Erreur 404

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  • Covid-19 : la mobilisation contre le passe sanitaire s’accroît, 161 000 opposants ont défilé partout en France
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/24/covid-19-les-opposants-au-passe-sanitaire-et-a-la-vaccination-obligatoire-po

    Le ministère de l’intérieur a recensé 168 manifestations pour protester contre l’extension du passe sanitaire, ainsi que la vaccination obligatoire pour certaines professions. A Paris, près de 11 000 personnes sont descendues dans la rue.

  • Covid-19 dans le monde : le Canada rouvre ses frontières aux Américains vaccinés le 9 août, à tous les étrangers vaccinés le 7 septembre
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/19/covid-19-dans-le-monde-le-canada-rouvre-ses-frontieres-aux-americains-vaccin

    Le Canada va rouvrir sa frontière terrestre le 9 août aux citoyens américains complètement vaccinés contre le Covid-19 et toutes ses frontières le 7 septembre pour les voyageurs étrangers, a annoncé lundi 19 juillet le gouvernement.La pandémie a fait plus de 4 millions de morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse à partir de sources officielles lundi 19 juillet. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché avec 609 021 morts, suivis par le Brésil (542 214 morts), l’Inde (414 108), le Mexique (236 331) et le Pérou (195 146). L’OMS estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui officiellement recensé.Le Canada avait fermé ses frontières aériennes le 18 mars 2020 puis trois jours plus tard sa frontière terrestre avec les Etats-Unis, la plus longue au monde. Le pays va rouvrir petit à petit ses portes, à partir du 9 août. Pour entrer sur le territoire canadien, les voyageurs devront avoir reçu deux doses d’un vaccin autorisé par Santé Canada au moins quatorze jours avant leur entrée dans le pays et ne présenter aucun symptôme.
    Seront d’abord concernés les « Américains entièrement vaccinés » et les « résidents permanents vivant aux Etats-Unis », a affirmé la ministre de la santé canadienne, Patty Hajdu, lors d’un point presse. Dans l’immédiat, les Etats-Unis ne se sont pas engagés à une réouverture réciproque. « Nous continuons à réviser nos restrictions de voyage », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, qui a affirmé que les Etats-Unis suivaient les conseils de leurs « propres experts médicaux ».Pressé ces dernières semaines par le secteur touristique de lever les restrictions dans un pays où la vaccination est bien avancée, le gouvernement Trudeau a également annoncé une totale ouverture pour le mois de septembre. La réouverture de la frontière canado-américaine le 9 août sera suivie de la « réouverture de notre frontière aux voyageurs entièrement vaccinés en provenance de n’importe quel pays à condition qu’ils remplissent les conditions d’entrée prévues », a annoncé Dominic LeBlanc, le ministre des affaires intergouvernementales, lors d’un point presse.

    #Covid-19#migrant#migration#canada#sante#frontiere#circulation#vaccination#etatsunis#tourisme

  • #Covid-19 : les exclus involontaires du #passe_sanitaire
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/22/covid-19-quand-l-acces-au-passe-sanitaire-devient-un-casse-tete_6089162_3244

    Pour d’anciens malades, des femmes enceintes, ou encore des personnes allergiques à certains composants, obtenir le sésame pour une vie normale peut être difficile, voire impossible.

    Il y a ceux qui s’excluent volontairement de la vaccination, et ceux qui voudraient être vaccinés mais ne peuvent pas. Victimes de situations parfois ubuesques, d’incompatibilités réelles ou supposées avec le vaccin, et qui ne peuvent avoir accès au sésame pour une vie normale qu’est devenu le passe sanitaire.

    Pour se rendre à la Comédie-Française, comme elle le souhaitait, ou partir en Grèce, comme prévu début août, Anne de Mondenard devra présenter son passe… qu’elle n’a pu encore obtenir. Cette salariée du secteur culturel, âgée de 56 ans, a été testée positive le 8 mars. Le 1er juin, une sérologie atteste de l’infection au SARS-CoV-2, avec une présence massive d’anticorps. Son médecin lui recommande alors d’attendre début septembre pour se faire vacciner.

    « J’ai appelé le laboratoire qui avait fait le test en mars afin qu’il transmette le résultat sur le portail dédié Sidep, mais on m’a expliqué que cela ne marchait pas. Puis je reçois un texto me disant que, comme mon infection remontait à plus de quatre-vingt-dix jours, le délai a expiré [pour obtenir le passe]. J’ai tout essayé, je suis fatiguée » , raconte Mme de Mondenard qui, étant fonctionnaire, n’a pas accès au portail de l’Assurance-maladie Ameli et dépend de la Mutuelle générale de l’éducation nationale… qui la renvoie à son médecin.

    « Risque de surréaction »

    Un scénario fréquent pour les Covid anciens. Benoît Anne, 26 ans, a été infecté en février. Etudiant dans une école d’ingénieurs dans la construction, ce sportif souffre encore de forts maux de tête, de fatigue et de légères pertes de mémoire. « Un médecin m’a recommandé d’attendre six mois, car le vaccin pourrait relancer des symptômes aigus. J’ai vu sept médecins qui m’ont tous dit des choses différentes », explique-t-il. M. Anne essaye de récupérer son QR code, mais le portail Sidep lui explique que son « test est expiré ». « Pour les vacances, c’est râpé, je devais aller au Portugal, mais j’ai annulé. »

    Antonin Gaucher, 26 ans, a lui eu le Covid-19 en mars. Scénario identique, il souffre de maux de tête et quand il fait du sport il est vite épuisé. On lui recommande de patienter pour le vaccin, car « risque de surréaction ». Il attendra septembre, restera en France cet été, mais n’arrive pas non plus à récupérer un passe sanitaire.

    De nombreux anciens malades, infectés en 2020, naviguent entre des avis divergents sur la nécessité de recevoir une ou deux doses, l’infection étant ancienne, et ne savent plus à quelle règle se vouer. « Le gouvernement s’est orienté vers une obligation vaccinale sans nécessairement tenir compte de tous ces aspects. Je suis harcelé par des gens qui me demandent ce qu’ils doivent faire, une, deux, zéro dose ? Je rappelle la règle : deux doses pour ceux qui n’ont pas été touchés, une injection pour les Covid de plus de six mois et aucune pour les moins de six mois », résume le professeur Jean-Daniel Lelièvre, chef du service immunologie et maladies infectieuses à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil et membre de la Haute Autorité de santé.

    Tests à répétition

    Interrogée, la direction générale de la santé (DGS) précise le cadre pour ceux qui ont été infectés avant le 19 avril, date à laquelle le QR code, récupérable sur le portail Sidep, a été mis en place.« Conformément à la loi, les données relatives aux tests sont conservées dans le système d’information Sidep pendant une durée maximale de trois mois à compter de leur collecte, puis, au-delà de ce délai, sont effacées. Un “rattrapage” via le renvoi de SMS/mail aux patients testés positifs entre le 28 mars et le 20 avril a été réalisé afin de récupérer une preuve de test positif, au format européen », explique-t-on à la DGS.

