Erreur 404

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  • « La Seine n’est pas une poubelle » : le maire de Rouen veut porter plainte après une pollution aux néonicotinoïdes
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/26/la-seine-n-est-pas-une-poubelle-le-maire-de-rouen-veut-porter-plainte-apres-

    Ce #pesticide est hautement #toxique : selon la préfecture de Seine-Maritime, la fuite provient d’un récipient contenant du #thiaméthoxame, un #néonicotinoïde dont l’usage est #interdit dans l’Union européenne depuis 2018. Produit par le géant de l’#agrochimie #Syngenta, cet #insecticide « #tueur_d’abeille » a, cependant, fait son retour cette année dans les champs en France, après la dérogation controversée accordée par le gouvernement aux producteurs de betteraves sucrières pour enrayer la chute de la récolte, attribuée à l’invasion d’un puceron vecteur de la jaunisse.

    #macronie #fnsea #pollution #paywall

  • La certification agricole « HVE » sous le feu d’une nouvelle critique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/25/la-certification-agricole-hve-sous-le-feu-d-une-nouvelle-critique_6081444_32

    Dans une note confidentielle remise fin 2020 aux ministères de l’agriculture et de la transition écologique, l’Office français de la biodiversité assure que le label agricole HVE ne présente, dans la grande majorité des cas, aucun bénéfice environnemental.

    #greenwashing #paywall

  • Passe sanitaire : les lieux dans lesquels il sera nécessaire
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/25/passe-sanitaire-les-lieux-dans-lesquels-il-sera-necessaire_6081399_3244.html

    Passe sanitaire : les lieux dans lesquels il sera nécessaire. Le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique, Cédric O, a détaillé les modalités d’utilisation du passe sanitaire, nouvel outil de l’application TousAntiCovid développée par le gouvernement, qui permettra de poursuivre le déconfinement.
    Cet outil prévu par un projet de loi en examen au Parlement doit faire l’objet d’un dernier vote à l’Assemblée nationale, mardi 25 mai.
    Cet outil prévu par un projet de loi en examen au Parlement doit faire l’objet d’un dernier vote à l’Assemblée nationale, mardi 25 mai.
    29 mai, 9 juin, 1er juillet… Dans un entretien au Parisien, mardi 25 mai, le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique et des communications électroniques, Cédric O, détaille les modalités d’utilisation du passe sanitaire, nouvel outil de l’application TousAntiCovid développée par le gouvernement, qui permettra de poursuivre le déconfinement.
    Cet outil prévu par un projet de loi en examen au Parlement doit faire l’objet d’un dernier vote à l’Assemblée nationale, mardi, puis au Sénat le 27 mai, valant adoption définitive par le Parlement. Le 29 mai, l’Assurance-maladie mettra à disposition de tous les vaccinés leur certificat de vaccination sous la forme d’un QR code. Ils pourront le télécharger sur le site attestationvaccin.ameli.fr ou appeler leur caisse d’assurance-maladie. Le 9 juin, le passe sanitaire entrera en vigueur pour les grands rassemblements. Ce passe subordonnera l’accès aux grands rassemblements ou à certains lieux à la présentation d’un résultat négatif de dépistage du virus, d’un justificatif de vaccination ou encore d’une attestation de rétablissement après une contamination.La Défenseure des droits, Claire Hédon, a manifesté son inquiétude à l’égard de ce dispositif, demandant aux autorités des « précisions ». Dans Le Parisien, le secrétaire d’Etat prévient que « le passe sanitaire ne peut s’appliquer qu’aux cas définis par la loi, tout autre usage est illégal ».
    (...)
    Dans le domaine du tourisme : le passe sanitaire ne sera requis que pour les navires de croisière au-delà de 1 000 passagers ; sa présentation n’est pas envisagée, quelle que soit la jauge, pour les hôtels, campings, ou tout autre lieu de villégiature.Le certificat sanitaire européen, qui a fait l’objet d’un accord jeudi entre le Parlement européen et les Etats membres de l’Union européenne, entrera en vigueur le 26 juin, a expliqué, dimanche, Cédric O sur Franceinfo. A partir du 1er juillet, il sera nécessaire pour voyager en Europe. A ce jour, quelque 16 millions et demi de Français ont téléchargé l’application TousAntiCovid.

    #Covid-19#migrant#migration#france#UE#passesanitaire#certificatsanitaireeuropeen#frontiere#circulation#tourisme

  • Néonicotinoïdes : la LPO attaque Bayer et Nufarm pour le déclin des oiseaux des champs
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/21/neonicotinoides-la-lpo-attaque-bayer-et-nufarm-pour-le-declin-des-oiseaux-de

    Les populations d’oiseaux vivant dans les milieux agricoles ont décliné de plus de 30 % en deux décennies, en raison notamment de l’usage de pesticides.

    Les oiseaux vivant dans les milieux agricoles sont les plus affectés par le déclin qui frappe l’avifaune depuis les années 1990. En 2018, des chercheurs alertaient sur la disparition « à une vitesse vertigineuse » des oiseaux des campagnes françaises : en moyenne, leurs populations se sont réduites d’un tiers en quinze ans. C’est aussi au début des années 1990 qu’ont été introduits les néonicotinoïdes, une nouvelle génération de pesticides persistants, systémiques et neurotoxiques. Depuis, leur dangerosité pour les insectes pollinisateurs, et notamment pour les abeilles, a été démontrée et l’Union européenne a interdit en 2018 les usages de trois d’entre eux, dont l’imidaclopride.

    #néonicotinoïde #LPO #pesticides

  • Vaccins contre Covid-19 : feu vert pour le certificat sanitaire européen
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/20/covid-19-dans-le-monde-les-vaccins-efficaces-contre-tous-les-variants-assure

