, ancienne danseuse de Claude François, tient un restaurant dans le 13ème arrondissement ; Olivier Tournafond, qui tiens une émission sur Radio Courtoisie, royaliste proche Le Pen ; Vincent Pavan président de RéInfo Liberté, une association loi 1901 qui récolte des fonds pour financer les besoins de RéInfo Covid ; les no name de la liste sont majoritairement de la région PACA, souvent gérants de boite

      Foouché : créez des communautés résilientes etc.

      #Jean-Dominique_Michel #Alexandra_Henrion-Caude #Patrick_Jaulent #Mariano_Bizzarri (oncologue) #Sébastien_Philippart (déclarant de manif "gilets jaunes) #Andrea_Camperio_Ciani #Riccarda_Antiochia #Ugo_Mattei #complotisme #hold-up_bis

    • MARATHON DE LA CONFUSION : RETOUR SUR LE « CONGRÈS FRANCO-ITALIEN DE LA RÉSISTANCE », Vivian Petit
      https://lundi.am/Marathon-de-la-confusion-retour-sur-le-Congres-Franco-Italien-de-la-resistance

      Tout au long de la journée, les interventions de quelques minutes se sont succédées à un rythme effréné, tout comme les citations et les affirmations indémontrables. L’illusion de scientificité était bien plus prégnante que l’appel à la réflexion. En outre, quoi qu’en disent les organisateurs, il s’agissait de tout, sauf d’une assemblée.

      Si en fin de journée, Christian Perrone a pu déclarer à France-Soir que lorsqu’ « on est du côté de la vérité on n’est pas isolé », force est de constater que chaque intervenant s’adressait d’abord à sa webcam, c’est-à-dire à lui-même. La confusion des interventions, 8 heures durant, n’était rendue possible que par l’absence de discussion réelle sur fond de peur et de ressentiment.

      Pour conclure la journée, Louis Fouché l’un des fondateurs de RéinfoCovid est venu en écho d’Agamben constater la fin d’une civilisation, le dépassement du droit par l’état d’exception, la fin des croyances dans l’économie, l’État et la culture. Puis, à contrepied de ceux qui appelaient à manifester contre le pass vaccinal et la « dictature sanitaire », il a prôné le retrait dans des communautés repliées.

      Comme il l’avait déjà fait cet été sur Radio Courtoisie, Louis Fouché, prenant subitement un ton de prédicateur, a reproché à une partie de son public de « mettre l’énergie au mauvais endroit », et les a appelés à ne pas se comporter comme des « crétins militants ». L’objectif, explique Louis Fouché, ne doit pas être de « gagner » ou de viser une « révolution par la rue », mais d’attendre que le monde s’effondre sur lui-même. Selon l’anesthésiste, puisque le chaos et l’effondrement sont prévus par le « Great reset », il s’agit donc de s’atteler à préparer un « Greater reset ».

      Il appelle à créer des « communautés résilientes », des « écoles libres », des « réseaux de santé alternative » tout en refusant la lutte politique et en se méfiant des autres « communautés résilientes », suspectée d’être des fausses oppositions créées par le système.

      Si ce projet de repli peut sembler cohérent, Louis Fouché ne manque pas à son tour de se prendre les pieds dans ses propres contradictions. Tout en critiquant l’illusion du recours au droit et la focalisation sur les responsabilités individuelles, il a ainsi pu appeler à « faire taire deux cent personnes », à se tenir prêts en vue des procès de Macron, Castex, et même de la « pendaison » d’Anthony Fauci (conseiller en chef pour la santé publique des présidents américains, onni par l’extrême droite américaine pour avoir contredit Donald Trump à plusieurs reprises). En outre, tout en marquant sa distance avec la croyance abstraite dans la science, Louis Fouché appelait pourtant à défendre la vérité scientifique contre les « hérésies ».

      Alors même que l’intervention finale du Dr Fouché consistait à prendre à revers les attentes de son auditoire qu’il a sermoné pour son inconséquence, le M. Loyal de la journée, Tristan Edelman, s’est réjoui d’un « bon résumé de ce qu’on a eu aujourd’hui ». Finalement, la parole conclusive sera laissée à Ilan, 16 ans, lycéen et blogueur. Apparaissant masqué pour préserver son anonymat et non se protéger du covid, « comme on peut s’en douter », le jeune homme a regretté ne pas avoir vu « beaucoup de jeunes s’élever contre les mesures coercitives » avant de conclure sur un vague appel à « se réveiller ». Là encore, il s’agit d’organiser et de rationaliser la cessité, personne n’a dû lui parler des émeutes dans certaines banlieues lors du premier confinement ni des manifestations contre les violences policières et la loi de sécurité globale du printemps 2020.

      (mais pas un mot sur le totémique Agamben Gripette...)

      #Perrone

  • QUAND LA PRESSE PRÉSENTE SES EXCUSES

    Le 7 janvier dernier, l’un des plus grands journaux danois a présenté des excuses à son lectorat, avouant avoir été « absorbés de façon presque hypnotique » par les discours des autorités pendant près de deux ans, et n’avoir pas fait preuve d’assez de vigilance.
    https://ekstrabladet.dk/nyheder/lederen/vi-fejlede/9072013

    Une repentance qui contraste avec les récentes mesures prises par le royaume. Sous la vague de contaminations d’Omicron, depuis la mi-décembre 2021, le pays a mis en place couvre-feu, passe sanitaire, tests obligatoires malgré la vaccination, fermeture des théâtres, cinémas, salles de concert... Des mesures qui avaient pourtant disparu en septembre 2021, au moment où le Danemark atteignait 73 % de vaccination.

    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_au-danemark-ou-73-de-la-population-est-vaccinee-toutes-les-restrictions-

    Trois semaines plus tard, dans son article, le journal assure que « les experts nous expliquent la situation par des mouvements de pendules, nous mettant sans cesse en garde contre le monstre corona qui sommeille sous nos lits. » Un renouveau exaspérant des mesures sanitaires, qui ne semblent toutefois pas parties pour durer. Au début du mois, Tyra Grove Krause, responsable de la santé au Danemark, se montrait optimiste quant à l’évolution de l’épidémie, bien qu’elle n’ait pas encore mentionné de changements au niveau des mesures.

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/danemark-royaume-uni-vie-normale

    Le Ekstra Bladet titre « Nous avons échoué »

    Il s’agit de l’un des plus grands groupes de presse du pays, un quotidien généraliste en format tabloïd qui date de 1904. « Nous, la presse, avons fait le bilan sur notre travail, et nous avons échoué », écrivent-ils.
À quoi cette soudaine prise de conscience est-elle due ? Aux chiffres des hospitalisations et des décès, et à l’interprétation que l’on peut en faire : « Quelle est la différence entre "avec Covid", et "du Covid" ? Nous ne nous sommes pas posée la question au bon moment. Cela fait une grande différence. » C’est une hypothèse émise depuis longtemps par lesdits complotistes, selon laquelle les chiffres seraient largement gonflés par l’étiquetage abusif des cas "Covid", qui souvent, souffrent de comorbidités. Alors, "avec Covid" ou "du Covid" ?
« Les chiffres officiels d’admission se sont avérés être 27 % plus élevés que le chiffre réel du nombre de personnes hospitalisées simplement parce qu’elles sont atteintes du Covid-19. Nous ne le savons que maintenant », avouent-ils dans l’article.

    https://www.francesoir.fr/societe-sante/italie-seuls-29-des-morts-du-covid-19-ont-effectivement-succombe-au-virus

    Un échec partagé avec les autorités sanitaires

    Autre exemple mis en avant par le journal : celui des vaccins. « Les vaccins sont constamment désignés comme notre "super arme". Et nos hôpitaux sont appelés "super hôpitaux". Néanmoins, ces "super-hôpitaux" sont apparemment soumis à une pression maximale, même si la quasi-totalité de la population est armée d’une "super-arme". Même les enfants sont vaccinés, dans une très large mesure, ce qui n’a pas été fait dans nos pays voisins », explique humblement le Ekstra Bladet pour souligner le manque d’efficacité des vaccins, notamment pour faire face à Omicron, qui contamine les vaccinés comme les non-vaccinés. Un constat qui fait écho à ce que l’on peut entendre en France.
Aussi le journal tient-il à partager son échec avec les autorités : « Dans l’ensemble, les messages adressés par les autorités et les responsables politiques au public dans cette crise historique laissent beaucoup à désirer. Ils mentent, comme ils l’ont toujours fait lorsque la population perd confiance en eux. »

    Le quatrième pouvoir

    En juin 2021, c’était le rédacteur en chef du journal allemand Bild, qui ouvrait la marche en présentant ses excuses à la population dans une vidéo rendue publique : « Je veux exprimer ici ce que ni notre gouvernement, ni notre chancelière n’osent vous dire : nous vous demandons pardon pour avoir fait de vous, pendant un an et demi, des victimes de violences, de négligences, d’isolement et de solitude. [...] Pardon pour cette politique et cette couverture médiatique qui, comme un poison, vous a inculqué le sentiment que vous étiez un danger mortel pour la société. [...] Quand un État vole ses droits à un enfant, il doit prouver que, par là, il le protège contre un danger concret imminent. Cette preuve n’a jamais été apportée. Elle a été remplacée par de la propagande présentant l’enfant comme un vecteur de la pandémie. Ceux qui voulaient détruire cette propagande n’ont jamais été invités à la table des experts. »

    https://www.watson.ch/fr/international/covid-19/835862649-bild-s-excuse-pour-la-couverture-mediatique-anxiogene-du-covid

    Si l’année 2021 n’a pas connu beaucoup d’autres aveux de ce genre, l’article du journal danois s’inscrit quant à lui dans un bouleversement général de l’opinion, que l’on observe un peu partout depuis l’arrivée du variant Omicron. Servira-t-il d’exemple à d’autres grands médias ?

    https://www.francesoir.fr/politique-monde/nous-avons-echoue-un-grand-titre-danois-presente-ses-excuses-et-charge-le

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    https://youtu.be/-PvWUrqHoTE

  • CRISE CORONAVIRALE

    Entretien avec le toxicologue Jean-Paul Bourdineaud, professeur de biochimie et toxicologie environnementales à l’Université de Bordeaux, membre du conseil scientifique du CRIIGEN.

    1) Bonjour Jean-Paul Bourdineaud, pouvez-vous vous présenter pour mes lecteurs ? Quels sont votre formation, votre profession et votre domaine de compétence scientifique ? Avez-vous par ailleurs des conflits d’intérêts, quels qu’ils soient ?

    JP.B. — De formation, je suis ingénieur chimiste, je possède un DEA (maintenant appelé mastère) de chimie organique, puis j’ai bifurqué vers la biologie et je suis titulaire d’un doctorat de biologie moléculaire et cellulaire.
    Avant de débuter ma carrière d’universitaire, j’ai travaillé pendant trois ans en tant qu’ingénieur de recherche dans l’industrie de la parfumerie chez Givaudan, une filiale de Roche. Désormais, je suis professeur à l’Université de Bordeaux, où j’enseigne la microbiologie, la biochimie et la toxicologie environnementale. Mon domaine de compétence est celui de la microbiologie, de la biochimie et de l’écotoxicologie. Je suis éditeur associé du Journal of Toxicological Sciences et de l’International Journal of Molecular Sciences, section Molecular Role of Xenobiotics. Mes travaux scientifiques et ceux de mes collaborateurs sont référencés dans la base de données National Center for Biotechnology Information et 85 articles apparaissent, et pour ceux qui connaissent la signification des critères quantitatifs, mon indice h collecté par le Web of Science est égal à 29 (indice lié à la fréquence avec laquelle nos travaux sont cités par les autres chercheurs, et donc leur rayonnement). Il ne s’agit pas de vanité de ma part, mais je suis contraint de devoir le souligner car mon expertise en sciences biochimiques et microbiologiques a été mise en cause après la publication de ma lettre à Charlie Hebdo, et entre autres, par Antonio Fischetti, le référent scientifique de Charlie Hebdo.

    https://criigen.org/wp-content/uploads/2021/08/2021-07-29_Lettre-a-Charlie-Hebdo-juillet-2021-02_D.pdf

    À titre de comparaison, les indices h de Didier Raoult (Institut Hospitalier Universitaire – IHU - de Marseille), Christian Perronne (hôpital de Garches), Karine Lacombe (hôpital Saint-Antoine), et Benjamin Davido (hôpital de Garches) sont égaux à 147, 37, 28, et 12, respectivement. Je cite ces deux derniers médecins car ils ont été très médiatisés et sont des anti-raoultiens virulents et pugnaces.
    J’ajoute que c’est aussi le citoyen éclairé (parce que possédant les connaissances scientifiques nécessaires) qui parle, et que mes propos n’engagent en rien l’Université de Bordeaux, ni même le CRIIGEN dont je suis membre du conseil scientifique, car ces entités se veulent apolitiques et neutres. Or, intervenir dans le champ de l’imposition du passe sanitaire et de la vaccination de masse est un acte éminemment politique puisque ces mesures sont elles-mêmes avant tout politiques et non médicales.

    Le but de mes recherches est de comprendre comment les organismes réagissent aux contaminants environnementaux, en termes de stratégies moléculaires utilisées pour s’adapter et éliminer les polluants. Mon approche rompt d’avec celle de la toxicologie traditionnelle, laquelle se concentre sur une exposition aiguë à fortes doses, proche de la DL50 (dose qui provoque 50 % de létalité), et donc non pertinente d’un point de vue environnemental. Je focalise au contraire sur les doses qui sont celles rencontrées dans l’environnement et auxquelles sont confrontés les organismes animaux et humains. Par exemple, j’ai pu démontrer l’impact nocif des nanoparticules métalliques sur plusieurs espèces animales aquatiques et terrestres à des doses environnementales. Un thème principal qui m’occupe depuis plusieurs années concerne les contaminations au mercure par consommation de poisson et l’influence des différentes espèces chimiques du mercure sur la santé.

    Enfin, pour répondre à votre dernière question, contrairement à quantités de médecins présents sur les plateaux de télévision depuis le début de la crise coronavirale, je ne présente aucun « conflit d’intérêts », c’est-à-dire que je ne suis pas rémunéré ni gratifié en nature ou en honneur pour quelque activité que ce soit (conseil, expertise, travaux de recherche) par des intérêts privés, et je pense notamment aux entreprises pharmaceutiques. Je suis, comme vous, un serviteur de l’État et de la République, et je ne mange pas ni ne m’abreuve à plusieurs gamelles.

    2) Merci. Comment en êtes-vous arrivé à vous intéresser aux traitements contre la Covid, à la vaccination anti-SARS-CoV-2, au passe sanitaire, et à rendre publique votre opinion sur le sujet ?

    JP.B. — Vous avez bien compris que j’œuvrais en tant que chercheur dans le domaine des sciences environnementales. De nombreuses épidémies virales sont liées à la destruction des habitats des animaux porteurs des virus émergents, par la déforestation, l’urbanisation et l’industrialisation qui accompagnent l’accroissement démographique humain et la quête obligatoire en système capitaliste de la croissance économique, laquelle dans les pays occidentaux est liée pour presque moitié à l’accroissement des populations, comme l’a montré Thomas Picketty dans son ouvrage Le capital au XXIe siècle.
https://www.seuil.com/ouvrage/le-capital-au-xxie-siecle-thomas-piketty/9782021082289
Sonia Shah a pointé la responsabilité du désastre environnemental et les dangers de l’élevage industriel dans la survenue d’épidémies, pour certaines terrifiantes telles que celles du virus du Nil occidental et du virus Ebola.

    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/03/SHAH/61547

    Mais en tant que toxicologue environnemental, au-delà de la destruction des habitats naturels, c’est la pollution environnementale qui me préoccupe. Et comme l’a rappelé mon collègue Christian Vélot dans votre entretien, le coronavirus SARS-CoV-2 ne fait que porter le coup de grâce final (Christian emploie le mot d’estocade) aux personnes déjà largement diminuées par leurs pathologies chroniques.
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/080721/covid-19-vaccins-experimentaux-strategie-vaccinale-entretien-avec-ch
Le problème des maladies chroniques dans nos sociétés occidentales est crucial ; l’Organisation Mondiale de la Santé s’en est fait l’écho à plusieurs reprises, et le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a rappelé dans son rapport livré le 11 juin 2019 que 10,7 millions de personnes bénéficient en France du dispositif des « affections de longue durée », et que l’Assurance Maladie dénombre 20 millions de personnes recevant des soins liés à une pathologie chronique.

    https://www.lecese.fr/sites/default/files/pdf/Avis/2019/2019_14_maladies_chroniques.pdf
    Le CESE écrit que « les évolutions des habitudes et conditions de vie et de travail, les pollutions de l’environnement, jouent un rôle majeur dans l’apparition, le développement et l’aggravation de ces maladies ».

    La pollution atmosphérique est la principale cause de mortalité liée à la pollution environnementale et se traduit par le décès prématuré de millions de personnes chaque année. L’Agence Environnementale Européenne (EEA), dans son rapport sur la qualité de l’air publié en octobre 2017, a estimé le nombre de décès prématurés (avant 65 ans) causés par la pollution de l’air en Europe à 520 400 personnes pour l’année 2014.

    https://www.eea.europa.eu/publications/air-quality-in-europe-2017

    La pollution de l’air se traduit par les pathologies chroniques principales suivantes : infarctus du myocarde (36 %), accidents vasculaires cérébraux (36 %), cancers du poumon (14 %), broncho-pneumopathies chroniques obstructives (8 %), et les infections respiratoires pédiatriques (6 %). On remarquera que de manière similaire aux polluants atmosphériques, le covid-19 dans sa forme grave touche particulièrement les fonctions respiratoires et cardiaques. Les personnes déjà sensibilisées par les polluants atmosphériques avec leur cortège de maladies chroniques associées constitueraient donc des proies vulnérables pour le coronavirus SARS-CoV-2. L’OMS, dans son rapport de 2016 sur la pollution de l’air, estime à 2,97 millions le nombre de morts attribuables à la pollution de l’air dans le monde entier pour la seule année 2012. Il serait déraisonnable de refuser d’admettre que ces pathologies chroniques d’origines environnementales ne fragilisent pas ceux qui en sont affligés après infection par le SARS-CoV-2. La pollution de l’air tue donc annuellement et prématurément plus de citoyens européens que le covid, sans que cela semble émouvoir nos autorités sanitaires.

    J’étais donc déjà attentif et mobilisé lorsque la controverse de l’hydroxychloroquine (HCQ) a éclaté en février 2020. À ma grande stupéfaction, l’HCQ a été classée substance vénéneuse par le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, le 13 janvier 2020, juste au début de la pandémie, alors qu’il savait bien que ce médicament venait d’être utilisé avec succès en Chine.
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32074550https://academic.oup.com/jmcb/article/12/4/249/5814654

    Puis, les médecins courtisans et leurs relais médiatiques l’ont déclarée être un poison violent, cardiotoxique redoutable. Dans le même temps, des médecins stipendiés par Gilead promouvaient le Remdesivir, fabriqué par cet industriel. Or, en tant que toxicologue, j’ai immédiatement compris que l’on nous racontait des bobards (« fake news » dans le jargon des journalistes parisiens). Car précisément, c’est l’inverse : le Remdesivir est très toxique, d’emblée aux doses nécessaires pour obtenir un effet antiviral, alors que l’HCQ est utilisée depuis des décennies sur des personnes elles-mêmes fragilisées par des maladies auto-immunes telles que le lupus érythémateux et les affections rhumatoïdes. D’ailleurs l’OMS a fini par reconnaître la possibilité d’importants effets secondaires du Remdesivir et a déconseillé son utilisation dans le traitement du covid.

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/11/20/l-oms-deconseille-le-remdesivir-dans-le-traitement-des-malades-du-covid-19-h

    Puis, l’imposition du passe sanitaire est arrivée et ce qui m’a navré et agacé a été le traitement médiatique réservé aux opposants au sésame sanitaire et en particulier aux personnels soignants réfractaires. Dans les médias dominants, nous avons été vilipendés, poussés vers les marges de l’extrême droite, qualifiés d’antisémites, et d’illuminés irrationnels. Puis, Charlie Hebdo a chanté le même refrain, avec le talent satirique qu’on lui connaît. Je suis un ami de Charlie et un abonné. On ne peut pas être en permanence en accord avec ses amis, mais plusieurs unes et articles virulents, et en réalité manquant de discernement (c’est une règle de la caricature et de la satire que je reconnais bien volontiers à Charlie), m’ont suffisamment titillé pour que je décide d’adresser une lettre à Charlie, lui présentant des arguments rationnels et même scientifiques bien étayés. Cette lettre fut envoyée à Charlie le 29 juillet qui m’a répondu le 2 août par la plume de Marika Bret : « Bonjour, merci pour votre message, courrier argumenté qui participe au débat. En vous souhaitant un bel été… » Puis l’association CRIIGEN – qui a pour vocation d’informer le public sur les biotechnologies et le génie génétique – et dans laquelle je suis un membre du conseil scientifique, a décidé de publier et d’héberger ma lettre à Charlie début août. Le CRIIGEN est naturellement fondé à informer le public sur les vaccins, car ceux adoubés et distribués en France sont tous issus du génie génétique.

    Ce fut pour moi une surprise : ma lettre a été remarquée, lue et appréciée par beaucoup (mais pas tous). Des collectifs de lutte anti-passe sanitaire m’ont contacté à la mi-août, et notamment ceux des « Blouses blanches » et des « Citoyens libres des Pyrénées ». Les « Blouses blanches » m’ont dirigé vers le réalisateur Magà Ettori qui procédait à la confection d’un film documentaire sur les soignants en lutte et sur le thème des libertés. J’ai accepté sa proposition d’apparaître et de témoigner, et dans son film « Liberté », et dans le débat diffusé en vif qui a suivi la diffusion du film, le 5 septembre dernier sur YouTube. Et comme le monde est presque parfait, vous m’avez contacté et proposé cet entretien.

    https://www.youtube.com/watch?v=KueedqdpJTw

    3) Vous contestez la toxicité de l’HCQ et son supposé manque d’efficacité contre le traitement du covid. Vous êtes très peu nombreux à assumer publiquement une telle position parmi les scientifiques. Ne vous sentez-vous pas isolé et mis en défaut en tant que scientifique ?

    JP.B. — Tout d’abord, en matière scientifique, le nombre ne fait pas le poids. Un seul scientifique peut avoir raison de la multitude. Le consensus dans le monde scientifique n’est possible que sur les acquis, et sur ce qui est incorporé dans le grand corpus des connaissances scientifiques. Par exemple, on ne dispute plus le fait que les humains sont des mammifères au même titre que les primates : trop de preuves sont abondantes y compris dans l’esprit des non scientifiques. La molécule d’eau est formée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. Là aussi, les preuves, inaccessibles d’emblée au grand public, sont de nature spectroscopiques, biochimiques, et dans les laboratoires de biologie moléculaire, nous réalisons quotidiennement des électrophorèses de protéines et d’acides nucléiques où l’on sépare ces molécules par l’imposition d’un champ électrique : on observe le dégagement de l’hydrogène à la cathode et de l’oxygène à l’anode avec une production de bulles gazeuses deux fois plus importante à la cathode ; il s’agit bien d’une électrolyse de l’eau. C’est toujours un ravissement de le vérifier et de le montrer aux étudiants. C’est donc la répétabilité et la banalité des observations réalisées par quantité de personnes sur une longue durée qui permet le consensus scientifique.

    En revanche, le dissensus prévaut dans la science en train de se faire, c’est-à-dire celle qui est à l’œuvre et en cours dans les laboratoires de recherche. La controverse est de mise et même souhaitable lorsqu’elle n’est pas polluée par les « conflits d’intérêts » des chercheurs, car la dispute permet de susciter de nouvelles théories, lesquelles conduisent à la mise en œuvre d’expériences, dont les résultats permettront à leur tour de moduler, d’infléchir, de corriger le modèle théorique, nouveau modèle se prêtant à son tour à un nouveau cycle d’hypothèses et d’expérimentation. C’est la démarche positiviste comtienne développée en 1865 par Claude Bernard (Introduction à l’étude de la médecine expérimentale) et mise en œuvre dans ses travaux sur le diabète et la régulation de la glycémie par la sécrétion pancréatique. Bruno Latour (La science en action, 1989) a bien expliqué cette dialectique, et il appelle la science en cours d’élaboration la science en action. Je vais donner quelques exemples où un scientifique, seul, peut se dresser contre la communauté entière de son champ disciplinaire, et se voir rendre justice des années plus tard.

    En son temps (le milieu du 19ème siècle), Ignace Semmelweis était seul contre tous les médecins de l’hôpital de Vienne en Autriche, lorsqu’il a mis en place les premiers rudiments et gestes de l’asepsie. Il a été moqué, renvoyé de l’hôpital et interné dans un asile d’aliénés. L’obstétricien qu’il était avait fait diminuer de 75 à 20 % la mortalité puerpérale des parturientes. Les femmes suppliaient pour pouvoir accoucher dans son service. Le trublion fut déclaré cinglé par ses collègues jaloux. Cette histoire, véridique, est superbement contée par Céline, dans un ouvrage qui a constitué sa thèse de médecin généraliste.

