/2021

  • Hommage à Desmond Tutu, précieux soutien du peuple palestinien
    Par l’Agence Média Palestine, 26 décembre 2021
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/12/26/hommage-a-desmond-tutu-precieux-soutien-du-peuple-palestinien

    Nous apprenons ce jour avec tristesse la mort de Desmond Tutu, l’une des figures de la lutte contre l’apartheid en Afrique du Sud et prix nobel de la Paix. En annonçant celle-ci, les principaux médias français n’ont pas fait état de son engagement profond au service la lutte pour la liberté, l’égalité et la justice pour le peuple palestinien.

    Il fait partie des personnalités de premier plan à avoir soutenu notamment la Campagne BDS, Boycott, Désinvestissement, Sanctions contre l’apartheid en Palestine/Israël, le même apartheid qu’il avait si vigoureusement combattu en Afrique du Sud. (...)

  • Lettre ouverte à l’Institut du Monde Arabe de Paris : La culture est le sel de la terre et nous ne permettrons pas qu’elle soit utilisée pour normaliser l’oppression
    Le 6 décembre 2021 - Agence Media Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/12/08/lettre-ouverte-a-linstitut-du-monde-arabe-de-paris-la-culture-e

    Nous, soussignés, intellectuels et artistes du monde arabe, demandons à l’Institut du Monde Arabe de Paris de revenir sur les prises de position de son festival « Arabofolies » et de son exposition « Juifs d’Orient » qui donnent des signes explicites de normalisation, cette tentative de présenter Israël et son régime de colonialisme de peuplement et d’apartheid comme un État normal. Pour rappel, un rapport de Human Rights Watch publié en avril dernier condamne Israël qu’il décrit comme un État d’apartheid, ainsi que l’avait fait auparavant B’Tselem, la plus importante organisation de défense des droits de l’homme israélienne. [1] [2]

    L’Institut du Monde Arabe a montré les premiers signes de sa politique de normalisation au début de cette année, quand le président de l’Institut a déclaré saluer les dits « Accords d’Abraham ». Ces accords conclus par des régimes arabes non élus ou autoritaires d’un côté et le régime colonial israélien de l’autre ont été imposés par l’administration raciste de l’ex-président des États-Unis, Donald Trump, au mépris des droits du peuple palestinien. [3]

    Puis sont venues les dangereuses déclarations de Denis Charbit, un des membres du comité scientifique de l’exposition « Juifs d’Orient » qui se tient à l’Institut. Il a dévoilé que l’Institut du Monde Arabe coopère avec des institutions israéliennes impliquées dans l’appropriation de la culture arabo-palestinienne et de la culture juive-arabe. Il a déclaré son intention sans équivoque d’imposer Israël comme un fait accompli et comme une présence « normale » dans les programmes de l’Institut. Charbit s’est ainsi réjoui : « Cette exposition est le premier fruit des « Accords d’Abraham » et cela commence par la normalisation…Le ciel ne va pas nous tomber sur la tête…. si nous établissons une coopération avec Israël ». [4] [5] [6] [7] (...)

    #IMA

  • Le film « Léa Tsemel, avocate » remporte l’Emmy Award du meilleur documentaire

    Mercredi 29 septembre, le film israélien « Léa Tsemel, avocate » (« Advocate » en anglais) a remporté l’Emmy Award du meilleur #documentaire lors de la 42ème cérémonie des Emmy Awards consacrée à l’actualité et aux documentaires. 

    Au travers de ce film, les réalisateurs Rachel Leah Jones et Philippe Ballaiche ont voulu rendre hommage à la détermination et à l’engagement de Léa Tsemel, #avocate israélienne spécialisée dans les #droits_humains, engagée auprès des #prisonniers_politiques palestiniens, qu’elle défend devant les juridictions israéliennes. 

    Depuis plus de cinquante ans, Léa Tsemel, 72 ans, se bat pour les droits et la liberté des #Palestiniennes et #Palestiniens – un dévouement et un militantisme qui lui valent d’être considérée comme une ennemie de l’intérieur en #Israël.