    De fait, les patients ne peuvent pas récupérer de test positif émis avant le 28 mars 2021, comme preuve de rétablissement ouvrant l’accès au passe sanitaire. « Pour les personnes n’étant pas dans ce calendrier, il est nécessaire soit d’avoir un schéma vaccinal complet, soit d’effectuer un test sérologique qui atteste de l’infection passée, qui permettra au médecin d’orienter vers une dose de vaccin, soit de se faire dépister pour obtenir une preuve de test négatif », précise encore la DGS (ce qui suppose dans le dernier cas d’effectuer des tests à répétition).

    Autre casse-tête, le cas de femmes enceintes à qui leur gynécologue a conseillé d’attendre le deuxième trimestre de grossesse. « J’avais pris mes rendez-vous pour les deux vaccins, mais mon gynécologue m’a recommandé de les annuler, par mesure de précaution, car enceinte de sept semaines. Mes vacances vont être plus compliquées, ainsi que la reprise du travail en septembre, car je ne me vois pas faire un test toutes les quarante-huit heures », raconte une femme souhaitant rester anonyme.

    « Clarifications » à venir

    Le ministre de la santé, Olivier Véran, a annoncé, mardi 20 juillet, « en accord avec les autorités scientifiques », que les femmes enceintes pouvaient se faire vacciner dès le premier trimestre de grossesse. « Des femmes ont été vaccinées sans savoir qu’elles étaient enceintes et la recommandation dans ce cas est de poursuivre le schéma vaccinal. Il est, de ce fait, proposé que la vaccination pour les femmes enceintes qui le souhaiteraient soit possible au cours du premier trimestre de la grossesse », précise le conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.

    D’autres enfin connaissent des #contre-indications_au_vaccin_à_ARN messager. Cela concernerait, potentiellement, quelques centaines de Français, avance-t-on à la DGS. Trois cas ont été recensés : le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique, dit « syndrome PIMS », qui touche certains enfants et adolescents à la suite d’une infection par le coronavirus ; les réactions type myocardite, péricardite et hépatite sévère ayant nécessité une hospitalisation à la suite d’une première injection de vaccin ; et les personnes allergiques au polyéthylène glycol, l’un des composants du vaccin. Pour eux, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé, lundi 19 juillet, sur Franceinfo, des « clarifications » à venir, sans donner de délai.

    https://seenthis.net/messages/924888

    #non_vaccinables

  • Covid-19 : plus de cinq millions de personnes souffrant de comorbidités ne sont pas encore vaccinées en France [ainsi que 2 millions de plus de 65 ans]
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/22/plus-de-cinq-millions-de-personnes-a-risque-ne-sont-pas-encore-vaccinees-sel

    Cinq millions de personnes à risque toujours pas vaccinées

    Même si elles ont eu un accès prioritaire à la vaccination, 5 millions de personnes souffrant de comorbidités ne sont toujours pas vaccinées. « Ce sont 5 millions de personnes qui sont en situation à risque au moment où repart l’épidémie [de Covid-19] », a souligné Dominique Martin, médecin-conseil national de la Caisse nationale de l’Assurance-maladie, lors d’un point presse, jeudi 22 juillet.

    Chez les plus 65 ans, 2 millions de personnes n’ont reçu aucune dose

    Concernant l’autre facteur de risque, c’est-à-dire l’âge, l’Assurance-maladie fait état d’ « encore un million de personnes de plus de 75 ans qui n’ont pas eu d’injection » , 86,15 % d’entre elles ayant reçu une première injection et 81,4 % présentant un schéma vaccinal complet. A ce décompte s’ajoute « un peu plus d’un million de personnes entre 65 et 74 ans ».

    Au rang des actions engagées depuis fin mars pour accompagner la vaccination, l’Assurance-maladie fait état de 7 millions de courriers envoyés aux personnes d’au moins 50 ans, 3,5 millions de courriers plus ciblés et 7,15 millions de SMS. Sur le terrain, elle a recensé quelque 2 000 actions, comme la vaccination éphémère ou à domicile.

    Les cas explosent, l’hôpital craint l’onde de choc

    Sur les sept derniers jours, les autorités sanitaires françaises ont enregistré en moyenne près de 12 000 nouveaux cas quotidiens, contre moins de 2 000 fin juin. Mercredi, Santé publique France (SPF) a comptabilisé 21 539 personnes positives au SARS-CoV-2 en vingt-quatre heures. C’est la première fois depuis le début mai que le seuil de 20 000 contaminations par jour est dépassé. « Nous avons une augmentation de la circulation du virus de l’ordre de 150 % sur une semaine : nous n’avons jamais connu cela » depuis le début de la pandémie, s’est alarmé mardi le ministre de la santé, Olivier Véran.

    Si la propagation du virus augmente, en raison de la très forte contagiosité du variant Delta, cela ne se ressent pas sur les données sanitaires, du moins pour le moment. Au total, 6 869 patients atteints du Covid-19 sont hospitalisés en France, selon les chiffres de SPF mercredi, contre 7 047 il y a sept jours. Dans les services de soins critiques – qui reçoivent les cas les plus graves –, on comptait 859 malades, dont 64 admis ces dernières vingt-quatre heures. Ils étaient 931 une semaine plus tôt.

    « La baisse s’est ralentie, et dans cinq régions – notamment celles du Sud –, on voit qu’il commence à y avoir une augmentation du nombre de patients en réa’ », a cependant souligné M. Véran jeudi devant les sénateurs. Si les vaccins – qui réduisent le risque d’infection et surtout les formes graves – garantissent qu’un certain nombre de contaminations ne se transforment pas en hospitalisations, le variant Delta est si contagieux que cela pourrait ne pas suffire, soulignent les scientifiques.

    Comme disait Blachier, vaut mieux que les vieux et les fragiles s’isolent en attendant la mort.

    Jean-François Delfraissy, alerte !
    https://twitter.com/le_Parisien/status/1418222816432852993

    Lors d’une prise de parole au Sénat, le Président du conseil scientifique Jean-François Delfraissy a alerté sur le relâchement des Français face aux gestes barrières alors que la 4e vague semble inévitable « Il faut revenir aux gestes barrières », a-t-il insisté

    Il a également indiqué être favorable au port du #masque même en extérieur car « avec ce variant, on peut clairement s’infecter à l’extérieur »

  • Vacciné, dans quelle mesure peut-on attraper le Covid ? Ce que disent les cas, études, experts
    https://www.franceinter.fr/sciences/vaccine-dans-quelle-mesure-peut-on-attraper-le-covid-ce-que-disent-les-c

    La vaste étude de l’agence de Santé britannique. L’agence de santé britannique, la Public Health England, a mené une vaste étude auprès de 57 000 patients, issue de 24 000 foyers. Dans ces ménages, une personne vaccinée avait malgré tout contracté le coronavirus. Ils ont comparé les niveaux de transmission avec des familles dans lesquelles aucun membre n’avait reçu d’injection. Il en ressort que, trois semaines après avoir reçu la première dose, les personnes vaccinées sont 38% à 49% moins susceptibles de transmettre le virus à leur famille. Et ce, à n’importe quel âge. Résultat : une personne vaccinée, même positive, est beaucoup moins contagieuse et contaminera moins autour d’elle.