    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/L-Imaginaire/Semmelweis

    De même, Louis Pasteur avait raison contre les Académies des Sciences et de Médecine, non seulement concernant la vaccination (celle pasteurienne), mais également sur la controverse de la génération spontanée qui l’avait opposé à Pouchet.
    Autre exemple : Stanley Prusiner, finalement récipiendaire du Prix Nobel de médecine, a dû batailler quinze ans pour faire admettre que la maladie de la tremblante chez le mouton, le kuru frappant les indigènes de Papouasie Nouvelle-Guinée, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, et ce que les journalistes ont nommé la maladie de la « vache folle », étaient toutes dues à un agent pathogène non vivant, dépourvu de génome - et donc sans gène de virulence puisque sans aucun gène -, lequel se résumait à n’être qu’une bête protéine nommée prion, exprimée dans le cerveau, et qui pouvait adopter une configuration tridimensionnelle pathologique (étiologie variée : génétique, spontanée, ou par consommation de viandes d’animaux malades, ou de cerveaux humains dans le cas du kuru).

    https://www.nobelprize.org/uploads/2018/06/prusiner-lecture.pdf

    Enfin, Oswald Avery, Colin MacLeod et Maclyn McCarty avaient raison contre toute la profession des biochimistes et généticiens lorsqu’ils affirmaient en 1944 que le support de l’information génétique était l’ADN et non pas les protéines. Ils durent attendre huit années pour que leur découverte soit acceptée par la communauté scientifique après l’expérience de Martha Chase et Alfred Hershey qui montrait que le virus bactériophage T2 se fixe à la surface du colibacille, et lui injecte son ADN, et que seul l’ADN viral – et non les protéines virales - permet une multiplication virale ultérieure dans les cellules bactériennes.

    https://www.editionsladecouverte.fr/histoire_de_la_biologie_moleculaire-9782707172594

    Venons-en maintenant à Didier Raoult. Renaud Piarroux, spécialiste du choléra, en collaboration avec Didier Raoult, a montré que l’épidémie de choléra ayant frappé Haïti juste après le tremblement de terre de 2010, avait eu pour origine le campement des soldats népalais mandatés par les Nations Unies et l’OMS afin de rétablir l’ordre.

    http://www.michel-lafon.fr/livre/2415-Epidemies_Vrais_dangers_et_fausses_alertes.html

    Leur article envoyé au Lancet a été refusé car l’hypothèse chez les scientifiques de l’OMS était que cette épidémie de choléra était la première épidémie écologique due au réchauffement climatique et à l’effet El Niño. La conséquence de ce refus d’accepter les résultats des travaux de Piarroux et Raoult fut que le choléra continua à sévir à Haïti tuant des personnes qui aurait pu éviter la maladie et pour certaines la mort, si l’OMS et l’ONU avaient accepté leur responsabilité et fait procéder à la désinfection du camp népalais et au traitement par antibiotique des soldats. L’OMS s’est très longtemps entêtée sur le sujet avant de reconnaître son tort.
    Autre exemple de l’avance de Didier Raoult et de ses approches sur le reste de la communauté scientifique : en 1998, lui et ses collaborateurs démontrent, en analysant des dents retrouvées dans des charniers, que les personnes mortes de la peste à Marseille en 1720, ainsi que celles tuées par les pestes du Moyen-Âge et justinienne, l’ont été par la seule souche bactérienne Yersinia pestis orientalis (alors qu’un modèle attribuait des souches différentes à chaque peste, et qu’un autre modèle incriminait des virus), et que le principal vecteur n’était pas la puce de rat mais les poux. Leurs résultats ont immédiatement été contestés et notamment par une équipe anglaise qui n’a pas réussi à les confirmer à ce moment-là du fait de son retard méthodologique relativement à l’équipe de Raoult. Treize ans plus tard, en 2011, la même équipe anglaise publiait un article confirmant la découverte des français.
    https://www.humensciences.com/livre/La-science-est-un-sport-de-combat/39

    Ces différents exemples montrent qu’un seul chercheur ou une équipe peut détenir la vérité contre le reste des scientifiques ou l’institution académique. Pour être juste, l’inverse est vrai : la multitude peut avoir raison sur la minorité en matière scientifique. Alors qu’en conclure ? Et bien qu’un débat scientifique ne saurait être décidé par le seul argument du nombre. La vérité scientifique ne se met pas aux votes, elle est vraie indépendamment du nombre et de la qualité de ses opposants ou partisans : seuls les résultats expérimentaux, leur répétabilité, et l’exercice de la raison peuvent trancher le nœud gordien.
    Je n’ai pas la prétention de me comparer aux titans de la science que je viens d’évoquer, mais j’ai voulu devenir scientifique parce que je les admirais. Quand j’affirme que l’HCQ ne présente pas de dangers toxicologiques lui interdisant d’être prescrite en traitement contre le SARS-CoV-2, contre une majorité de médecins courtisans, je n’ai pas tort a priori au seul motif de la quantité de personnes prétendant l’inverse.

    Des collègues me disent que mes arguments présentés dans la lettre à Charlie sont certes recevables, mais que je prends le risque de discréditer l’institution et la communauté scientifique en contribuant à une controverse rendue publique, et notamment par le fait que les réseaux anti-vaccinalistes se sont emparés de ma lettre. Tout d’abord, je ne suis pas responsable de l’usage que peuvent faire de ma lettre les différents réseaux militants, et je ne peux interdire à personne la possibilité de reprendre les arguments que j’avance (s’ils ne sont pas modifiés ou tronqués, ou présentés de manière parcellaire hors contexte, ce qui serait malhonnête). La controverse, la dispute et le dissensus sont nécessaires pour démêler les résultats de la science en action, et je ne vois pas pour quelles raisons ce processus devrait être escamoté et dissimulé au public, au motif spécieux et plutôt méprisant que nos contemporains non scientifiques ne pourraient pas comprendre et se poseraient des questions sur la pertinence et la portée des avis scientifiques. Au CRIIGEN, nous estimons plutôt que les citoyens devraient s’emparer des grands débats scientifiques et technologiques puisque la technoscience et ses réalisations modifient nos existences et nos sociétés, pour le bien et le pire. La philosophe Barbara Stiegler est du même avis et écrit « que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public ».
    http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Tracts/De-la-democratie-en-Pandemie

    De surcroît, nous avons été mis au pied du mur. La nécessité du grand déballage nous a été imposée sans que le débat entre scientifiques (non soudoyés par les industriels) ait pu avoir lieu en préalable. À rebours, ce sont les professeurs Christian Perronne et Didier Raoult qui ont été victime de calomnies, de menaces de mort, et de tentatives d’interdiction de l’exercice de la médecine par l’Ordre national des médecins et ses diverticules départementaux, une entité créée par le régime félon de Vichy et qui a curieusement survécu à l’épuration à la Libération. Alors que cet Ordre accuse le Pr Raoult de charlatanisme (plus précisément, sa branche départementale des Bouches-du–Rhône), le même Ordre ne s’était pas opposé et n’avait émis aucune objection ou protestation contre les lois antisémites excluant les médecins juifs sous Vichy. Ainsi, qui discrédite la Science, moi ou bien l’Ordre avec ses complaisants relais médiatiques, ainsi que les médecins à la solde de l’industrie pharmaceutique, les agences d’expertise (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail, ANSES ; Agence Nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, ANSM, anciennement AFSSAPS ; Agence Européenne du Médicament, EMA), bienveillantes vis à vis des industriels et gangrénées par les « conflits d’intérêts », ou les scientifiques qui publient des données frauduleuses comme l’ont révélé les affaires du Lancet et du New England Journal of Medicine ?

    https://reporterre.net/Fabrice-Nicolino-L-Agence-nationale-de-securite-sanitaire-fait-partie-du
    https://www.monde-diplomatique.fr/2020/11/DESCAMPS/62393
    http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-Le_crime_est_presque_parfait-572-1-1-0-1.html
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/260520/fin-de-partie-pour-l-hydroxychloroquine-une-escroquerie-intellectuel

    Je constate d’ailleurs que les industriels ne sont pas en reste quand il s’agit de mettre en évidence les désaccords entre scientifiques, et surtout d’en tirer profit en les exploitant. Par exemple à propos des risques liés aux pesticides, aux perturbateurs endocriniens, aux nanoparticules, aux OGMs végétaux, à la téléphonie mobile, à l’amiante, et à certains médicaments. Face aux études montrant la toxicité pour l’environnement et la santé des humains de ces molécules et nouvelles technologies, les industriels et leurs groupes de pression harcèlent les parlementaires, déjeunent avec les journalistes influents et les patrons de presse, et mettent en avant les travaux lénifiants de leurs scientifiques liges, tant et si bien qu’ils en appellent à l’arbitrage, et du public, et des agences d’expertises conseillant les gouvernements, en minaudant de la sorte : « mais enfin, si même les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux , c’est bien que les données toxicologiques ne sont pas suffisamment probantes ; laissez-nous donc encore 20 ans d’exploitation de notre affaire ». Cette stratégie a été éventée par un universitaire étatsunien, Sheldon Krimsky, professeur de politique urbaine et environnementale à l’Université de Tufts, qui constata que 35 % des 789 articles qu’il avait scrutés avaient au moins un auteur ayant des intérêts financiers dans le domaine de recherche étudié.

    https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782846711234-recherche-face-aux-interets-prives-la-sheldon-kri

    Enfin, il faut rappeler que le propre de l’esprit scientifique est de douter. Douter de ses propres résultats que l’on vérifie en s’assurant de leur répétabilité, et douter des nouvelles merveilles technologiques censées révolutionner nos existences. Se poser des questions sur ces vaccins biotechnologiques en phase d’essai ne consiste pas à refuser l’avancée de la science, mais à exercer son esprit critique et exiger une somme de certitudes suffisantes avant de se faire injecter un ensemble hétéroclite de molécules à effets biologiques. En revanche, les zélotes de ces biotechnologies vaccinales, eux, ne doutent absolument pas, et prétendent être dans la démarche scientifique idoine, et renversent l’accusation de déni scientifique contre ceux qui précisément doutent, en dépit de tous les acquis de l’épistémologie en matière heuristique. Laissons le dernier mot au plus grand d’entre nous autres, microbiologistes et biochimistes, Louis Pasteur (cité par Latour) : « Dans les sciences expérimentales, on a toujours tort de ne pas douter alors que les faits n’obligent pas à l’affirmation ». 
http://www.bruno-latour.fr/node/276

    4) Revenons à la question relative à la toxicité de l’HCQ et plus actuellement de l’ivermectine. Quels sont vos arguments permettant d’affirmer que ces substances ne présentent pas de dangers majeurs en utilisation thérapeutique ?

    JP.B. – Tout médicament est toxique, et la combinaison entre la dose (ou la concentration sanguine) et la durée de traitement déterminera la survenue d’évènements toxiques (plus la dose et la durée de traitement sont élevés, et plus grands sont les risques toxiques). Il faut donc s’assurer qu’aux doses efficaces et durant la durée de traitement, la toxicité soit la plus faible possible. Les anti-raoultiens mettent en avant des données toxicologiques redoutables, celles obtenues avec de très hautes doses, non pertinentes quant aux dosages thérapeutiques, et bien évidemment mortelles, mais qui doivent être obligatoirement acquises sur les animaux (les test dits de toxicité aigüe ; le but est de préciser les doses mortelles tuant la moitié de l’effectif, DL50, en 24 h ou 48h), ce qui permet aux agences sanitaires de préciser les doses limites en divisant la DL50 par 100 ou 1000.

    L’HCQ est utilisée en indication contre le paludisme et contre certaines maladies auto-immunes telles que le lupus érythémateux systémique (LES) et les affections rhumatoïdes. Avant 2020, donc avant la pandémie de SARS-CoV-2, l’essentiel de la littérature toxicologique concernant l’HCQ avait trait principalement au risque de rétinopathies chez des patients atteints de maladies auto-immunes, et seulement secondairement à sa cardiotoxicité éventuelle. Cette focalisation sur le cœur et la rétine était motivée par le fait que les patients atteints du LES sont sujets aux rétinopathies et aux maladies cardiovasculaires, indépendamment de la prise d’HCQ.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29948002
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/27227346
    Il fallait donc vérifier si la prise d’HCQ chez ces patients ne serait pas un facteur aggravant. Pour la rétine, et chez des patients souffrant du LES, et qui prennent donc l’HCQ quotidiennement, une étude espagnole montrait en 2019 qu’en deçà d’une dose de 5 mg/kg/jour, aucun effet toxique n’était observable quant à la rétine et la macula.

    https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0961203319829826?journalCode=lupa

    Quant au cœur, la combinaison HCQ plus azithromycine (AZI) testée sur des dizaines de milliers de personnes souffrant de maladies auto-immunes n’a déclenché aucune augmentation avérée de l’arythmie cardiaque. Puis une méta-analyse (incorporant et synthétisant les résultats obtenus par 46 études avec tirage au sort) a conclu que l’usage de l’HCQ était sûr, et qu’aucune augmentation significative de risque cardiovasculaire et ophtalmologique n’avait été enregistrée.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33832827
Également, sur plusieurs centaines de patients atteints du covid et hospitalisés, l’administration d’HCQ n’a pas révélé de lien avec la nécessité d’intubation ou l’issue fatale, relativement aux patients non traités, alors même que les auteurs de l’étude reconnaissent que les patients traités avec l’HCQ étaient plus sévèrement atteints.

    https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2012410

    En réalité, c’est le SARS-CoV-2 lui-même qui cause de graves dommages cardiaques et des arythmies, et cela était su depuis le début de la crise coronavirale.
https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/jce.14479https://jamanetwork.com/journals/jamacardiology/fullarticle/2763524
Des médecins chinois ont très rapidement alerté sur le fait que « contrairement aux autres infections à coronavirus, qui provoquent principalement des infections pulmonaires, ce cas d’infection à coronavirus s’est caractérisé par une atteinte cardiaque ».

    https://academic.oup.com/eurheartj/article/42/2/206/5807656

    Et donc des tentatives de traitement à l’HCQ sur des patients en réanimation (déconseillés par le Pr Raoult) ont conclu à la cardiotoxicité de l’HCQ alors qu’il s’agissait des effets du virus. Et là, les médias ont claironné la nouvelle de la cardiotoxicité de l’HCQ sans demander d’essais par tirage au sort (« randomisés », disent les journalistes).
Quant à l’ivermectine, elle est utilisée en tant qu’antiparasitaire (contre la gale et des vers intestinaux).
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21321478
Sur sa sûreté d’administration, une méta-analyse portant sur 452 études, montrait que jusqu’à une dose égale à 0,4 mg/kg, aucun effet indésirable ou toxique n’était constaté. En traitement chez des enfants contre la gale et le ver intestinal causant la trichocéphalose, elle s’est révélée efficace et sûre.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31960060
    https://academic.oup.com/cid/article/67/8/1247/4956651?login=true
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/bjd.18369

    5) Mais si l’HCQ et l’ivermectine sont à la fois efficaces et non toxiques aux doses indiquées, pourquoi sont-elles autant ostracisées à votre avis ?

    JP.B. — La dévalorisation et l’opprobre jeté sur l’HCQ ont démarré très tôt et au plus haut niveau de l’administration puisque la direction générale de la santé l’a classée substance vénéneuse dès janvier 2020, avant même les premiers foyers infectieux déclarés en France. Puis l’affaire de l’article bidonné du Lancet va permettre au ministère de la santé d’interdire ce médicament. L’interdiction sera maintenue après même que la fraude scientifique aura été éventée, et alors que l’OMS sera, elle, revenue sur sa décision. Mais avant que l’affaire du Lancet ne trucide définitivement les chances de l’HCQ (le 22 mai 2020), un épisode quasi burlesque avait déjà entamé la longévité de l’HCQ : c’est l’affaire de l’aquariophile maladroit mort après avoir ingéré de manière préventive une quantité mortelle de phosphate de chloroquine (23 mars 2020) ce qui n’a strictement rien à voir avec le protocole thérapeutique raoultien. Le ministre Véran participa de l’embrouillamini et exploita le fait divers devant la représentation nationale : « Les cardiologues m’alertent également sur le fait que l’hydroxychloroquine peut entraîner des troubles cardiaques. Aux États-Unis, aujourd’hui, une personne qui en avait utilisé en automédication a été victime d’un arrêt cardiaque qui lui a été fatal ».
    https://www.lemonde.fr/sante/article/2020/03/27/la-surdose-mortelle-a-la-chloroquine-expliquee-en-sept-questions_6034694_165

    Le journaliste qui cite M. Véran ne se demande pas quels cardiologues, et à partir de quelles bases observationnelles et cliniques ces mystérieux cardiologues parleraient. Le ministre se mélange les pinceaux ou les médocs puisque c’est le phosphate de chloroquine et non l’HCQ qui est impliquée dans ce cas d’empoisonnement. Or l’HCQ est utilisée en lieu et place des autres congénères de la famille (phosphate de chloroquine et chloroquine) précisément parce qu’elle est nettement moins toxique que ces dernières et frappée d’innocuité aux doses thérapeutiques.

    La toxicité à très hautes doses des congénères de l’HCQ était déjà connue, ce cas isolé n’apportait donc rien à leur toxicologie. Et pourtant, la propagande déployée allait instrumentaliser ce fait divers et laisser entendre que cette information était neuve, fracassante, et permettait de revenir sur une supposée sûreté de l’usage thérapeutique de l’HCQ avancée par le Pr Raoult puisqu’il était dès lors établi qu’un membre de la famille de l’HCQ était mortel. Conclusion imposée par cette propagande : l’HCQ ne saurait constituer un médicament fiable et sûr. Or, il s’agissait d’un accident provoqué par la bêtise avant toute chose.
    Aujourd’hui, on nous rejoue ce scénario stupide avec l’ivermectine, et la propagande se déchaîne aux États-Unis en prétendant qu’il s’agit d’un médicament à usage vétérinaire exclusif et utilisé chez les chevaux et les vaches (ce surdosage vétérinaire existe bien mais à destination de ces animaux seulement), après qu’un autre nigaud, en Australie cette fois, se soit empoisonné avec une formulation chevaline. L’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) ment copieusement par omission en occultant le fait que l’ivermectine est utilisée contre la gale et certains vers intestinaux chez les humains.

    Le Pr Raoult signalait à juste titre que le paracétamol absorbé en excès était mortel également, et qu’il ne venait néanmoins à l’idée de personne de l’interdire. Le paracétamol (ou acétaminophène) est un hépatotoxique redoutable.
https://www.annualreviews.org/doi/abs/10.1146/annurev.me.35.020184.003045https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/0002934383902401
Le taux de décès par empoisonnement au paracétamol (nombre de morts divisé par le nombre total de suicidés) est de l’ordre de 0,2 à 2 % selon les pays.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/11210057
Par exemple, aux États-Unis, de 2000 à 2018, il y eut 327 781 hospitalisations pour des suicides par antalgiques et 1 745 morts : le paracétamol à lui seul a contribué pour 48 % de ces hospitalisations et 64,5 % de ces décès.

    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32715560

    Alors, quel est donc le vrai problème ? Et bien tout simplement, il s’agit de jeter l’opprobre sur tout médicament ou traitement thérapeutique non protégé par un brevet. Le Plaquenil ne rapporte plus grand chose puisque l’HCQ est tombée dans le domaine public ; idem pour l’AZI et l’ivermectine. L’industrie pharmaceutique désire ardemment répondre à chaque nouvelle maladie ou épidémie par un médicament ou vaccin miracle, breveté et donc rémunérateur pour l’actionnariat. Lors de l’affaire du bacille du charbon envoyé par courrier à des sénateurs et journalistes étatsuniens en 2001, le gouvernement étatsunien a réagi face à ces menaces bioterroristes - et après une propagande médiatique intense et hystérique, semant la panique auprès du public - en décidant de recourir au stockage de tonnes d’un antibiotique. Alors que la pénicilline et la doxycycline étaient efficaces pour tuer le bacille, elles présentaient la faiblesse d’être bon marché, et ce fut la très coûteuse ciprofloxacine de Bayer, protégée par un brevet, qui fut choisie ; le centre de contrôle des maladies (CDC) conseilla de la sorte le gouvernement fédéral. Le gouvernement français emboîta le pas et commanda également cet antibiotique pour un coût considérable. L’éviction des médicaments qui ne sont plus protégés par un brevet, implique donc de crier haro sur les médicaments génériques.

    http://www.michel-lafon.fr/livre/2415-Epidemies_Vrais_dangers_et_fausses_alertes.html

    Quelle est donc la stratégie industrielle : instiller le doute. Donc mettre en avant toutes les études qui ne distinguent pas d’effets bénéfiques du médicament générique, minimiser celles qui montrent l’inverse, en mobilisant tous les professionnels stipendiés qui expliqueront sur les plateaux de télévision et dans les radios que les études ne montrent pas de manière statistiquement significative un effet, et que de nombreuses autres études sont indispensables avant de se prononcer. Les mêmes vont dénigrer les études observationnelles pour exiger celles par tirage au sort ; ils parlent d’essais « randomisés » et les journalistes parisiens reprennent cette formulation euphémisante sans expliquer au public que cela implique de tirer au sort des malades et de les répartir en deux groupes : ceux qui reçoivent le médicament testé et ceux qui reçoivent un placebo, donc de l’eau salée ou sucrée. C’est bien entendu immoral de procéder de la sorte avec des personnes malades risquant de mourir, et c’est la raison pour laquelle Didier Raoult et les médecins de l’IHU de Marseille ont refusé de pratiquer ce tirage au sort. Ils ont refusé de réaliser une expérience scientifique sur des patients infectés et ont fait le choix de soigner. Ils ont préféré une attitude pleine d’humanisme envers leurs semblables, quitte à écorner leur immense prestige scientifique. La société et la nation devraient leur en être reconnaissantes et admiratives.

    Puis, les mêmes personnes liges et autres valets rémunérés de l’industrie propageront une campagne visant à salir ceux qui observent des effets bénéfiques : on les traitera de charlatans, d’agités du bocal, d’être orgueilleux et méprisants, de falsificateurs de données scientifiques, notamment en utilisant leur qualité d’éditeurs de journaux scientifiques pour publier plus facilement leurs articles dans lesdites revues, et de manquements à la déontologie. Toute cette campagne diffamatoire est réalisée avec le tambour des relais médiatiques dominants, tous détenus par des millionnaires dont on peut se demander si les avocats d’affaire n’ont pas judicieusement garni les portefeuilles d’actions de leurs clients avec des actions boursières de Pfizer et consorts (s’ils ne le faisaient pas, ils manqueraient de compétence).
    Cette stratégie est connue et dénoncée depuis longtemps. Ainsi le Dr Mayer Brezis écrivait : « Les industries chimiques, du tabac et de l’alimentation partagent des tactiques similaires [à celles des industries pharmaceutiques] : proclamer des doutes sur les questions de sécurité, acheter des chercheurs, infiltrer les universités, les conseils d’administration, les médias et les agences législatives ».
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/18982834

    Ce qui vaut pour les médicaments vaut également pour les composés toxiques produits et libérés dans l’environnement par les industriels. Dans le premier cas, il s’agira de discréditer l’efficacité des médicaments génériques (au moyen des scientifiques à la solde des industriels et des groupes de pression), et dans le second de nier ou de minimiser la dangerosité de leurs merveilles chimiques. Cette stratégie a été abondamment utilisée dans le cas de l’amiante : la connaissance toxicologique de sa cancérogénicité et de l’étiologie des mésothéliomes chez les travailleurs exposés est acquise depuis 1960. Et pourtant, grâce aux agissements des groupes de pression et des scientifiques liges, il faudra attendre 1997 pour qu’elle soit interdite en France. De même, il aura fallu des décennies avant que le tétraéthyl de plomb (TEP), utilisé comme agent antidétonant dans l’essence automobile ne soit interdit malgré la démonstration de sa toxicité pour les humains en 1965 par Clair Patterson. Là également, des scientifiques à la solde des industriels ont produit des études fausses et certains d’entre eux ont même porté plainte contre Herbert Needleman, un autre chercheur qui a contribué à la connaissance sur la toxicité du TEP, mais il a également été attaqué par les avocats des industriels pour malhonnêteté intellectuelle, puis désavoué par les Instituts Nationaux de la Santé, et par sa propre Université, celle de Pittsburgh. Là encore, il s’agissait d’imposer un produit breveté (le TEP), en réalité peu efficace quant à sa qualité d’antidétonant, contre l’utilisation d’un produit beaucoup plus efficace mais peu coûteux qu’était l’éthanol.