    Vaccins contre Covid-19 : feu vert pour le certificat sanitaire européen
    Très attendu par les pays les plus dépendants du tourisme, ce certificat sanitaire européen destiné à fournir un cadre harmonisé pour faciliter les déplacements au sein de l’UE, devrait entrer en vigueur au 1er juillet.Les vaccins actuellement disponibles et approuvés sont, jusqu’à présent, efficaces contre « tous les variants du virus », a assuré l’Organisation mondiale contre la santé (OMS), jeudi 20 mai, tout en appelant à continuer à agir avec « prudence » face au Covid-19.Si, en Europe, la situation sanitaire s’améliore, les voyages internationaux doivent toujours être évités « face à une menace persistante et à de nouvelles incertitudes », a prévenu Hans Kluge, le directeur de l’OMS Europe, notamment celles liées au nouveau variant préoccupant, décelé d’abord en Inde mais identifié dans la moitié de la cinquantaine de pays de la zone.« C’est une menace incertaine », a souligné Catherine Smallwood, chargée des situations d’urgence à l’OMS Europe. « La pandémie n’est pas terminée ». « Il n’y a pas de risque zéro », a déclaré, de son côté, M. Kluge. « Les vaccins sont peut-être une lumière au bout du tunnel, mais nous ne pouvons pas nous laisser aveugler par cette lumière. »Cette annonce survient alors que la vaccination se poursuit dans la plupart des pays et que certains ont décidé de « rouvrir ».
    L’horizon se dégage pour les voyages au sein de l’Union européenne (UE) cet été malgré la pandémie : les eurodéputés et les Etats membres sont parvenus à un accord sur le passe sanitaire européen, qui devrait entrer en vigueur au 1er juillet.« Fumée blanche : nous avons un accord sur la proposition de la Commission de [mettre en place un] certificat numérique européen Covid », a tweeté le commissaire européen Didier Reynders. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a souligné que ce certificat serait « un élément-clé sur la voie d’une reprise des voyages de façon sûre et aisée à travers l’UE ».Les représentants du Parlement européen et des Vingt-Sept sont parvenus à un compromis au terme d’une quatrième séance de négociations, menées à un rythme accéléré, sous la pression du calendrier. Très attendu par les pays les plus dépendants du tourisme, et initialement suggéré par la Grèce, ce certificat sanitaire européen est destiné à fournir un cadre harmonisé pour faciliter les déplacements au sein de l’UE cet été. Il contient un code QR indiquant que son titulaire a été vacciné, qu’il a passé un test négatif ou encore qu’il dispose d’une immunité après avoir été infecté par le Covid-19. Le compromis trouvé mentionne la nécessité de tests « abordables et accessibles », et l’engagement de la Commission européenne à mobiliser 100 millions d’euros pour acheter des tests, en recourant à un financement européen, « l’instrument d’aide d’urgence », et au besoin 100 millions supplémentaires, selon un texte consulté par l’AFP. Le texte prévoit que les Etats membres « s’abstiennent d’imposer des restrictions de voyage supplémentaires » comme des tests ou une période d’isolement, « à moins qu’ils ne soient nécessaires et proportionnés pour protéger la santé publique ».

    #Covid-19#migrant#migration#sante#UE#passeportvaccinal#certificatsanitaireeuropeen#codeQR#circulation#deplacement#frontiere#santepublique#immunite#vaccination

  • Covid-19 dans le monde : la pandémie a fait plus de 6 millions de morts, estime l’OMS
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/21/covid-19-dans-le-monde-le-bresil-a-detecte-des-premiers-cas-de-variant-indie

    Premiers cas de variant indien du Covid-19 au Brésil, confinement en Argentine
    Le Brésil a détecté ses premiers cas de variant indien du coronavirus, sur six membres d’équipage arrivés à bord d’un cargo battant pavillon de Hongkong dans le nord-est du pays, a-t-on appris jeudi. Des tests « ont révélé la présence du variant B.1.617.2 du Covid-19 sur des prélèvements effectués sur des membres d’équipage du Shandong-Da-Zhi », partis d’Afrique du Sud, a annoncé le secrétariat de la santé de l’Etat du Maranhao. « A ce stade, aucune transmission locale du variant indien n’a été décelée », ajoute le secrétariat. « Au total, quinze membres d’équipage ont été testés positifs au Covid-19, et neuf, négatifs. Les six échantillons avec la plus haute charge virale ont tous révélé la présence du B.1.617.2 », précise encore le secrétariat. Le minéralier de 360 mètres a été placé en quarantaine et les membres d’équipage ont dû rester confinés dans leur cabine, à l’exception de trois malades, amenés à terre pour recevoir un traitement. Tous les soignants ayant été en contact avec ces membres d’équipage ont subi des tests. « Nous allons tracer tout le monde, soit environ 100 personnes », a déclaré le secrétaire à la santé de cet Etat, Carlos Lula.

    #Covid-19#migrant#migration#bresil#sante#variant#circulation#frontiere#depistage#soignant#personnelnaviguant

  • Covid-19 Les personnes vaccinées » du monde entier bientôt les bienvenues en Espagne.
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/21/covid-19-dans-le-monde-le-bresil-a-detecte-des-premiers-cas-de-variant-indie

    « L’Espagne laissera entrer sur son territoire à partir du 7 juin « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, a annoncé, vendredi, le chef du gouvernement, Pedro Sanchez.Les Britanniques, qui fournissent en temps normal le premier contingent de touristes en Espagne, seront, autorisés à venir librement à partir de lundi, alors que seuls les voyages considérés comme « essentiels » leur étaient permis jusqu’à présent, a précisé M. Sanchez au cours d’une intervention lors du Salon international du tourisme Fitur. L’Espagne, qui était la deuxième destination touristique au monde après la France avant la pandémie, espère attirer en 2021 environ 45 millions de touristes étrangers, soit moitié moins qu’avant l’épidémie. Le retour des Britanniques, notamment, sur les plages de la Costa del Sol, est crucial pour l’Espagne, qui tirait 14 % de son produit intérieur brut (PIB) du tourisme avant la pandémie.

    #Covid-19#migrant#migration#espagne#grandebretagne#sante#vaccination#voyagessentiel#tourisme#economie#pandemie

  • Covid-19 dans le monde : les transfrontaliers arrivant de France en Allemagne ne seront plus soumis au test
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/22/covid-19-dans-le-monde-l-allemagne-classe-la-grande-bretagne-comme-zone-de-m

    Covid-19 dans le monde : les transfrontaliers arrivant de France en Allemagne ne seront plus soumis au test. Berlin a par contre classé le Royaume-Uni en zone de mutation des variants, et tous les voyageurs se rendant depuis ce pays vers l’Allemagne seront soumis à une quarantaine de deux semaines. En raison de la propagation du variant indien du coronavirus sur son territoire, la Grande-Bretagne sera classée à partir de dimanche par l’Allemagne comme zone de mutation des variants, a annoncé vendredi l’Institut de veille sanitaire Robert-Koch.Cela aura pour conséquence de limiter considérablement les voyages de la Grande-Bretagne vers l’Allemagne. Tous les voyageurs venant de ce territoire seront soumis à une période de quarantaine de deux semaines, qui ne pourra être écourtée, même si le test est négatif. Ainsi, à partir de dimanche, les compagnies aériennes, de bus et de train ne seront autorisées à transporter vers l’Allemagne que des citoyens allemands ou des personnes vivant dans le pays.Le Royaume-Uni est le premier pays européen depuis longtemps à redevenir une zone où circulent le virus et ses variants. Seuls onze pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine entrent actuellement dans cette catégorie à haut risque, selon l’Allemagne. A l’inverse, les voyageurs en provenance de France, de Croatie et de Slovénie ne seront plus obligés d’observer une quarantaine de cinq à dix jours à leur arrivée sur le sol allemand en raison de la forte diminution quotidienne du nombre de personnes infectées sur leur territoire. Pour cela, ils devront néanmoins présenter un test PCR négatif récent, être totalement vaccinés contre le coronavirus ou considérés comme guéris. Pour les transfrontaliers arrivant de France, l’Allemagne va lever dimanche 22 mai l’obligation de test anti-Covid. Ils devront présenter un test PCR négatif de moins de soixante-douze heures, être totalement vaccinés contre le coronavirus – c’est-à-dire avoir reçu deux doses – ou considérés comme guéris. Cela fait suite à la décision qu’a prise l’Allemagne vendredi, de retirer la France des « zones à haut risque » en raison de l’amélioration de la situation épidémiologique dans le pays.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#grandebretagne#france#sante#variant#test#vaccination#paysarisque#quarantaine#transfrontalier

