Une base regroupant les liens vers les pages des sites sérieux racontant les histoires des groupes…

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  • 45vinylvidivici.net > - CAMELEON - THESAURUS VOL 6 PANORAMA PUNK ROCK FRANCE 1982-84 - CAME 93 - 2LP
    http://www.45vinylvidivici.net/ajout/RAJOUT/CAMELEONRECORDS/CAMELEONthesaurusVOL6/thesaurusVOL6%20home.htm
    New Clear War d’Angry Rats en ouverture de ce 6ème volume de #VinylVidiVici_rds disponible sur leur site : http://www.45vinylvidivici.net/index.html ou sur Bandcamp.
    https://cameleonrecords.bandcamp.com/track/new-clear-war


    avec une page pour chaque groupe, comme GUERNICA des #Pépin_brothers au début des années 80.

    Les membres de GUERNICA se rencontrent à Saint-Mandé au collège Decroly . Le premier groupe formé en 1978 est appelé 3ème Sous-Sol, qui se change en White Savages, avec du personnel différent comme Kid Bravo (futur BRIGADES), puis Cherokees avec Laurent (futurs Bérus), des bandes de potes. Morceaux improvisés sur les toits des bahuts, un peu de tout et du n’importe quoi jusqu’en 1980. Les groupes se crééent et se délitent aussi vite, traînent du côté du Luxembourg et des Halles, tout cela est très informel.
    Guernica se met en place après pas mal de répétitions et un répertoire qui tient debout. Les membres sont les deux frères Pépin, Remi (basse et chant) et Pierre (dit Piero, batterie), Mathieu Szpiro (percussions), Laurent Katracazos (dit Loran, guitare et chant) et Benoît Gibert (chant). Les squats deviennent les lieux de rencontres incontournables pour cette musique à l’époque, que ce soient ceux des Villins, du Pali-kao ou des Cascades.

    https://seenthis.net/messages/691463

  • « La Brune et moi », plongée maudite du punk parigot 1979
    http://www.davduf.net/la-brune-et-moi-plongee-maudite-du-punk-parigot

    Grosse découverte et petite claque ce soir : La Brune et moi (Philippe Puicouyoul, 1979), film rare, punk et maudit. Jusqu’ici, jamais entendu parlé de ce film, tourné en en 79, retiré de l’affiche une semaine après sa sortie, avec un casting long comme un avis de décès (ils sont tous morts, ou disparus, ou presque) Pour devenir une « punk star », la jeune groupie Anouschka accepte les avances du banquier Xavier de Royan. Dès lors, la punkette entraîne son producteur-manager dans un marathon de (...) #sous-culture

    / Une

    https://www.cinematheque.fr/henri/film/56302-la-brune-et-moi-philippe-puicouyoul-1979
    https://twitter.com/Quasiment

    • Anoushka, c’était elle.


      Qu’est-elle devenue ? Patrick, lui, le sait ; il préfère garder le secret. Une chose est sûre : elle est toujours vivante.
      https://lecourrierplus.fr/les-dessous-chics/cinema/patrick-eudeline-autopsie-le-cadavre-du-punk

      Où est passée Anoushka ?

      En guise de promo, Philippe Puicouyoul et sa bande de punks décident d’organiser des projections du film dans la salle d’un cinéma porno de la rue St-Denis. « Tous les midis, les gérants arrêtaient les séances porno, le groupe Les Privés jouaient en live et on projetait le film en même temps, » se marre aujourd’hui le réalisateur. Mais plus que par ses projections dans les salles interlopes, La Brune et Moi finit finalement par décrocher un peu d’attention lorsqu’il remporte le prix spécial du jury au festival international du film musical. Et pour le simple plaisir de la provocation, Philippe Puicouyoul débarque finalement sur la scène du Grand Rex pour venir chercher sa récompense habillé en paysan : bottes en caoutchouc, chemise à carreaux et une horde de 40 canards tenus en laisse. « J’avais loué les canards le matin sur le quai des oiseaux à Paris. Ils partaient dans tous les sens sur la scène, c’était du grand n’importe quoi. Les gens s’attendaient à voir arriver un mec avec la crête et la veste en cuir, ils n’en revenaient pas. »

    • fort jolie punkette élancée,

      Anoushka, c’était elle. Mignonne punkette à la crinière de lionne. Beaucoup de charme sauvage comme en possédaient certaines filles de l’époque.

      Réduire ainsi cette personne à son corps, c’est pas très punk en fait.