    L’étude des autorités sanitaires américaines. De l’autre côté de l’Atlantique, près de 136 millions d’habitants, soit 41% de la population américaine, ont reçu les deux doses de vaccin. Un rapport du CDC, le Centre américain de lutte et de prévention des maladies, publié la semaine dernière, révèle que 0,01% des personnes entièrement vaccinées contre le Covid-19 entre janvier et avril ont ensuite été contaminées par le virus. Autrement dit, et si on préfère être optimiste, 99,99% des américains vaccinés seraient de facto immunisés. L’étude porte sur les 101 millions de personnes qui étaient entièrement vaccinées aux États-Unis entre le 1er janvier et le 30 avril. En tout, 10 262 contaminations ont été rapportées deux semaines ou plus après une vaccination complète. 

    Deux études américaines sur les malades vaccinés. Pour tenter de comprendre la contamination de nouveaux malades, pourtant vaccinés, deux études fouillées sont à relever aux États-Unis. La première nous emmène à Dallas. Seulement quatre des 8 121 employés entièrement vaccinés du Southwestern Medical Center de l’Université du Texas ont été infectés. La seconde a pris ses quartiers en Californie. Elle révèle que seulement sept des 14 990 travailleurs de l’UC San Diego Health et de la David Geffen School of Medicine de l’Université de Californie à Los Angeles ont été testés positifs deux semaines ou plus après avoir reçu une deuxième dose des vaccins Pfizer-BioNTech ou Moderna. Les deux rapports ont été publiés dans le New England Journal of Medicine. Les chercheurs de l’étude texane estiment que le vaccin a empêché le développement de formes plus graves de la maladie, ce qui est son principal objectif.

    La vaste étude israélienne. Israël est l’un des pays qui compte la plus forte proportion de population vaccinée contre le Covid-19. Le 14 février, après une étude réalisée sur plus d’1,2 million de patients, dont 600 000 immunisés par des doses Pfizer BioNTech, l’un de ses co-auteurs Ben Reis, déclare : « Il s’agit de la première preuve validée par les pairs de l’efficacité d’un vaccin dans les conditions du monde réel ». Elle confirme l’efficacité du vaccin américain à 94%. Surtout, l’étude révèle une efficacité de 92% contre la possibilité d’être infecté tout simplement par le virus. Trois à quatre semaines après la première dose, la fréquence des infections asymptomatiques (quand on est positif au test mais sans symptôme de la maladie) est réduite de 52 % par rapport à la population contrôle. Selon les chercheurs, une semaine après avoir reçu sa deuxième dose de vaccin, une personne a dix fois moins de risque d’être infectée sans le savoir et de potentiellement transmettre le virus. Deux doses permettent donc de casser les chaînes de contamination. Des résultats encourageants, mais Noam Barda, l’un des deux auteurs, avertit : « Cette étude ne peut pas garantir que nous ayons détecté toutes les infections asymptomatiques ».

    Ce qu’en disent trois experts

    Ces études nous prouvent une chose : être vacciné protège dans la plupart des cas contre les formes graves de la maladie. Dans ces essais cliniques, Pfizer l’avait déjà souligné : un vaccin ne prévient pas de 100% des infections. Trois experts nous éclairent et nous expliquent pourquoi il est malgré tout possible d’être contaminé, et quelles conséquences peuvent avoir les variants sur la vaccination.

    Daniel Floret, de la Haute autorité de santé : « D’abord, le but était de vacciner pour protéger les personnes les plus à risques, les plus vulnérables face au virus », dit-il à France Inter. « Mais à présent, il faut modifier la stratégie vaccinale. On sait que les vaccins permettent de réduire la transmission du virus. Cela permet d’envisager une autre stratégie qui n’est plus seulement de prévenir les formes symptomatiques de la maladie, mais de réduire sa circulation. Il est aussi possible de contracter le virus car l’immunité démarre 14 jours après la première dose, soit le temps pour l’organisme de produire les anticorps. Quand un vaccin est efficace à 94% contre le virus, cela veut dire qu’il y a 94% de moins de risque de développer une forme symptomatique de la maladie. » 

    Dans les faits, explique M. Floret, cela veut dire que dans un groupe de personnes non vaccinées où 100 patients sont en contact avec le covid, si tout le monde était vacciné, il n’y en aurait plus que six qui contractent la maladie. Une courbe publiée dans les résultats de l’essai clinique de phase 3 du vaccin Pfizer le démontre. Quatorze jours après l’injection, les deux courbes (groupe placebo et groupe vacciné) se séparent. L’une poursuit sa progression, l’autre stagne.

    il me semble que c’est une redite ici mais j’ai été troublé par une affirmation étonnante de Lehman, surpris qu’il se plante à ce point
    https://twitter.com/LehmannDrC/status/1417726746389004291

    Ton risque d’etre contaminante est tres faibles. Ton risque de faire une forme grave est tres faibles. Mais ton risque d’être contaminée est exactement le même et dépend entre autre de ton entourage et des mesures barriere. Le vaccin n’est pas un préservatif

    #covid-19 #vaccin

    • Parmi les malades du Covid-19 en France, combien sont vaccinés ?
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/21/covid-19-en-france-combien-de-personnes-vaccinees-parmi-les-malades-du-covid

      Le cloisonnement entre les différents systèmes d’information ne permet pas d’avoir des indicateurs exhaustifs, publics et régulièrement mis à jour.

      Depuis le début de la crise sanitaire il y a un an et demi, trois fichiers – entre autres – permettent d’avoir une idée de la situation :

      – SI-VIC, qui recense les personnes hospitalisées, en réanimation, ou mortes en lien avec le Covid-19 ;
      – SI-DEP, qui recense les tests virologiques dits « RT-PCR » et les tests antigéniques pratiqués ainsi que leurs résultats, positifs ou négatifs ;
      – VAC-SI, qui retrace toutes les injections de vaccins.

      Or ces systèmes d’information ne sont pas reliés entre eux. Ainsi, difficile de savoir automatiquement si des personnes infectées, hospitalisées ou mortes ont été dûment vaccinées. Il était en conséquence difficile d’en tirer des statistiques globales. Dans son avis du 6 mai 2021 , le conseil scientifique qualifiait ce croisement de fichiers comme une « priorité ».

      [...]
      Une faible proportion [ de vaccinés parmi les testés positifs] les qui doit cependant, rappelle l’organisme public, être analysée avec nuance : les patients non vaccinés sont surreprésentés parmi les personnes se faisant tester, et la mise en place progressive du passe sanitaire – qui leur impose un test pour pouvoir accéder à un grand nombre de lieux du quotidien – pourrait encore accentuer ce phénomène. Des facteurs qui, selon la Drees, « montrent bien qu’il n’est pas possible d’estimer précisément l’efficacité vaccinale via de simples statistiques descriptives ».

      Il y a des croisements de fichiers qui vont plus vite que d’autres, et des cohortes, en bleus avec casques, plus importantes que d’autres, ni constituées, ni étudiées.

    • Prevention and Attenuation of Covid-19 with the BNT162b2 and mRNA-1273 Vaccines
      https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2107058

      METHODS

      We conducted a prospective cohort study involving 3975 health care personnel, first responders, and other essential and frontline workers. From December 14, 2020, to April 10, 2021, the participants completed weekly SARS-CoV-2 testing by providing mid-turbinate nasal swabs for qualitative and quantitative reverse-transcriptase–polymerase-chain-reaction (RT-PCR) analysis. The formula for calculating vaccine effectiveness was 100%×(1−hazard ratio for SARS-CoV-2 infection in vaccinated vs. unvaccinated participants), with adjustments for the propensity to be vaccinated, study site, occupation, and local viral circulation.