  • Le nombre de déplacés internes, dus aux conflits et au climat, atteint des records
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/20/le-nombre-de-deplaces-internes-dus-aux-conflits-et-au-climat-atteint-des-rec

    Le nombre de déplacés internes, dus aux conflits et au climat, atteint des records. A la fin 2020, 55 millions de personnes vivaient en exil dans leur propre pays, un record. Près de 41 millions de nouveaux déplacements internes ont été enregistrés l’an dernier, dont les trois quarts en raison de catastrophes environnementales. Elles ont quitté leur foyer et leurs terres pour fuir des guerres, des tempêtes, des épisodes de sécheresse ou de violentes moussons. A la fin 2020, 55 millions de personnes vivaient en exil dans leur propre pays, un record, alerte l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC), dans son bilan annuel publié jeudi 20 mai. Parmi ces populations, 48 millions de personnes ont été poussées au départ en raison de conflits et de violences, et 7 millions du fait de catastrophes environnementales – un chiffre probablement sous-estimé.
    Cette structure basée à Genève, qui dépend du Conseil norvégien pour les réfugiés, comptabilise également le nombre de nouveaux déplacements internes intervenus dans l’année, qui peuvent concerner plusieurs fois les mêmes personnes, dont certaines finissent par rentrer chez elles. L’an dernier, près de 41 millions de nouveaux déplacements ont été enregistrés dans 149 pays, soit le chiffre le plus élevé depuis dix ans (+ 20 % par rapport à 2019). Les trois quarts des départs (31 millions) sont dus à des catastrophes environnementales.« Ces nouveaux chiffres sont choquants. La hausse, année après année, du nombre de personnes déplacées montre que l’on ne trouve pas de solutions pour ces gens », regrette Alexandra Bilak, la directrice de l’IDMC. Elle note que les déplacés internes ne suscitent pas la même attention politique que les réfugiés, deux fois moins nombreux. Pourtant, rappelle-t-elle, ces déplacements entraînent « des chocs répétés sur des populations souvent précaires, des déracinements, des traumatismes, des vies brisées ». La pandémie de Covid-19 n’a pas forcément augmenté le nombre de personnes déplacées, mais elle a accru leur vulnérabilité et leur insécurité alimentaire. « Moins de personnes ont cherché des abris d’urgence après des catastrophes, par peur d’être contaminées », ajoute Alexandra Bilak.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#vulnerabilite#personnedeplacee#migrantinterne#deracinement#exil#traumatisme#santementale#conflit#environnement#statistiques

  • L’Europe se convertit en ordre dispersé aux passes sanitaires
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/18/l-europe-se-convertit-en-ordre-disperse-aux-passes-sanitaires_6080634_3244.h