    Le problème est bien économique, financier et donc capitaliste. Les industries pharmaceutiques n’ont pas pour vocation de soigner les malades mais d’enrichir leurs actionnaires ; d’ailleurs les vaccins n’iront qu’aux plus riches en vertu de la protection des brevets et des coûts afférents insupportables pour les pays peu fortunés (et le côté immoral du procédé ne choque aucun de nos dirigeants et ne suscite aucune réaction permettant de réguler par amendements le droit des brevets sur les médicaments). Souvent, tout de même, leurs intérêts financiers coïncident avec celui sanitaire des malades, sinon tant pis. Quand le médicament est par trop toxique, on engrange d’abord les bénéfices, et puis on nie pendant des années la toxicité du produit, en utilisant la stratégie que je viens de décrire, c’est-à-dire inonder la littérature médicale d’articles prétendant qu’il n’a pas été possible d’observer une toxicité du médicament, en utilisant le réseau de scientifiques liges stipendiés. Et d’autres scientifiques liges, installés dans les agences sanitaires, fermeront les yeux le plus longtemps possible. La tragédie du Mediator de Servier est exemplaire : ce médicament mortifère ne fut interdit qu’en 2009 par L’AFSSAPS - aujourd’hui rebaptisée ANSM – alors que sa toxicité, ainsi que celle de la famille moléculaire à laquelle il appartient, était bien connue depuis la fin des années 1980.

    https://www.librairiedialogues.fr/livre/1250568-mediator-150-mg-combien-de-morts--irene-frachon-editions-

    Ceci pose deux problèmes fondamentaux.

    D’abord celui des « conflits d’intérêts » dans lesquels sont empêtrés beaucoup de scientifiques et de médecins, mais également les experts des agences de sécurité alimentaire ou du médicament (qui se recrutent parmi les premiers). « Conflit d’intérêts » est une expression importée des pays anglo-saxons et imposée par ce qui est appelé là-bas une attitude « politiquement correcte ». En langue française, on appelle ça de la corruption. Le plus stupéfiant est que cela soit légal.

    Ensuite celui du financement de la recherche publique, lequel explique en partie le problème des « conflits d’intérêts ». En effet, la loi d’autonomie des Universités ou loi Pécresse, a instauré en 2007 une paupérisation accrue des Universités et des laboratoires de recherche publics. Les crédits récurrents qui étaient alloués chaque année par les institutions aux équipes ont disparus. Il faut maintenant en passer par l’Agence nationale de la recherche (ANR), qui satisfait au plus 10 % des demandes. Concrètement, les chercheurs doivent répondre à un appel d’offre – il s’agit bien d’un concours et donc d’une mise en concurrence des équipes françaises entre elles – et rédiger un copieux dossier scientifique, et prévoir le budget total pour des recherches non encore effectuées et prévisionnelles (cela prend bien deux mois car il faut mobiliser d’autres équipes autour du projet). L’institution nous recommande instamment d’avoir un partenaire industriel ou privé. Si l’ANR n’adoube pas leur projet, les chercheurs n’ont plus comme solutions que l’Europe (mais c’est encore bien plus sélectif), les régions (mais pour des projets très ponctuels, appliqués, et peu financés), et enfin « les acteurs privés ». Comme le disait André Picot, toxicologue, dans ce livre : « Pour nous, au CNRS, mais aussi à l’Université, la situation n’a jamais été aussi catastrophique… On n’a plus d’argent et c’est la ‘prostitution généralisée’ ».
    https://www.editionsladecouverte.fr/silence_on_intoxique-9782707146380

    6) Vous évoquez le problème de l’évaluation des risques par les agences et celui des « conflits d’intérêts » qui mineraient ces institutions. Pourriez-vous nous donner des exemples et précisez selon vous la manière d’y remédier ?

    JP.B. – Le scandale du Vioxx de Merck est maintenant oublié. Le Vioxx était un médicament anti-inflammatoire censé être un vrai miracle pour les patients souffrant d’arthrose. Autorisé en 1999, il apparaît rapidement qu’il provoque des accidents cardiovasculaires et un article est publié relatant ses dangers en 2001 dans le Journal of The American Medical Association (JAMA) par l’équipe du Dr Eric Topol.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15641522
La FDA ne bouge pas, et en France L’AFSSAPS reprend même l’argumentaire lénifiant de Merck (toute l’histoire est racontée : https://halldulivre.com/livre/9782753300132-au-nom-de-la-science-souccar-goliszek). Merck tente d’acheter le silence du Dr Topol qui refuse. Dans les années qui suivent, d’autres publications mettent en cause le Vioxx et l’associe à une augmentation dramatique des infarctus chez les patients, mais ni l’EMA ni l’AFSSAPS ne demanderont le retrait de l’autorisation de mise sur le marché. C’est finalement Merck qui décide de le retirer du marché malgré la décision de la FDA en faveur du maintien, et au grand dépit du ministre de la santé français. L’AFSSAPS déclarera, après le retrait du Vioxx par Merck, assumer totalement la décision de n’avoir pas retiré du marché ce médicament.

    En 2002, la Direction générale de la santé saisit l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale (AFSSE) concernant les risques sanitaires de la téléphonie mobile.
https://www.editionsladecouverte.fr/silence_on_intoxique-9782707146380
Un groupe de travail est créé sous la direction de Bernard Veyret (Université de Bordeaux), Denis Zmirou (AFSSE) et René de Sèze (INERIS, Institut national de l’environnement industriel et des risques). Très curieusement, des spécialistes incontestés dans ce domaine sont écartés, et qui avaient publiés des travaux sur les perturbations bioélectromagnétiques (Pierre Aubineau, CNRS ; Pierre Le Ruz, société française de radioprotection ; Roger Santini, Institut National des Sciences Appliquées). Mais la veille de la remise du rapport en avril 2003 – qui dédouanera la téléphonie mobile de tout effet sanitaire dommageable – il est dévoilé que les trois compères étaient en contrat publicitaire avec l’entreprise Orange, et qu’ils avaient publié une plaquette publicitaire dans laquelle ils se montraient rassurants, alors même qu’ils avaient débuté leur mission. Le rapport est même en retrait des recommandations écrites par Denis Zmirou en 2001 au ministère de la santé et imposant une distance supérieure à 100 mètres des crèches, écoles et hôpitaux, pour l’implantation d’antennes. Le même osera proclamer, à propos des financements privés des experts : « Cela n’affecte pas l’intégrité des chercheurs : les contrats garantissent une totale indépendance des études lors de leur conduite et de leur interprétation ».

    Comment remédier à cette situation déplorable de nos agences d’expertise sanitaires ? Dans un récent article publié dans Toxicological Research, Christian Vélot, des collègues et moi-même préconisions la création d’une Haute Autorité de l’Expertise composée de parlementaires, de représentants des grands organismes nationaux de recherche, de chercheurs reconnus pour leurs travaux dans le domaine scientifique concerné par la saisine, de juristes qualifiés (en droit du travail, de l’environnement, et de la santé publique), de représentants d’associations, et de représentants des syndicats majeurs. Ces personnalités pourraient être désignées par les commissions parlementaires idoines et le CESE, après réponse à un appel public. Les élus seraient soumis à une enquête visant à s’assurer qu’ils ne sont pas entravés par des « conflits d’intérêts », puis leur désignation finalement adoubée par le Conseil d’État.
    https://link.springer.com/article/10.1007/s43188-020-00075-w

    Enfin, ce que doit comprendre le public c’est que ces agences, l’ANSM et l’EMA, pour le cas des vaccins biotechnologiques actuels, prennent leur décision sur la seule base des documents adressés par les entreprises demandeuses de l’autorisation de mise sur le marché. Elles ne procèdent à aucune étude scientifique ni évaluation expérimentale indépendante. Les entreprises demanderesses ont donc toutes les cartes en main, et de plus, en situation d’urgence et sous la pression exercée par la gent politique, deux semaines seulement suffirent pour que les entreprises anglaise et étasuniennes soient adoubées. En revanche l’Union Européenne et la France ont clairement écarté Valneva et son vaccin (Valneva est une société de biotechnologie spécialisée dans les vaccins et produit ceux contre l’encéphalite japonaise et le choléra ; ceux contre le chikungunya et la maladie de Lyme sont en phase III d’essais). Des commentateurs politiques se désolent continuellement que la France, pays de Pasteur, ne soit pas plus enthousiaste pour la vaccination anti-covid. Mais les vaccins biotechnologiques ne sont pas pasteuriens ; en revanche c’est bien le cas du vaccin Valneva qui repose sur une méthodologie traditionnelle, mais éprouvée, dans laquelle le virus atténué ou tué est injecté, et dans ce cas la réponse immunitaire concerne toutes les protéines du virus et non pas une seule, et en conséquence la protection est a priori supérieure. Mais au pays de Pasteur, une entreprise française concevant un vaccin pasteurien a été méprisée sans qu’aucune justification ne soit avancée.

    7) Vous critiquez l’imposition de la solution vaccinale comme seule réponse possible au coronavirus SARS-CoV-2. Mais pourquoi nos dirigeants prendraient-ils une telle orientation si elle n’était pas la plus judicieuse et bénéfique pour notre peuple ?

    JP.B. – Comment expliquer le choix funeste de la vaccination en tant que solution unique ? Comment en est-on arrivé là ? Tout simplement les politiques sont principalement mus par leur désir de réélection, une motivation puissante chez eux, que l’on peut comprendre. Mais leur gros problème réside dans le fait qu’à Sciences Po et à l’ENA, ils n’ont pas été confrontés ni appris à réagir à une pandémie de cet ordre-là. Donc, ils s’en remettent aux médecins, aux médicastres en cour à l’Élysée. Or, beaucoup de ces gens ne sont plus en activité, ils sont retraités et continuent à bénéficier, grâce à leur entregent, de missions, expertises et autres sinécures. Ce déplacement de la gouvernance par les élus du peuple vers celle par les médecins pose un énorme problème car beaucoup d’entre ces médecins sont en « conflit d’intérêts », et il s’agit là d’un euphémisme désignant en fait une corruption morale, et une grave flétrissure déontologique. Ils sont en réalité soudoyés par les industriels. Une partie des chercheurs de l’INSERM et des praticiens hospitaliers susceptibles de faire de la recherche sont en « conflit d’intérêts », c’est-à-dire qu’ils sont à la solde de l’industrie pharmaceutique. Or, c’est à eux que le gouvernement demande conseil. Bien entendu, après l’échec du Remdesivir, néphrotoxique finalement banni par l’OMS, la solution unique qu’ils proposèrent fut la vaccination, et en conséquence il convenait d’éliminer tout autre traitement non protégé par un brevet, et donc peu rémunérateur pour les industriels auxquels ils sont inféodés.

    Parmi nos gouvernants - nous voulons continuer à croire que certains sont de bonne foi tout de même – certains s’imaginent, parce qu’ils y sont poussés et persuadés par les médecins courtisans (ceux du conseil dit scientifique), que la vaccination serait la seule solution. À partir du moment où l’on veut promouvoir la vaccination et la rendre en fin de compte quasiment obligatoire, il faut qu’il n’y ait aucun traitement disponible parce que dans l’éventualité contraire où un traitement serait doté d’une certaine efficacité, la vaccination obligatoire ou à très grande échelle n’aurait plus de sens et serait dénuée de pertinence. Il convenait dès le départ de crier haro sur les traitements et tuer dans l’œuf toute tentative de traiter par voie chimique. Donc, l’HCQ et l’AZI ont été promues au rang de poisons violents, et quant à l’ivermectine, elle est assimilée à un médicament à usage vétérinaire. Ainsi, tout est fait pour qu’il n’y ait aucun traitement susceptible de juguler cette maladie. Reste donc la solution unique vaccinale qui nous est serinée. Or, nous ne nous en sortirons pas par la seule grâce de la vaccination puisque la variante indienne delta se joue du vaccin et rend l’immunité collective inatteignable, la transformant en concept mythique. Il faudra combiner à la fois les traitements et une vaccination pour les rares personnes jeunes mais fragiles et surtout celles âgées puisque plus de 80 % de la mortalité concerne les plus de 70 ans.
https://www.science.org/news/2021/08/grim-warning-israel-vaccination-blunts-does-not-defeat-deltahttps://www.theguardian.com/world/2021/aug/10/delta-variant-renders-herd-immunity-from-covid-mythical

    Le traitement combiné HCQ plus AZI fonctionne, n’en déplaise aux médicastres médiatiques ; le Pr Christian Perronne a apporté suffisamment d’éléments probants puisés dans la littérature scientifique dans son dernier ouvrage. L’ivermectine est également efficace contre le covid et est devenue le traitement préconisé par les autorités médicales de plusieurs pays, par exemple au Pérou et au Brésil et dans certains états de l’Inde fédérale. De nombreuses études et méta-analyses, ignorées (ou passées sous silence par) des journalistes, appuient sa pertinence thérapeutique contre le covid.

    [https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/300921/crise-coronavirale-entretien-1-avec-le-toxicologue-jean-paul-bourdineaud](https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/300921/crise-coronavirale-entretien-1-avec-le-toxicologue-jean-paul-bourdin

    --
    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/etat-du-kerala-inde-vaccination-et-contamination
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34145166
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33278625
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34418758
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0006291X20319598
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33389725
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33293006
    https://journals.lww.com/americantherapeutics/fulltext/2021/06000/review_of_the_emerging_evidence_demonstrating_the.4.aspx
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/bjd.18369
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/34491955
    https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32736876
    https://journal.chestnet.org/article/S0012-3692(20)34898-4/fulltext
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2052297521000883
    --

  • Je ramèneici un fil hyper complet et pratique de Nicolas Bonneel, chercheur CNRS, qui n’en peut plus des apprentis charlatants ! 👇

    Une maitre de conf de mon domaine, l’informatique graphique, siège au conseil scientifique d’un gros organe de désinformation #covid : #reinfocovid.
    Parmi leurs dernières bêtises sur la pharmacovigilance : « tout ce qu’on va lire par la suite relève d’une présomption de causalité » 1/X

    puis « 170 [évènts graves après vaccination Astrazeneca] ont conduit à la mort [en 1 mois en France selon l’ANSM] », puis 761 pour Pfizer, 7 pour Janssen et 44 pour Moderna. Reinfocovid en déduit, avec les données européennes (23k décès en Europe), une létalité réelle de 0.1% 2/X

    après un x10 pour prendre en compte la sous-déclaration. Cela ferait environ 36k morts en France. Avec ce même calcul, on obtiendrait 1.4% d’effets indésirables graves.
    Bref, la pharmacovigilance implique-t-elle, même approximativement, une causalité ? 3/X

    Selon eux : « Les vaccins covid-19 sont les seules substances pour lesquels les effets indésirables sont remis en cause ». Mais en vrai ca ne serait pas le cas. Leur argument ? On le voit ci-après : « On est la marmotte qui mange du chocolat ». 4/X

    Est-ce vrai ? Allez juste sur le site en question : https://www.adrreports.eu/fr/index.html Vous y verrez-la notice ci-après en première page qui concerne bien toutes les substances et n’est pas spécifique aux vaccins covid-19. Mensonge numéro 1. 5/X

    On notera même la notice de rétractation d’un papier MDPI vaccines qui fait la même erreur de prendre les données de pharmacovigilance pour de la causalité : https://www.mdpi.com/2076-393X/9/7/729/htm
    6/X

    Les chiffres restent-ils plausibles ? Il y a en France 3.5 millions de vaccinés de + de 80 ans. Dans cette tranche d’âge, 10% de cette population est morte en 2020, avant les vaccins. Donc chaque jour qui passe, une personne de cette tranche d’âge a 0.027% de risque de décès 7/X

    y compris le jour d’une injection. C’est peu. Mais x3.5 millions cela fera 930 pers. de 80+ ans qui mourront le jour d’une injection. Plus généralnt, ci-après la population vaccinée par tranche d’âge, ainsi que le nb moyen de décès quotidien attendu parmi ces vaccinés 1 dose. 8/X

    Au total, 1584 devraient mourir le jour de leur 1ère injection. Le double si on compte 2 injections. Encore 7x ca si on considère une semaine entre l’injection et le décès comme suspecte. Encore 4x si finalement on prend 1 mois. Faire grosso modo x10 pour le chiffre européen. 9/X

    Beaucoup moins si on considère une étude clinique dont la distribution des âges ne correspond pas à la distribution des personnes vaccinées actuellement (principalement âgées). Aussi il s’agit des chiffres de 2020 qui incluent une importante mortalité covid, sans vaccins. 10/X

    Elle annonce par la suite : « une mort subite c’est une mort où on injecte et on meurt quelques minutes après ».Non, on peut faire des morts subites plusieurs jours après. La base adrreports qu’ils utilisent inclut d’ailleurs des morts subites 8 j après : https://twitter.com/nbonneel/status/1426742607586205696
    11/X

    Bon, pas convaincu ? On peut reprendre les données de phase 2 et 3 des différents vaccins.

    – Pour Moderna c’est ici : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2035389 : 15k vaccinés, 15k placebo, suivi médian de 2 mois. 2 morts vaccinés non liés au vaccin (dont 1 suicide), 3 morts avec le placebo. 12/X

    – Pfizer : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/nejmoa2034577 : 22k vacc, 22k placebo, suivi médian de 2 mois. 2 morts vaccinés non liés au vac, 4 avec placebo.

    – Astrazeneca : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140673620324661 : 24k vacc ; le suivi rapporte sur 6k vacc+6k placebo. 1 mort vacciné non lié au vac, 3 avec placebo. 13/X

    – Janssen : https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2101544 : 20k vacc, 20k placebo. 3 morts vaccinés non liés au vac, 16 morts placebo.

    Vous voyez 0.1% de létalité sur 63k vaccinés ? Les essais contrôlés ils ont pas l’air de connaitre. Mais je sens poindre le « mais ce sont des études de BigPharma ! » 14/X

    Allons ailleurs :

    –Thompson et al. https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107058 3179 vacc (Pfizer 67%+Moderna 33%),796 non vacc. Suivi médian 69j. 0 mort

    –Kadali et al. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1201971221003581 803 Pfizer+442 Moderna :"no reports of anaphylaxis or death due to the BNT162b2" (Moderna on sait pas), 2 hospit

    – García-Grimshaw et al. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8213977 . 704k vaccinés 1 dose (Pfizer). 33 effets indésirables sérieux (donc pas 1.4%, plutôt 0.005%), 0 morts parmi les 17 effets indésirables neurologiques qu’étudie ce papier (pas d’info sur les autres). 16/X

    –Modenese.. https://www.mdpi.com/2076-393X/9/6/652/pdf 74 Pfizer,"No severe adverse effects were observed"

    –Menni.. https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1473309921002243 « Systemic and local side-effects after BNT162b2 and ChAdOx1 nCoV-19 vaccination occur at frequencies lower than reported in phase 3 trials » (self-report) 17/X

    Je vous laisse aussi 2 calculateurs de balance benefice-risque des vaccins covid en fonction de divers paramètres (age, vaccin, sexe,...) :
    https://cress-umr1153.fr/covid_vaccines
    et
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120521/vaccins-covid-calculez-votre-balance-benefice-risque-personnelle
    18/X

    En quoi ces propos anxiogènes et manifestement faux sur les vaccins sont un problème ?
    –> https://twitter.com/nathanpsmad/status/1427632731106721792
    –> https://twitter.com/ecsdmed/status/1427569867218116630
    –> https://twitter.com/Sonic_urticant/status/1427016665099902978

    Jamais ils ne mentionneront les séquelles post-réa ni les covid longs qui peuvent être lourdement handicapants. 19/X

    Pour finir avec les discours nauséabonds de reinfocovid : « Le covid tue des personnes âgées [90 ans et +] malheureusement qui auraient dû peut-être mourir 2 années avant ». A 90 ans un H a 4 ans à vivre et une F 5 ans. Personne n’aurait dû mourir avant. https://www.viager-rentable.com/esperance-de-vie-statistique-calcul-viager 20/X

    Et qlq sources qui rappellent que :

    –la pharmacovigilance ne donne pas de causalités : https://twitter.com/arikouts/status/1414945493810024452

    –ce n’est pas un vaccin expérimental : https://twitter.com/OSS117_Helsinki/status/1414442331806253056

    –rien n’indique que l’ivermectine https://www.cochrane.org/fr/CD015017/HAEMATOL_livermectine-dans-la-prevention-et-le-traitement-de-la-covid-19 ni l’HCQ https://www.cochranelibrary.com/cdsr/doi/10.1002/14651858.CD013587.pub2/full marchent. 21/X

    –que les covid longs sont un problème https://twitter.com/T_Fiolet/status/1411770809077669891 et https://nature.com/articles/s41598-021-95565-8

    –qu’on a du recul sur ce genre de vaccins : https://twitter.com/OSS117_Helsinki/status/1416806466091208704

    –une vizu de la mortalité par age https://twitter.com/DDupagne/status/1426796586609295361

    –les vaccins n’ont pas de graphene https://twitter.com/MatSciMatt/status/1414018907900366858 22/22

    @mentions@Sonic_urticant @lonnibesancon @OSS117_Helsinki @arikouts @AlexSamTG @HerbelPhilippe @lionel_case @BioHospitalix et +. Et si vous connaissez d’autres gros RCT impliquant les vaccins et faisant un suivi de la mortalité, n’hésitez pas !

    Source : https://twitter.com/nbonneel/status/1428187385871933441
    Formart reader : https://threadreaderapp.com/thread/1428187385871933441

    Désolée pour la mise en forme, les quelques liens coupés et l’absence d’illustration, mais sur smartphone c’est une plaie, j’arrangerai ça quand je serai sur ordi si je vois que ça tourne... //edit :mis à jour avec liens & images !

  • Sur scène à Avignon, riz, banane et chocolat racontent le colonialisme
    https://www.francesoir.fr/actualites-france/sur-scene-avignon-riz-banane-et-chocolat-racontent-le-colonialisme

    Dans les années 80, « mon père immigré a ouvert sans doute l’un des premiers restaurants africains (au Havre, Normandie) avec un associé tunisien qui faisait du couscous. Lui préparait le mafé et j’ai longtemps pensé que ce plat était traditionnel. Or c’est récent et lié au colonialisme : le riz ne poussait pas en Afrique, la pâte arachide a été importée par le colon des Etats-Unis », explique-t-elle à l’AFP.

    « Cette nourriture s’est imposée sur le continent, notamment en Afrique de l’Est, et les habitudes alimentaires ont été modifiées », ajoute-t-elle.

    – « Pas pour accuser » -

    « Autophagies. Histoires de bananes, riz, tomates, cacahuètes, palmiers. Et puis des fruits, du sucre et du chocolat » : voici le titre du spectacle, ou plutôt de cette « eucharistie documentaire » comme elle préfère l’appeler. « On se réunit pour se nourrir ensemble, pour se remémorer » ces histoires « d’exploitation qui continuent jusqu’à aujourd’hui », précise Eva Doumbia.

    #colonialisme #colonisation #nourriture

  • Revue de presse du jour comprenant l’actualité nationale et internationale de ce mercredi 28 avril 2021
    https://www.crashdebug.fr/revue-de-presse-du-jour-comprenant-l-actualite-nationale-et-international

    Bonjour à toutes et à tous, j’espère que vous allez bien en ce mercredi matin ; ).

    Et pour bien démarrer la journée voici la Revue de presse du jour de notre Contributeur anonyme, et bien sûr plus de titres dans la Defcon Room.

    Amitiés,

    L’Amourfou / Contributeur anonyme / Chalouette / Doudou

    La Revue de presse du jour comprenant les informations de ce qui fait l’actualité française et internationale du 26 au 28 avril 2021 vues par notre Contributeur anonyme.

    DON : https://www.paypal.me/revuedepresse ou https://www.paypal.com/pools/c/7ZGVkA4zY3

    VIDEO PIERRE JOVANOVIC du 26/04/21

    https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/pierre-jovanovic

    PENSEE SPIRITUELLE DU JOUR :...."soupe chimique" - génocide organisé

    https://www.youtube.com/watch?v=QGGyrNwC6bY

     (...)

  • Instrumentaliser la crise sanitaire. 1/3. Le Petit Nationiste (L’actualité de la nation politique)
    https://www.youtube.com/watch?v=NIAXb6nLB14

    Cette crise sanitaire semble avoir créé un effet d’aubaine pour une partie des classes dominantes qui l’instrumentalise afin d’obtenir des sociétés occidentales, désormais plus difficilement « gouvernables », des avancées stratégiques qu’elles auraient du mal à arracher aussi vite et aussi loin dans un contexte normal. L’Etat d’exception semble ainsi être la voie privilégiée par le néolibéralisme 2.0 promu à l’occasion de cette crise du Covid...

    Mais une telle instrumentalisation resterait néanmoins une stratégie beaucoup trop risquée et aventureuse pour elles, étant donnée l’ampleur de la crise économique et sociale inhérente à cette stratégie, si on n’est pas capable d’expliquer comment le découplage de l’économie réelle d’avec l’économie monétaire, bancaire et financière s’est mis en place depuis 2007/2008.