    • Cinq minutes et trente secondes, c’est la durée du maxi 2 titres publié par les Toulousains de Fotomatic chez Pop Supérette, et c’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour se coller la gueule près des enceintes avec l’envie de rejouer les titres en boucle. La concision et l’efficacité pop-punk à son climax.
      https://gonzai.com/avec-son-punk-a-la-stinky-toys-fotomatic-nest-pas-venu-pour-beurrer-des-tart

      L’accent anglais de Laura, la chanteuse, n’est pas totalement maitrisé. La section rythmique est moins démentielle que celle de l’orchestre de James Brown mais mérite un bon 7/10 sur l’échelle Marky Ramone. Mais même avec ces quelques points noirs, les refrains de Fotomatic font un bien fou ; avec cette délivrante impression que l’auditeur sera propulsé dans un long-métrage débile de Kervern et Délepine avec Benoît Poelvoorde dans le rôle du punk bras cassé de service (ce film existe, c’était Le Grand soir).
      Pour Fotomatic, ce moment n’est pas encore venu mais les deux bastos que sont Bipolarity et Take a ride suffisent largement à donner envie de refaire le tour du pâté de maison trois fois. A seulement 25 ans, ces Toulousains ne font pas tomber la chemise, ils la déchirent avec style en se foutant assez gentiment des conventions (“powerpop-punk avec attitude”, c’est marqué sur la pochette) pour un résultat sans prétention, instantané, délicieusement bancal. Alors que le port du perfecto est en passe d’être interdit par la convention de Genève et que le rock, comme le punk, tombent peu à peu dans une espèce de gros bocal à formol pour vieux grabataires, autant de liberté fait plaisir à voir, et surtout à entendre. D’autant plus que ces Fotomatic se paient le luxe de rendre hommage aux Lou’s, girls punk band parisien de la fin des années 70, sur le second titre de ce maxi brûlé.

      https://popsuperette.bandcamp.com/track/take-a-ride

      #Gonzaï #pop_punk

    • Anouschka & les Privés
      https://www.memoireneuve.fr/Records_LesPrives_FRA.php

      https://memoireneuve.bandcamp.com/track/contr-le-1979

      https://seenthis.net/messages/893101

      Début 77, Christian monte un groupe punk avec ses potes Jacques et Pierre. Suite à diverses petites annonces, André est recruté et insuffle à la formation son nom : Les Privés. André vient tout juste de quitter le groupe punk parisien Gazoline (avec qui il a enregistré le single Killer man / Radio flic) et d’acheter pour une bouchée de pain une double batterie Ludwig avec un jeu complet de cymbales à... Cerrone !

      Tous les membres du groupe viennent de la banlieue Sud Est de Paris, soit les communes de Limeil-Brévannes, Boissy-Saint-Léger et Mandres-les-Roses. La commune de Limeil-Brévannes, a toujours su fournir aux musiciens la salle de répétition indispensable à leur développement par l’intermédiaire de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) municipale ; ce qu’elle avait déjà fait pour les groupes Virgule et Solitude au début des 70’s.

      Hiver 77, Les Privés commencent à répéter dans un vieux bâtiment du stade municipal de la ville, vétuste et isolé au milieu d’un terrain vague à la lisière de la ville, un endroit idéal pour pousser à fond les amplis à lampes. Vu la propension du guitariste-chanteur à collectionner les amplis et les guitares les plus rares et un certain dandysme vestimentaire du bassiste, ce lieu de répétition et de création deviendra également un lieu d’attraction pour la gent féminine et in fine le lieu du tournage de scènes live du film « La Brune et Moi ».
      Début 78, les premiers concerts ont lieu à Combs-la-Ville, puis Boissy-Saint-Léger, et ensuite à Limeil-Brévannes où le groupe dépassait déjà en nombre de spectateurs les performances d’un chanteur pop tel Bernard Lavilliers, avec plus de 600 places payantes. A la fin des concerts, en back stage, le bassiste aimait remplir et exhiber sa valise de guitare basse pleine des billets de banque de la recette du jour.

      Au cours de l’année 1978, vinrent les salles phares de Paris : Le Gibus (nombreuses dates), La Péniche, les universités de Chatou, puis de Poissy avec Téléphone, Starshooter, Jacques Higelin..., de Vincennes avec Higelin de nouveau... Au Gibus, le groupe joue tellement fort qu’il manque de se faire virer. A Poissy, lors d’un concert de soutien aux usines Pathé Marconi en grève pour restructuration, la batte de grosse caisse traverse et déchire la peau de la grosse caisse dès les premiers riffs de guitare. Devant plus de 5000 spectateurs. Le batteur improvise alors avec la complicité du bassiste un swing dans le style « Stray Cats », uniquement à la caisse claire.

      Fin 78, le réalisateur de film Philippe Puicouyoul, rencontré lors d’un concert à Paris, propose à Christian de jouer avec son groupe dans un film sur le mouvement punk en incorporant au chant Anouschka, alors petite amie de Pierre-Jean Cayatte, bassiste de Gazoline, groupe disloqué depuis peu. Les Privés se retrouveront au cœur de « La Brune et Moi » dans lequel joue Pierre Clémenti et apparaissent d’autres groupes emblématiques de l’époque : les Dogs, Edith Nylon, Ici Paris, Marquis de Sade, Taxi Girl, etc.
      Début 79, WEA remarque le groupe et lui propose l’enregistrement d’une maquette pour tester son potentiel commercial. Cette maquette de deux titres, Banlieue moderne / Haute sécurité, restera sans suite.