    L’Europe se convertit en ordre dispersé aux passes sanitaires. Les Vingt-Sept espèrent la mise en place d’un « certificat vert » commun, afin de faciliter les passages aux frontières, mais le projet ayant pris du retard, les initiatives nationales se multiplient, quitte à susciter une certaine confusion.
    Certains pays ont pris les devants. D’autres sont en train de s’y mettre ou en discutent encore. Les passes sanitaires se généralisent en Europe, à mesure que le continent comble son retard en matière de vaccination contre le Covid-19. Non sans une certaine confusion. Si plusieurs Etats sont passés aux travaux pratiques afin d’organiser la vie « d’après » en multipliant les initiatives nationales, de nombreux autres attendent que l’Union européenne (UE) ait mis en place son propre « certificat vert », censé décongestionner les déplacements entre les pays membres à l’approche de l’été.Cependant, les discussions ont pris du retard en raison des désaccords entre le Parlement européen et ces derniers. Trois grands sujets sont en attente d’un compromis : l’ouverture définitive des frontières aux personnes titulaires du certificat européen, sans aucune restriction ; les vaccins éligibles pour garantir l’immunité des citoyens concernés ; et la gratuité éventuelle des tests requis pour les non-vaccinés. Les négociations ont repris mardi 18 mai et pourraient être achevées jeudi dans le meilleur des cas.
    Après avoir annoncé être le premier pays européen à développer un passe sanitaire sur le modèle discuté à Bruxelles, le 19 avril, le gouvernement français est en pleine phase de tests : d’une part, de son dispositif national, approuvé par le Sénat mardi soir, pour être utilisé lors des rassemblements de plus de mille personnes, à partir du 9 juin ; d’autre part, du certificat sanitaire européen, dont l’entrée en vigueur aux frontières reste en principe prévue pour le 17 juin. Le 12 mai, les autorités de cinq pays concernés (France, Suède, Luxembourg, Croatie et Autriche) ont vérifié pour la première fois la compatibilité de leurs passes sanitaires domestiques, un enjeu de grande importance dans le contexte actuel. Concrètement, chaque soignant ou laboratoire habilité en Europe à délivrer un résultat de test de dépistage ou une attestation de vaccination s’est vu attribuer un identifiant, sous forme de clé publique de chiffrement. En France, celle-ci est certifiée sous la responsabilité du ministère de la santé et permettra aux agents de sécurité des grands festivals culturels, par exemple, de contrôler l’origine du passe sanitaire. Une copie de ces identifiants sera aussi envoyée à la Commission européenne : les douaniers allemands ou grecs pourront ainsi s’assurer de l’authenticité du passe, en quelques secondes, sans avoir à prendre contact avec les autorités françaises.
    Après avoir plaidé en faveur d’un passeport sanitaire européen, le gouvernement grec n’est pas en reste. Le pays a entrouvert ses portes aux touristes le 14 mai. Les terrasses des cafés et des restaurants ont rouvert, puis les musées et les cinémas, le 21 mai. Pour toutes ces activités, l’accès ne sera pas limité aux personnes vaccinées. Les voyageurs ne doivent plus rester en quarantaine, mais doivent présenter un test PCR négatif datant de moins de soixante-douze heures à leur arrivée en Grèce ou un certificat de vaccination. Même contrainte, depuis quelques jours, pour se rendre dans les îles grecques en bateau ou en avion. Sans attendre non plus la fin des débats européens, le Danemark a lui aussi joué les précurseurs et a mis en place un dispositif plus contraignant qu’ailleurs. Depuis le 21 avril, les Danois peuvent de nouveau aller au restaurant ou visiter un musée, à condition de montrer leur « coronapas ». Obligatoire pour les plus de 15 ans, ce précieux sésame se présente sous trois formes : un certificat vaccinal téléchargeable, qui atteste que son propriétaire a bien reçu les deux doses d’un vaccin anti-Covid ; le test négatif (PCR ou antigénique) réalisé dans les soixante-douze heures ; ou bien la preuve d’une infection dans les deux à douze semaines précédentes.
    En plus de la vaccination, le gouvernement, dirigé par la sociale-démocrate Mette Frederiksen, a fait du coronapas l’outil principal de sa stratégie de réouverture du pays, en semi-confinement depuis la mi-décembre 2020. Il est exigé chez le coiffeur, le tatoueur ou dans les écoles de conduite depuis le 6 avril ; à l’entrée des bars et restaurants, des musées, des galeries d’art et des bibliothèques, ainsi que des stades de football, depuis le 21 avril ; et dans les salles de gym, ainsi que les cinémas, les théâtres et les salles de concerts et les lieux de culte. Dans l’ensemble, les Danois y sont favorables, même si certains réfractaires y voient une atteinte à leur liberté individuelle.
    L’exemple danois inspire la Belgique, où la mise en place d’un certificat est à l’examen. Le passe prendrait en compte la vaccination, ainsi que les tests sérologiques confirmant une immunité acquise, ou encore un test PCR négatif datant de quarante-huit ou soixante-douze heures. Il donnerait accès aux salles de spectacle, aux restaurants et peut-être aux rencontres sportives ou aux festivals, la Flandre plaidant en faveur de l’organisation de ceux-ci durant l’été. La question de la discrimination éventuelle entre personnes vaccinées et non vaccinées reste toutefois en discussion, d’autant qu’il est peu probable que la couverture vaccinale soit suffisante d’ici au début de l’été. Avec un problème spécifique pour la partie francophone du pays, où un tiers des citoyens se disent toujours hostiles aux vaccins.
    De leur côté, les Pays-Bas envisagent une application appelée « coronacheck » pour les voyages à l’étranger, ainsi qu’une version papier. Le système est déjà en vigueur pour les « événements tests » auxquels procèdent depuis quelques semaines les autorités, afin de mesurer les risques de contamination lors de spectacles ou de rencontres sportives, avant toute décision de réouverture. Le coronacheck permet aux participants de démontrer qu’ils ont effectué un test s’étant révélé négatif. Les citoyens qui refusent la vaccination pourraient aussi utiliser la future application afin de démontrer qu’ils ont effectué un test négatif.
    Cependant, la compatibilité du mécanisme néerlandais avec le futur passe européen n’est, à ce stade, pas claire. Le gouvernement espère mettre les choses définitivement au point au début du mois de juin et permettre ainsi aux individus de prouver qu’ils sont vaccinés. L’idée du passeport est en tout cas largement approuvée par une population qui n’adhère plus aux mesures restrictives en vigueur : quatre Néerlandais sur dix, seulement, s’y disent encore favorables.En Allemagne, les autorités évitent à ce stade de parler d’un « passeport » vaccinal. Depuis quelques jours, les personnes vaccinées ne sont néanmoins pas tenues de présenter un test négatif pour aller chez le coiffeur ou entrer dans les commerces non essentiels, dès lors que leur seconde dose remonte à plus de quinze jours. Elles sont dispensées de respecter le couvre-feu nocturne, qui s’applique encore dans les arrondissements où le taux d’incidence est supérieur à 100 contaminations pour 100 000 habitants (ce qui n’est dorénavant le cas que dans la moitié du pays). Entrent également dans cette catégorie les personnes à même de prouver qu’elles ont des anticorps, en présentant un test positif effectué dans les six derniers mois. Une façon d’alléger les restrictions.
    Pour l’heure, le certificat de vaccination se présente sous forme de papier en Allemagne. Mais le gouvernement prévoit pour la seconde moitié du mois de juin la mise en place d’un certificat numérique. Ce QR code devra par ailleurs être envoyé par courrier à toutes les personnes vaccinées, afin que celles ne possédant pas de smartphone ne soient pas pénalisées.
    Pas de passe sanitaire en Suède ni en Finlande. Au contraire, d’autres pays ont refusé d’anticiper les échéances, souvent pour tenir compte des réserves suscitées par ces dispositifs. En Suède, si les organisateurs d’événements sportifs et culturels, toujours interdits au public, réclament la mise en place d’un coronapas, les autorités traînent des pieds. Rien n’est prévu avant la mise en place du certificat vert européen, qui s’annonce déjà compliquée : toutes les informations ne sont pas centralisées, et les Suédois vaccinés n’ont toujours pas accès à une attestation d’immunité. Pas de passe sanitaire en Finlande non plus. L’utilisation du certificat vaccinal, dans le secteur du tourisme par exemple, est à l’étude. Mais la première ministre sociale-démocrate, Sanna Marin, a déjà fait savoir qu’elle s’opposait à un schéma de réouverture du pays qui faciliterait l’accès à certaines activités aux seules personnes vaccinées. Le sujet ne fait d’ailleurs pas vraiment débat au moment où la plupart des restrictions ont été levées, à l’exception de celles pesant sur les événements sportifs et culturels. Plutôt que de développer un dispositif national, Helsinki mise sur le certificat vert européen qui, espère la Finlande, lui permettrait d’accueillir de nouveau des touristes, actuellement soumis à cinq jours de quarantaine à leur arrivée.
    L’Espagne s’en remet, elle aussi, au certificat européen. Le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, présentera son « certificat vert numérique » vendredi 21 mai, lors de la Foire internationale du tourisme de Madrid. Cependant, pas question de mettre en marche son « passeport Covid » avant le feu vert européen. « L’Espagne est préparée, et nous attendons que l’Union européenne l’approuve », a insisté récemment la ministre du tourisme, Maria Reyes Maroto. Dix destinations espagnoles se sont portées volontaires pour participer à un test dès les prochaines semaines. La relance du secteur du tourisme est d’autant plus fondamentale, qu’il représente près de 13 % du PIB espagnol.
    Le certificat européen étant en retard, la Hongrie s’est, elle, lancée depuis début mai dans une véritable opération de séduction. Objectif : que les Etats européens reconnaissent sans attendre de décision à l’échelle de l’UE la carte en plastique que le gouvernement nationaliste de Viktor Orban distribue à tous les Hongrois acceptant de se faire vacciner. Ce « certificat d’immunité » sert de laissez-passer pour de nombreuses activités en Hongrie : les piscines, les zoos ou les salles de restaurant par exemple. Les réfractaires à la vaccination ne peuvent plus fréquenter ces lieux. Mais, pour l’instant, rien n’assure que la petite carte hongroise permettra de passer les frontières cet été. Elle évite en effet soigneusement de préciser quel type de vaccin a été inoculé. Or, la Hongrie a décidé d’importer des millions de doses des vaccins russe Spoutnik V et chinois Sinopharm sans feu vert de l’Agence européenne des médicaments. Des produits qui ne seraient donc pas reconnus par le certificat européen.Face aux réticences de Bruxelles, le ministre des affaires étrangères, Peter Szijjarto, essaie de convaincre une à une les capitales de reconnaître ces vaccins, malgré les doutes concernant leur efficacité. Il annonce fièrement sur Facebook chaque « nouvel arrangement de voyage ». La République tchèque, la Slovénie, la Croatie et la Roumanie ont déjà annoncé qu’elles accepteraient les Hongrois, mais en exigeant parfois des documents supplémentaires. Dans l’Autriche voisine, les bars, restaurants, hôtels et lieux culturels devaient rouvrir mercredi 19 mai. Les clients devront plutôt respecter la règle dite « des trois G », pour getestet, geimpft, geheilt, « testé, vacciné, guéri » en allemand. Le gouvernement a promis d’instaurer un « passeport vert » sous format électronique, mais, face à la complexité de sa mise en place et aux problèmes d’harmonisation européenne, les Autrichiens devront dans un premier temps se contenter de présenter des certificats papier. Cette réglementation est plutôt bien acceptée, sauf par le Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite), qui a accusé le gouvernement de « préparer le terrain pour un Etat de surveillance totale sous prétexte de politique de santé ». Des restaurateurs complotistes se sont aussi regroupés sur Internet pour annoncer qu’ils refuseraient de contrôler leurs clients, en dénonçant un « apartheid vaccinal ».