    Mais avant de pouvoir avancer de telles hypothèses, encore faut-il démontrer que le confinement et la distanciation sociale sont devenus des objectifs en soi, et non pas une solution désespérée de gouvernements incapables de faire mieux que de déployer une solution médiévale face à un virus dangereux mais pas exceptionnel...

    4 Etudes internationales importantes sur l’inutilité des confinements :
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/eci.13484
    https://www.lelibrepenseur.org/covid-19-une-etude-recente-prestigieuse-stanford-demontre-linutilite
    https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.07.22.20160341v3
    https://francais.rt.com/france/80885-forte-baisse-cas-covid-19-france-confinement-impact
    https://covidinfos.net/wp-content/uploads/2020/05/Confinement-strict-surcharge-hospitalie%CC%80re-et-surmortalite%CC%81.pd
    https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpubh.2020.604339/full

    Efficacité des traitements ambulatoires (càd hors hôpital) sur la Covid qui invalide la stratégie axée sur confinements et vaccins expérimentaux :
    https://covexit.com/une-nouvelle-etude-sur-le-traitement-ambulatoire-montre-un-risque-hospitali
    https://covexit.com/une-nouvelle-etude-confirme-quune-prophylaxie-efficace-contre-le-covid-19-e
    https://covexit.com/perspectives-sur-les-traitements-ambulatoires-precoces-pour-le-covid-19-par
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/au-senat-americain-le-retour-fracassant-dune-medecine-qui-soigne-verbatim
    Notamment, efficacité de l’Ivermectine :
    https://covid19criticalcare.com/wp-content/uploads/2020/11/FLCCC-Ivermectin-in-the-prophylaxis-and-treatment-of-COVID-19.p
    https://www.youtube.com/watch?v=EpxDQUA5h5o


    https://covexit.com/nous-savons-que-cest-soignable-cest-plus-facile-que-de-traiter-la-grippe-se
    https://www.aimsib.org/2021/01/03/covid-19-un-simple-changement-de-methode-et-cest-fini

    La grande étude chinoise établissant que les asymptomatiques ne transmettent quasiment pas le virus, ce qui compromet les mesures de confinement généralisé des personnes bien portantes :
    https://www.nature.com/articles/s41467-020-19802-w#disqus_thread
    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-bien-portants-dits-asymptomatiques-ne-transmettent-pas-le-covid19-etu

    Les prophéties ubuesques des épidémiologistes modélisateurs :
    https://www.francesoir.fr/societe-sante/chronique-covid-ndeg2-les-propheties-ubuesques-des-epidemiologistes-model

    La manipulation des statistiques officielles pour exagérer l’ampleur de la pandémie :
    https://covidinfos.net/covid19/les-hopitaux-seraient-deux-fois-moins-occupes-que-ne-laffirme-sante-publique-france-selon-nice-matin/2943

    Le scandale des tests PCR, inadaptés pour évaluer le nombre de malades du Covid :
    https://cormandrostenreview.com/retraction-request-letter-to-eurosurveillance-editorial-board
    https://principia-scientific.com/latest-lockdown-lawsuits-update-by-top-international-lawyer

    D’autres liens seront rajoutés sur le site du Petit Nationiste :
    https://lepetitnationiste.fr

    #covid-19 #coronavirus #santé #sante #france #confinement #quarantaine #pandémie #crise #virus #politique #Information #aubaine

    • Instrumentaliser la crise sanitaire. 2/3. Les gagnants du confinement. Le Petit Nationiste. (L’actualité de la nation politique)
      https://www.youtube.com/watch?v=V9L_YBiv5FE

      Les confinements répétés et l’éloignement social généralisé induisent de profonds bouleversements économiques. Beaucoup d’activités économiques en pâtissent dramatiquement, et en premier lieu bien sûr les cafés, la petite restauration et les petits commerces, petits acteurs économiques indépendants pourvoyeurs d’innombrables emplois non délocalisables, et lieux de proximité sociale quotidienne. Mais comme toujours dans les changements de paradigme, certains acteurs économiques sont idéalement placés pour en profiter.

      D’autres part, l’Etat d’exception que permet une crise sanitaire présentée comme majeure, est un environnement institutionnel rêvé pour imposer hors de toute contrainte démocratique gênante des « réformes » impopulaires...

    • Instrumentaliser la crise sanitaire. 3/3. Une crise économique sans crise financière ? Le Petit Nationiste (L’actualité de la nation politique)
      https://www.youtube.com/watch?v=de1dQgUcuLM

      Si on estime que les confinements ne sont en rien indispensables pour faire face à ce virus, et qu’ils sont voulus en tant que tels, il faut disposer d’une hypothèse permettant de comprendre comment les classes dominantes favorables à une telle stratégie ne craignent pas l’effet domino possiblement dévastateur d’une crise économique mondiale, en particulier la possibilité normalement logique d’une vaste crise monétaire, bancaire, et surtout financière qui découlerait de cette crise de l’économie réelle. C’est donc là-dessus qu’il faut se pencher pour rendre crédible et compréhensible la rationalité éventuelle d’une stratégie du type « Big Reset » du club de Davos, voyant la crise de la Covid comme une historique opportunité pour renouveler le capitalisme néolibéral...

  • Oh, chouette, Francis Lalanne appelle à un coup d’État militaire contre Macron dans France Soir. Alors c’est grave et c’est taré, mais publier ça 15 jours après l’épisode du Capitole, ça serait pas loin de mériter un peu de respect. (Parce que c’est à ça qu’on les reconnaît.)

    Francis Lalanne : « J’Appelle ! »
    https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/francis-lalanne-appel

    J’appelle les plus hauts dignitaires de l’armée française à venir au secours du peuple et à faire cesser le trouble social et politique dont souffrent depuis trop longtemps la Nation.
    Pour ce faire, je demande aux plus grands responsables militaires français de procéder, au nom du peuple français, à la mise à pied des auteurs du Coup d’État.
    Donc par voie de conséquence, de mettre fin à l’exercice du mandat de l’actuel président de la République.

    Une fois les auteurs du coup d’État mis à pied, j’appelle l’Armée Française à les faire comparaître devant un tribunal constitué en Haute Cour, pour qu’ils aient à répondre du chef de haute trahison.
    Je demande à L’Armée Française de prendre toutes mesures concernant les auteurs du coup d’État visant à faire respecter les décisions de Justice qui seront prononcées à leur endroit .

    • Que risque Francis Lalanne avec son appel à renverser Macron | Le HuffPost
      https://www.huffingtonpost.fr/entry/que-risque-francis-lalanne-avec-son-appel-a-renverser-macron_fr_600bf

      Comme l’ont souligné plusieurs professionnels du droit sur Twitter, les écrits du chanteur peuvent en réalité être passibles de poursuites en vertu de l’article 413-3 du Code pénal. Inscrit dans la section portant sur les “atteintes à la sécurité des forces armées et aux zones protégées intéressant la défense nationale”, l’article est assez clair. “Le fait, en vue de nuire à la défense nationale, de provoquer à la désobéissance par quelque moyen que ce soit des militaires ou des assujettis affectés à toute forme du service national est puni de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende”, peut-on lire.

      En outre, “lorsque la provocation est commise par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle, les dispositions particulières des lois qui régissent ces matières sont applicables en ce qui concerne la détermination des personnes responsables”. Ce qui signifie que le parquet de Paris pourrait s’autosaisir, et lancer des poursuites visant à la fois l’auteur du texte (Francis Lalanne) et le directeur de publication, Xavier Azalbert. Contacté par Le HuffPost, le parquet n’a, pour l’heure, pas donné suite.

    • Ce qui, au passage, valide l’idée que le complotisme pense que l’organisation sociale et politique serait parfaite s’il n’y avait pas le complot, et que donc ce n’est pas la structure socio-politique qu’il faut remettre en cause, mais seulement mettre hors d’état de nuire le groupe qui le pervertit. Ici, précisément : l’armée française serait capable de mener un coup d’État pour… mettre fin au « coup d’État » sanitaire.

    • Krkrkrkr, ça m’avait échappé : le mec se voyait chef d’escadron (si les cons volaient), parce qu’il avait été objecteur de conscience et qu’il n’a pas fait son service militaire :
      https://www.lci.fr/people/francis-lalanne-s-engage-dans-la-reserve-de-la-gendarmerie-il-faudra-bientot-l-a

      « Je vais rentrer avec le grade de chef d’escadron », c’est-à-dire commandant dans la gendarmerie", a précisé Francis Lalanne, avant de justifier sa décision. « Quand j’avais 20 ans, j’étais objecteur de conscience et donc, j’ai refusé de faire mon service militaire et avec le temps et le recul que te donne l’âge, je me suis rendu compte que finalement je n’avais pas donné à mon pays. C’est comme si je devais quelque chose à mon pays que j’avais refusé de lui donner. »

      Et c’est bien ce que je me disais en lisant son « appel » : il faut au moins ne pas avoir fait son service militaire pour croire que la vocation de l’armée française est de sauver la démocratie, la souveraineté populaire et ce genre de choses… :-))

      Et pourquoi pas cosmonaute, parce qu’il n’aurait pas finit de tourner (selon cet objectif ancien de les mettre sur orbite).

    • Je crois que le plus perché, dans le lot, c’est qu’on trouve désormais des gens sur Touiteur pour défendre ce truc.
      https://twitter.com/Cartola_70/status/1353104138842865665

      Lalanne signe un texte rempli de justification constitutionnelles, politiques, voire philosophiques. Et vous, au lieu de lui répondre sur le fonds, vous essayez de le discrediter par cette anecdote de 2eme main, certes croustillante mais aussi assez fumeuse. Qui est irrationnel ?

    • un fidèle lecteur de France soir.
      https://www.liberation.fr/photographie/2020/12/03/vge-face-cameras_1807516

      Valéry Giscard d’Estaing en compagnie de Michel Poniatowski, dans le métro parisien, en février 1964.
      Photo Gamma-Keystone. Getty Images

      bon, il est mort et le journal aussi.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/FranceSoir

      Xavier Azalbert présente FranceSoir comme un « média collaboratif », qui entend « publier des articles qui vont à contre-courant des pensées généralistes ». Selon d’anciens journalistes de France-Soir et le fondateur de Conspiracy Watch, Rudy Reischtadt, la ligne éditoriale complotiste et « covido-sceptique » de FranceSoir n’a pas de visée politique mais est la seule conséquence d’un calcul « opportuniste » de son fondateur #Xavier_Azalbert. La stratégie a un succès certain, le site passant selon le site SimilarWeb d’1,6 million de visiteurs mensuels en mai 2020 à près de 4 millions en août 2020.

      Francis Lalanne (62 ans) était déjà mort en 1984 :
      https://www.youtube.com/watch?v=65Wv4yOr0fs

    • France Soir : grandeur et déliquescence d’un journal devenu anti-journalistique. Maxime Tellier France Culture
      https://www.franceculture.fr/medias/france-soir-grandeur-et-deliquescence-dun-journal-devenu-anti-journali

      De l’héritage de France Soir, il ne reste guère plus aujourd’hui que le nom. Celui d’un site internet qui se présente comme un « média libre et indépendant » mais sans rédaction depuis le licenciement économique de ses quatre derniers journalistes en 2019. France Soir continue d’exister par la volonté de son propriétaire depuis 2014, Xavier Azalbert, mais en publiant régulièrement des contenus considérés comme complotistes depuis le début de la pandémie de Covid-19. Le site a aussi publié le 22 janvier une tribune de Francis Lalanne, « J’appelle », dans laquelle ce dernier demandait à l’armée de renverser Emmanuel Macron : l’initiative a valu au chanteur l’ouverture d’une enquête préliminaire du parquet de Paris pour atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation, notamment. Francis Lalanne et le patron du site France Soir ont tous deux été convoqués par la police judiciaire début février et, à l’heure de la publication de cet article, la tribune était toujours en ligne.

      Le 29 janvier 2021, la ministre de la Culture Roselyne Bachelot a demandé le réexamen du statut de média d’information politique et générale (IPG) attribué à France Soir : un certificat qui permet à la presse de toucher des aides publiques de l’État. Par ailleurs le 11 mars, YouTube a décidé de clôturer la chaîne de France Soir pour non respect des conditions d’utilisation : la plateforme, qui indique lutter contre la désinformation médicale, avait déjà retiré deux vidéos du compte.

  • ÉPIDÉMIE TERMINÉE !

    L’épidémie est terminée en France, mais les médias disent le contraire et la propagande terrorisante est plus active que jamais.
     
    L’imagination au pouvoir : pendant la vague de mars, c’était le décompte journalier morbide des morts, puis en octobre des « cas » ( sur tests non fiables avec 97 % de faux positifs ) et actuellement faute de malades et même de testés positifs, on agite le « variant » anglais dont rien ne prouve la dangerosité ! Nos dirigeants acceptent l’idée, enfin, que les virus mutent, comme le pr Raoult l’a expliqué à la France entière depuis des mois. Si à chaque mutant c’est la panique, notre économie sera morte dans l’année, comme de fait le plan Davos le souhaite et l’organise depuis des années sous le prétexte de cette pseudo peste qui n’a pas tué plus que bien d’autres grippes des années passées.
     
    LE SCÉNARIO ACTUEL

    Depuis plusieurs semaines, le gouvernement et les médias complices agitent à nouveau la peur pour faire accepter des couvre-feux, sans aucun intérêt sanitaire réel[1]. Ils prétendent que le Covid19 revient plus méchant que jamais, revigoré par une mutation anglaise ou sud-africaine[2]. Ils affichent pour nous convaincre un nombre croissant de « cas » PCR positif dont même l’OMS reconnaît la non-fiabilité [3] [4] [5] et les inconvénients[6]. Or les « cas » ne sont majoritairement ni des malades, ni des contagieux, ni des porteurs de virus et ne témoignent donc pas de la réalité de l’épidémie, mais principalement du nombre de tests réalisés et du nombre de séances d’amplifications pratiquées.

    Une épidémie ne se mesure qu’au nombre de malades, individus qui souffrent de symptômes et qui consultent leur médecin pour un diagnostic ou un traitement.
     
    LE RÉSEAU SENTINELLE

    Le réseau Sentinelle est un réseau de recherche et de veille sanitaire en soins de premiers recours en France métropolitaine. Créé en novembre 1984, il est développé sous la tutelle conjointe de l’Institut national de la santé, de la recherche médicale et de Sorbonne Université. Il fédère plus de de 1400 médecins de ville, généralistes et pédiatres. C’est lui qui permet de suivre chaque année les épidémies de bronchiolite, grippe, gastro entérite, rougeole et rhume et leurs virulences. Cette année, il a étendu la surveillance des maladies contagieuses habituelles au Covid19. Ses données sont plus pertinentes que celles de Santé Publique France qui publie principalement les données hospitalières et dépend du ministre qui veille à ce que ses publications ne gênent pas sa propagande terrorisante.

    Car ce qui différencie le Covid19 des épidémies précédentes n’est ni sa virulence, ni sa mortalité, mais le traitement médiatique qui lui est réservé. Lors des épidémies sévères précédentes, le ministère rassurait la population.

    Depuis le début de la crise actuelle, le ministère et les médias s’efforcent au contraire de paniquer la population afin de faire accepter des mesures pseudo-sanitaires qui n’ont jamais démontré qu’elles pouvaient être utiles, et dont chacun mesure chaque jour la nocivité tant sur la santé globale que sur l’économie, les chômeurs, les salariés précaires, les pauvres, les cafés -restaurants, le monde de la culture et du sport, les petits commerçants.

    Les jeunes adultes sont les premières victimes au profit des grandes chaînes, des GAFA et des super riches, sans que ces mesures ne permettent de sauver nos vieillards poussés également au syndrome de glissement par abandon de la vie qui mérite d’être vécue (entourée des siens, des amis etc..) aidés de plus vers la mort par le Rivotril des décrets de mars et octobre, à injecter en cas de problème respiratoire et de « suspicion » de covid.

    Les traitements précoces qui résoudraient facilement la grande majorité de ces épisodes infectieux sont toujours interdits contre toute logique sanitaire, qui manifestement n’est pas l’objectif. Les médias continuent à ancrer dans les cerveaux des téléspectateurs qu’il n’existe par de traitement, mensonge énorme répété par les ministres et l’argument d’autorité est tragique. Pourtant la mortalité très basse des pays qui utilisent le traitement Raoult, l’ivermectine ou l’artémisine depuis de début de l’épidémie sont des preuves scientifiques bien établies que nos gouvernants ne veulent pas reconnaitre. Le but est évidement de prolonger la crise et la ruine de la classe moyenne et de nous faire consommer du remdesivir, puis les vaccins géniques non testés sur plus de deux mois, et leurs risques majeurs.

    L’ÉPIDÉMIE EST VRAIMENT TERMINÉE

    Réseau sentinelle : où sont les malades Covid19 en fin d’année 2020 ?

    Depuis début septembre2020, 543 patients présentant une Infection Virale Aigue (IRA) ont été vus en consultation de médecine générale et de pédiatrie et ont été prélevés dans le cadre de la surveillance Sentinelle, prélèvements essentiellement nasopharyngés testés pour différents virus respiratoires, dont le SARS-CoV-2 (COVID-19) et les virus grippaux.
    En semaine 52 : aucun n’était positif au SARS-CoV-2 (COVID-19) (0/17 testés) En semaine 53 : aucun prélèvement ne s’est révélé positif au SARS-CoV-2 (COVID- 19) parmi les échantillons prélevés, et 17 patients présentant une IRA vus en consultation 23,1%) étaient positifs au hRV (virus du rhume).

    Cette absence confirmée de malade de Covid19 en consultation de ville dure depuis la semaine 47. Ces données permettent d’estimer qu’en fin d’année 2020, le taux d’incidence des cas d’infections respiratoires aigües dus au SARS-CoV-2 (COVID-19) vus en médecine générale était inférieur à 14 cas pour 100 000 habitants[7], représentant moins de 9 097 nouveaux cas de COVID-19 ayant consulté un médecin généraliste. Cette estimation est stable par rapport aux semaines précédentes.

    La quasi-disparition des malades Covid19 est aussi observée par SOS médecins et aux urgences des hôpitaux. Cette quasi-absence de malades Covid19 vus en médecine générale et en pédiatrie, par SOS médecins et aux urgences hospitalières dément les propos alarmistes du ministère basés sur des tests majoritairement réalisés en dépistage sur des asymptomatiques, qui ne sont ni malades, ni porteurs de virus entiers, ni contagieux. Si l’épidémie était encore active, les médecins généralistes devraient voir de nombreux malades covid19 ; or ils n’en voient plus.
     
    Alors pourquoi cette désinformation gouvernementale permanente ?

    On ne trouve pas d’autre explication que la volonté de prolonger la panique dans la population et l’état d’urgence indéfiniment pour justifier des mesures prétendument sanitaires, alors que rien ne prouve qu’elles puissent avoir le moindre impact sur la propagation d’une éventuelle épidémie.

    La finalité de cette propagande mensongère est vraisemblablement de réaliser le programme de Davos bien détaillé dans le livre de Schwab en supprimant, entre autres, 75% des restaurants indépendants par le maintien des confinements et interdictions de travailler jusqu’en décembre 2021 précisément prévu par le rapport 9 de Ferguson, dont toutes les prédictions se sont révélées fausses [8] ,[9] mais que le gouvernement suit à la lettre.
    Les prophéties sont là pour conditionner la population naive et non pour aider à la sécurité sanitaire. Le déroulement de la gestion de l’épidémie le démontre jour après jour.

    SORTIR DE L’EMPRISE DU GOUVERNEMENT SUR LA POPULATION

    Que peuvent faire les innombrables victimes de ces mesures aberrantes ?

    Cesser d’avoir peur d’un virus qui rend actuellement beaucoup moins de gens malades que les rhumes saisonniers.

    Cesser d’être dupe de la propagande des médias et des promesses gouvernementales : indemnisations et réouvertures prochaines toujours prévues dans 15 jours et toujours reportées à cause de « cas » dont le nombre augmente toujours juste avant une décision pour la justifier (alors qu’elle a été prise en réalité bien longtemps auparavant). Le but de cette politique est de pousser à la faillite un maximum d’établissements pour que les chaînes puissent accaparer le marché.

    Expliquer autour de soi que pratiquer des tests PCR quand on est en bonne santé ne sert à rien, ni pour celui qui les subit[10] , ni pour ses proches[11] mais contribue uniquement à alimenter la propagande gouvernementale pour prolonger l’état d’urgence et les fermetures.

    STOP TESTS !

    Rappeler à tous les résultats catastrophiques de la politique sanitaire française suivie jusque-là et qui nous a placés, avec les pays qui confinent durement, dans le top 5 européen des plus fortes mortalités Covid19.

    STOP POLITIQUE MORTIFÈRE !

    Informer ses élus, maires, députés en leur montrant les données de ce réseau Sentinelle qui montre que l’épidémie est derrière nous, leur rappelant que la prolongation des restrictions tue l’économie, obère l’avenir des jeunes[12] et menace à terme la vie de plusieurs dizaines de milliers de français, sans protéger réellement qui que ce soit.

    Porter plainte en justice contre les responsables de ces mesures pour faire indemniser à leur juste valeur les préjudices subis. Que les responsables paient !

    Manifester pacifiquement pour le respect de nos libertés fondamentales : liberté de travailler, liberté de circuler, liberté d’exprimer ses opinions, liberté de prier, d’aller au restaurant, au théâtre ou au musée, à la faculté, dans les bars ou en discothèque etc. Sans masque, qui n’est que témoin de la soumission que nous impose les dirigeants soumis à l’OMS, sauf en quelques pays plus respectueux de leurs peuples comme la Finlande, l’Islande, la Suède[13], la Norvège[14], la Biélorussie.

    LIBERTÉ !

    Gérard Delépine, le 13 janvier 2021
    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/reseau-sentinelle-sos-medecins-urgences-ne-voient-plus-de-covid19-stop-co

    --

    [1] Aucun essai randomisé, ni aucune étude historique n’accrédite l’efficacité du couvre-feu contre une épidémie qui brime surtout les jeunes alors que les seuls qu’il faut protéger sont les séniors déjà malades.

    [2] Coronavirus : pourquoi le variant sud-africain inquiète les scientifiques ? les chercheurs n’ont pas constaté une hausse de la mortalité directement liée à ce variant.

    [3] OMS Avis d’information de l’OMS pour les utilisateurs ivd 15 12 2020 https://www.who.int/news/item/14-12-2020-who-information-notice-for-ivd-users

    [4] Cour d’appel de Lisbonne du 26-08-2020 : Au vu des preuves scientifiques actuelles, ce test ne permet pas à lui seul de déterminer, au-delà de tout doute raisonnable, qu’une telle positivité correspond, en fait, à l’infection d’une personne par le virus SRAS-CoV-2,

    [5] Recommandation du l’agence sanitaire galloise du 20 juillet 2020 : The performance of the existing RT-PCR is isunsuited to the non-targeted screening of asymptomatic individuals, les tests PCR ne sont pas adaptés au dépistage global, non ciblé d’individus asymptomatiques https://gov.wales/technical-advisory-cell-principles-using-rt-pcr-test-detect-sars-cov-2

    [6]E Surkova, V Nikolayevskyy, F Drobniewsk False-positive COVID-19 results : hidden problems and costs www.thelancet.com/respiratory Vol 8 December 2020 https://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600(20)30453-7/fulltext

    [7] Pour la grippe saisonnière on parle d’épidémie lorsque l’incidence atteint 150 à 200/100000

    [8] N Delépine LES DESSOUS DU RAPPORT CLASSÉ SECRET DÉFENSE DE FERGUSON ET LE CONFINEMENT Economie matin28 4 2020 http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-critique-decision-politique-d

    [9] N Delépine Ferguson ment grossièrement et le journal Nature le publie France Soir 11 1 2021 https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/ferguson-ment-grossierement-et-le-journal-nature-le-publie

    [10] Puisque les cas positifs ne sont pas traités

    [11]L’étude chinoise récente montre que sur 410 cas asymptomatiques recensés après dépistage de près de 10 millions de chinois, aucun n’a fait de maladie, aucun n’excrétait de virus et aucun n’a contaminé ses contacts

    [12] D’après l’OMS : les jeunes sont touchés de façon disproportionnée par les conséquences à long terme des mesures sanitaires : l’interruption de la scolarité, l’incertitude économique, la perte ou le manque de possibilités d’emploi, les effets sur la santé physique et mentale et les traumatismes causés par la violence domestique. Par exemple, des troubles anxieux provoqués par la COVID-19 ont été détectés chez près de 90 % des jeunes, plus d’un milliard d’élèves dans presque tous les pays ont été touchés par la fermeture des écoles et un jeune sur six dans le monde a perdu son emploi pendant la pandémie.