      RESULTS

      SARS-CoV-2 was detected in 204 participants (5%), of whom 5 were fully vaccinated (≥14 days after dose 2), 11 partially vaccinated (≥14 days after dose 1 and <14 days after dose 2), and 156 unvaccinated; the 32 participants with indeterminate vaccination status (<14 days after dose 1) were excluded. Adjusted vaccine effectiveness was 91% (95% confidence interval [CI], 76 to 97) with full vaccination and 81% (95% CI, 64 to 90) with partial vaccination. Among participants with SARS-CoV-2 infection, the mean viral RNA load was 40% lower (95% CI, 16 to 57) in partially or fully vaccinated participants than in unvaccinated participants. In addition, the risk of febrile symptoms was 58% lower (relative risk, 0.42; 95% CI, 0.18 to 0.98) and the duration of illness was shorter, with 2.3 fewer days spent sick in bed (95% CI, 0.8 to 3.7).

      CONCLUSIONS

      Authorized mRNA vaccines were highly effective among working-age adults in preventing SARS-CoV-2 infection when administered in real-world conditions, and the vaccines attenuated the viral RNA load, risk of febrile symptoms, and duration of illness among those who had breakthrough infection despite vaccination. (Funded by the National Center for Immunization and Respiratory Diseases and the Centers for Disease Control and Prevention.)

  • Mobilisation exceptionnelle et exaspération généralisée contre le pass sanitaire, le fichage et la surveillance partout
    https://ricochets.cc/Mobilisation-exceptionnelle-et-exasperation-generalisee-contre-le-pass-san

    LES RENSEIGNEMENTS S’INQUIÈTENT D’UNE « MOBILISATION EXCEPTIONNELLE » ET D’UNE « EXASPÉRATION GÉNÉRALISÉE » Une note des services de renseignements à propos des mobilisations en cours contre le « Pass sanitaire », imposé à marche forcée par le gouvernement autoritaire de Macron, a fuité dans la presse : ➡ La police politique qui prend la température sociale s’inquiète d’une « exaspération de plus en plus généralisée face à des mesures considérées comme liberticides » et pointe un « risque de radicalisation » de la (...) #Les_Articles

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/20/covid-19-le-gouvernement-envisage-de-nouvelles-restrictions-locales-pour-fai
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/20/les-emissions-mondiales-de-co2-devraient-atteindre-un-niveau-jamais-vu-d-ici
    https://mars-infos.org/l-extreme-droite-n-a-rien-a-faire-5860

  • #Covid-19 : l’incidence repart à la hausse, notamment parmi les 20-29 ans
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/09/covid-19-l-incidence-repart-a-la-hausse-notamment-parmi-les-20-29-ans_608768

    L’incidence augmente dans toutes les classes d’âge, sauf chez les plus jeunes (0-9 ans) et chez les plus âgés (plus de 70 ans), et est particulièrement marquée chez les 20-29 ans, tranche d’âge qui connaît une augmentation de 80 % de ses contaminations par rapport à la semaine dernière pour atteindre le taux d’incidence de 65 cas positifs pour 100 000 personnes sur une semaine. Seuls 23 % d’entre eux sont entièrement vaccinés, mais les personnes contaminées de cet âge développent très peu de formes graves, voire essentiellement des formes asymptomatiques ou paucisymptomatiques de la maladie.

    Les répercussions ne se font pas encore sentir sur l’hôpital, où le nombre de déclarations de nouvelles hospitalisations et admissions en services de soins critiques a encore diminué cette semaine.

    […]

    #France #paywall

    • Il semblerait que les épidémiologistes (auto-proclamés) du gouvernement et son omnipotent conseil de défense sont atteints de cécité lorsqu’ils consultent les données en temps réel : le variant delta était à nos portes peu avant la mi-juin et avait déjà forcé le « barrage » dans le département des Landes. Mais, bon, tant que « les répercussions ne se font pas encore sentir sur l’hôpital », lequel reste la seule préoccupation lors de chaque reprise épidémique. Faut croire qu’ils ont pas trop la conscience tranquille rapport à « l’hôpital », nos premiers de cordées ...

      #stop&go (4ème édition)
      #incurie

  • Covid-19 : la France impose des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire depuis plusieurs pays européens
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/17/covid-19-la-france-impose-des-tests-de-moins-de-vingt-quatre-heures-a-l-entr

    Covid-19 : la France impose des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire depuis plusieurs pays européens. Dès dimanche, ces mesures concerneront les voyageurs non vaccinés en provenance du Royaume-Uni, d’Espagne, du Portugal, de Chypre, de Grèce et des Pays-Bas.
    Alors que les contaminations au Covid-19 continuent d’augmenter rapidement en France, sous l’effet du très contagieux variant Delta, Matignon a annoncé, samedi 17 juillet, que des tests de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur le territoire allaient être imposés en provenance de six pays européens.
    La France va imposer des tests du Covid-19 de moins de vingt-quatre heures à l’entrée sur son territoire en provenance du Royaume-Uni, d’Espagne, du Portugal, de Chypre, de Grèce et des Pays-Bas, où la circulation du virus est jugée préoccupante. Cette mesure, qui concerne les voyageurs non vaccinés, entrera en vigueur dimanche à minuit, selon un communiqué du premier ministre, Jean Castex.Les personnes arrivant du Royaume-Uni étaient soumises jusqu’à présent à la présentation d’un test de moins de quarante-huit heures. Le délai est de soixante-douze heures pour celles venant d’Espagne, du Portugal, de Chypre, des Pays-Bas et de Grèce. « Dans le même temps, et parce que les vaccins sont efficaces contre le virus, et notamment son variant Delta, les contraintes pesant sur les voyageurs bénéficiant d’un schéma vaccinal complet avec un vaccin reconnu par l’Agence européenne du médicament (Pfizer, Moderna, AstraZeneca ou Janssen) seront levées à compter de ce samedi 17 juillet, quel que soit le pays de provenance », poursuit Matignon. Jean Castex confirme, par ailleurs, que le schéma vaccinal est désormais considéré comme complet sept jours après l’injection d’une seconde dose, ou d’une dose pour les personnes ayant déjà contracté le virus, contre quatorze jours précédemment. Toutefois pour le vaccin monodose Janssen, le schéma demeure complet vingt-huit jours après l’injection. Enfin, le vaccin Covishield, issu d’un transfert de technologie d’AstraZeneca, « est désormais reconnu pour le passe sanitaire ». Les services du premier ministre confirment également l’élargissement de la liste des pays « rouges » à la Tunisie, au Mozambique, à Cuba et à l’Indonésie.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#sante#vaccination#COVAX#circulation#frontiere#passesanitaire#schemavaccinal#variant#restrictionsanitaire

  • Covid-19 : « Evitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations », recommande le secrétaire d’Etat aux affaires européennes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/08/covid-19-clement-beaune-recommande-d-eviter-le-portugal-et-l-espagne-cet-ete