    #Covid-19#migrant#migration#UE#sante#passeportvaccinal#certificateuropeen#coronapass#frontiere#circulation#passeportvert#

  • Coronavirus : l’Algérie va rouvrir en partie ses frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/16/coronavirus-dans-le-monde-plus-de-20-millions-de-personnes-totalement-vaccin

    L’Algérie vers une réouverture partielle de ses frontières. Après près de quinze mois de fermeture, la présidence a annoncé dans un communiqué que le pays allait rouvrir partiellement ses frontières « dès début juin ». « Après la présentation des recommandations (...), le Conseil des ministres a approuvé des propositions en faveur d’une ouverture partielle des frontières terrestres et aériennes algériennes dès début juin », précise le communiqué.
    Cette réouverture débutera par « un plan de cinq vols quotidiens de et vers les aéroports d’Alger, de Constantine et d’Oran », les plus grandes villes du pays, à partir du 1er juin, précise le texte publié à l’issue du conseil des ministres dominical. Elle s’opérera dans le « strict respect » des mesures préventives contre le Covid-19.
    Plusieurs millions d’Algériens de l’étranger ont dû composer avec la fermeture des frontières et la suspension des vols commerciaux et des liaisons maritimes décidées le 17 mars 2020. Depuis, les autorités ont organisé des vols de rapatriement pour leurs ressortissants, sous conditions, mais ces derniers ont été suspendus le 1er mars en raison de l’émergence du variant anglais fin février en Algérie. La fermeture prolongée des frontières a déclenché des mouvements de protestation, sinon de colère, au sein de la nombreuse diaspora algérienne, en particulier en France.

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#sante#diaspora#france#retour#rapatriement#variant#frontiere#circulation#restrictionsanitaire

  • Covid-19 : la quarantaine pour entrer en France étendue à la Colombie, à Bahreïn, au Costa Rica et à l’Uruguay
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/14/covid-19-la-guyane-reconfinee-a-partir-de-vendredi_6080160_3244.html

    La quarantaine pour entrer en France étendue à quatre pays supplémentaires Les voyageurs en provenance de quatre pays supplémentaires – la Colombie, Bahreïn, le Costa Rica et l’Uruguay – devront observer à partir de dimanche une quarantaine obligatoire de dix jours à l’arrivée en France en raison de la circulation de l’épidémie de coronavirus dans ces pays, a annoncé Matignon vendredi. Ces pays viennent élargir une liste qui se compose déjà de l’Inde, du Brésil, de l’Argentine, du Chili, de l’Afrique du Sud, du Bangladesh, du Népal, du Sri Lanka, des Emirats arabes unis, du Qatar, de la Turquie et du Pakistan. Le gouvernement évoque dans un communiqué « la propagation de plusieurs variants d’intérêt faisant craindre un risque de transmissibilité accrue ou d’échappement vaccinal », pour justifier le renforcement des mesures aux frontières. Les mesures de contrôles renforcées prévoient une restriction des motifs de déplacement et des catégories de personnes autorisées à voyager vers la France depuis ces pays. Les voyageurs concernés devront présenter un test PCR négatif de moins de trente-six heures (au lieu de soixante-douze heures). Ils devront également se soumettre à un test antigénique à leur arrivée en France puis se verront imposer une quarantaine obligatoire de dix jours avec une restriction des horaires de sortie du lieu d’isolement. Des contrôles pourront être effectués par la police ou la gendarmerie nationale et les contrevenants s’exposent à une amende pouvant aller jusqu’à 1 500 euros, rappelle le communiqué.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#restrictionsanitaire#test#circulation#frontiere#variant#deplacement

  • Covid-19 : le variant indien du coronavirus sème la confusion chez les scientifiques
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/12/le-variant-indien-du-coronavirus-seme-la-confusion-chez-les-scientifiques_60

    Covid-19 : le variant indien du coronavirus sème la confusion chez les scientifiques. L’OMS envoie des signaux contradictoires sur la dangerosité supposée du B.1.617, les spécialistes de la génétique restent encore très prudents sur sa vitesse de propagation. Au moment où l’Europe entame l’allègement des mesures de restriction contre l’épidémie de Covid-19, le variant dit « indien » du coronavirus, B.1.617 de son nom scientifique, a rejoint mardi 11 mai la liste des variants « préoccupants » tenue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sur laquelle figuraient déjà les variants britannique, brésilien et sud-africain.
    Repéré à ce jour dans 49 pays, le B.1.617 est « plus contagieux » que la souche initiale du SARS-CoV-2 et il y a « des éléments qui permettent de penser qu’il atténue la réponse des anticorps qui permettent de combattre le virus », a déclaré Maria Van Kerkhove, responsable technique de la lutte contre le Covid-19 à l’OMS, pour justifier cette décision. Ces propos n’ont pas vraiment mis un terme à la confusion qui règne autour du variant indien. Samedi 8 mai, la pédiatre indienne Soumya Swaminathan, scientifique en chef à l’OMS, avait parlé d’un variant « qui se propage très rapidement, qui est plus contagieux, et qui pourrait échapper aux protections vaccinales, contribuant ainsi à l’explosion de l’épidémie dans le pays ». Le géant d’Asie du Sud détecte plus de 350 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour depuis bientôt trois semaines et le nombre de morts quotidiens dépasse actuellement les 4 000.
    Lundi 10 mai, Mme Swaminathan a rétropédalé, expliquant que le variant indien « ne peut être tenu pour seul responsable de l’augmentation spectaculaire du nombre de cas et de décès observés en Inde », reconnaissant aussi que le pays a surtout « baissé sa garde » cet hiver, après la fin de la première vague épidémique. (...) La communauté scientifique est elle-même hésitante. Au Royaume-Uni, pays où les différentes déclinaisons du variant indien – B.1.617, B.1.617.1, B.1.617.2 et B.1.617.3 – ont été le plus repérées ces dernières semaines hors d’Inde, certains experts appellent le gouvernement à retarder les nouvelles levées de restrictions prévues à compter de lundi 17 mai. D’après le Public Health England, il apparaît que le variant indien est « au moins aussi contagieux » que le variant britannique découvert l’automne dernier dans le Kent, mais « on ne sait pas si, et dans quelle mesure, il peut réduire l’efficacité des vaccins ».C’est apparemment le B.1.617.2 qui est en train de gagner du terrain outre-Manche, comme dans certaines régions de l’Inde. En cause, des arrivées de ressortissants indiens et pakistanais qui auraient donné lieu à l’apparition d’un cluster au sud de Manchester, en dépit de la quarantaine institutionnelle obligatoire de dix jours imposée depuis le 23 avril à tous les voyageurs en provenance du sous-continent. Le Wellcome Trust Sanger Institute, institut de recherche en génomique situé près de Cambridge, rapporte que le B.1.617.2 est actuellement identifié « dans plus de 10 % » des échantillons prélevés sur des personnes testées positives et faisant l’objet d’un séquençage génétique. Toutefois, avertit Jeffrey Barrett, statisticien dans cet établissement, « il est difficile d’en tirer des conclusions sur la transmissibilité du variant indien », parce que les données collectées sur le terrain ne représentent que « des poignées de séquences » et que « des centaines de cas » ont en réalité été importés de l’étranger en peu de temps, au moment où le Royaume-Uni se déconfinait.