    [13] Qui vient seulement de recommander le masque dans les transports publics

    [14] Qui n’impose le masque que dans les transports publics bondés

    --

  • Ah, France Soir est désormais ouvertement le blog de QAnon en France : Lettre ouverte aux journalistes de France et d’ailleurs
    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/lettre-ouverte-aux-journalistes-de-france-et-dailleurs

    Vous ne dites rien sur la réalité de cette fausse pandémie, dont les chiffres officiels (voyez ceux de l’INSEE) montrent qu’il n’y a eu aucune surmortalité en 2020 par rapport aux décennies précédentes. Elle est pourtant le mensonge que vous nourrissez avec grand zèle chaque jour et sur lequel repose la mise en place accélérée de la dictature du nouvel ordre mondial.

    Vous ne dites rien de ce qui se passe aux États-Unis depuis l’élection présidentielle, laissant croire que Biden a gagné en tout honneur et que Trump n’est qu’un mauvais perdant. C’est le contraire de la vérité, vous le savez, Biden ne sera sûrement pas président. Et ce qui se passe là-bas alors que j’écris ces mots va impitoyablement déferler sur le monde et faire imploser bien des « démocraties » occidentales. Comment pensez-vous vous en sortir ?

    Vous ne dites rien de la pédocriminalité sataniste institutionnalisée dans nos pays occidentaux, suggérant au mieux que ce sont des phénomènes isolés alors que c’est la base religieuse de l’organisation et du fonctionnement des psychopathes qui manipulent le monde avec votre complicité.

    • Ou bien il y a dans le paysage politique d’extrême-droite la volonté d’implanter QAnon en Europe (et donc en France), en supposant que ça serait utile. Il n’y a pas un énorme ancrage évangéliste fondamentaliste en Europe, alors peut-être qu’on considère que fédérer autour d’un complotisme QAnon serait plus efficace.

      Il devient plutôt urgent que quelqu’un se penche sérieusement sur les réseaux QAnon, parce qu’on commence à beaucoup les croiser. Et j’ai du mal à croire que ce serait un développement authentiquement grassroot (et tout cas : faudrait se poser la question fissa).

    • Par ailleurs, je constate que le phénomène reste encore mal identifié. Là on a un texte qui soutient Trump et qui « dénonce » la pédocriminalité sataniste des élites qui manipulent le monde, et partout je lis « tribune délirante ».

      C’est pas « délirant » : c’est parfaitement identifié, et c’est exactement QAnon.

    • De ce que je peux constater, l’arrivée s’est faite progressivement en diffusant par les réseaux durs anti-Linky qui, progressivement - et bien avant la pandémie - se sont rapprochés des réseaux antivax et anti-5G.

      Dès le mois d’avril (dates approximatives, je n’ai pas tenu de journal sur cette évolution), l’habitude était prise de suivre Silvano Trotta, puis les manifs libertariennes anti-confinement ont rendu Trump sympathique. Un peu après la fin du premier confinement, j’entendais évoquer le Pizzagate et le complot pédosataniste, transformant progressivement Trump en sauveur suprême. Il y a environ deux-trois mois, c’était la totale QAnon.

      Après, je n’ai plus eu d’info puisque j’étais, au mieux un idiot utile dudit complot. D’où l’intérêt d’avoir (à très petites doses) une petite ouverture sur ce qui circule dans le milieu.

    • Je vois ça plutôt se diffusant par capillarité. Quand on regarde le story telling des complotistes, c’est toujours pareil, les mêmes vieilles histoires. Qanon ne depare pas, n’innove pas, la pedo-crminalité par exemple est un grand classique des pas bien dans leur tête. Ce qui fait qu’amha on a une greffe de Quanon sur des conneries préexistantes et largement compatibles. Je ne pense pas qu’ideologiquement, il y ait une sorte de débarquement en Europe.

    • Qanon ne depare pas, n’innove pas, la pedo-crminalité par exemple est un grand classique des pas bien dans leur tête.

      C’est pas un peu bourrin de dire ca ? Il y a des victimes de pédocriminalité qui pourraient te lire tout en n’ayant rien à voire avec Qanon. Ca serait bien de pas faire de déni du viol par paresse et sache que lorsqu’on a subit ca il arrive d’etre pas bien dans sa tête !
      Pour le reste je pense que tu as tout à fait tord @lefayot ce mouvement à pris une immense ampleur depuis le covid, il fait des dégats énorme en Roumanie, en Allemagne, en Belgique et en France pour ce que j’en sais. Peut etre que les ingredients Qanon te semblent familliers, on ne fait jamais rien à partir de rien, mais c’est nouveau que ces croyant·es se réunissent en une force politique structurée et le contexte covid perment une grande expension.
      Il semblerait qu’il y ai des techniques de viralité avec des bots et faux comptes sur les réseaux sociaux qui aient servie à implanté Qanon en France :
      https://seenthis.net/messages/889921

    • Ce que je veux dire, c’est que l’utilisation/meurtre d’enfant et recuperation de trucs (sang, glande pineale, etc) se retrouve déjà dans les procès de l’inquisition contre les juifs puis les sorcières.
      c’est dire si c’est ancien et réutilisé ad nauseum.
      ensuite, s’imaginer un complot qanon, c’est faire du contre-complotisme, et donc du complotisme.
      alors qu’il est facile de comprendre qu’un evenement traumatisant comme le covid favorise l’adoption de delires exterieurs comme qanon tant qu’ils restent compatibles avec la moyenne des delires autochtones, ce qui toujours le cas, puisque le story telling du complotisme est simpliste et toujours le même.

    • En plus qAnon n’a rien d’extérieur. C’est un complot classique de type occidental. Remplace Deep State par Juifs et on a un classique de l’entre 2 guerres (avec le meurtre rituel des enfants dans les 2 cas).
      Rien de nouveau, rien de téléguidé.
      Et comme d’hab’, on a un délire d’ultra-droite qui deborde largement hors du cercle initial pour peu qu’un événement traumatisant advienne. En fait, rien de neuf depuis les procès en sorcellerie (là, c’etait plutôt les séquelles de la grande peste)

  • VACCIN ET COVID

    Depuis plusieurs mois, la seule issue de crise du covid possible serait la vaccination des 7 milliards d’êtres humains peuplant la planète. Aucune autre voie ne serait possible. Attention, comme l’a signalé Mike Ryan de l’OMS, « il y a pire qu’un mauvais virus, il y a un mauvais vaccin » [1].

    Lors d’une vaccination de masse, ce sont des personnes SAINES qui reçoivent le vaccin. La sécurité du produit doit donc être maximale afin de ne pas rendre malade une personne saine. Le « primum non nocere » de la médecine.

    Or dans cette crise, la précipitation inouïe dans sa gestion a déjà entrainé de nombreux morts : retards diagnostics et thérapeutiquesdans les cancers et de nombreuses maladies chroniques. Le massacre de l’économie a également conduit les plus fragiles vers une détresse psychologique pouvant aboutir ausuicide[2]. A ce jour, encore trop peu d’études portant sur l’évaluation des réels dommages collatéraux d’un confinement ont été menées. D’autant plus que le deuxième confinement apparait désormais comme parfaitement inutile puisque les charges virales mesurées dans les eaux usées de Marseille [3] (étude COMETE réalisée par les pompiers), ainsi que dans les eaux usées d’Ile de France (réseau OBEPINE [4]) montraient déjà une diminution du virus plusieurs jours avant le 2ème confinement [4] .

    Prenons donc garde à ne pas se précipiter vers une solution hypothétiquement idéale qui s’avèrerait une catastrophe sanitaire. Une bonne balance des bénéfices et des risques est nécessaire.
     
    QUE FAUT-IL POUR QU’UN VACCIN SOIT EFFICACE ET JUSTIFIÉ 

    Il faut tout d’abord que la maladie naturelle entraine une immunité protectrice qui perdure un certain temps. Concernant le SARS-COV2 et la maladie covid, il n’existe pas de données suffisantes pour l’affirmer.

    Il faut que le virus ne mute pas trop vite pour que le vaccin soit efficace au moins une saison. Or depuis mars, au moins 5 mutants ont déjà été décrits par Colson et al. [5] pour le SARS-COV2 . Cette découverte est en accord avec le comportement habituel des virus à ARN, qui sont connus pour être hautement mutables. Il n’y a aucune assurance à ce jour que le vaccin préparé avec une souche protège d’une autre souche.

    Il faut que la 2ème infection par le virus soit MOINS symptomatique que la première. A ce jour 15 cas de réinfections par le SARS-COV2 ont été décrits en Angleterre ou à Wuhan [5, 6, 7]. Tous les cas de figures se sont produits. Certains patients ont eu 2 infections peu ou pas- symptomatiques, d’autres deux infections sévères, d’autres une infection asymptomatique suivie d’une infection plus sévère ou le contraire. Cela implique que potentiellement, chez certaines personnes au moins, la vaccination pourrait favoriser une forme plus grave de la maladie que sans vaccination. C’est ce qui s’est produit avec le vaccin contre la dengue Dengvaxia qui a sensibilisé des populations naïves (en particulier des enfants) pour ce virus et a favorisé des formes de dengues hémorragiques aboutissant à plusieurs décès [8].

    Pour justifier une vaccination de masse, il faut que la maladie ait une létalité importante et qu’il n’existe pas de médicaments permettant de la traiter. Lorsqu’elle est traitée précocement, la létalité de la covid 19 est aux alentours de 0.5%, ce qui ne relève pas d’une très forte létalité dans le domaine des maladies infectieuses. Un grand débat est ouvert sur la question de l’hydroxychloroquineet l’azithromycine[9]. Si ces molécules s’avèrent finalement efficaces au moins en traitement voire en prophylaxie, la justification de la vaccination de masse s’écroule.

    D’autre part, la communication médiatique matraque la nécessité de se faire vacciner pour protéger les autres, même si l’on n’est pas un sujet à risque. A-t-on pour l’instant la moindre preuve de l’efficacité du vaccin contre le covid à empêcher la transmission du virus ? D’ailleurs le médecin en chef de Moderna nous a avertis que ce n’était pas certain que le vaccin empêche la transmission du virus [10]Si le vaccin n’empêche pas la transmission, il ne sert plus à rien de vacciner les sujets sans facteur de risque.
     
    VACCINS NOUVELLE TECHNOLOGIE DITS À ARNm

    A ce jour des communications des laboratoires Pfizer et Moderna ont déclaré que leurs vaccins à ARNm étaient efficaces à plus de 90%. Cependant aucune étude scientifique n’a pu être revue par les médecins et les scientifiques. D’autre part, aucune étude indépendante n’a pu être réalisée. Quel crédit peut–être accordé à de telles déclarations ? Surtout après la flambée de la bourse générée par ces annonces et la vente, dans la foulée, des actions possédées par les deux PDG. Ce qui est certain, c’est que ces déclarations ont d’ores et déjà enrichi les dirigeants de Pfizer et Moderna (efficacité 100%). Certains médecins s’étonnent que l’on puisse remettre en doute ces résultats. Doit-on rappeler le Lancetgate ? Doit-on rappeler l’histoire ubuesque du Remdésivir dont l’UE a acheté pour 1 milliard de doses juste avant que l’OMS le déconseille pour la covid 19 [11] ? Il sera intéressant de savoir si les doses de Remdésivir seront même fabriquées finalement puisque l’industrie a touché le pactole, pourquoi s’embêter ? Alors réelle efficacité ou coup de bluff médiatique et boursier ?

    Les vaccins à ARNm (dits ARN messagers) sont effectivement « en théorie » une astucieuse technique faisant produire à nos cellules les antigènes du virus (pour le SARS-COV-2, il s’agit de la protéine spike) au lieu de les faire produire de façon complexe par les industries. Cette technologie permet donc de produire plus facilement et plus vite un grand nombre de doses de vaccin. Ceci sous-entendrait que les vaccins soient donc moins chers que leurs homologues protéiques. Les vaccins à ARNm contre le covid 19 seront facturés entre 16 et 32 euros selon la firme pharmaceutique alors que le vaccin contre la grippe est facturé entre 6 et 7 euros. Ce fait laisse très pensif…

    Toutefois, l’ARNm est facilement dégradé par nos enzymes. Il faut donc trouver un moyen de le véhiculer intact dans nos cellules pour qu’il puisse commander à la cellule la production de la protéine spike (antigène). Pour cela, plusieurs technologies développées sont actuellement testées en phase 3. Le laboratoire Pfizer a choisi de fabriquer une enveloppe mimant les protéines et lipides, qui aura les caractéristiques d’un virus sans en être un [12]. Thomas Madden, fabricant des lipoparticules dans lesquelles seront intégrées les ARNm pour les délivrer annonce que les tests de stabilité n’ont pas été réalisés, ce qui apparait très inquiétant. Une autre technique consiste en l’utilisation de véritables virus modifiés afin d’y intégrer le code de la protéine spike. Le virus du rhume a été choisi pour le vaccin Russe Spoutnik V et celui de la rougeole par l’institut Pasteur ; quant au laboratoire AstraZeneca il travaille sur un adénovirus modifié de chimpanzé. En tous cas, le déploiement d’un vaccin à ARNm destiné à l’homme et diffusé à grande échelle sera une première. Seuls quelques vaccins à ADN ont déjà été utilisés chez le cheval, le poisson ou le chien [12].

    Habituellement la phase 3 des essais cliniques dédiés aux vaccins est généralement menée sur 50 000 personnes et demande une observation de plusieurs années. Les candidats vaccins bénéficieront, dans le cadre de la covid, d’un calendrier accéléré où l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) jugera le vaccin efficace à partir d’une réduction de 50% des infections [12]. On est en droit de se demander si tous les contrôles sécuritaires seront respectés.

    Dans de nombreux articles de la presse dominante, des journalistes clament à qui veut l’entendre que l’ARNm ne peut pas s’intégrer dans le génome humain. Même si la probabilité apparait comme faible, elle ne peut pas être exclue en l’état actuel des connaissances. Pour s’intégrer dans le génome, un fragment d’ARNm a besoin notamment de deux enzymes : une rétrotranscriptase et une intégrase. Que se passera-t-il chez des patients qui sont co-infectés par des virus possédant ces deux enzymes comme les patients VIH positifs ou HTLV1 positifs ? Le génome humain est composé de 8% de rétrovirus intégrées anciennement. D’ailleurs certains génomes viraux ont été intégrés par des rétrotransposons présents dans les cellules humaines [13]. Chez l’homme le virus HHV6 peut s’intégrer dans les télomères des chromosomes et être réactivé dans certaines conditions [13]. Signalons qu’aucun séquençage de génome des patients ayant reçu les vaccins n’a été réalisé. De plus, si des effets de mutagenèse insertionnelle surviennent, il est probable que ces effets ne soient visibles qu’à moyen ou long terme et donc échappent à la surveillance des effets indésirables dus aux vaccins, surveillance qui est très courte.

    Rappelons-nous que le vaccin Pandemrix, lui aussi réalisé à la va-vite dans l’urgence de la crise H1N1, a entrainé de la narcolepsie chez des personnes auparavant saines, qui n’ont toujours pas été indemnisées pour la plupart [14].
     
    RISQUE DUS AUX CONFLITS D’INTÉRÊTS

    La crise du covid -19 aura au moins permis de mettre en exergue les problèmes de conflits d’intérêts auprès du grand public, même s’ils ne sont pas nouveaux et connus par les représentants du peuple. Ces conflits d’intérêts interviennent à plusieurs niveaux. En premier lieu dans certaines instances supra nationales telles que l’OMS, dans l’évidence – based – medecine et dans les instances nationales.

    Le rapport du sénat sur la crise H1N1 de 2009 est riche d’enseignement sur les erreurs à ne pas commettre dans la gestion d’une crise sanitaire et sa lecture est vivement conseillée. Il s’inquiète, à plusieurs reprises dans le document, de « l’opacité de l’OMS et son incapacité – ou son manque de volonté – à gérer les conflits d’intérêts en son sein.” [15] Ce rapport souligne également « La façon dont la grippe pandémique H1N1 a été gérée non seulement par l’OMS mais aussi par les autorités de santé compétentes, tant au niveau de l’Union européenne qu’au niveau national, est alarmante. Certaines répercussions des décisions prises et des conseils prodigués sont particulièrement problématiques, dans la mesure où ils ont entraîné une distorsion des priorités au sein des services de santé publique à travers l’Europe, un gaspillage de fonds publics importants ainsi que des peurs injustifiées sur les risques de santé encourus par la population européenne en général ». D’ailleurs il semblerait que les peurs générées par une communication disproportionnée soit en rapport avec des conflits d’intérêt comme le suggère ce passage du rapport sénatorial : « les débats du groupe de travail réuni le 23 janvier 2009, souligne le lien entre la peur de la population et la commercialisation de vaccins prépandémiques. A la question « Quel serait l’intérêt d’un tel vaccin prépandémique ? » [15] , un des participants, M. Jonathan Van Tam, professeur en protection de la santé à l’Université de Nottingham, répond ainsi : « Cela dépend de quand vous le donnerez et combien la population aura peur au moment où vous l’administrerez ». Cette observation a été formulée quelques mois avant le déclenchement de la pandémie grippale. »

    Concernant les conflits d’intérêts dans l’élaboration de la science, rappelons-nous du Lancetgate et de cette étude frauduleuse aboutissant à l’interdiction de prescription de l’hydroxychloroquine malgré les alertes de médecins et scientifiques criant à la fraude. Accablant, Richard Horton, ancien éditorialiste du journal le Lancet témoigne ainsi qu’ « une grande partie de la littérature scientifique, sans doute la moitié, pourrait être tout simplement fausse. Affligée d’études avec des échantillons réduits, d’effets infimes, d’analyses préliminaires invalides, et de conflits d’intérêts flagrants, avec l’obsession de suivre les tendances d’importance douteuse à la mode, la science a pris le mauvais tournant vers les ténèbres. [16] ». Autre grande figure de la presse médicale internationale, Marcia Angel, médecin et ancienne rédactrice en chef au New EnglandMedical Journal annonce qu’ « Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le jugement des médecins expérimentés ou les directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. » [17]
     
    RISQUES DU CONTEXTE LÉGAL DE LA VACCINATION 

    PREP Act, adopté par le Congrès et signé par George Bush en décembre 2005, protège les firmes vaccinales de toutes poursuites judiciaires et les dédouane de toutes indemnités à payer pour les effets indésirables des vaccins. L’Union Européenne est en pourparlers avec les membres de la Fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques (EFPIA) afin de définir qu’ils seront responsables juridiquement et pécuniairement des effets indésirables.

    Le transfert de responsabilité des firmes pharmaceutiques vers les états a deux effets pervers évidents : 1) les laboratoires ne sont plus incités à produire des vaccins sécuritaires puisqu’ils n’en assument plus les conséquences ; 2) les états seront réticents à soutenir la recherche de l’imputabilité d’un effet indésirable à un vaccin puisque ce même état devra indemniser les victimes.
    Les victimes risquent donc d’être fortement isolées (privées normalement de l’aide de l’état) pour faire reconnaitre les effets indésirables car ce n’est pas un citoyen seul qui peut démontrer une imputabilité scientifiquement.

    Toujours sur le volet législatif, des verrous de sécurité sanitaire sont en train de tomber afin d’accélérer la mise sur le marché des vaccins. Le 15 juillet 2020, le règlement 2020/1043 [18] a été adopté par le Parlement européen et stipule que « dans la situation d’urgence de santé publique sans précédent créée par la pandémie de [la] Covid-19, il est nécessaire que la protection de la santé publique prévale. Il est dès lors nécessaire d’accorder une dérogation temporaire aux exigences d’évaluation des risques pour l’environnement et d’autorisation ou de consentement préalable » autrefois nécessaires pour les produits considérés comme des OGM. Or les vaccins à ARN et ADN devraient normalement tomber sous le coup de la législation européenne concernant les OGM.

    SUR UNE OBLIGATION VACCINALE

    Rappelons qu’une obligation vaccinale irait à l’encontre du principe d’autonomie et du refus de soin des patients. En effet, la loi du 4 mars 2002, renforcée par la loi du 22 avril 2005, a consacré le droit pour tout patient de refuser des traitements, même au risque de sa vie. Corollaire du consentement libre et éclairé, vous pouvez refuser tout acte de prévention, de diagnostic ou toute intervention thérapeutique, ou en demander l’interruption à tout moment.
     « Aucun acte médical ni traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne » (article L.1111-4 du code de la santé publique).

    Dr Louis Fouché, Médecin anesthésiste-réanimateur à Marseille, déc. 2020.
    https://reinfocovid.fr/science/vaccin-covid
     
    --

    [1] https://www.cnbc.com/2020/03/20/who-officials-say-at-least-20-coronavirus-vaccines-are-in-development-in-globa

    [2] https://www.irdes.fr/recherche/questions-d-economie-de-la-sante/249-les-inegalites-face-au-risque-de-detresse-psychologique-pendant-le-confine

    [3] https://www.mediterranee-infection.com/epidemies-et-frontieres-covid-19-et-egouts

    [4] https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid155363/surveillance-des-traces-du-virus-sars-cov-2-agent-de-

    [5] Philippe COLSON, Anthony LEVASSEUR, Jeremy DELERCE, Hervé CHAUDET, Vincent BOSSI, Mariem BEN KHEDHER, Pierre-Edouard FOURNIER, Jean-Christophe LAGIER, Didier RAOULT, Dramatic increase in the SARS-CoV-2 mutation rate and low mortality rate during the second epidemic in summer in Marseille, doi : https://doi.org/10.35088/68c3-ew82https://www.mediterranee-infection.com/wp-content/uploads/2020/04/FD_Raoult_SARS-CoV-2_EID_Sep2020_vL2.pdf

    [6] Sara Tomassini, DeeviaKotecha, Paul W Bird, Andrew Folwell, Simon Biju, Julian W Tang, Setting the criteria for SARS-CoV-2 reinfection – six possible cases, Journal of Infection, 2020, https://www.journalofinfection.com/article/S0163-4453(20)30546-6/fulltext

    [7] Cao, S., Gan, Y., Wang, C. et al. Post-lockdown SARS-CoV-2 nucleic acid screening in nearly ten million residents of Wuhan, China. Nat Commun 11, 5917 (2020). https://doi.org
    10.1038/s41467-020-19802-w https://www.nature.com/articles/s41467-020-19802-w

    [8] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/274315/WER9336.pdf

    [9] M. Million, P. Gautret, P. Colson, Y. Roussel, G. Dubourg, E. Chabriere, S. Honore, J.-M. Rolain, F. Fenollar, P.-E. Fournier, J.-C. Lagier, P. Parola, P. Brouqui, D. Raoult, Clinical efficacy of chloroquine derivatives in COVID-19 infection : comparative meta-analysis between the big data and the real world, New Microbes and New Infections, Volume 38, 2020, https://doi.org/10.1016/j.nmni.2020.100709

    [10] https://www.businessinsider.fr/le-medecin-en-chef-de-moderna-avertit-que-le-vaccin-nempechera-pas-l

    [11] https://youtu.be/FzYyoP6xBvU

    [12] https://lejournal.cnrs.fr/articles/quel-vaccin-contre-le-covid-19

    [13] Clément Gilbert, Cédric Feschotte. Virus et gènes viraux endogènes : évolution et impact. Virologie. 2016 ;20(3):158-173. doi:10.1684/vir.2016.0652 https://www.jle.com/fr/revues/vir/e-docs/virus_et_genes_viraux_endogenes_evolution_et_impact_307413/article.phtml?tab=citer

    [14] https://www.ouest-france.fr/sante/grippe/grippe-h1n1-victime-d-effets-secondaires-au-vaccin-elle-attend-toujours

    [15] https://www.senat.fr/rap/r09-685-1/r09-685-11.pdf

    [16] https://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2015/04/personne-ne-veut-r%C3%A9ellement-nettoyer-le-syst%C3%A8me-a-lot-of-what-is-publ

    [17] https://www.bmj.com/content/346/bmj.f3830/rr/652673

    [18] https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:32020R1043
     
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    PROJET DE LOI SUR LE PASSEPORT SANITAIRE

    Projet de loi n°3714 instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires, déposés en procédures accélérées.

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3714_projet-loi
     
    Noté à l’ordre du jour le 19 janvier à 15h à l’Assemblée Nationale lors de la Première séance publique "Discussion du projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires" 
    https://www2.assemblee-nationale.fr/agendas/les-agendas/2021-01-19
     
    Noté à l’ordre du jour le 20 janvier à 21h à l’Assemblée Nationale lors de la Seconde séance publique "Suite de la discussion du projet de loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires"
     
    https://www2.assemblee-nationale.fr/agendas/les-agendas/2021-01-20

    Nous avons entendu Olivier Véran : « dans le contexte que nous connaissons, parce qu’il faut de la confiance pour que les Français se fassent vacciner librement, parce que nous sommes encore en état de crise sanitaire et parce qu’il y a un couvre-feu, le gouvernement ne proposera pas ce texte devant le Parlement avant plusieurs mois, avant d’être sorti de la crise. ». Cependant les agendas de l’Assemblée Nationale ne sont pas changés ce jour.
     