    Covid-19 : « Evitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations », recommande le secrétaire d’Etat aux affaires européennes. Clément Beaune a justifié sa recommandation en invoquant les risques posés par le variant Delta du Covid-19 dans ces pays.
    Le secrétaire d’Etat français chargé des affaires européennes, Clément Beaune, a recommandé jeudi 8 juillet aux Français de ne pas se rendre au Portugal et en Espagne pour leurs vacances estivales en raison des risques posés par le variant Delta du coronavirus dans ces pays.
    « Ceux qui n’ont pas encore réservé leurs vacances, évitez l’Espagne, le Portugal dans vos destinations. C’est une recommandation sur laquelle j’insiste », a déclaré sur France 2 Clément Beaune.
    « Nous suivons particulièrement la situation des pays où la flambée est très rapide, le Portugal, l’Espagne, en particulier la Catalogne où nombre de Français se rendent pour faire la fête. Attention, très grande prudence (…). Nous pourrons avoir des mesures renforcées », a-t-il ajouté. Ces recommandations n’ont été confirmées par aucun autre membre du gouvernement. « A ma connaissance, ce matin, je n’ai pas de recommandation à faire », a déclaré sur CNews, jeudi matin, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal. « Quel que soit le lieu où l’on se rend en vacances, il faut évidemment faire très attention, respecter les gestes barrière, être vigilant », a-t-il insisté.
    Parmi les pays en première ligne du regain de la pandémie de Covid-19 provoqué par le variant Delta, notamment en Europe, le Portugal a vu le nombre de nouveaux cas quotidiens dépasser le seuil des 2 000.Pour freiner les contagions, le gouvernement socialiste a décidé la semaine dernière de réimposer un couvre-feu nocturne dans les 45 municipalités les plus touchées, dont la capitale, Lisbonne, et Porto, deuxième agglomération du pays.Reconnaissant que la situation sanitaire de son pays s’était « aggravée », le ministre des affaires étrangères portugais, Augusto Santos Silva, a fait valoir que « les inquiétudes d’un Etat ami comme la France » étaient « compréhensibles ». « Il s’agit d’un conseil », a-t-il souligné dans une déclaration à l’agence Lusa, en précisant que les membres de la communauté portugaise de France pouvaient venir rendre visite à leur famille, car ces voyages figurent parmi les déplacements jugés essentiels.
    Contaminations incontrôlables en Espagne
    En Espagne, le système de vaccination assez rigide pourrait être à l’origine d’un rebond de l’épidémie. A la différence d’autres pays européens, qui ont ouvert il y a plusieurs semaines la vaccination aux jeunes adultes et aux adolescents, Madrid a débuté cet hiver sa campagne avec les personnes âgées de plus de 80 ans et est arrivé progressivement à la tranche des 30-39 ans.Mais avec l’arrivée de l’été et des vacances, les fêtes étudiantes dans les bars, les discothèques et les appartements se multiplient, alors même que le port du masque n’est plus obligatoire en plein air. Conséquence inéluctable : le nombre de contaminations est devenu incontrôlable depuis une dizaine de jours dans cette catégorie d’âge. Mardi, l’incidence était ainsi de 717 cas pour 100 000 personnes sur quatorze jours pour les 20-29 ans, soit plus du triple de l’incidence moyenne pour l’ensemble de la population (225).
    Jeudi, Clément Beaune est, par ailleurs, revenu sur la situation sanitaire partout en Europe, invitant les pays de l’Union européenne à la plus grande prudence. « On a vu des moments préoccupants, des stades en Hongrie où il n’y avait plus de jauge (…). Il faut être prudent (…). La pandémie n’est pas finie », a-t-il estimé. « Un pays comme la Grèce, qui avait sans doute fait preuve d’un peu de laxisme ces dernières semaines, a renforcé son dispositif de contrôle à l’entrée, tant mieux », a-t-il ajouté.

    #Covid-19#migrant#migration#france#espagne#portugal#grece#variant#circulation#frontiere#tourisme#sante#test##vaccination#

  • Covid-19 dans le monde : du Portugal au Canada en passant par Malte, les mesures de restriction visent les touristes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/09/covid-19-dans-le-monde-du-portugal-au-canada-les-mesures-de-restrictions-vis

    Covid-19 dans le monde : du Portugal au Canada en passant par Malte, les mesures de restriction visent les touristes. Pour séjourner dans un hôtel au Portugal, il faudra désormais fournir une preuve de vaccination ou bien un test négatif. Le Canada, pour sa part, ne rouvrira pas ses frontières aux touristes non vaccinés avant « un bon moment ».
    La situation sanitaire est « catastrophique » en Tunisie, qui enregistre ces dernières semaines un nombre record de contaminations au Covid-19, a annoncé, jeudi, la porte-parole du ministère de la santé, évoquant l’« effondrement » du système sanitaire.

    Selon Mme Ben Alya, il est désormais difficile de trouver un lit disponible ou d’avoir la quantité nécessaire d’oxygène dans les hôpitaux du pays. « Si nous n’unissons pas nos efforts, la catastrophe va empirer », a-t-elle mis en garde.Les hôpitaux tunisiens connaissent depuis deux semaines un important afflux de patients durant cette vague de propagation du Covid-19, qui atteint des niveaux inédits. Mardi, le pays a enregistré 9 823 cas dont 134 décès en une journée, des chiffres jamais atteints depuis mars 2020. Au total, la Tunisie a connu 464 914 cas dont 15 735 décès, pour environ 12 millions d’habitants.
    Malte a annoncé vendredi la fermeture de ses frontières aux voyageurs non vaccinés, espérant ainsi juguler une recrudescence des nouveaux cas de Covid-19. « A partir du mercredi 14 juillet, toute personne arrivant à Malte doit présenter un certificat de vaccination reconnu : un certificat maltais, un certificat britannique ou un certificat de l’Union européenne, a annoncé le ministre de la santé, Chris Fearne, au cours d’une conférence de presse. Nous serons le premier pays en Europe à prendre cette mesure. »
    Sur fond de difficultés à enrayer une nouvelle flambée de l’épidémie de coronavirus, le Portugal a mis en place, jeudi, des restrictions sanitaires plus strictes pour les touristes, demandant aux vacanciers – qu’ils soient portugais ou étrangers – de présenter un test négatif, une preuve de vaccination contre le Covid-19 ou une preuve de guérison pour pouvoir séjourner dans les hôtels. Les nouvelles dispositions, qui entrent en vigueur samedi, concernent aussi les autres types d’hébergements provisoires comme Airbnb.
    Le nombre quotidien de nouvelles infections au Portugal a continué de croître ces dernières semaines, atteignant des niveaux recensés pour la dernière fois en février, période lors de laquelle le pays faisait face à la pire flambée épidémique au monde et avait imposé un confinement strict. Près de 90 % des nouvelles contaminations sont dues au variant Delta, apparu pour la première fois en Inde, et considéré comme plus contagieux que la souche originelle du coronavirus.Un test négatif, une preuve de vaccination ou de guérison seront aussi demandés le week-end à l’entrée des restaurants, pour le service en salle, dans 60 municipalités à haut risque dont la capitale, Lisbonne, et Porto.
    Le Canada a commencé à assouplir les restrictions de voyage pour ses citoyens, mais le premier ministre, Justin Trudeau, a annoncé, jeudi, que les voyageurs étrangers non vaccinés ne seront pas autorisés à rentrer au pays avant « un bon moment ».« Je peux vous dire maintenant que ça ne sera pas en vigueur avant longtemps », a répondu Justin Trudeau à une question de la presse. « Nous devons continuer à nous assurer de la sécurité des Canadiens et que les sacrifices de tant de gens dans les derniers mois n’aient pas été faits pour rien », a-t-il dit.