    #palestine

    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/10/05/le-film-lea-tsemel-avocate-remporte-lemmy-award-du-meilleur-doc

  • L’avocat Mahajna rencontre Mahmoud Al-’Arda et confirme les tortures subies par les résistants évadés depuis leur capture
    Par IMEMC
    http://www.ism-france.org/temoignages/L-avocat-Mahajna-rencontre-Mahmoud-Al-Arda-et-confirme-les-tortures-subi

    15.09.2021. L’avocat Raslan Mahajna de la Palestinian Prisoners’ Society (PPS) a réussi à rencontrer le détenu Mahmoud al-’Arda, l’un des prisonniers politiques palestiniens qui a réussi à s’échapper de la prison israélienne de Gilboa’, avant d’être capturé par l’armée israélienne ; il lui a donné les détails horribles de la torture et des abus, y compris les interrogatoires continus et la privation de sommeil et de nourriture. (...)

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    Attorney Mahajna Meets Mahmoud Al-‘Arda, Listens To Horrific Details Of Torture
    Sep 15, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/attorney-mahajna-meets-mahmoud-al-arda-listens-to-horrific-details-of-torture

    Attorney Raslan Mahajna of the Palestinian Prisoners’ Society (PPS) managed to meet with detainee Mahmoud al-‘Arda, one of the Palestinian political prisoners who managed to escape from Gilboa’ Israeli prison, before he was captured by the Israeli army, who informed him of horrific details of torture and abuse, including continuous interrogation and deprivation of sleep and food.

    The lawyer stated that Mahmoud has been under continuous interrogation, torture, and abuse, including denying him the right to sleep or eat.

    Mahmoud told the lawyer that, since the day of his capture more than five days ago, he remained deprived of even seeing the sunshine, and could barely sleep for a couple of hours at the time, due to continuous interrogation, torture, and bad conditions in the cell.

    Al-‘Arda stated that he was the one responsible for the escape, including the planning which started in December 2020, and added that they did not receive any help from anyone in the prison or on the outside.

    “We all walked together until we reached an-Na’ura village, and entered a mosque to rest before we decided to leave in various directions, each group only containing two of us, he said, “We tried to enter the West Bank but could not do so due to extensive Israeli military presence. Our capture was merely accidental, nobody informed on us, and after our capture, we were interrogated for more than seven hours, each day.”

    Mahajna stated that, during his five days on the run, Mahmoud was unable to even get some water to drink, and that he, for the first time since he was first taken prisoner 22 years ago, was able to eat cactus from a field, and how much this meant to him. (...)

    #Résistants_évadés

    • Après avoir rendu visite au prisonnier capturé Mohammad Arda, son avocat dit qu’il a été sévèrement battu, privé de nourriture et d’eau
      Source : Wafa - Agence Media PalestineTraduction : CG pour l’Agence Média Palestine

      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/09/15/apres-avoir-rendu-visite-au-prisonnier-capture-mohammad-arda-so

      Les prisonniers capturés de nouveau, Mahmoud et Mohammad Arda.

      Après avoir rendu visite au prisonnier recapturé Mohammad Arda, son avocat dit qu’il a été sévèrement frappé et qu’on lui a refusé nourriture et eau.

      RAMALLAH, mercredi, 15 septembre 2021 (WAFA) – Maître Khaled Mahajna, un avocat de la Commission des affaires relatives aux prisonniers et ex-prisonniers, a révélé, après avoir rencontré Mohammad Arda, un des quatre prisonniers palestiniens re-capturés, que depuis sa ré-arrestation vendredi, Arda a été soumis à des mauvais traitements, a été empêché de dormir, s’est vu refuser nourriture et eau, a subi des humiliations, avec pour résultat des blessures à la tête et sur le visage.

      Mahajna a raconté les détails de sa visite à Arda à l’aube aujourd’hui après qu’un tribunal israélien a levé l’interdiction imposée par les services de sécurité israéliens aux visites des avocats aux quatre prisonniers. Les services de sécurité ont autorisé seulement la visite d’un seul avocat à un seul prisonnier à chaque fois. (...)

  • Oui, les évadés des prisons palestiniennes sont des combattants de la liberté
    Par Gideon Levy, le 9 septembre 2021 - Source : Haaretz – Traduction TT pour l’Agence média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/09/09/oui-les-evades-des-prisons-palestiniennes-sont-des-combattants-

    (...) Je connais très bien Zakaria Zubeidi ; je pourrais même me dire son ami. Comme une poignée d’autres journalistes israéliens, je l’ai souvent rencontré au fil des ans, notamment lorsqu’il était recherché. Jusqu’à il y a environ trois ans, je lui envoyais encore des articles d’opinion tirés des archives du Haaretz qu’il voulait pour sa thèse de maîtrise. Néanmoins, il est resté un peu une énigme pour moi, et l’imbroglio qui a conduit à sa réarrestation il y a environ deux ans reste un mystère ; Zakaria n’est pas un garçon, il est père maintenant, alors pourquoi ?