    Fidèles à notre éthique de souveraineté et d’individuation, nous vous invitons à lire les projets de lois et à vous faire votre idée avant d’en avoir les commentaires.

    Rien de bien surprenant. Nous attendions ce texte. Il n’est que tristement en cohérence avec le projet mené jusqu’ici. La seule violence innatendue est celle du non-respect de la trêve des fêtes de fin d’année.

    Il ne s’agit ni plus ni moins que ce que nous appelons depuis déjà des semaines un déferlement totalitaire paranoïaque de khmèrs blancs technosanitaristes fascinés par la vaccination et justifiant la disparition progressive des libertés sous des motifs fallacieux de gravité épidémique et d’absence d’alternatives thérapeutiques.

    L’accès aux droits et libertés dépendrait de votre soumission au test de dépistage, à un traitement, à un vaccin. Michel Foucault a prophétisé cet état de fait dans ce qu’il a appelé le biopouvoir et la biopolitique [1].

    C’est la grande question de fond : voulons-nous d’un monde où les décisions de santé sont prises par un gouvernement et un conseil scientifique au mépris du patient et des médecins ?

    REVENIR À L’ESSENTIEL ET CESSER D’AVOIR PEUR

    Il n’y a rien de plus important que ce qui se passe en ce moment. L’impératif est posé de s’occuper du monde dans lequel on veut vivre. Chaque jour, de nouveaux obstacles vont se dresser. Pas de Messie, pas de sauveur. Nous devons nous rassembler, nous regrouper...

    LE PRÉSENT EST LA PORTE, LA PRATIQUE EST LA CLÉ

    Accordons chaque action à ce que nous voulons voir advenir. Il s’agit de refaire société de manière plus libre, plus juste, plus fraternelle.
    Refaire la société que nous voulons. (...)

    Reinfo Covid, le 25 déc.2020 (extraits)
    www.reinfocovid.fr

    --

    [1] - https://journals.openedition.org/methodos/131
    [2] - https://www.francesoir.fr/politique-france/etat-de-crise-sanitaire-de-lexception-la-regle-un-projet-de-loi-bien-inqu
    [3] - https://childrenshealthdefense.org/ebook-sign-up-vaccine-mandates-an-erosion-of-civil-rights
    [4] - Maître Brusa : https://www.youtube.com/watch?v=4X0YN_4B3kw

  • NuitDebout.fr et les comptes Facebook et Twitter ont été ouvert dès le 1er jour de "NuitDebout - ConvergenceDesLuttes" par l’entreprise Raiz dont les propriétaires sont Baki Youssoufou et Noémie Tolédano alors qu’ils ne sont pas à l’origine de ce mouvement social - ce détournement c’est le #RaizGate. Actuellement ils agissent à travers la commission communication et le "média center" de Nuit Debout.

    https://twitter.com/achabus/status/721719603332833281

    Proche de ces deux acteurs on trouve Benjamin Ball, présent à NuitDebout Paris, il semble coutumier du détournement à des fins politiques et commerciales de (petites) luttes sociales et politiques - notamment en achetant des noms de domaines pour squatter la communication. Avec Baki Youssoufou, il dirige l’entreprise de pétition WeSignIt. Et ils utilisent nuitdebout.fr pour mettre en avant leurs pétitions.

    Voir ci-dessous le business des pétitions : http://seenthis.net/messages/481963#message482292

    En même temps que ces personnes organisées, professionnelles de la politique, ont pris la mains elles ne cessent de diffuser un discours citoyenniste, mise en avant des "citoyens inorganisés" contre les "corps intermédiaires" tels les syndicats. Dans le même mouvement ils souhaitent que "tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite" alors que l’extrême droite essaye justement de noyauter en sous-marin Nuit Debout.

    Voir la prise de Parole de Benjamin Ball (sans qu’il ne se présente) à la bourse du travail le mercredi 20 avril http://seenthis.net/messages/481963#message482333

    Le dossier est lourd et long, il porte sur plusieurs années. Baki Youssoufou et Benjamin Ball semblent en contact depuis 2011.

    https://www.youtube.com/watch?v=TkMU3CTnR1U

    Voir sur le début de l’affaire :

    https://twitter.com/bakiyoussoufou/status/716522622331256832
    https://twitter.com/Geekenvrac/status/716522839256522752

    Suite à la prise de parole en AG visible ci-desssus, la réaction initiale de Baki Youssoufou et Benjamin Ball a été très partiale :

    Voir ci-dessous pour les début de Nuit Debout - Convergence Des Luttes (avant d’être détourné par Youssoufou et Ball) http://seenthis.net/messages/481963#message482071

    Le RaizGate semble s’accompagner d’une série de thématiques mineurs mais fortement soutenues par des mouvements plus ou moins formels et plus ou moins proche du (petit) patronat ou de la bourgeoisie : Crypto monnaie type Bitcoin, Revenu de Base, Démocratie liquide, primaire ouverte et vote par Internet.

    Derrière le RaizGate on retrouve aussi plusieurs personnes proches d’Étienne Chouard (d’ailleurs les Citoyens Constituants sont présents sur place depuis plusieurs jours), de Nouvelle Donne, de la Boîte militante (Dirigée par Xavier Renou, elle gère TV-Debout http://www.alterjt.tv Benjamin Ball en est salarié), de la https://laprimaire.org, du Parti Socialiste, de la CFDT et d’une partie de la French Tech. En particulier :

    Benjamin Ball, Baki Youssoufou, Noémie Tolédano, Joseph Boussion, Benoît Thieulin, Henri Lastenousec.

    Depuis quelques jours une série d’article traite de ces problèmes liés à la gestion de la communication. Mais tous semblent n’avoir rencontré que les membres de Raiz (Baki Youssoufou, Noémie Tolédano) et de WeSignIt (Benjamin Ball) et quelques participants anonymes du "média center". -> voir plus bas.

    Bizarrement cet assemblage étonnant de personnalités, positionnement politique et sources de financement dans une stratégie de récupération d’un mouvement social fait écho aux révolution colorées - ce qui devrait intéresser @souriyam & @nidal

    Le fond a été touché quand les comptes Twitter Nuit Debout & Banlieu Debout se sont mis à retweeter Français de Souches :

    https://twitter.com/Olivier_Timon/status/721646413566881792

    https://twitter.com/achabus/status/721660385477189633
    https://framapic.org/xS3V7YzuLZ8y/QsoMibjYv2bS.jpeg

    https://twitter.com/maisquelbt/status/721651103704748032

    https://twitter.com/achabus/status/721650445983334401

    JOSEPH BOUSSION

    Probable gestionnaire des compte Twitter et Facebook de Nuit Debout depuis le 1er avril (en lien avec WeSignIt, voir salarié) : https://twitter.com/antipub/status/720698646476533760 & https://twitter.com/Joboussion/status/717212094349844480

    ex porte-parole de Nouvelle Donne jusqu’en 2014 - au même moment Benjamin Ball s’occupait de la stratégie web.

    Candidat aux régionales de décembre 2015 sur les listes de la Vague Citoyenne pour la région Aquitaine - Limousin - Poitou-Charentes http://www.sudouest.fr/2015/11/12/elections-regionales-qui-sont-les-220-candidats-de-la-charente-maritime-218 & http://lavaguecitoyenne.fr/blog/2015/10/19/faisons-ensemble-notre-binome-et-candidatures-session-2

    Ferdinand - @CaiusMarximus https://twitter.com/CaiusMarximus/status/721379909235523585

    Bon maintenant @Joboussion il va falloir être clair. Est-ce que tu roules pour la « primaire citoyenne » ou pour #NuitDebout ?
    18:49 - 16 avr. 2016

    BENJAMIN BALL

    Salarié de Nouvelle Donne en 2014 : responsable de la campagne Web pour les élections européennes

    Salarié de La Boîte Militante , une structure qui chapeaute l’Alter JT, (link is external) un média alternatif, et le collectif des Désobéissants, dont Xavier Renou (tiens sur ces sites on retrouve la promotion de monnaie bidon type #bitcoin basée sur la #blockchain : le #faircoin)

    il est élu dans plusieurs conseils d’administration d’associations, dont Bio Consom’Acteurs, (link is external) et Artisans du monde. (link is external) Et il est surtout salarié de La Boîte Militante, une structure qui chapeaute l’Alter JT, (link is external) un média alternatif, et le collectif des Désobéissants, dont Xavier Renou est le leader
    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Salarié de WeSignIt http://www.wesign.it, l’entreprise de pétition et fichage derrière la pétition NuitDebout (cette pétition n’a pas été lancée par le collectif à l’origine de Nuit Debout). Cette entreprise est complétée par une association afin de recevoir des dons monétaires (mélange-confusion entre entreprise marchande et soutien pseudo-militant). https://www.helloasso.com/associations/we-sign-it-pour-la-participation-citoyenne

    En 2012 il a donné des interview au Cercle des Volontaires, média confusionniste, proche de l’extrême droite. http://confusionnisme.info/?s=cercle+des+volontaires

    Après la déconvenue de son passage chez les Verts, il veut tenir les partis politiques et syndicats à l’écart. Les militants sont les bienvenus, mais sans leurs banderoles. Revers de la médaille, les actions qu’il organise attirent conspirationnistes et sympathisants d’extrême droite. Benjamin tient à préciser sa conception des choses :

    « C’est ma vision de la mobilisation. Il n’y a pas d’ennemis de classe. Le flic, le curé, le patron, et même le facho sont des êtres humains. C’est sûr, il faut écrire en très gros et crier très fort qu’on est contre les idées d’extrême droite. Après, si les mecs viennent quand même, et qu’on arrive à leur faire accepter que l’avis des sans-papiers compte autant que le leur, j’estime que c’est une victoire sur le fascisme. »
    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Le 7 avril 2016 il participait à une émission de France Inter pour parler de Nuit Debout, . À l’écouter on croirait presque qu’il est à l’initiative de Nuit Debout, sans assumer le statut de porte parole il utilise régulièrement le "on" et évidemment il invite à signer sa pétition marchande : http://www.franceinter.fr/emission-un-jour-en-france-nuit-debout-eveil-social

    http://www.franceinter.fr/sites/default/files/sons/2016/04/s14/net-fi-55e11eb8-faae-4db4-ae4e-4573eb777329.mp3

    Avec Benjamin Ball, pour Nuit Debout, il s’investit dans les questions de communication et des réseaux sociaux. Il travaille pour une association la boite militante et une plateforme de pétitions wesignit.

    Miguel Segui, Co-fondateur du cercle Podemos Paris.

    Sophie Tissier (par tel), Intermittente du spectacle. Co-organisatrice de Nuit Debout.

    Remy Buisine (par tel), Community manager. Il couvre la nuit debout et tourne des vidéos de l’évènement via périscope

    Par exemple, WeSignIt c’est aussi la boîte qui diffuse une pétition de soutien à La Primaire des Français (qui est est un projet de primaire distinct de laprimaire.org à laquelle Ball a participé) lancée par :

    Génération Citoyens : Jean Marie Cavada ; Cap 21- LRC : Corinne Lepage ; Nous Citoyens : Nicolas Doucerain ; La Transition : Claude Posternak ; Bleu Blanc Zèbre : Alexandre Jardin ; Pacte Civique : Jean-Baptiste de Foucauld

    Pour Benjamin Ball, on peut convaincre des fachos de respecter la parole des sans-papiers - 6 décembre 2015
    http://confusionnisme.info/2015/12/06/pour-benjamin-ball-on-peut-convaincre-des-fachos-de-respecter-la-pa

    Pour rappel, Benjamin Ball, ancien de Nouvelle Donne, est une figure bien connue des milieux militants parisiens, qui s’est largement décrédibilisée par ses pratiques et ses fréquentations. Lieutenant de Xavier Renou, il a longtemps eu comme bras droit Grégory Pasqueille, passé depuis dans le camp néo-nazi . En son temps, Indymedia Paris l’avait épinglé à plusieurs reprises. Voici trois articles publiés à l’époque par le site militant :

    Copwatch : Benjamin Ball fait son biz - mardi 4 octobre 2011
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/4102011-copwatch-benjamin_ball_fait_son_bizz.pdf

    Un personnage en particulier, boulet connu des luttes sociales à Paris, tire son épingle du jeu : depuis quelques jours Benjamin Ball, « jeune auto-entrepreneur militant » (comme le présente 20 Minutes) multiplie les interventions dans les médias où il crache sur les méthodes des autres copwatcheurs et demande une « police républicaine » .

    C’est que Ball a un business à défendre : comme souvent, il a flairé le filon du mouvement à récupérer et ce d’autant plus qu’il anime depuis quelques mois Copwatch.fr , un blog créé en décembre 2010 par Grégory Pasqueille, dans la foulée de la première affaire copwatch contre Hortefeux. Pire : alors que ce blog n’est qu’une longue suite de copiés-collés venus d’ailleurs, qu’il n’offre aucune garantie de confidentialité ni de sécurité (il est hébergé par Over-blog), Ball ose faire des appels aux dons en laissant croire qu’il serait un collectif. Collectif à lui tout seul en réalité, il entend ainsi s’en mettre plein les fouilles, comme le montrent les captures d’écran ci-dessous :

    [...]

    Mon engagement contre le TCE me fait découvrir le MRC . Je le rejoins en 2005, et malgrè des désaccords, sur le Nucléaire, le droit de vote des étrangers, la cogestion avec le PS, je le quitte qu’en 2007 à cause du ralliement de Chevènement à Ségoléne Royal.
    je fais campagne pour José Bové, et participe à un petit groupe d’ex chevénementistes pour une candidature unitaire antilibérale. [...] Je suis un écolosocialolibertarorépublicain , certains m’enjoignent de choisir une seule de ces filiations, je les invite à réfléchir avant de parler la langue du mépris.

    Copwatch : le retour des branquignoles - dimanche 25 novembre 2012
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/25112012-copwatch-le_retour_des_branquignoles.pdf

    nos amis Ball, Pasqueille et Cadena, bien au chaud dans leurs salons, jetaient de l’huile sur le feu en apparaissant dans les grands médias au nom de collectifs dont ils avaient usurpé l’identité (principalement Copwatch Nord-Ile-de-France) et en s’affublant de titres pompeux, alimentant le buzz médiatique et policier.

    Fausse amie : la manif "Sarkozy dégage" du 1er mai - jeudi 28 avril 2011
    http://confusionnisme.info/wp-content/uploads/2015/12/28042011-fausse_amie_-_la-manif_sarkozy-dc3a9gage_du_1mai.pdf

    Connu aussi sous les noms de « Opération Révolution France », « Révolution du Muguet » ou « Pour une Révolution française immédiate », il a été lancé sur Facebook par Grégory Pasqueille et Benjamin Ball – qu’on peut nommer puisqu’il créent au moins un blog par semaine et des dizaines de pages Facebook en laissant traîner partout leurs coordonnées . Tous deux sont apparus sur la scène parisienne au moment du campement des Enfants de Don Quichotte, dans les basques de son chef, Saint Augustin Legrand.

    Déjà des éventuels liens avec les réseaux de Baki Youssoufou ? Puisqu’à l’époque Youssoufou dirigeait la Cé :

    Le fait pour Pasqueille, Ball et compagnie d’affirmer être soutenus par la Condédération étudiante,ce faux syndicat créé par la CFDT et aussi jaune que sa maison-mère, ou encore par un prétendu « réseau jeune PG » – soit trois ou quatre jeunes clampins du PG qui doivent croire à la fable – , ou même par le Conseil National pour le Changement Démocratique du Tchad ou une ONG humanitaire britannique, Africa Phoenix, ne change rien à l’affaire. On se demande même ce que ces deux dernières organisations viennent faire là-dedans.

    [...]

    A noter que Ball a aussi tenté il y a quelques semaines de récupérer un mouvement d’étudiants européens en lançant un appel à faire sonner des réveils dans les facs le 25 mars dernier pour « réveiller l’éducation », au nom du collectif bidon « Les pas de noms » . Systématiqument, il annonce ses manifs en reprenant l’image du masque de V pour Vendetta, popularisée par les Anonymous et abondemment récupérée aussi par les conspirationnistes de tous poils.

    http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes

    Les militants aguerris boycottent systématiquement les événements signés Benjamin Ball. Cette série noire a réellement commencé avec le No Sarkozy Day le 27 mars 2010 [...] voyant que des groupes liés au FN reprenaient la manifestation à leur compte, ils ont publié un appel pour dissuader badauds et militants d’y participer.

    http://paris.demosphere.eu/rv/16856#comment-2542

    Nous n’avons pas de lien avec « ’appel du 30 avril », ou la manif du 1er pour aller à l’Elysée.

    Nous sommes simplement en contact depuis nos appels respectifs, mais n’avons pas la même vision des probèmes et des solutions. Nous ne rejetons cependant pas leurs évènements, chacun voit « midi à sa porte ».

    Nous voulons faire un mouvement vraiment large qui touche toutes les typologies de précaires pour nous rendre visibles et faire du constructif citoyen et républicain (bref... large !) :-))

    Tout ce qu’on peut vous conseiller, c’est de prendre vos distances, avec ces deux collectifs, ils ont étés montés par des mythomanes, en mal de reconnaissance sociale et médiatique, et il sont bien connus a paris, depuis plusieurs semaines, ils multiplient, des appels a des manifs et a des actions bidons, récupérent a leur profit, des appels et des actions de collectifs qui ne leur ont rien demandé ,leur pages facebook sont remplies de gens ,pour le moins contraire a nos luttes,et ils le disent d’ailleurs eux mêmes. il veulent jusqu’a des membre de la droite républicaine dans leurs actions

    On peut noter ses 2 passages à France Culture dans l’émission marquée à droite, si ce n’est patronale "Du Grain à moudre" : http://www.franceculture.fr/personne-benjamin-ball.html

    Voir la dernière intervention de Benjamin Ball à la bourse du travail le mercredi 20 avril : http://seenthis.net/messages/481963#message482333

    BAKI YOUSSOUFOU

    80% de lobbying

    Baki Youssoufou a été, 2008 à 2012, président de la Confédération Étudiante, la CÉ , la branche étudiante de la CFDT dont les pratiques et l’idéologie couchées devant le patronat et le capitalisme sont justement combattus par le collectif à l’origine de "Nuit Debout Convergence des Luttes".

    Il est lui-même patron-entrepreneur, depuis 2012, de WeSignIt et de Raiz. Il a fondé We Sign It avec Benjamin Ball et aussi Henri Lastenouse , secrétaire générale de Sauvons l’Europe http://www.sauvonsleurope.eu/lequipe dirigeant de plusieurs entreprise, proche du PS belge francophone : https://fr.linkedin.com/in/lastenousehenri

    https://twitter.com/achabus/status/721725185292902400

    https://twitter.com/achabus/status/721735737213894656

    Baki Youssoufou est toujours en lien avec la CFDT mais aussi une partie du patronat du secteur Internet comme Benoît Thieulin - proche du parti socialiste - qui l’a soutenu pour fonder WesignIt :

    L’agence la Netscouade, spécialiste du web social et communautaire, a lancé Wesign.it, une plateforme de création et de diffusion de pétitions.
    http://www.frenchweb.fr/les-3-derniers-sites-a-decouvrir-10/83824

    https://twitter.com/RonanLGF/status/250626011010576386

    https://twitter.com/louis_lec/status/262884139974418434

    Il est aussi proche de Bleu Blanc Zèbre d’ Alexandre Jardin, ce dernier fait aussi parti des initiateurs de La Primaire des Français (avec pétition sur WeSignIt).

    La Primaire des Français qui a le soutien de Pierre Gattaz président du MEDEF


    https://twitter.com/achabus/status/721313969844187137

    Ou encore, il est proche de Jean Paul Delevoye qui a notamment cassé les retraites des fonctionnaires en 2003 avec, oh hasard, le soutien de la CFDT http://www.monde-libertaire.fr/?page=archives&numarchive=11057

    Il a aussi participé au "14 juillet citoyen/Le Congrès du futur" organisé Le Conseil économique social et environnemental présidé par Jean Paul Delevoye et financé par l’Institut des Futurs souhaitables qui est un cabinet d’influence financé, notamment, par les entreprises WeDoData, Entrepreneurs d’avenir, ESCP Europe,PSA Peugeot Citroën, Groupe La Poste

    On l’a vu, un de ses fidèle collègue est Benjamin Ball qui semble très conciliant envers la présence de l’extrême droite http://www.streetpress.com/sujet/1448648139-benjamin-ball-militant-jedi-indignes et qui travail pour Nouvel Donne (Tiens un autre parti proche du patronat)

    On le retrouve dans le soutien de la primaire.org (distinct de "la primaire des français") tout comme Benjamin Ball, primaire qui est aussi un moyen de récolter des emails et informations personnelles.

    Donc Baki Youssoufou est à l’opposé du ras-le-bol des politicards professionnels de la politique et de la politique fadasse ; il semble proches du patronat et de la haute administration.

    D’autre part sa stratégie avec nuitdebout.fr semble viser à étouffer le mouvement puisque pendant 2 semaines l’ensemble de la communication a étouffer les expressions et revendications politisées, très majoritairement de gauche rouge, présentes sur la place de la République.

    Un des rares messages politisés publiée pendant les 2 premières semaines a été une photo où on voit un homme, que je ne connais pas, revendiquer une constituante - justement la thématique des chouaristes présents sur place : les Citoyens Constituants , dont les informations sur le nom de domaine permet de voir que derrière il y a #Lionel_Kahan qui flirte avec l’extrême droite (dont le Cercle des Volontaires qui réalise des films sur place comme l’interview de Finkielkraut). http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

    Lionel Kahan est ainsi venu le 15 mars se plaindre du déroulé des élections au sein du mouvement au micro de Raphaël Berland, tandis que le 1er avril, c’était au tour de François Martin d’être reçu lors d’un « Dîner du Cercle » en compagnie du blogueur Emmanuel Valette dit Wikicrate dit Chansonatix, lui aussi représentant des Citoyens constituants, et du producteur Bob Ballanca, animateur de la webradio complotiste « Bob vous dit toute la vérité ».

    Et un autre message a été de lancer une pétition (par l’entreprise marchande de pétition dont Baki Youssoufou est propriétaire : WeSignIt) en soutien à la Nuit Debout - action ridicule au regard de ce qui est dit en AG et qui fait par ailleurs et même de l’objectif de Nuit Debout Convergence des Luttes : occuper l’espace, descendre dans la rue, ne pas rester chez soi, regrouper tout le monde dans les rues. Et donc ne surtout pas signer des pétitions inutiles.

    Voir ci-dessous le business des pétitions : http://seenthis.net/messages/481963#message482292

    Baki Youssoufou : « Les politiques vont devoir se plier au printemps numérique » http://www.lopinion.fr/7-novembre-2013/baki-youssoufou-politiques-vont-devoir-se-plier-printemps-numerique-5862

    NOUVELLE DONNE

    Isère : Nouvelle Donne, le confusionnisme participe aux listes citoyennes
    http://lahorde.samizdat.net/2015/02/17/isere-nouvelle-donne-le-confusionnisme-participe-aux-listes-citoye

    On retrouve aussi comme salarié du parti, Benjamin Ball, en tant que coordinateur des actions de communication web de Nouvelle Donne , qui est un ancien des Indignés parisien, ce mouvement qui réunit des personnages comme Grégory Pasqueille (poursuivi par la justice pour antisémitisme, et grand défenseur de la Manif pour Tous) , Raphaël Berland (animateur du site du Cercle des Volontaires), ou encore Jonathan Moadab (animateur du site confusionniste Agence Info Libre) .

    La page officielle du Facebook de Nouvelle Donne renvoyait vers la page de l’Agence Info Libre, et Benjamin Ball se laissait interviewer par le Cercle des Volontaires. Sur le site internet de Nouvelle Donne, on peut aussi retrouver le lien pour le site pas très recommandable Agora Vox, qui publie des textes de Dupont Aignan, de Tariq Ramadan et de la télé d’extrême-droite Méta TV (dans la rubrique « Retour d’expérience »).

    Nouvelle Donne : du projet de renouveau politique à la récupération réactionnaire ?
    https://luttonscontrelefn.wordpress.com/2015/01/29/nouvelle-donne-du-projet-de-renouveau-politique-a-la-re

    Nouvelle Donne prend racine en 1997 avec US4J aux législatives ( 200 candidats), revient avec le nom de Réseau ND en 2002 . Pierre Larrouturou ne réunira pas les 500 signatures pour les présidentielles et aux législatives (seulement 90 candidats ) . Le parti est mis en veille mais « il veille » au moment opportun . Un peu réveillé en 2011 il s’adosse au Collectif Roosevelt début 2012 et prépare dès Avril/Mai la soi-disant création de Nouvelle Donne.