    #Covid-19#migrant#migration#inde#grandebretagne#sante#variant#cluster#circulation#casimporte#frontiere

  • Covid-19 dans le monde : l’Allemagne assouplit les règles pour les voyageurs, enquête sur la gestion de la pandémie au Royaume-Uni
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/12/covid-19-dans-le-monde-l-allemagne-assouplit-les-regles-pour-les-voyageurs-e

    Covid-19 dans le monde : l’Allemagne assouplit les règles pour les voyageurs, enquête sur la gestion de la pandémie au Royaume-Uni
    Les règles de quarantaine pour les voyageurs venant de pays classés à risque évoluent alors que les vacances d’été se profilent. A l’approche des vacances estivales, l’Allemagne a assoupli, mercredi 12 mai, les règles de quarantaine pour les voyageurs en provenance de certains pays classés à risque à cause du coronavirus, une nouvelle saluée par les professionnels du tourisme. Berlin assouplit les règles de quarantaines pour les voyageurs. Les voyageurs de retour en Allemagne d’une zone à haute incidence, dont le seuil dépasse 200, comme la France actuellement, pourront réduire leur isolement à cinq jours, sur présentation d’un test négatif.
    Les voyageurs de retour en Allemagne d’une zone à haute incidence, dont le seuil dépasse 200, comme la France actuellement, pourront réduire leur isolement à cinq jours, sur présentation d’un test négatif. Le décret adopté par le gouvernement d’Angela Merkel permettra de passer ses vacances dans des lieux de villégiature appréciés tels que l’Espagne, l’Italie ou la Grèce sans avoir à observer une quarantaine de retour en Allemagne, à condition de présenter un test PCR négatif récent, d’être totalement vacciné contre le coronavirus ou considéré comme guéri.La mesure concerne les pays dits « à risque » dans le classement des autorités sanitaires, c’est-à-dire où le taux d’incidence dépasse 50 cas d’infection pour 100 000 habitants sur sept jours. Jusqu’ici, les voyageurs revenant de ces zones devaient rester chez eux pendant dix jours, une période qui pouvait être réduite à cinq jours sur présentation d’un test négatif. Les voyageurs de retour d’une zone à haute incidence, dont le seuil dépasse 200, comme la France actuellement, pourront, eux, réduire leur isolement à cinq jours, sur présentation d’un test négatif. « C’est une excellente nouvelle et un signe de confiance », a réagi Norbert Fiebig, président de l’association allemande DRV qui représente l’industrie du tourisme. « Plus rien ne pourra empêcher les vacances en Méditerranée auxquelles tant de gens aspirent », a-t-il déclaré dans un communiqué. Ces mesures ne s’appliquent pas, en revanche, aux destinations où sévissent les variants du coronavirus, comme l’Inde ou le Brésil.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#sante#restrictionsanitaire#circulation#frontiere#tourisme#paysrisque#incidence#test

  • Sur les algues vertes, la Cour des comptes met sévèrement en cause l’Etat et les élus bretons
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/11/la-cour-des-comptes-juge-severement-l-echec-de-la-lutte-contre-les-algues-ve


    Algues vertes dans la baie de Morieux (Côtes-d’Armor), le 29 avril 2021.
    PHILIPPE RENAULT / OUEST-FRANCE / MAXPPP

    Dans un rapport attendu fin juin, que « Le Monde » a pu consulter, les magistrats financiers analysent les raisons de l’échec de la lutte contre les marées vertes. Un problème sanitaire et environnemental qui empoisonne les côtes bretonnes depuis les années 1970.

    Inefficacité et manque d’ambition : ainsi pourrait se résumer le rapport que la Cour des comptes et la chambre régionale des comptes consacrent à la politique publique de lutte contre les proliférations d’algues vertes en Bretagne menée depuis 2010. La publication de cette coproduction est attendue fin juin, au moment des élections régionales, mais Le Télégramme en a déjà évoqué la teneur dans ses colonnes.

    Très documenté, fruit de deux ans de travail et d’une centaine d’auditions, ce document de près de six cents pages daté du 20 avril et que Le Monde a pu consulter risque d’animer la campagne électorale. Car il dresse un constat d’échec patent de la part de l’Etat, mais aussi des élus de la région, face à un problème sanitaire et environnemental qui empoisonne les côtes bretonnes depuis les années 1970.

    Les marées d’ulves nauséabondes dopées aux nitrates qui s’amoncellent en couche épaisse à la belle saison ne touchent pas que le littoral armoricain, elles s’étendent désormais du Calvados à la Charente-Maritime. Mais elles se concentrent aux trois quarts en Bretagne. Les pires années, jusqu’à 60 000 tonnes y ont été collectées, le volume cumulé de 2009 à 2020 s’élève à 461 630 tonnes. Les rapporteurs évoquent avec « précaution » « une tendance incertaine à la baisse » depuis 2007 sur les plages de sable, tout en observant un rebond en sens inverse depuis 2013.
    Et le phénomène s’étend vers le sud de la région : les échouements touchent désormais les zones de vasières du Morbihan, un département encore récemment épargné. Les magistrats financiers recommandent de traiter ces accumulations sans plus attendre, car les tas d’ulves en décomposition peuvent dégager de l’hydrogène sulfuré. Un gaz déjà responsable, rappellent-ils, de la mort de deux personnes qui couraient sur le littoral, d’un chauffeur de camion transportant des algues vertes, de chiens, d’un cheval…

    Modestie des moyens alloués
    « Les études scientifiques démontrent sans ambiguïté que les apports d’azote [qui se transforme en nitrates une fois dans l’eau] dans les baies d’algues vertes sont essentiellement d’origine agricole », résume le rapport. « Selon les bassins versants et les périodes, l’activité agricole contrôle de 90 % à 98 % de ce flux d’azote » qui s’échappe vers les nappes souterraines, les sols et les rivières par le biais des épandages d’engrais chimiques ou organiques – lisiers, fumiers… –, et les concentrations de bovins. Il s’agit donc du « seul levier d’action permettant de limiter les proliférations des algues vertes à l’heure actuelle ».