    #Covid-19#migration#migrant#malte#canada#portugal#espagne#sante#frontiere#circulation#test#vacination#variant#restrictionsanitaire

  • Comment la Chine a administré plus de 1 milliard de doses de vaccin contre le Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/28/comment-la-chine-a-administre-plus-d-un-milliard-de-doses-de-vaccin-contre-l

    Comment la Chine a administré plus de 1 milliard de doses de vaccin contre le Covid-19
    Après des débuts poussifs, la mobilisation de tous les moyens de l’Etat et le retour de quelques foyers épidémiques ont permis à la Chine d’arriver à une cadence de 18 millions d’injections par jour.
    La Chine a franchi la barre du milliard de doses injectées le 21 juin pour atteindre 1,12 milliard jeudi 24 juin, soit plus du tiers des doses administrées dans le monde (2,8 milliards). Après un début de campagne vaccinale poussif, les autorités ont su déployer des moyens importants pour atteindre aujourd’hui un rythme de croisière impressionnant : 18 millions de doses quotidiennes en moyenne, avec un record à 23 millions de doses injectées le 18 juin. De quoi vacciner la France en trois jours ! Avec 1,4 milliard d’habitants, l’entreprise s’annonce un peu plus longue pour la Chine, d’autant que les zones rurales, moins denses, seront plus longues à couvrir.
    (...)Malgré les progrès de cette campagne à grande échelle, la réouverture des frontières chinoises pourrait prendre plus longtemps que prévu.
    L’efficacité des vaccins développés par la Chine contre les infections, qui varie de 51 % pour Sinovac à 78 % pour Sinopharm, ou encore à 65 % pour Cansino, ne rassure pas les autorités, qui ont jusqu’ici adopté une politique « zéro cas ». Leur efficacité serait plus élevée contre les cas graves, à plus de 90 % selon les fabricants. Mais plusieurs exemples de nouvelles vagues épidémiques dans des pays largement vaccinés avec des vaccins chinois, tels que le Chili ou la Mongolie, montrent que baisser trop tôt la garde s’avère risqué.A plus long terme, la stratégie de tolérance zéro paraît difficile à tenir. A Foshan, dans le Guangdong, plusieurs habitants ont protesté après que leur résidence a été soumise à plus de vingt jours de confinement à cause d’un foyer de contaminations comptant officiellement 168 cas pour une population totale de 115 millions d’habitants dans la province.« La politique de tolérance zéro, cela veut dire que, tant qu’il y a un cas, le gouvernement doit mobiliser toutes ses capacités, tester massivement, fermer des quartiers, des villes entières… On voit qu’un retour à une vie normale n’est pas possible, estime Huang Yanzhong, du CFR. Pour sortir de ce dilemme, il faut à un moment passer de l’endiguement de la maladie à son atténuation. Cela suppose aussi d’éduquer la population, car si l’on continue à présenter le virus comme une menace à éradiquer, les gens ne vont pas accepter la réouverture des frontières. »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#vaccination#immunitecollective#circulation#frontiere#variant#confinement#cluster#confinement#contamination

  • Covid-19 dans le monde : nouvelles restrictions en Australie, l’accès des Britanniques à l’UE se complique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/28/covid-19-dans-le-monde-nouvelles-restrictions-en-australie-l-acces-des-brita

    l’accès des Britanniques à l’UE se complique
    L’Espagne va exiger la présentation d’un test Covid-19 négatif ou d’une preuve de vaccination pour les touristes britanniques qui souhaitent se rendre à Majorque, Ibiza et dans d’autres îles des Baléares, a déclaré lundi le premier ministre, Pedro Sanchez. « Ce que nous allons faire, c’est appliquer aux touristes britanniques qui se rendent aux Baléares les mêmes exigences que celles que nous imposons aux autres citoyens européens », a-t-il expliqué à la radio Cadena SER. L’Espagne avait levé en mai l’obligation faite aux Britanniques de présenter un test PCR négatif. Ces nouvelles mesures entreront en vigueur dans les soixante-douze heures, a annoncé Pedro Sanchez, sans préciser de jour. Elles font suite à une hausse inquiétante des infections au Royaume-Uni, selon le premier ministre, cité par la chaîne télévisée espagnole TVE.Le Portugal a de son côté décidé que les voyageurs en provenance de Grande-Bretagne seraient soumis dès lundi à une quarantaine de quatorze jours s’ils se présentent sur son territoire sans vaccination complète, a annoncé le gouvernement portugais dans un communiqué publié tard dimanche. Cette décision, qui restera en vigueur au moins jusqu’au 11 juillet, intervient dans un contexte de recrudescence des cas au Portugal, où le nombre de nouvelles infections quotidiennes a retrouvé son niveau de février. Selon The Times, l’Allemagne souhaite que les voyageurs britanniques ne puissent pas se rendre dans l’Union européenne, peu importe qu’ils aient reçu ou non un vaccin contre le Covid-19, par crainte du variant Delta. La chancelière allemande, Angela Merkel, qui doit rencontrer en fin de semaine le premier ministre britannique, Boris Johnson, veut que la Grande-Bretagne soit désignée comme « pays d’inquiétude » sanitaire, écrit le quotidien britannique.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#UE#grandebretagne#variant#vaccination#quarantaine#tourisme#situationepidemiologique

  • Covid-19 : la ville de Sydney entièrement confinée en raison de la progression du variant Delta
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/26/australie-la-ville-de-sydney-entierement-confinee-en-raison-de-la-progressio

    Les rues de Sydney et de sa banlieue étaient presque vides samedi 26 juin, au début d’un confinement de deux semaines visant à contenir la progression du très contagieux variant Delta du SARS-CoV-2 dans la plus grande ville australienne.

    Le confinement, déjà en vigueur depuis vendredi minuit dans quatre quartiers de la ville, s’appliquera à compter de samedi 18 heures (10 heures à Paris) à l’ensemble de la métropole, la plus grande d’Australie, a fait savoir la première ministre de l’Etat, Gladys Berejiklian.

    Dans ce pays, qui a jusqu’à maintenant plutôt bien contenu la propagation du Covid-19, plus de 80 personnes ont été testées positives cette semaine, toutes en lien avec un chauffeur qui conduisait des équipages de compagnies aériennes de l’aéroport de Sydney jusqu’aux hôtels de quarantaine.

  • Ce que l’on sait de Delta, le variant du coronavirus qui préoccupe scientifiques et autorités
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/25/ce-que-l-on-sait-de-delta-le-variant-du-coronavirus-qui-preoccupe-scientifiq

    Or, au regard du variant Delta, les scientifiques s’accordent à dire qu’il faudrait plus de 80 % de la population vaccinée, d’autant qu’il échappe en partie à l’immunité développée par les personnes qui ont déjà contracté le Covid-19. Dans ces conditions, « jusqu’à ce que la plupart des personnes vulnérables soient protégées, nous devons maintenir la circulation du virus Delta à un niveau bas en adhérant strictement aux mesures de santé publique qui ont fonctionné pour contrôler l’impact des autres variants », a préconisé mercredi Andrea Ammon, de l’ECDC.