      Fin 79, André quitte le groupe et est remplacé par Eric Péron, le batteur de Standing.

      Le groupe se sépare définitivement peu de temps après. Durant ces trois années d’existence, une quarantaine de morceaux auront été composés et interprétés sur scène en alternance avec quelques reprises (New York Dolls, J. Kidd, The Clash).

  • Punk et violence en Normandie (1976-1980)
    https://journals.openedition.org/criminocorpus/4721

    Il faut dire que ces jeunes normands des années 19606, qui grandissent dans le contexte sinistré de la Reconstruction suite à la Libération (précarité, sous-alimentation, morts, maladies, etc.) voient dans l’arrivée de la musique rock un exutoire, un moyen d’affirmer une identité (les blousons noirs) et aussi un moyen de contester l’ordre social7. Il est vrai que cette jeunesse normande, depuis les années 1950, s’est imprégnée de culture américaine par l’intermédiaire de la présence des GI’s au Havre mais surtout avec la base de l’US AIR Force à Évreux8. Important leur mode de vie, les soldats américains écoutent les 45 tours de Glenn Miller, Bill Haley ou du jeune Elvis Presley, et organisent des concerts de rock’n’roll au sein de la base. Par la suite, l’organisation de concerts en ville, au Dancing des sports ou à l’Escapade, familiarise la population locale avec cette nouvelle musique déchaînée9. Mais à l’aube des seventies, le contexte change : la furia rock’n’roll est retombée laissant place à de nouveaux genres (prog, glam, heavy metal). L’arrivée du pub rock à partir de 1975 et surtout du mouvement punk vient bouleverser la vie d’une partie de cette génération normande.

    L’arrivée du punk en France10, à l’instar de la Grande-Bretagne, s’inscrit dans un contexte économique et social violent marqué par la fin des Trente Glorieuses, la désindustrialisation, l’essor du chômage qui offre peu de perspective à cette « blank génération ». L’environnement ambiant n’incite pas non plus à l’optimisme. Ces villes reconstruites (Lisieux, Cherbourg, Caen, Le Havre, etc.), univers de béton, sont sinistres, tristes, ennuyeuses. Celle du Havre par exemple est décrite par Little Bob comme une ville « cradingue », dure, où à la violence économique s’ajoute la violence dans les bars de dockers11. Paradoxalement, cet environnement forgera le son de ces groupes. Face à un avenir bouché, soit travailler à l’usine comme papa, soit toucher le chômage, une frange de jeunes dont Dominique Comont, chanteur des City Kids, a « envie de cracher à la gueule du monde12 ». Le mouvement punk offre alors la possibilité d’exprimer leur rage et leur haine envers une société qu’ils rejettent. Il faut dire que cette ouverture de la Normandie au punk13 via ses trois grandes villes (Caen, Le Havre et Rouen) est impulsée notamment par les deux groupes phares de la région : Little Bob Story au Havre depuis 1973 et Dogs à Rouen depuis 197414. Little Bob Story devient le fer de lance du rock en Normandie (deux albums en 1975 et 1976), mais aussi au niveau national puisque le groupe participe aux deux éditions du Festival punk de Mont-de-Marsan15 en juillet 1976 et 1977, et multiplie les concerts à travers le pays. Il influencera d’ailleurs un certain nombre de futurs musiciens punks présents dans son public16. Ces deux groupes pionniers17 ouvrent alors la voie à d’autres formations punk-rock comme Olivensteins, Teenage Riot, Ox ou Bye Bye Turbin.

    L’étude de cette histoire de la scène punk normande s’insère dans un projet national visant à écrire l’histoire de la scène punk en France entre 1976 et 201618. L’objectif vise à historiciser ce phénomène punk en Normandie à partir d’une contextualisation et d’un questionnement sur son processus d’émergence, de diffusion et d’appropriation à partir de 1976. Il est d’ailleurs intéressant de noter que, depuis quelques années, existe un intérêt croissant pour la question du rock en Normandie se traduisant par un travail de collecte d’archives (photos, affiches de concert, vidéos, bande-son, etc.) via Internet et Facebook19. Ce travail participe ainsi à la construction d’une mémoire du rock en Normandie, démontrant l’importance de cette musique dans la culture normande. Cet article mené à partir d’un corpus d’archives écrites (presse régionale, presse locale, presse musicale), d’archives audiovisuelles (reportages, documentaires), d’archives privées et d’entretiens avec des acteurs20, se propose d’analyser la question de la violence dans le punk.

    #Punk #Musique #Violence