    • L’origine des marées vertes est donc clairement identifiée, leurs localisations aussi : elles se concentrent dans huit bassins versants des Côtes-d’Armor et du Finistère qui collectent à eux seuls 92 % des algues en excès de Bretagne. Pourtant, la résolution du problème piétine depuis bientôt un demi-siècle. La Cour des comptes analyse méthodiquement les raisons de ce fiasco et désigne les responsables.

      D’abord, les agriculteurs de ces huit bassins versants auprès de qui un sondage a été organisé pour l’occasion. Ils sont encore 41 % à répondre que les installations d’assainissement des communes côtières seraient en cause dans les proliférations d’ulves et seulement 6 % envisagent une réduction des cheptels bretons comme pouvant constituer une partie de la solution. Les magistrats reconnaissent et saluent néanmoins « le changement généralisé des mentalités et l’évolution des pratiques qui sont intervenus depuis les années 2000, après plusieurs décennies d’incitations des agriculteurs au productivisme par la quasi-totalité des acteurs institutionnels, sans prise de conscience des conséquences environnementales ».

      Ils se montrent plus sévères vis-à-vis de l’Etat, qui apporte 43 % des financements, et de l’agence de l’eau Loire-Bretagne (27 %). Alors que la Cour des comptes est généralement prompte à dénoncer les excès de dépenses publiques, elle souligne cette fois la modestie des moyens alloués aux deux plans de lutte contre la prolifération des algues vertes (PLAV) de 2010 à 2019.

      Les engagements de ces deux bailleurs ajoutés à ceux de la région, des départements, de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise d’énergie et des chambres d’agriculture se sont élevés à 150 millions d’euros, pour des dépenses réelles de 109 millions. Ces sommes apparaissent « dérisoires si on les compare au montant des aides du premier pilier de la PAC [politique agricole commune] en Bretagne » – entre 435 millions et 614 millions d’euros par an ces six dernières années.

      Aucun effort de prévention exigé

      Au total, avec le recours des fonds européens, 50 millions d’euros sont réellement allés à la prévention des fuites d’azote d’origine agricole entre 2010 et 2019. Une bonne partie des 59 millions restants a été consacrée au ramassage des ulves. Dans cette enveloppe, 16 millions d’euros ont contribué à améliorer l’assainissement et soutenir le développement de la méthanisation durant le premier plan. Cette dernière initiative s’étant révélée contre-productive sur le front des nitrates, elle n’a pas été reconduite.

      C’est l’un des principaux reproches énoncés : l’Etat, l’agence de l’eau comme la région – compétente pour le développement économique – accordent leurs aides sans exiger d’effort de prévention de l’environnement en retour. Exemples à l’appui, les magistrats montrent « le manque d’implication » des filières agroalimentaires. Très présentes en Bretagne, y compris dans les baies les plus contaminées, leurs grandes coopératives ne se mobilisent pas pour soutenir des initiatives qui permettraient de développer de nouvelles productions moins dommageables pour les territoires.

      Les services de l’Etat en région n’ont pas non plus de réponse face aux fermes, dont les pratiques d’épandage ou la saturation des fosses à lisier ruinent les efforts vertueux de leurs voisins. D’une part, il n’est pas prévu de « renforcement crédible des obligations réglementaires », notent les rapporteurs. D’autre part, le nombre des contrôles a chuté de 73 % depuis 2010, notamment parce que les effectifs des agents se sont réduits de 24 %. Le niveau d’infractions pour non-conformité constaté dans la moitié des exploitations est lui resté à peu près stable.

      Le rapport insiste aussi sur le manque de contrôle a priori. Lorsqu’un exploitant demande à étendre son troupeau ou bien à créer un nouvel élevage, l’autorisation lui est généralement donnée automatiquement, sans étude environnementale, même dans un canton qui croule déjà sous les lisiers. Normal : sous un certain seuil, il n’y a pas d’instruction du dossier. « Sur demande de la profession agricole », ceux-ci sont passés à partir de 2013 de 450 à 2 000 porcs par exploitation, de 30 000 à 40 000 volailles, et de 200 à 400 vaches.

      Coordination défaillante

      En outre, il n’existe aucun statut particulier pour les huit baies « algues vertes », où les « services de l’Etat ne conditionnent donc pas » leur autorisation d’augmentation des cheptels à des mesures de prévention de la qualité de l’eau. On apprend au passage que ces derniers n’ont pas accès à des bases de données nationales d’identification des porcs et des volailles. Ce serait pertinent, mais le ministère de l’agriculture qui les détient ne leur en donne pas l’accès, malgré la demande de la préfète de Bretagne.

      Malgré tout, entre 1995 et 2013, la teneur moyenne des nitrates dans les cours d’eau bretons est passée de 47,2 mg/litre à 35,4 mg/litre, puis a ralenti pour atteindre 31,7 mg/litre en 2019. Quels taux faudrait-il atteindre pour réduire de moitié les proliférations d’ulves ? Sans doute entre 10 mg/litre et 25 mg/litre, mais on ne le sait toujours pas avec précision. Le rapport lie davantage cette baisse globale à une prise de conscience collective plutôt qu’à l’effet des PLAV.

      Car l’action publique pâtit encore d’une coordination défaillante entre les différents acteurs chargés de menés une politique « aux objectifs mal définis » ; d’une gestion foncière qui ne joue pas le jeu des installations en bio ; d’un manque de volonté politique des élus locaux. Sans guère d’incitations financières ni contraintes réglementaires, et faute d’indicateurs, il se révèle néanmoins malaisé de mesurer l’impact réel des PLAV. Les magistrats suggèrent de ne pas les transposer à d’autres sites et de leur préférer les règles de droit commun. Leur absence d’ambition et de résultats sur une souhaitable amélioration de la qualité des eaux expose la France à une nouvelle mise en demeure de la part de la Commission européenne.