    Mais son histoire est l’histoire classique d’une victime et d’un héros. « Je n’ai jamais vécu comme un être humain », m’a-t-il dit un jour. Jeune garçon, il portait déjà des sacs de sable sur un chantier de la rue Abbas à Haïfa, alors que les Juifs de son âge étaient à la maison avec leurs parents. Son père est mort quand il était jeune ; il était adolescent quand sa mère a été abattue par les forces de défense israéliennes à la fenêtre de sa maison, et quelques semaines plus tard, son frère a été tué et sa maison a été démolie par l’armée. De tous ses amis du camp de réfugiés de Jénine qui ont été immortalisés dans le merveilleux documentaire de 2004 « Les enfants d’Arna », seul lui est encore en vie. En 2004, il m’a dit : « Je suis mort. Je sais que je suis mort », mais la chance, ou quelque chose d’autre, était de son côté.

    Comme Marwan Barghouti et d’autres héros palestiniens, il voulait la paix avec Israël, mais dans des conditions de justice et d’honneur pour son peuple, et lui aussi sentait que la seule option qui lui restait était celle de la résistance violente. Je ne l’ai jamais vu sans arme.

    Je pense à Zakaria maintenant et j’espère qu’il s’échappera vers la liberté, tout comme j’espère que Barghouti sera un jour libéré. Ces personnes méritent d’être punies pour leurs actions, mais elles méritent aussi d’être comprises et appréciées pour leur courage et surtout pour leur droiture. Israël a décidé de les garder en prison pour toujours, et ils essaient, chacun à sa manière, d’annuler ce décret injuste et maléfique. Ils sont exactement ce que j’appellerais des combattants de la liberté. Des combattants pour la liberté de la Palestine. Comment pourrait-on les appeler autrement ?

    #Résistants_évadés

  • Suède : enquête sur un médecin juif qui circoncit les bébés sans anesthésie Par Cnaan Liphshiz
    Peter Borenstein, rabbin et médecin, aurait donné aux garçons de huit jours de l’eau sucré avant de pratiquer un rite religieux, comme le font de nombreux mohalim

    Les responsables du ministère de la Santé en Suède ont lancé une enquête sur les agissements d’un rabbin et d’un médecin qui ont circoncis des enfants juifs sans anesthésie.

    Par ailleurs, le Parlement du Danemark a voté mardi contre un projet de motion non contraignant appelant le gouvernement à interdire la circoncision non médicale des garçons.

    L’article suédois au sujet du rabbin et médecin Peter Borenstein fait suite à des articles du Svenska Dagbladet dans lesquels d’autres médecins lui reprochent de ne pas avoir administré d’anesthésie. Borenstein est également un mohel (terme hébreu désignant celui qui pratique les circoncisions rituelles) chevronné.

    Les mohalim (pluriel de mohel ) n’ont généralement pas recours à l’anesthésie. Ils sont nombreux, dont Borenstein, à proposer aux bébés quelques gouttes d’un liquide riche en sucre pour les distraire. Le quotidien a appelé cela « l’eau sucrée analgésique ».

    L’Inspection suédoise de la santé et des soins a déclaré qu’elle jugeait la performance de Borenstein « inadéquate » et a exigé une explication avant le 28 mai, a rapporté mercredi le site d’information Lakartidningen.

    En Suède, la loi autorise la circoncision non médicale des garçons mais exige la présence d’un professionnel de santé agréé. Par conséquent, les mohalim en Suède sont généralement également médecins.
    . . . . . . .
    La suite : https://fr.timesofisrael.com/suede-enquete-sur-un-medecin-juif-qui-circoncit-les-bebes-sans-ane

    #bébés #souffrance #santé #enfance #santé #circoncision #religion #israël #prépuce #dingues #religieux #obsédés_sexuels #tarés

  • « On dirait une zone de guerre » : affrontements à Sheikh Jarrah avant des expulsions massives de Palestiniens | Middle East Eye édition française
    Par Sheren Khalel, Mustafa Abu Sneineh, Latifa Abd Altif, Lubna Masarwa | Published date : Jeudi 6 mai 2021 - 09:28
    https://www.middleeasteye.net/fr/reportages/israel-palestine-jerusalem-affrontements-sheikh-jarrah-expulsions-col

    De violents affrontements ont éclaté entre la police israélienne et des jeunes palestiniens dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est occupée. Les habitants protestent contre une vague d’expulsions ordonnée par un tribunal, laquelle devrait chasser une quarantaine de Palestiniens, dont une dizaine d’enfants, de leurs maisons.