    #santé #covid_19 #épidémie #pandémie #vaccination #delta #science #savoir

  • Dérèglement climatique : l’humanité à l’aube de retombées cataclysmiques, alerte le GIEC
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/23/dereglement-climatique-l-humanite-a-l-aube-de-retombees-cataclysmiques-alert

    Pénurie d’eau, exode, malnutrition, extinction d’espèces... La vie sur Terre telle que nous la connaissons sera inéluctablement transformée par le dérèglement climatique quand les enfants nés en 2021 auront 30 ans, voire plus tôt, alerte un projet de rapport des experts climat de l’ONU obtenu par l’Agence France-Presse.

    Quel que soit le rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre, les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l’humanité qui en dépend vont s’accélérer, assurent des centaines de scientifiques rattachés au Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.

    #climat #dérèglement_climatique

  • Le Sénat vote un droit de veto aux maires qui veulent s’opposer à l’implantation d’éoliennes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/18/le-senat-donne-un-droit-de-veto-aux-maires-qui-veulent-s-opposer-a-l-implant

    Ce vote va contre l’avis de la ministre de la transition écologique, Barbara Pompili. Il y a cependant des chances que l’amendement disparaisse dans la navette parlementaire, les députés ayant le dernier mot.

  • « On est là pour convaincre, pas pour contraindre » : le « rétro-tracing » se déploie pour mieux contrôler l’épidémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/17/on-est-la-pour-convaincre-pas-pour-contraindre-le-retro-tracing-se-deploie-p

    Complémentaire du « contact tracing » classique, le traçage rétrospectif des contacts, testé depuis la fin mars dans deux départements, se révèle efficace pour casser les chaînes de contamination.

    « Est-ce que vous pensez savoir dans quelle circonstance vous avez été contaminé ? » Derrière son écran, Alexane Avenel, jeune téléconseillère de 22 ans embauchée il y a quelques semaines à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de Loire-Atlantique, à Nantes, essaie de nouer le dialogue avec une personne testée positive au Covid-19. « Avez-vous participé à un événement au cours duquel vous n’étiez pas protégé ? Il y avait combien de personnes ? » Des questions qui n’ont l’air de rien mais qui ont fait entrer les traceurs de la caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) dans l’ère du « rétro-tracing », c’est-à-dire la recherche de cas contacts de manière rétrospective. Expérimenté depuis la fin mars en Loire-Atlantique et en Côte-d’Or, ce nouveau protocole est étendu depuis le 15 juin à soixante départements. Et à partir du 1er juillet, toutes les équipes de traceurs de France mettront en œuvre cette technique qui a fait ses preuves pour casser les chaînes de contamination.

    Procédé chronophage

    Jusque-là, les téléconseillers en charge du traçage des contacts de malades (« contact tracing ») procédaient seulement à une enquête prospective : chaque patient présentant un résultat positif est interrogé sur les personnes qu’il aurait pu contaminer durant les trois jours précédents, c’est-à-dire la période au cours de laquelle il est devenu contagieux. Surtout, les traceurs incitent les malades à s’isoler et leurs cas contacts à se faire tester pour éviter de nouvelles contaminations. En complément de cette démarche, le « rétro-tracing » a pour but d’identifier les circonstances de la contamination pour retrouver les personnes qui, exposées au même moment, auraient pu créer d’autres chaînes de contamination en parallèle.

    Aussi connue sous le nom de « traçage à la japonaise », cette technique consiste donc à enquêter en amont et plus seulement en aval des nouveaux cas détectés. Alors que ce nouveau protocole est annoncé depuis plus de six mois, la CNAM a été critiquée pour sa lenteur. Mais le niveau de circulation du virus était beaucoup trop élevé pour permettre la mise en place d’un procédé si chronophage, une heure et demie étant consacrée en moyenne à chaque cas. « On a échangé avec des épidémiologistes, notamment ceux du conseil scientifique, qui nous ont dit que le “rétro-tracing” ne pouvait marcher que dans un contexte de circulation du virus plus faible que celui qu’on a connu depuis le début de la deuxième vague », insiste Thomas Fatôme, directeur de la CNAM. Avec moins de 4 000 cas nouveaux cas par jour en moyenne, le moment est enfin venu. Pour M. Fatôme, « c’est le continuum d’un tracing qui n’a cessé d’évoluer depuis presque un an ».

    Barrière de l’intime

    Quand le « contact tracing » classique permet de repérer en moyenne deux ou trois contacts par personne, le « rétro-tracing » en identifie onze. « Il s’agit d’une enquête sanitaire approfondie, on remonte plus loin dans le temps, jusqu’à dix jours avant le résultat positif, c’est-à-dire le temps qui s’écoule pour un patient entre l’exposition au virus et le risque de contamination d’autres personnes », explique Thomas Bouvier, sous-directeur chargé du contact tracing à la CPAM de Loire-Atlantique. Dans la salle de repos des téléconseillers, il raconte comment, au côté de Virginie Etourneau, la superviseuse de l’équipe, ils ont testé ce « filet de sécurité » supplémentaire. « C’est vraiment de la relation humaine, on est là pour convaincre, pas pour contraindre », sourit-il sous son masque.

    Conformément aux consignes sanitaires, la fenêtre est grande ouverte face à eux et les gestes barrières sont scrupuleusement respectés. Impossible d’oublier les messages de prévention véhiculés au quotidien par les 130 traceurs de l’équipe. Ici, rien n’est laissé au hasard. Une fois par semaine, un point d’actualité est organisé avec la CNAM pour présenter les dernières connaissances scientifiques sur la manière dont se transmet le virus. D’ailleurs, la plupart des employés sont en télétravail après une formation intensive d’une dizaine de jours dans les imposants locaux situés sur l’île de Nantes. Aux murs, des slogans tels que « le plus grand échec est de ne pas avoir le courage d’oser » illustrent le management positif mis en œuvre.

    Le « rétro-tracing » implique de passer plus de temps avec son interlocuteur et de le persuader de dévoiler une partie de sa vie intime, les personnes qu’il fréquente, et les comportements à risque adoptés depuis dix jours. « L’objectif, ce n’est pas forcément d’obtenir un nom tout de suite, sinon la porte risque de se refermer », glisse Virginie Etourneau. D’autant plus que l’expérimentation a commencé dans une période confinée, pendant laquelle les rassemblements étaient interdits. « C’était très intrusif à ce moment-là de demander aux gens où ils s’étaient contaminés, certains patients demandaient même à ce que leur identité ne soit pas révélée à leurs cas contacts, souligne la superviseuse. On devait leur faire comprendre qu’on n’est pas la police et que les données recueillies sont anonymes. »

    A cette barrière de l’intime s’ajoute celle de la compréhension. « Quand on dit “événement” ou “rassemblement”, les termes utilisés scientifiquement pour parler des circonstances de contamination, ça ne parle pas aux gens, qui imaginent tout de suite des événements de grande ampleur, alors qu’il peut s’agir d’une petite réunion entre amis. Le rôle des téléconseillers est d’amener un discours vulgarisé », précise Virginie Etourneau. Le comportement des personnes contactées a ainsi beaucoup évolué depuis le début de l’épidémie. « Au début, on me raccrochait au nez, je ne comprenais pas trop pourquoi », se souvient Assya, 22 ans, dont le CDD de six mois arrive à son terme. « J’ai appris à m’adapter aux gens… tout en leur présentant des avantages, comme l’obtention rapide d’un arrêt de travail » [Hum, c’est mieux qu’une promo sur les fais d’obsèques], raconte la jeune femme qui va désormais finir ses études de gestion des organismes de protection et d’assurances sociales.