      #agroalimentaire #élevage_industriel #Bretagne #pollution

  • Covid-19 : l’Angleterre assouplit les restrictions sur les voyages à l’étranger
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/07/covid-19-a-moins-de-quatre-vingts-jours-des-jo-le-japon-prolonge-l-etat-d-ur

    Covid-19 : l’Angleterre assouplit les restrictions sur les voyages à l’étranger. Le gouvernement britannique a annoncé exempter de quarantaine les arrivées en Angleterre de 12 pays dont Israël et le Portugal, mais pas de destinations estivales prisées comme la France, l’Espagne ou la Grèce.Le gouvernement britannique a annoncé, vendredi 7 mai, assouplir à partir du 17 mai les restrictions pour les voyages à l’étranger, exemptant notamment de quarantaine les arrivées en Angleterre de 12 pays dont Israël et le Portugal, mais pas de destinations prisées comme la France. Du côté du Japon, face à une crise sanitaire toujours préoccupante, le gouvernement a prolongé de trois semaines l’état d’urgence dans quatre départements, dont celui de Tokyo, censé accueillir les Jeux olympiques (JO) cet été.
    Au total, dans le monde, au moins 3,2 millions de personnes sont mortes du Covid-19 depuis la fin de 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles.
    Lors d’une conférence de presse, le ministre des transports britannique, Grant Shapps, a annoncé la levée de l’interdiction des déplacements à l’étranger, réservée depuis janvier aux voyages essentiels, et la mise en place d’un système de restrictions classant les pays en trois catégories selon leur situation sanitaire.En liste verte figurent 12 pays dont le Portugal, Israël, Gibraltar, l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Singapour. Pour ces pays, des tests seront malgré tout obligatoires avant et après l’arrivée, le test PCR coûtant au Royaume-Uni plus de 100 livres (115 euros).
    La plupart des pays restent classés en orange, c’est-à-dire que les voyageurs devront suivre une quarantaine là où ils le souhaitent et subir plusieurs tests. « Les destinations estivales prisées comme la France, l’Espagne et la Grèce ne sont pas encore incluses [en liste verte] mais nous allons revoir la liste des pays toutes les trois semaines », a expliqué M. Shapps.Pour les pays en liste rouge, seuls les résidents peuvent rentrer en Angleterre mais doivent subir une quarantaine de onze nuits à l’hôtel à leurs frais, soit un coût de 1 750 livres (environ 2 000 euros) par personne. Aux pays et territoires déjà dans cette liste (Amérique du Sud notamment) s’ajoutent désormais la Turquie, les Maldives et le Népal. En Grèce, les plages privées seront rouvertes samedi et les musées la semaine prochaine, ont annoncé les responsables de la santé de ce pays, qui se prépare à l’ouverture de la saison touristique le 15 mai.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#restrictionsanitaire#tourisme#quarantaine#test#frontiere#circulation

  • Quarantaine obligatoire en France pour les voyageurs en provenance de sept nouveaux pays, dont la Turquie
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/07/quarantaine-obligatoire-les-voyageurs-en-provenance-de-sept-nouveaux-pays-do

    Quarantaine obligatoire en France pour les voyageurs en provenance de sept nouveaux pays, dont la Turquie. Cette restriction s’applique aussi aux voyageurs en provenance du Bangladesh, du Sri Lanka, du Pakistan, du Népal, des Emirats arabes unis et du Qatar.
    C’était déjà le cas pour les voyageurs en provenance du Brésil, d’Inde, du Chili, d’Afrique du Sud et d’Argentine. Les personnes en provenance de la Turquie, du Bangladesh, du Sri Lanka, du Pakistan, du Népal, des Emirats arabes unis et du Qatar vont également devoir observer une quarantaine obligatoire de dix jours à leur arrivée en France en raison de la circulation de l’épidémie due au coronavirus dans ces pays, a annoncé, vendredi 9 mai, une source gouvernementale à l’Agence France-Presse (AFP).
    Cette mesure entrera en application samedi minuit, après parution samedi matin du décret afférent. Les voyageurs en provenance de ces territoires doivent justifier à leur arrivée d’un test PCR de moins de trente-six heures. Sur ce point, « une tolérance sera accordée ce week-end pour les nouveaux pays concernés », a expliqué la même source gouvernementale à l’AFP.
    Les passagers devront déclarer à la compagnie aérienne leur lieu de quarantaine en France, justificatif à l’appui. Cette quarantaine s’assortit cependant d’une permission de sortie entre 10 heures et midi.
    Tout contrevenant s’expose à une amende de 1 000 à 1 500 euros en cas de récidive. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait déclaré mercredi que « 1 500 contrôles » avaient déjà été effectués « auprès des personnes en quarantaine et 141 personnes verbalisées ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#quarantaine#restrictionsanitaire#frontiere#circulation

  • Déconfinement : la mise en garde du conseil scientifique
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/05/10/deconfinement-la-mise-en-garde-du-conseil-scientifique_6079727_3244.html

    On ne lui a pas demandé son « avis » sur le calendrier du déconfinement, mais le conseil scientifique entend bien faire savoir à quel point la stratégie du président de la République lui paraît risquée. Dans un document de 36 pages remis au gouvernement jeudi, l’instance qui conseille l’exécutif dans la gestion de la crise du Covid 19 s’inquiète d’un calendrier décorrélé des données épidémiologiques. Elle plaide pour une réouverture « prudente et maîtrisée » afin d’éviter une « possible quatrième vague » de l’épidémie de Covid-19 dès cet été.

    Le conseil – qui s’est « autosaisi » pour rédiger cet avis, contrairement à d’autres, sollicités par l’exécutif – reconnaît que la réouverture est « souhaitable » car elle « répond à de fortes attentes et donne une perspective à l’ensemble de la société », avec des bénéfices psychologiques, sociaux et économiques « sans doute majeurs ». Mais il s’alarme du « décalage entre les conditions d’ouverture envisagées et le niveau de vaccination de la population qui sera atteint » le 19 mai, date à laquelle les commerces et les terrasses de café rouvriront.

    #on_ne_lui_a_pas_demandé_son_avis

  • Attractivité et compétitivité des territoires : quelle est au juste l’attractivité économique d’une planète morte ?
    https://ricochets.cc/Attractivite-et-competitive-territoires-quelle-est-au-juste-l-attractivite

    Il faut être un territoire attractif pour les investisseurs, développer l’attractivité économique, ne pas taxer les entrepreneurs qui réussissent, soigner la compétitivité du pays et rechercher l’agilité... Le mantra capitaliste est décliné à toutes les sauces pour créer de la richesse pour les riches et de la Valeur pour le Capital accumulé auparavant, euh pardon ...pour créer des emplois et que les richesses ruissellent en très fines gouttelettes vivifiantes du haut de la pyramide vers les gueux du bas. (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #La_civilisation,_la_civilisation_industrielle, Travail, emploi, entreprise..., Humour, ironie, (...)

    #Travail,_emploi,_entreprise... #Humour,_ironie,_satire...
    https://www.cairn.info/revue-mondes-en-developpement-2010-1-page-27.htm
    https://fb.watch/5c0SQa6Yp-
    https://www.eterritoire.fr/blog/2014/11/29/la-france-qui-reste-attractive-quelques-exemples-a-suivre
    https://www.insee.fr/fr/statistiques/1281062
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/29/la-pollution-chimique-gagne-l-ensemble-des-oceans_6078512_3244.html
    https://reporterre.net/Record-de-CO2-dans-l-air-vers-un-retour-en-arriere-de-15-millions-d-anne
    https://www.liberation.fr/environnement/la-foret-amazonienne-bresilienne-emet-desormais-plus-de-co2-quelle-nen-ab
    https://reporterre.net/Le-changement-climatique-a-modifie-l-axe-de-rotation-de-la-Terre
    https://lespunaises.info/2021/04/30/la-fonte-des-220-000-glaciers-du-monde-saccelere