    Les policiers israéliens, dont certains à cheval, ont tenté de repousser les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes, de grenades étourdissantes et d’« eau puante », rapporte une correspondante de Middle East Eye présente sur place.

    « On dirait une zone de guerre », confie un manifestant à MEE.

    Par ailleurs, la police a battu plusieurs manifestants avec des matraques et en a arrêté au moins cinq, dont trois ont été identifiés : Seif Hammoda, Ahmad Abbasi et Siwar Qasim.

    Une dizaine de Palestiniens au moins ont été blessés, a signalé le Croissant-Rouge palestinien juste avant minuit heure locale. Six des blessés ont inhalé des gaz lacrymogènes, trois ont été touchés par des balles en caoutchouc et un autre a subi un traumatisme contondant, énumère l’organisation. (...)


    #Jerusalem #Sheikh_Jarrah

    • L’observateur de l’ONU pour la Palestine appelle la communauté internationale à contester les violations commises par Israël.
      6 mai 2021 |
      https://imemc.org/article/un-observer-for-palestine-calls-on-international-community-to-challenge-israe

      L’observateur permanent de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a envoyé mercredi une lettre au secrétaire général des Nations unies, au président du Conseil de sécurité des Nations unies et au président de l’Assemblée générale des Nations unies.
      Il a demandé à la communauté internationale d’agir pour mettre fin à la confiscation illégale par Israël de terres palestiniennes et au déplacement des propriétaires palestiniens du quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem.

      Voici sa lettre, dans son intégralité :
      La situation en Palestine occupée continue de s’aggraver alors qu’Israël intensifie ses violations des droits humains et ses crimes de guerre contre le peuple palestinien. En particulier, la puissance occupante a intensifié la confiscation de maisons, de terres et de propriétés palestiniennes, cherchant à accélérer le transfert forcé de civils palestiniens et ses projets de colonisation, notamment dans les zones situées à l’intérieur et autour de Jérusalem-Est occupée. Il est désormais évident que tout cela fait partie d’un plan systématique et délibéré visant à éliminer les Palestiniens - c’est-à-dire à procéder à un nettoyage ethnique de ces zones - en vue de leur annexion.
      De nombreuses lettres ont été envoyées au Conseil de sécurité ces derniers mois pour attirer l’attention sur ces violations, notamment sur le sort des familles palestiniennes des quartiers de Sheikh Jarrah et de Silwan, à Jérusalem-Est occupée, qui sont confrontées à la menace constante d’être expulsées de leurs maisons et de subir une dépossession massive, comme tant d’autres avant elles dans la ville, dans le cadre des mesures illégales prises par Israël pour les remplacer par des colons israéliens. À ce jour, à Sheikh Jarrah, 169 Palestiniens - dont 46 enfants - n’ont nulle part où aller, alors qu’Israël intensifie ses intimidations judiciaires et ses attaques contre les familles palestiniennes de Jérusalem et de ses environs, dans le seul but de consolider le contrôle israélien de la ville en modifiant illégalement sa composition démographique, son caractère et son statut.
      Nous attirons une fois de plus l’attention sur cette crise, en appelant la communauté internationale à agir pour mettre un terme aux actions illégales d’Israël et pour protéger les civils palestiniens des crimes de la puissance occupante, une protection à laquelle ils ont droit en vertu du droit humanitaire international. Les mesures de responsabilisation sont le seul recours pour faire respecter la loi, dissuader de nouveaux crimes, y compris le déracinement de centaines de familles palestiniennes supplémentaires, et sauver les perspectives d’une paix juste qui s’amenuisent.(…)
      Aujourd’hui, plus de 1 500 Palestiniens de Jérusalem sont menacés de déplacement forcé et de démolition de leur maison pour faire place à une colonie illégale appelée « Shimon Hatzadik », ainsi qu’à un parc pour colons sous le nom de « Parc du Roi David ». Alors que ces groupes de colons bénéficient du soutien et des services des tribunaux et de la législation israéliens pour leurs projets illégaux, les familles palestiniennes sont confrontées à des attaques incessantes visant à amasser le plus de terres palestiniennes possible, avec le moins de civils palestiniens possible, et à maintenir l’occupation, ce qui montre à quel point un groupe est fortement privilégié par rapport à un autre dans un système à deux vitesses fondé sur la discrimination et l’oppression. (...)