    Réactivité sur le terrain

    Quand les personnes sont injoignables ou que les publics concernés sont précaires, c’est la vingtaine de traceurs de l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire qui prend le relais. De formation médicale, contrairement aux équipes de la CNAM, ces médecins et infirmiers interviennent sur environ 10 % des cas. « Notre plus-value [sic] est de détricoter les situations complexes », assure Josselin Vincent, responsable de la veille sanitaire à l’ARS. A l’enquête téléphonique s’associent des acteurs de terrain, comme les médiateurs sociaux. Le tout dans un souci de très grande réactivité. Arrivés trop tard, les traceurs ne pourront plus désamorcer les chaînes de contamination. Se constituent alors parfois des clusters, qui nécessitent le déploiement d’autres savoir-faire : le renforcement du dépistage ou de la vaccination, comme ce fut le cas récemment à Bordeaux.

    Les données recueillies par les différentes équipes permettent également de vérifier sur le terrain les hypothèses formulées par l’équipe d’épidémiologistes de l’Institut Pasteur qui travaille sur les circonstances les plus favorables aux contaminations via l’étude ComCor. Quand, en décembre, l’Institut Pasteur estimait à 35 % les personnes ne sachant pas comment elles avaient été infectées, les retours de la CPAM indiquent une proportion de 25 %, signe de l’apprentissage progressif de la population sur le comportement du virus.

    Dans le futur, la CNAM compte encore enrichir le tracing en vérifiant que les personnes contact sont bien allées se faire tester. « On ne se démobilise pas, malgré le reflux de l’épidémie. Avec le dépistage, le tracing fait partie des différents maillons de la chaîne permettant de garder le contrôle de l’épidémie », insiste Thomas Fatôme. Aux avant-postes de l’épidémie, les traceurs sont déterminés à anticiper un éventuel rebond.

    Edit "se déploie" ?
    Depuis le 25 mars [2021], le contact tracing rétrospectif, ou rétrotracing, est testé dans deux départements : la Côte-d’Or et la Loire-Atlantique,, le 29 avril 2021.
    https://www.ameli.fr/paris/transporteur-sanitaire/actualites/covid-19-une-experimentation-pour-essayer-de-remonter-les-chaines-de-contamina

    #covid-19 #traçage_rétrospectif

  • Le lourd coût humain d’un troisième confinement tardif en France, Nathaniel Herzberg

    Plus de 14 000 décès, près de 112 000 hospitalisations, dont 28 000 en réanimation, et environ 160 000 cas de Covid-19 long supplémentaires, selon les calculs du « Monde » : en retardant à début avril les mesures réclamées fin janvier par les scientifiques, le gouvernement a alourdi le bilan de la pandémie en France.

    [...]

    Pour parvenir à ce résultat, nous nous sommes livrés à un exercice assez simple : nous avons pris les courbes d’évolution des trois indicateurs épidémiologiques principaux (décès, réanimations, hospitalisations), réalisées à partir de données nationales de France métropolitaine publiées par l’agence de sécurité sanitaire Santé publique France, et nous les avons décalées de deux mois en amont. L’évolution observée à partir du 1er avril se trouve donc anticipée au 1er février. On y observe d’abord un ralentissement de la progression, une stabilisation, puis une décrue massive à partir de la troisième semaine qui a suivi les mesures de restriction, d’abord perceptible sur les hospitalisations, puis sur les entrées en réanimation, et enfin massivement sur les décès. Ne reste ensuite qu’à évaluer la différence entre les deux courbes.


    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/18/le-lourd-cout-humain-d-un-troisieme-confinement-tardif-en-france_6084619_324
    #covid-19 #santé_publique

    • le ministère de la santé n’a pas souhaité « commenter des chiffres dont il ne connaît pas la méthodologie ».
      https://justpaste.it/6d8p1

      ... le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait salué dès le 17 mai, sur RTL. « On voit aujourd’hui que les signaux sont au vert et ça démontre que le président de la République a eu raison dans ce calendrier », se réjouissait-il, ajoutant, à l’adresse notamment des épidémiologistes : « Ça donne tort à tous les prophètes de malheur, à tous ceux qui ne croient pas à la responsabilité des Français. » L’examen rigoureux de cette première moitié de l’année 2021 aurait sans doute mérité un peu plus de modestie.

    • Après, il y a tout de même d’énormes inconnues qui, à mon avis, invalident le calcul du Monde (même si je crois tout à fait que le « pari » d’Épidémiologiste Premier a tué ou handicapé beaucoup de gens) : notamment le déploiement du vaccin, et l’influence de la saisonnalité sur la diffusion du virus. Deux éléments qui rendent les évolutions sans doute totalement différentes entre février et avril.

      (Et encore des maths de journalistes : si tu m’évalues au doigt mouillé « environ 100.000 hospitalisations », je veux bien. Si tu écris « 112.000 » hospitalisations – introduisant une précision au pourcent près –, tu ruines le game.)

    • C’est un effet du chapo. L’article (voir ci-dessus) dit :

      Ordre de grandeur vraisemblable
      Selon nos estimations, environ 14 600 décès, 112 000 hospitalisations, dont 28 000 en réanimation, et 160 000 cas de Covid-19 longs auraient pu être évités.

      Il me semble que l’inconnue majeure c’est l’ampleur et la précision des infos et des moyens de base (FFP2) à faire circuler pour que des mesures restrictives et protectrices soient appliquées par les premier.es concerné.es. Ce qu’ils ont appelé « acceptabilité » supposait de commencer par renverser la logique de destruction de toute santé publique. Trop coûteux politiquement de faire quelque chose comme le Vietnam, dont une information d’intérêt collectif (on a vu tout l’inverse), d’informer les comportements sans jouer du nudge.

      Le traçage de tous les contacts des personnes détectées positives est systématisé à l’aide de 63 centres provinciaux, 700 centres de districts et 11.000 dispensaires de santé. Les médias informent les populations où des personnes ont été détectées positives afin qu’elles se présentent aux centres de tests. L’objectif est de tester, à partir de chaque cas confirmé – et donc mis en quarantaine et non renvoyés chez eux comme en France – les contacts des contacts des contacts de cette personne (trois degrés de proximité).

      La mobilisation des populations dans une action présentée comme une « guerre contre le virus » se fait par des moyens de communication de toutes sortes : journaux, télévision, radio, internet… Une vidéo et une chanson en vietnamien expliquant le mode de propagation du virus et les gestes barrières a été vue plus de 53 millions de fois…

      https://seenthis.net/messages/867379#message885334