    A la fin 2013, de nouveaux partenaires et statuts. Il se veut le prolongement du Collectif Roosevelt créé en 2012 par Pierre Larrouturou, Stéphane Hessel, Edgar Morin, Michel Rocard, plusieurs intellectuels et personnalités publiques issus de la société civile et politique en 2012 –

    Nouvelle Donne sabotée par des réseaux de l’extrême - 4 oct. 2014 Par alexandra basset
    https://blogs.mediapart.fr/alexandra-basset/blog/041014/nouvelle-donne-sabotee-par-des-reseaux-de-lextreme

    Adhérente Nouvelle Donne et m’étant inscrite sur un groupe d’échanges ND « reprendre la main », j’ai remarqué que le réseau était gangrainé par des activistes peu progressistes avec des références récurrentes concernant Chouard (économiste proche des réseaux de l’extrême ayant une autre vision que la position officielle Nouvelle Donne sur léconomie), Onfray

    CAMPAGNE DE PRESSE POUR DÉGONFLER LA POLÉMIQUE

    Nuit debout ne sait pas sur quel pied communiquer
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/20/nuit-debout-ne-sait-pas-sur-quel-pied-communiquer_4905506_3224.html

    Dans cet article, seuls les proches de Raiz semblent avoir été interviewé, leurs explication sur la non-retransmission de prises de paroles est étonnante :

    En revanche, le mouvement communique peu de discours politiques sur Twitter et Facebook. Sur Twitter, @NuitDebout appelle à la mobilisation, informe sur les débats à venir mais diffuse peu de slogans tranchés. « On nous reproche souvent d’être bisounours, mais on n’a pas vraiment de mandat pour s’exprimer politiquement au nom de Nuit debout », explique Noémie Toledano, « du coup on essaye essentiellement de donner une image positive du mouvement, on fait remonter des actions et informations, ou des discours parfois contradictoires, mais c’est toute la difficulté de relayer un mouvement horizontal. »

    [...]

    On retrouve la thématique du vote par internet ce qui semble en contradiction avec les objectifs du mouvement, occuper l’espace public et sortir de chez nous (on ne rentre pas ce soir) :

    « On n’a pas encore de système de vote clair », appuie Quentin. « Du coup on n’a pas de consensus politique pour communiquer », déplore Youlie, membre de la commission communication.

    [...]

    « Il n’y a pas de coordination au niveau national », explique Baki Youssoufou, ancien président de la Confédération étudiante et ancien militant CFDT. [...] « Des gens sur le terrain qui font la Nuit debout de Bayonne nous ont dit ne pas savoir qui gérait la page Pays basque », raconte Noémie Toledano.

    Qui gère la com’ de Nuit debout ?
    http://www.politis.fr/articles/2016/04/qui-gere-la-com-de-nuit-debout-34561

    Politis le média de gauche dont on peut se méfier presqu’autant que du PS (Ok Libération bat tous les records sur terrain là)

    Cet article est biaisé sur un point précis : l’opposition bisounours/politisés porterait principalement sur la communication à propos des manifs de nuits et des violences policières. Alors qu’en fait le problème est plus large puisque pendant 2 semaines, au moins jusqu’au samedi 16 avril, aucun des débats politiques présents sur la place de la république n’a été retransmit sur les médias numériques - la commission com’ refusant de passer certains messages.

    On y apprend quand même des choses intéressantes, notamment la stratégie de dépolitisation (pas de gauche, alors que le mouvement est issu de la lutte de gauche contre la loi travail & de Fakir & Lordon ; pas de gauche étant assimilé à démocratie horizontale et citoyen et la fameuse "donner la parole à tous le monde" qui en général est utiliser pour faire une petite place aux chouaristes) :

    « Nous voulions construire une trame narrative positive du mouvement et parler de ce qui se passe sur les places publiques, pas des violences qui se déroulent dans les rues adjacentes. Nous voulions donner de la matière aux médias, en dehors des dépêches AFP ou des images de BFM TV », assure Baki Youssoufou, un des membres actifs du « média center »

    [...]

    D’un côté, les partisans d’un mouvement « citoyen » très horizontal, une « démocratie réelle » qui donne la parole à tout le monde. De l’autre, les tenants d’une convergence de luttes sur une ligne politique plus clairement anticapitaliste.

    [...]

    ce groupe a créé une page Facebook, dont il conserve aujourd’hui les codes d’accès malgré les demandes. « Ce sont des comptes qui ont énormément de suiveurs, avec des statistiques délirantes »

    [...]
    Et la participation à l’initiative farfelue, mélangeant gauche et droite d’une primaire "citoyenne" ouverte à n’importe qui et pour présenter n’importe quel candidat "hors partis" où Chouard et Rabbhi sont en bonne position à coté de Nicolas Hulot, François Asselineau, Emmanuel Macron et Frédéric Lordon :

    Benjamin Ball , « du moment que chacun reste dans la poursuite d’un objectif affiché. Je ne vais pas cacher mon engagement, avant même Nuit debout, pour laprimaire.org (2).

    Nuit Debout : mais qui contrôle le site NuitDebout.fr ?
    http://www.numerama.com/politique/164169-nuit-debout-mais-qui-controle-le-site-nuitdebout-fr.html

    Numérama le média fondé par Guillaume Champeau - pas très communiste.

    Ici aussi la posture politique de Baki Youssoufou et Benjamin Ball est éludée ou atténuée. On apprend que Noémie Tolédano, l’associée de Youssoufou dans Raiz, est aussi de la partie. On retrouve aussi des références étonnantes à la "démocratie liquide" et donc aux vielles croyances de vote par internet

    A plusieurs reprises, les trois collègues de Nuit Debout ont réitéré leur attachement à la « démocratie participative » et à « la démocratie liquide ».

    DANS LA CONTINUITÉ voir aussi :

    Ecologie, Monnaie… Le clan Rabhi à l’avant-garde de la confusion
    http://confusionnisme.info/2014/12/14/ecologie-monnaie-le-clan-rabhi-a-lavant-garde-de-la-confusion

    Voir aussi http://observatoiredesreseaux.info

    Extrême droite et confusionnistes face au mouvement contre la loi Travail http://lahorde.samizdat.net/2016/04/05/extreme-droite-et-confusionnistes-face-au-mouvement-contre-la-loi-

    Nuit Debout, où vas-tu ? A propos du débat sur la présence d’Egalité et Réconciliation aux agoras lyonnaises http://rebellyon.info/Nuit-Debout-ou-vas-tu-A-propos-du-debat-16201

    Virus, colibris, grenouilles… Les petits animaux perdus de « l’engagement citoyenniste ». http://bordeauxbordel.antifa-net.fr/virus-colibris-grenouilles-les-petits-animaux-perdus-de-le

    • Sur un autre sujet des photos des Citoyens Constituants (proches de d’Étienne Chouard et qui on participé à une « manif confusionniste ») qui sont là depuis plusieurs jours :

      https://twitter.com/SylvieAebischer/status/723199857733844992

      http://confusionnisme.info/2015/04/11/des-membres-du-m6r-invites-du-cercle-des-volontaires

      Rien que le mois passé, le CDV a offert une tribune à deux Citoyens constituants aussi membres du M6R : Lionel Kahan est ainsi venu le 15 mars se plaindre du déroulé des élections au sein du mouvement au micro de Raphaël Berland, tandis que le 1er avril, c’était au tour de François Martin d’être reçu lors d’un « Dîner du Cercle » en compagnie du blogueur Emmanuel Valette dit Wikicrate dit Chansonatix, lui aussi représentant des Citoyens constituants, et du producteur Bob Ballanca, animateur de la webradio complotiste « Bob vous dit toute la vérité ». Rappelons pour finir que les Citoyens constituants avaient pris part à la manifestation d’extrême droite « Jour de Colère » le 26 janvier 2014.

      http://confusionnisme.info/2015/05/28/rassemblement-de-gentils-virus-et-de-constituants-demain-a-paris

      on y trouve Le Cercle des Volontaires, mais aussi les chouardiens des Citoyens constituants ou des Gentils Virus, les indignés de Démocratie Réelle Paris et plusieurs autres organisations citoyennistes comme les Citoyens du Vote blanc (ex-Parti du Vote blanc), le Dème de Montmartre, Gouvernons ou encore le Mouvement pour une 1ère Démocratie. Tous entendent se greffer sur un événement annuel initialement organisé par l’ex-député PS André Bellon, fondateur de l’Association pour une Constituante. Au micro d’Independenza WebTV, Raphaël Berland du Cercle des Volontaires a promis une « surprise », peut-être la venue d’Etienne Chouard en personne. Ce jour sera aussi celui de la sortie de Ruptures, revue héritière du journal social-patriote Bastille-République-Nations.

      Bref ces histoires sont bien bordéliques... désolé pour le dérapage avec B. Sonntag.

    • Je découvre un interview de personnes à l’origine de la Nuit Debout Ewan (c’est lui qui prend la parole dans la vidéo plus haut pour dénoncer Youssoufou et Ball) et LoÏc (compagnie Jolie Môme) publié 3 jours avant le début de Nuit-Debout Convergence des Luttes.

      En dehors de l’intérêt de l’interview en lui même on peut voir, sur l’image ci-dessous, une petite erreur de com’ des organisateurs : ils ont mis en avant (dès le début contrairement à ce que racontent certains médias) le nom choc NUIT DEBOUT et en petit l’adresse du site web http://www.convergence-des-luttes.org qui ne reprends pas le nom choc... Il n’ont pas réserver l’adresse nuitdebout.fr du coup le DNS sera cyber-squaté par Youssoufou et Ball...

      On peut noter aussi avec la multitude des logos que l’orientation politique était très claire et que la convergence des luttes était bien celles de gauche... pas la mollasserie citoyenniste à laquelle Finkie-le-facho s’attendait.

      Contre la loi travail, mais pas que, les résistances s’organisent

      Interview d’organisateurs de la Nuit Debout. Jeudi 31 mars, on ne rentre pas chez nous Publié le 28 mars 2016

      http://www.revolutionpermanente.fr/Interview-d-organisateurs-de-la-Nuit-Debout-Jeudi-31-mars-on-ne

      http://www.revolutionpermanente.fr/local/cache-vignettes/L860xH516/arton3428-ded12.jpg?1461030287

      Le 31 mars, on le sait, sera une journée de forte mobilisation. Pour la quatrième semaine consécutive, la jeunesse étudiante et lycéenne, mais aussi de larges franges des salariés seront mobilisées pour exiger le retrait total de la loi Travail, ni amendable ni négociable. Dans ce cadre, Nuit Debout invite les manifestants du 31 mars à ne pas rentrer chez eux après avoir battu le pavé contre la loi travail et à occuper les places. Loïc, intermittent du spectacle à la Compagnie Jolie Môme , et Ewan participent au collectif constitué autour de l’initiative de la Nuit Debout, qui aura lieu jeudi 31 mars au soir à partir de 18 heures sur la place de la République à Paris, et dans de nombreuses autres villes de France. Nous les avons interviewés.

      Propos recueillis par Flora Carpentier

      Et la petite vidéo rigolote qui rappelle l’orientation à gauche rouge de l’initiative :

      https://www.youtube.com/watch?v=1DamJgrt_ug

      Ajoutée le 20 mars 2016
      Deuxième teaser pour la Nuit Debout qui aura lieu après les manifestations du 31 Mars !

      Et le premier Teaser ou l’ont voit l’usage du double nom Nuit-Rouge Nuit-Debout :

      https://www.youtube.com/watch?v=pM9d5WWDYNc

      Ajoutée le 19 mars 2016
      Premier teaser pour la Nuit Debout qui aura lieu le 31 Mars 2016.

      Voir aussi l’appel initial de Fakir :
      http://www.fakirpresse.info/nuit-rouge-le-31-mars-on-ne-rentre-pas-chez-nous
      http://www.fakirpresse.info/IMG/pdf/nuit_rouge.pdf

      Bref le CFDTiste Baki Youssoufou et Benjamin Ball qui l’aide à faire signer des pétitions ineptes n’auraient jamais du se sentir concernés.

      Voilà ce que Benjamin Ball déclarera par la suite, le 22 Avril 2016 :

      http://www.streetpress.com/sujet/1461583436-rififi-nuit-debout

      Derrière les embrouilles entre activistes, c’est une bataille des idées qui se joue. Joint par StreetPress, Benjamin Ball, le visage du Média Center, explique qu’il n’est « ni de droite, ni de gauche » . Il livre sa vision de Nuit Debout :

      « C’est une assemblée citoyenne ouverte à tous qui a pour objet de travailler sur tout un tas de luttes. Ça n’a pas de sens de lui donner une couleur politique. Par contre, il y a bien des marqueurs forts comme l’opposition à la loi travail ou l’antifascisme. »

      Bref ni rouge ni poing levé.

    • http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/04/20/nuit-debout-ne-sait-pas-sur-quel-pied-communiquer_4905506_3224.html

      Nuitdebout.fr a lui été acheté le 1er avril par deux militants, Baki Youssoufou et Noémie Toledano, également responsables de l’agence de communication Raiz, puis mis à la disposition des militants. Ils font l’objet de plaintes répétées de certains participants, les accusant de vouloir s’approprier le mouvement sur le net, mais nient cette volonté et assurent participer très peu à la communication.

      Un hébergement a été fourni par Benjamin Sonntag, trésorier de l’association de militants du Web la Quadrature du Net. « On est plusieurs à fournir des petits bouts d’infrastructure Internet en attendant qu’un mouvement formel existe », explique cet entrepreneur qui travaille notamment pour la société Octopuce. « Les espaces que je gère sont co-administrés, on est trois administrateurs systèmes à s’être retrouvés pour créer des listes de discussion, des boîtes mails, gérer le code du wordpress, etc », poursuit Benjamin Sonntag.

    • @gastlag : Merci, j’ai lu avec intérêt. Je ne voudrais pas interférer dans une discussion sur un sujet que je connais mal et un mouvement dont je ne sais pas grand chose.
      Juste sur l’aspect "révolution colorée". Les types en question, ceux de Raiz, que certains du mouvement accusent de récupération, ont effectivement un profil général qui colle avec le genre d’activistes qui mettent en place ces techniques. Par ailleurs il est déjà arrivé à plusieurs reprises que des activistes liés aux révolutions colorées détournent des luttes sociales classiques, pour lancer leur mouvement, par exemple quand le mouvement du 6 avril égyptien se constitue en soutien d’un mouvement de grèves des mineurs (le 6 avril 2008). Ou bien le lancement de la « révolution du jasmin » tunisienne en s’appuyant sur les luttes ouvrières du bassin de la Gafsa, après cooptation de l’UGTT (qui recevait le soutien du Solidarity Center Américain lié à l’AFL-CIO).
      Un dernier point, le logo choisi, poing fermé stylisé, est manifestement emprunté aux logos utilisés par ces mouvements, qui l’ont eux même récupéré dans le lexique iconographique des mouvements d’extrême-gauche des années 60-70.

      Par exemple logo du mouvement du 14 mars libanais né durant la « révolution du cèdre » :


      ou bien un des logos des jeunes du 6 avril égyptien :

      Reste qu’il manque (encore ?) pour pouvoir soupçonner une telle manipulation des éléments concrets importants :
      – un lien de ces personnes avec les autorités américaines (contacts avec l’ambassade US, formation par des programmes américains, …)
      – un financement par des fondations habituées à ce genre d’opérations
      – un contexte géostratégique qui pourrait expliquer une volonté américaine d’affaiblir ou de renverser un régime ou un gouvernement

    • Merci beaucoup @souriyam pour ton retour. Effectivement je pense qu’on ne peut pas dire que ce soit la même chose (ne serait-ce que parce qu’on est très loin d’un renversement politique ^^). Le poing, c’est le groupe originel qui l’a utilisé, donc à priori c’est plus par tradition de gauche.

      Sinon voici quelques ajouts sur WeSignIt de Baki Youssoufou & Benjamin Ball :

      la pétition, petition.nuitdebout.fr est en opt-in passif (je ne suis pas sûr que ce soit légal) pour cette clause : « Je souhaite recevoir des informations de l’auteur de la pétition et des partenaires de We Sign It »

      Donc le gain commercial est caractérisé. Bien entendu ils comptent faire fructifier leur petite affaire, ils utilisent donc tous les moyens de nuits debout, comme les comptes Twitter « officiels » sur lesquels ils ont la main, pour promouvoir cette pétition inepte et ils souhaitent internationaliser le mouvement et les signatures (donc bénéficier de la couverture médiatique de nuit debout)

      Dès le 5 avril le compte Twitter Nuit Debout géré par Raiz et WeSignIt, ainsi que Joseph Boussion, diffusent la pétition :

      Et plus tard :

      Au fait à votre avis quelle est la chose la mieux mise en avant sur le site web de Nuit Debout ? Ouiii !! Gagné ! C’est la pétition inepte !

      Wesign.it est un site Internet permettant à des personnes ou organisations (« Auteur de la pétition ») de publier une pétition, et à des personnes de signer des pétitions (« Signataire d’une pétition »). Il permet également aux signataires d’une pétition d’être informés des suites de la pétition et du lancement de pétitions sur des thématiques similaires.

      Propriétaire du site : We Sign It, SARL en cours d’immatriculation, email : contact [AT] wesign.it
      [...]
      En fournissant de telles informations, le signataire consent explicitement au traitement de ces données par Wesign.it. Si le signataire ne souhaite pas communiquer de telles informations, il ne doit pas signer de pétition.
      http://www.wesign.it/static/cgu-4/fr

      Sur le site de la CNIL :

      Les modalités de recueil du consentement des personnes sont libres à la condition toutefois que le consentement soit libre, spécifique et informé.
      Ainsi par exemple :

      - le recueil du consentement ne saurait être subordonné à l’acception des conditions générales de vente.
      - les cases « pré-cochées » qui permettent de présumer du consentement de la personne ne sont pas admises .

      https://www.cnil.fr/fr/les-regles-dor-de-la-prospection-par-courrier-electronique-0

      WeSignIt c’est aussi la boîte qui diffuse une pétition de soutien à La Primaire des Français (qui est est un projet de primaire distinct de laprimaire.org à laquelle Ball a participé) lancée par :

      Génération Citoyens : Jean Marie Cavada ; Cap 21- LRC : Corinne Lepage ; Nous Citoyens : Nicolas Doucerain ; La Transition : Claude Posternak ; Bleu Blanc Zèbre : Alexandre Jardin ; Pacte Civique : Jean-Baptiste de Foucauld

      Les liens semblent nombreux entre Raiz, WeSignIt et Alexandre Jardin à l’initiative de Bleu Blanc Zèbre et de La Primaire des Français :

      La Primaire des Français qui a le soutien de Pierre Gattaz président du MEDEF


      https://twitter.com/achabus/status/721313969844187137

      EDIT

      Ah je m’aperçois qu’ils ont lancé une deuxième pétition, visiblement en lien avec Info’Com-CGT, contre les violences policières. Elle est encore en optin passif :

    • Ah et Benjamin Ball était dans le public à la Bourse du Travail mercredi soir. Et il a souhaité prendre la parole... De manière assez hallucinante pour quelqu’un qui appartient en sous-marin à de nombreuses organisations de « politicarts professionnels » bourgeois et qui a complètement (cyber)squatté et détourné le mouvement initial, il a propose de laisser la place aux citoyens non-organisés (sans grève général, donc sans temps disponible pour participer, contrairement à lui) :

      Bon alors moi j’ai 3 bonnes nouvelles à vous annoncer.
      La première bonne nouvelle c’est que les manches à air des assemblées générales n’ont pas attendu les grands intelligents pour se focaliser le 1er mai
      La première bonne nouvelle c’est qu’ils seront très mobilisés pour le 1er mai.
      La deuxième, plusieurs assemblées générales en France ont voté de venir à Paris pour avoir une grande expression citoyenne.
      Ok pour une jonction entre les syndicats et Nuit Debout mais c’est Nuit Debout devant, le peuple devant et les corps intermédiaires et les syndicats derrières .
      La 3e bonne nouvelle c’est que les manches à air de barcelonne, les manches à air d’occupy walstreet, les nombrilistes du mouvement occupy etc. ils ont eu une intelligence de proposer une étape d’après. Cette étape d’après c’est globaldebout. Le 7 et 8 mai il y aura un meeting international ! Pas sur la bourse du travail mais qui se passera sur la place. Où tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite.
      Et pour citer les propos de certains membres du parti de gauche qui tiennent à récupérer ce mouvement et bien pour citer leurs propos. Ils disent que c’est une catastrophe que ce mouvement devienne planétaire. Ce n’est pas une catastrophe, c’est une construction et les citoyens sont en capacité de faire cette construction.

      Voir et écouter :
      1h03min25s http://la-bas.org/les-emissions-258/la-selection/la-nuit-debout-dure-mais-elle-va-ou?bonjour=oui
      2h19min http://www.dailymotion.com/video/x45v286_mercredi-20-avril-a-19h00-fakir-la-commission-convergence-des-l


      http://www.streetpress.com/sujet/1461233022-ruffin-fakir-bourse-du-travail-debout

      Bien entendu GlobalDebout.com a déjà été acheté et le site renvoi vers celui de Nuit Debout et sa pétition, on n’en sait pas plus sur qui le soutien... mystère, mystère ! En aucun cas on ne soupçonnera Ball de pipoter sur le fait que tout les mouvement, justement informels, indignados ou Occupy Wall Street (ce qu’il en reste) sont derrières lui :

      Où tout le monde pourra s’exprimer pourvu que ce ne soit pas un leader ou un groupe constitué d’extrême droite.

      Dire ça après qu’on ai viré Finkielkraut... C’est vrai que l’extrême-droite non constituée ou les groupuscules sous-marin c’est tolérable !

      Quand la nuit debout refuse de recevoir et de discuter avec Finkielkraut pour l’ensemble de son œuvre, cela revient à expliquer qu’on peut y accueillir les personnes que ce philosophe passe son temps à insulter .

      Refuser le discours et les positions de Finkielkraut qui tire en permanence sur les habitants des quartiers populaires, c’est affirmer que les habitants des quartiers populaires sont les bienvenus aux « nuits debout ». Ce message est compréhensible dans nos quartiers. Le départ de Finkielkraut est plus utile que tous les appels à la convergence des luttes. http://seenthis.net/messages/481732#message481752

      Ou encore Frédéric Lordon qui rappelait (avant l’intervention de Benjamin Ball) de manière judicieuse que Nuit Debout n’est pas là pour discuter avec tout le monde, sans orientation politique, en particulier nous combattons le capitalisme et le racisme :

      L’affaire Finkielkraut […] rien ne nous permet mieux d’expliciter qui nous sommes et ce que nous voulons. Elle nous permet également, à contrario, d’apercevoir peut-être à quoi nous devons l’accueil relativement favorable qu’a reçut la Nuit Debout dans les médias jusqu’ici. […] Le constant effort de cette chefferie (médiatique) c’est de pousser le mouvement, qui les déborde complètement, dans un sens qu’ils croient contrôlable. Et en l’occurrence, dans le sens de ce que j’appellerai le citoyennisme intransitif, c’est à dire le citoyennisme pour le citoyennisme, qui débat pour débattre mais ne tranche rien, ne décide rien et surtout ne clive rien. Une sorte de rêve démocratique cotonneux et inoffensif précisément conçu pour que rien n’en sorte. Et même pour qu’on oublie le plus vite possible la raison première qui nous a rassemblé : renverser la loi El Khomeri et son monde. […] « all inclusive », nous voilà sommé d’être inclusif, sans limite, d’accueillir tout le monde sans la moindre discrimination. […] Oui mais voilà ce pays est ravagé par 2 violences à grande échelle : la violence du capital et la violence identitaire raciste. […] Et bien non ! […] Nous ne sommes pas ici pour faire de l’animation citoyenne « all inclusive » […] Nous sommes ici pour faire de la politique ! Nous ne sommes pas amis avec tout le monde ! […] Nous avons même [le projet] de contrarier sérieusement une ou deux personnes. […] A-t-on jamais vu mouvement sérieux de contestation de l’ordre social célébré d’un bout à l’autre par les médias organiques de l’ordre social ?http://la-bas.org/la-bas-magazine/reportages/frederic-lordon-il-faut-chasser-les-gardiens-du-cadre

      Et l’extrême droite a déjà beaucoup essayé de faire de l’entrisme dans Nuit Debout que ce soit le Cercle des Volontaires ou Sylvain Baron, Bohort Mignolet ou égalité et réconciliation (les amis d’Étienne Chouard ne sont jamais loin) :

      http://rebellyon.info/Nuit-Debout-ou-vas-tu-A-propos-du-debat-16201

      Vendredi soir, plusieurs militants de l’organisation « égalité et réconciliation » sont passés une vingtaine de minutes à « Nuit Debout Lyon ».

      http://lahorde.samizdat.net/2016/04/05/extreme-droite-et-confusionnistes-face-au-mouvement-contre-la-loi-

      Chez les confus, on se frotte les mains

      Depuis quelques années, les militantEs du mouvement social sont régulièrement confrontéEs une nouvelle espèce de morbacs, les confusionnistes, pour qui la frontière droite-gauche est une chimère, et qui appellent à un front commun « antisystème », y compris avec l’extrême droite. Avec leur discours plein de naïveté abyssale et de contradictions, ils se baladent dans les manifs, les AG, tentant dès qu’ils le peuvent de monopoliser la parole, en quête d’une pseudo-légitimité auprès de l’ensemble du mouvement, dans le but de rameuter pour leur crémerie et son étalage d’idées réactionnaires. Discrets, passe-partout, les confusionnistes n’en sont pas moins dangereux car avançant masqués, ils sont passés maîtres dans l’art de tromper les gens.


      http://lahorde.samizdat.net/2015/09/28/cartographie-de-lextreme-droite-francaise-mise-a-jour-2015

      Sur le même sujet :
      Poil à Gratter met les pieds dans le négationnisme. 06/03/2015 par bordeaux bordel
      http://bordeauxbordel.antifa-net.fr/poil-a-gratter-met-les-pieds-dans-le-negationnisme

      Ce royaliste nationaliste qui prétend s’incruster dans une lutte sociale
      http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/20/royaliste-pretend-sincruster-lutte-sociale/#comment-47

      Nuit Debout contre Nuit de boue
      http://observatoiredesreseaux.info/2016/04/12/235

    • @touti je dirai plutôt #bureaucratie car ils ne semblent pas tirer leur force de leurs compétences mais du fait d’être payés à faire de la politique, ce qui leur permet d’être 24h/24 dispo notamment à Nuit Debout alors que les « simples citoyens » qu’ils mettent tant en avant vont au travail la journée etc.

      J’ai mis à jour la publication principale, notamment parce que les images de twitter ne fonctionnaient pas.

      Enfin pour la route si on avait un doute sur le positionnement politique réac, voici ce que le compte Twitter sur lequel ils ont la mains retweetait le soir du passage de Hollande à la Télé :

    • Proche du sujet, avait déjà été publié :

      http://seenthis.net/messages/480256
      Nuit Debout n’existe pas. C’est un média, idiot ! - 14 avril
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/La-nuit-debout-n-existe-pas
      A qui appartient Nuit Debout ? - 14 avril
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/A-qui-appartient-nui-debout

      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/20/Pas-vu-sur-nuit-debout
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/14/Place-occupee

      Le risque également de cette idéologie citoyenno-démocrate est une dépolitisation, une simplification à l’extrême et un déni de la conflictualité sociale derrière des slogans comme « les 99 % face au 1 % » ou « la police avec nous ». La police tue dans les quartiers, tabasse en manifs, mutile à coup de flashballs. Ils sont et seront toujours du côté de l’Etat et des dominants. Alors, non, nous ne construirons rien avec eux. Pour nous, la lutte des classes n’a pas disparu avec le déclin de la société industrielle. Ce système capitaliste continue plus que jamais de profiter à une classe dominante qui ne cèdera que sous la pression d’un rapport de force et pas d’un bulletin de vote ni de 80 000 smiley sur Périscope.

      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/11/De-quoi-les-revolutions-sont-elles-le-nom
      http://blog.europa-museum.org/post/2016/04/10/Thermidor-place-de-la-republique

    • Le site confusionisme.info vient de publier un énorme dossier sur la Nuit Debout, leur critique va bien au delà de la critique du détournement de communication fait par Youssoufou et Ball :

      Ruffin et Lordon, une Nuit à dormir Debout - 23 avril 2016
      http://confusionnisme.info/2016/04/23/ruffin-et-lordon-une-nuit-a-dormir-debout

      J’ai fait un autre post sur seenthis avec le sommaire :
      http://seenthis.net/messages/482798

      #panier_de_crabes

    • L’affaire part en cacahuète :

      Coups de fil anonymes et plainte au commissariat : Du rififi à Nuit Debout
      http://www.streetpress.com/sujet/1461583436-rififi-nuit-debout

      La militante, engagée dans Nuit Debout, est prise au dépourvu. « Qui êtes-vous ? », répond-elle. Le ton monte : « Je suis un citoyen et j’ai le droit de savoir ! » Puis l’interlocuteur anonyme lui retourne sa question : « Et vous, qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ? » La jeune femme prend peur. Elle raccroche et retourne à son ordi, un brin inquiète.

      Des corbeaux à Nuit Debout ? Ce jour-là, Noémie reçoit deux autres coups de fil anonymes du même acabit. La veille, son adresse et son numéro de téléphone ont été balancés sur Twitter , ainsi que sur différents sites web.

      [...]

      Derrière les embrouilles entre activistes, c’est une bataille des idées qui se joue. Joint par StreetPress, Benjamin Ball, le visage du Média Center, explique qu’il n’est « ni de droite, ni de gauche » . Il livre sa vision de Nuit Debout :

      « C’est une assemblée citoyenne ouverte à tous qui a pour objet de travailler sur tout un tas de luttes. Ça n’a pas de sens de lui donner une couleur politique. Par contre, il y a bien des marqueurs forts comme l’opposition à la loi travail ou l’antifascisme. »

      [...]

      Le 15 avril, lors d’une assemblée place de la République, Iwan Lambert, un militant qui se présente comme l’un des 15 qui ont piloté Nuit Debout, s’est emporté contre Baki Youssoufou et Benjamin Ball, devant une trentaine de personnes :

      « Ces gens-là sont propriétaires des outils censés parler pour Nuit Debout (…) Ça vous expliquera peut-être pourquoi, tous les jours, on repose le problème de laisser rentrer les soraliens, les crypto-fascistes, les rouges-bruns. »

      Le speech a été vu 10.000 fois sur YouTube. Baki Youssoufou a demandé à son avocat de porter plainte, nous fait savoir sa compagne Noémie Tolédano.

      Nouveau post à ce sujet : http://seenthis.net/messages/483149

    • @tintin ah bah de rien :-) Je me suis nourris d’un gros travail fait par d’autres personnes de manière éparse sur Twitter, en particulier « Ulyss @achabus » https://twitter.com/achabus

      Il y aussi des questions qui se posent sur une application Android qui aurait été lancée par Raiz (faite par OUACOM SAS), mais je n’ai pas l’impression qu’ils récoltent des données personnelles avec : https://twitter.com/Nitro_Politic/status/724008353920368642

    • À propos de la #Démocratie_Liquide qui est à mon avis un des thèmes qui va monter pour faire face à la défiance populaire.

      On retrouve WeSignIt, Baki Youssoufou et Benjamin Ball, les projets de primaire "citoyennes", le vote par Internet (écouter ici, à 1h, ce qu’en dit Richard Stallman lors de son passage à Nuit Debout :https://wiki.nuitdebout.fr/images/f/f6/StallmanDebout.ogg

      ) etc.

      On retrouve la notion mal construite "citoyen de base", bref tout le baratin citoyenniste et contre les "corps intermédiaires" (un peu comme "l’économie du partage" ou Bitcoin, Uber seraient des désintermédiation - se sont en fait des ré-intermédiation) :

      La “démocratie liquide” ou comment repenser la démocratie à l’âge numérique ?
      http://www.franceculture.fr/numerique/la-democratie-liquide-ou-comment-repenser-la-democratie-l-age-numeriqu

      Formule complexe, et parfois critiquée, la “démocratie liquide” se situe entre la démocratie représentative et la démocratie directe. La mise en œuvre de ces nouvelles formes de démocratie passe par de nouveaux outils dont le numérique permet le développement.

      [...]

      Le concept de démocratie liquide apparaît à la fin des années 2000. A l’origine le terme renvoie notamment à l’ouvrage de Zigmunt Bauman, Liquid Modernity. [...] Pour Bauman, les individus vont désormais privilégier le changement, la mutation, la disruption, plutôt que le statu quo.

      [...]

      La démocratie liquide, c’est l’adaptation de ce concept à la sphère politique. On cherche à redonner un sens aux relations politiques entre tous les citoyens. L’objectif étant d’ouvrir le jeu démocratique. On trouve ici l’idée selon laquelle c’est au tour de la politique d’être bouleversée par la technologie.

      [...]

      Différentes mais complémentaires sont les plateformes d’hébergement de pétitions. Ces dernières semaines, la pétition « Loi travail : non, merci », lancée notamment par Caroline de Haas, a recueilli près d’1,3 millions de signatures sur la plateforme change.org. Les tenants de la démocratie liquide militent pour que les gouvernements organisent un référendum dès lors qu’une pétition atteint un certain nombre de signatures. “We sign it” est une plateforme qui héberge des « pétitions de mobilisation citoyenne » : elle a été fondée par Baki Youssoufou (plus d’infos ici).

      [...]

      Sur Numerama, on apprend que “NationBuilder est de plus en plus utilisé pour mettre en mouvement des militants, mais aussi pour les impliquer dans l’élaboration et la transmission du politique.”

      Une start-up comme celle de Liegey, Muller et Pons – trois jeunes français qui s’intéressent aux campagnes politiques – ajoute aux éléments de mobilisation de NationBuilder l’usage des données. Elle permet, presque en temps réel, de mener des campagnes en fonction de données socioélectorales à l’échelle d’un quartier ou même d’un immeuble.

      [...]

      A noter aussi l’initiative #MaVoix qui milite pour que des citoyens de base soient élus à l’Assemblée Nationale en 2017. Ses organisateurs déplorent les limites de la démocratie représentative et souhaitent expérimenter de nouvelles méthodes afin de réaliser enfin l’idéal démocratique – du moins de s’en approcher. laprimaire.org est, quant à lui, un mouvement qui critique la démocratie représentative et réclame que les candidats aux élections présidentielles soient issus d’un choix des citoyens, comme on peut le voir sur le site, les citoyens étant invités à se présenter à des primaires citoyennes ouvertes à tous.

    • Et voilà ! Le vote par Internet est mis en place à Nuit Debout, à l’encontre des bonnes pratiques démocratiques (une personnes une voix, possibilité de vérifier qu’il n’y a pas de bourrage d’urne) et malgré les mises en garde de Richard Stallman :

      écouter l’intervention de Richard Stallman http://seenthis.net/messages/481963#message483790

      Déjà une internaute se demandait si la pétition n’était pas bourrée de fausses signatures, captures d’écran à l’appuie. Mais peut-être n’était-ce que du spam :

    • Encore une tentative médiatique de dégonfler la polémique avec des éléments contradictoires voire erronés. Quelques éléments sont quand même confirmés.

      Mais le lien avec l’entreprise We Sign It de Ball et Youssoufou à l’origine de la pétition en « optin passif » n’est pas évoqué :

      Grâce au numérique, le mouvement perpétuel Par Amaelle Guiton — 28 avril 2016 à 20:01
      http://www.liberation.fr/france/2016/04/28/grace-au-numerique-le-mouvement-perpetuel_1449290

      Deux membres de l’équipe de Raiz participent au « media center » d’une quinzaine de personnes qui gère les comptes Facebook et Twitter.

      [...]

      Pour autant, « les gens qui ont le nom de domaine ne sont jamais intervenus » sur le contenu du site web, insiste Tom Wersinger . Ils « laissent les commissions communication et numérique décider de l’utilisation » qui en est faite, abonde Benjamin Sonntag, cofondateur de la Quadrature du Net , qui héberge le site « à titre personnel ». Pour débloquer la situation, l’association de défense des libertés en ligne a proposé de gérer la propriété du nom de domaine, le temps que le mouvement « dispose d’une structure juridique ad hoc ». Le transfert est en cours, indique-t-on chez Raiz.

      Alors même que Raiz et WeSignIt sont intervenus dès les premiers jours sur le site web pour mettre en avant leur pétition, qui est toujours très mise en avant. Et qu’ils sont depuis le début dans la commission communication (et peut-être d’autres).

      Disputes, dissensions et diffamation autour de Nuit debout par Matthieu Mondoloni vendredi 29 avril 2016 07:56
      http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/disputes-dissensions-et-diffamation-autour-de-nuit-debout-785985

      « Je ne peux pas accepter ces méthodes », explique Baki Youssoufou. « J’ai décidé de porter plainte. Pas contre le mouvement ou un collectif, mais contre ceux qui ont fait fuité mon numéro de téléphone et ceux qui me diffament. Je suis cité nommément dans cette vidéo qui tourne dans laquelle on m’accuse de gagner de l’argent. Vous pensez vraiment que je peux gagner de l’argent avec un site politique et engagé ??? Si j’ai acheté le nom de domaine Nuitdebout.fr, c’est simplement pour éviter que d’autres, mal-intentionnés, ne le fassent », se justifie celui qui se décrit comme un militant et un web-activiste de la première heure.

      Se faire de l’argent directement, sûrement pas, mais récolter des informations personnelles au bénéfice de son entreprise de pétition semble bien être un intérêt commercial.

      Après de la part de quelqu’un qui prône le développement l’action citoyenne peu organisée, porter plainte contre des personnes isolées semble assez déplacé. Surtout que sont numéro de téléphone il l’a lui même publié sur Internet comme on peut le voir ci-dessus sur la capture d’écran de la page « Qui Sommes Nous ? » de We Sign It.

      Sinon, hier Joseph Boussion était à la caméra pour filmer l’ag et les comptes Twitter de Nuit Debout & Nuit Debout Paris l’indiquaient :

    • je l’ai déjà dit We Sign It appartient à l’entreprise « WeSignIt SARL » mais il existe aussi une association We Sign It qui, elle, peut recevoir des dons dans une dynamique militante. Mélange business et militantisme.

      Ainsi, lorsqu’on signe une de leurs pétitions , comme celle qu’ils mettent en avant grace à leur appropriation de nuitdebout.fr, on est ensuite invité à donner de l’argent à WeSignIt et à acheter sur La Boutique Militante (de Xavier Renou et dont Benjamin Ball est aussi salarié). La partie entreprise commerciale SARL n’est alors pas mise en avant, le message pourrait même laisser penser que c’est juste une association qui vit des dons.

      La création de pétition peut être gratuite mais alors on ne peut pas relier son nom de domaine à sa pétition, ça ça coûte 200€.

      Et le business des pétitions s’accompagne aussi d’une offre commerciale plus lourde qui propose un service de conseils en stratégie et communication (voir la deuxième partie de ce message).

      Jolie mélange !

      À propos du business des pétitions voir ces autres publications sur Seenthis :
      http://yonnelautre.fr/spip.php?article6937
      http://seenthis.net/messages/231793
      http://seenthis.net/messages/467021

      Après avoir signer une de leur pétition :

      La création et l’animation des pétitions sur notre plate-forme sont gratuites grâce aux dons des citoyens. Aidez nos équipes à accompagner plus de campagnes, faites un don.

      We Sign It vous propose de prolonger votre soutien aux causes progressistes en allant sur le site partenaire La boutique militante.

      Et sur la page de création de pétition

      Personnalisez votre pétition en ligne option payantes

      Un panel d’offres permettant à chacun de trouver une solution adaptée pour votre campagne de pétition en ligne ! Wesign.it vous permet de créer votre site de pétition en ligne en quelques clics. L’interface reliée aux réseaux sociaux permet à votre pétition d’être disponible rapidement à toute la communauté web et en 12 langues.

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      Cette offre est mutualisée donc à discuter individuellement. Elle comprend :
      Conseil stratégique (réunions de cadrage, brief de campagne, élaboration de stratégie de mobilisation et de crowdfunding)
      Gestion de projet (reporting quinzomadaire, réunions de travail, coordination)
      Relations publiques (contact de 20 prescripteurs, rédaction des éléments de langage, suivi d’opérations)
      Promotion et comunity management (Facebook, Twitter, Google +)
      Crowfunding pour mobiliser des fonds pour votre association

      Pour profiter de ces offres, merci de nous envoyer un message via le formulaire de contact.

    • @val_k oui les vautours sont dans la place.
      @grommeleur ça fait plaisir de voir que c’est utile et apprécié :-)

      Concernant WiSignIt et Raiz, ils continuent à utiliser les comptes de Nuit Debout. Ils mettent en avant plusieurs de leurs propres campagnes.

      Et il ne faut pas oublier que WeSignIt et Raiz on très probablement aussi la main sur les comptes Twitter et Facebook de GlobalDebout, NuitDebout, NuitDebout Paris et NuitDebout33.

      Sinon Nuit Debout semble au taquet pour les déloger et reprendre le contrôle de la communication. Illes, les délégué.e.s des commissions, viennent de publier un communiquer sur la page Convergence des luttes. Cela fait suite à une prise de parole et un vote en AG :

      https://www.facebook.com/convergencedesluttes31M/posts/636682053148652

      Texte collectif porté ce soir par une trentaine de membres, applaudi et voté à l’unanimité (vidéo à suivre) / à partager :

      « Devant vous se tiennent un certain nombre d’actifs et d’actives au sein des commissions structurelles et thématiques qui font vivre la place et la lutte depuis le 31 mars (cantine, logistique, sérénité, action, animation, communication physique, etc.).

      Nous nous exprimons solennellement, pour évoquer publiquement la nécessité de clarifier la gestion de la communication en ligne. Ce problème récurrent pèse visiblement sur la pérennité de Nuit Debout. Pire, le relatif dépeuplement de la place depuis quelques jours peut être imputé en partie à la diffusion de messages apolitiques, inoffensifs, et pour tout dire démobilisateurs. La révolution des like n’aura jamais lieu.

      Certaines personnes s’accaparent cette communication en ligne. Leurs motivations sont pour le moins troubles. Intérêts commerciaux et objectifs politiques personnels s’y confondent. Vendre un tee-shirt pour financer une campagne présidentielle serait un résumé à peine caricatural.

      Nuit debout clame ce mot d’ordre depuis ses débuts : ni porte-parole, ni représentant-e-s, ni direction instituée. La professionnalisation de la politique est un des motifs majeurs de notre colère légitime. Or, la communication est éminemment politique. Nous refusons de la confier à des professionnels du marketing, du community management, du brand-content et de la digital strategy. Sous couvert de contraintes techniques, de connaissances des mécanismes du buzz, ou par imposition autoritaire d’une stratégie de « communication positive et inclusive », qui bannit par exemple le préfixe « anti », ces personnes trient et censurent les contenus publiés sur Facebook, sur Twitter, et sur le portail Nuitdebout.fr.

      Les preuves existent, les personnes sont connues, et portent leur agenda égotique depuis longtemps dans les milieux militants.

      Il ne s’agit pas de remplacer un groupe autoritaire par un autre. Nous vous proposons donc un mécanisme réellement horizontal, aux responsabilités tournantes, qui permettrait l’expression de la pluralité des luttes qui composent Nuit debout.

      – Premièrement, nous exigeons la restitution des codes administrateurs et des adresses mels attachés aux comptes Facebook, Twitter, et nuitdebout.fr.

      – Ceux-ci doivent être remis dès ce soir à un secrétariat de la communication ouvert, que nous initions dès maintenant. Rejoignez-nous pour y participer. Lié à une charte claire, il se veut un garde-fou contre la privatisation des outils de communication.

      – Ce secrétariat, sans aucun pouvoir de rédaction ni de publication, délivrera les codes à un pôle communication composé de dix à quinze délégué-e-s issu-e-s des autres commissions.

      – Enfin, et c’est la garantie que les dérives constatées depuis un mois et demi ne se reproduiront plus, les participant-e-s à ce pôle seront révocables et renouvelé-e-s régulièrement.

      Nous rappelons en outre que la communication de toutes les autres Nuits Debout leur appartient pleinement. A l’heure actuelle, ces accapareurs de la communication parisienne tentent d’imposer une certaine verticalité à l’ensemble du mouvement Nuit Debout, en France et à l’étranger.

      Nuit Debout Paris n’a aucun monopole sur le sens, les modes d’actions, les principes politiques ni, à plus forte raison, sur la communication du mouvement. Nous invitons ainsi chaque Nuit Debout à rester vigilante sur les tentatives de récupération de tous ordres, et à préserver leur autonomie.

      Ensemble, travaillons à l’établissement d’une charte de la communication. (On vous attend ici, près du lampadaire) »

    • et ça continue...
      Nuit Debout ne doit pas devenir une marque commerciale
      https://gazettedebout.org/2016/05/31/nuit-debout-ne-doit-pas-devenir-une-marque-commerciale

      AVOCATS DEBOUT – Une demande de dépôt pour le nom Nuit Debout a été faite auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) à la mi-avril.

      Elle est le fait de deux personnes morales : Rudolph AKUESON et Magali BECKER, ainsi que d’une société : Caméra Subjective (production d’émissions et de documentaires, voir son site internet ici.)

      Concrètement, cela signifie que ces personnes, si elles en devenaient propriétaires, pourraient utiliser la marque « Nuit Debout » pour organiser des événements ou vendre des produits sous logo « Nuit Debout ». En clair, faire du business sur le dos du mouvement, et ce en toute légalité.

      Pour lutter contre cette perspective, les Avocats Debout viennent de mettre à disposition un courrier-type de contestation que tout citoyen peut envoyer à l’INPI.

      Ce courrier a pour vocation d’empêcher le dépôt de la marque, donc la privatisation d’une expression qui, à ce jour, représente un signe de ralliement pour tous.

      Cette lettre (à télécharger ici) doit être accompagnée d’éléments (photos, articles ou autre) prouvant votre implication dans Nuit Debout, ceci afin de démontrer votre intérêt à agir.

      Vous pouvez l’envoyer par recommandé à l’INPI (15, rue des Minimes CS50001 – 92677 Courbevoie Cedex). Vous pouvez également faire un dépôt en ligne sur le site internet de l’institut à cette adresse. Si vous souhaitez empêcher la commercialisation d’un mouvement public, spontané et ouvert à tous, il vous appartient d’effectuer cette démarche au plus vite .

      Car Nuit Debout n’appartient à personne. Nuit Debout appartient à nous tous.

      GAZETTE DEBOUT

    • The return of Benjamin Ball ! On vient de recevoir la promo pour ce drôle de truc : https://la-commune-est-a-nous.commonspolis.org

      Une « formation » "gratuite" (mais uniquement sur inscription) en ligne, temporaire (du 9 sept au 20 oct, pourquoi ?) où on retrouve dans les partenaires des fondations, des politiques, des « stars sociales » européennes (et des gens chouettes aussi hein) et donc #Benjamin_Ball ! La publicité est étonnamment professionnelle, pour autant la levée de fond très modeste n’est pas complète et fait penser à une stratégie de diversification des supports et des cibles https://www.helloasso.com/associations/mouvement-utopia/collectes/la-commune-est-a-nous
      Bref, le truc ressemble aux initiatives type Nouvelle Donne et autres marketings de fabrication de partis politiques et ça (me) donne pas du tout confiance !!!

    • Sophie Tissier, vous organisez samedi une manifestation, quel est votre message ? (16 janvier 2020)
      https://www.francesoir.fr/opinions-entretiens/par-quatre-chemins-sophie-tissier

      Oui nous serons place Stalingrad aujourd’hui samedi, dès 14h et jusqu’à 17h30. Nous voulons alerter sur la dérive dictatoriale du pouvoir en place. On assiste clairement depuis le début de cette crise à un abus de pouvoir du gouvernement Macron par l’utilisation d’un état d’urgence que nous jugeons illégitime. Cette crise devrait être gérée en toute transparence et non pas en conseil de « guerre » à huis clos. Nous contestons les mesures liberticides prises sans aucun débat démocratique et en écartant une grande partie des spécialistes et médecins qui auraient pourtant toute la légitimité à s’exprimer et à conseiller le gouvernement. Nous souhaitons aussi dénoncer les conflits d’intérêts avec les grands laboratoires des personnes qui siègent au conseil sanitaire et au gouvernement. On voit une propagande médiatique totale pour la vaccination alors qu’il n’y a pas de certitude sur l’efficacité et surtout sur la nécessité de ce vaccin. On nous le présente comme la seule possibilité de sortir de cette crise alors que de nombreux collectifs de médecins dénoncent en parallèle qu’ils ne sont pas libres de prescrire des traitements qui ont fait leurs preuves. Nous soutenons les collectifs Ré-infoCovid, Laissons les médecins prescrire ou encore Réaction19 de maitre Brusa, et nous refusons les allégations politiciennes pour les discréditer, car aujourd’hui si on critique le gouvernement on est taxé de "complotiste" et cela n’est pas acceptable.. Nous voulons du débat démocratique indépendant et transparent sur la gestion de cette crise. Et enfin, Cette situation de privation de nos libertés ne peut plus durer, les conséquences psycho-sociales sur l’ensemble de la société sont énormes, et particulièrement sur les plus précaires d’entre nous et sur nos enfants qui sont traumatisés par tout cela, ils sont privés de la liberté de vivre normalement et de s’exprimer par le port du masque qui leur est imposé à l’école. On doit s’attendre à des répercussions majeures sur l’équilibre de la société qui est en train de se fracturer à cause de la gestion du gouvernement.

      #Sophie_Tissier (pour mémoire)