      Cette lettre fait suite à nos 712 lettres concernant la crise actuelle dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, qui constitue le territoire de l’État de Palestine. Ces lettres, datées du 29 septembre 2000 (A/55/432-S/2000/921) au 26 avril 2021 (A/ES-10/xxx-S/2021/xxx) constituent un registre de base des crimes commis par Israël, la puissance occupante, contre le peuple palestinien depuis septembre 2000. Pour tous ces crimes de guerre, actes de terrorisme d’État et violations systématiques des droits humains commis à l’encontre du peuple palestinien, Israël, puissance occupante, doit être tenu pour responsable et les auteurs doivent être traduits en justice.
      Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire le nécessaire pour que le texte de la présente lettre soit mis à la disposition des membres du Conseil de sécurité afin qu’ils puissent l’examiner immédiatement et le distribuer comme document officiel du Conseil de sécurité.
      Je vous prie d’agréer, Excellence, l’assurance de ma très haute considération.
      Dr. Riyad Mansour , Ministre, Observateur permanent

    • Que se passe-t-il dans le quartier de Sheikh Jarrah de Jérusalem Est ?
      Par Lina Alsaafin, le 1er mai 2021, Al Jazeera, Traduction J. Ch. pour l’Agence média Palestine
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/05/05/que-se-passe-t-il-dans-le-quartier-de-sheikh-jarrah-de-jerusale

      (...) Quelle est l’histoire de Karm al-Jaouni à Sheikh Jarrah ?

      En 1956, 28 familles de réfugiés ont été délogées de chez elles dans les villes côtières de Yafa et Haïfa, huit ans avant de finalement s’installer dans la zone de Karm al-Jaouni à Sheikh Jarrah.

      La Cisjordanie, dont Jérusalem Est, était à l’époque sous mandat de la Jordanie, qui a conclu un accord avec l’agence de l’ONU pour les réfugiés (UNRWA) pour construire des unités d’habitation pour ces familles. L’accord stipulait que ces familles devaient renoncer à leur statut de réfugiés en échange de titres de propriété signés à leur nom après trois ans de vie dans cette zone.

      Cependant, cela n’a pas eu lieu et, en 1967, la Jordanie a perdu son mandat alors que Jérusalem Est était occupée par Israël.

      Khalil Toufakji, cartographe palestinien et expert sur Jérusalem, a dit qu’il était allé en 2010 à Ankara pour rechercher dans les archives de l’époque ottomane un document qui nie toute propriété juive sur Karm al-Jaouni.

      « J’ai trouvé l’acte et l’ai présenté au tribunal de district israélien, qui l’a promptement rejeté », a dit Toufakji à Al Jazeera.

      Après des recherches plus approfondies, Toufakji a découvert en 1968 que le parlement d’Israël, la Knesset, avait émis un décret – signé par le ministre des Finances de l’époque – qui déclarait qu’Israël était tenu par l’accord entre la Jordanie et l’UNRWA.

      « C’est ce fait qui a été soulevé devant la Haute Cour de Jérusalem au nom des familles palestiniennes de Sheikh Jarrah », a-t-il dit, mais en ajoutant qu’il y avait peu de raisons de croire que la cour statuerait en leur faveur.

      « Les tribunaux israéliens – juge, jury et législation – sont tous au service des colons juifs », a-t-il dit. (...)

    • EN IMAGES : L’histoire de Sheikh Jarrah en sept clichés d’époque | Middle East Eye édition française
      https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/israel-palestine-jerusalem-sheikh-jarrah-histoire-cliches-occupation-

      Ce quartier historique de Jérusalem-Est occupée connaît de vives tensions à la suite de la décision d’un tribunal israélien d’en expulser plusieurs familles palestiniennes. MEE revient, en images, sur l’histoire de ce quartier
      Shafik Mandhai
      Vendredi 7 mai 2021 - 09:56 (...)

  • Des politiques israéliennes abusives constituent des crimes d’apartheid et de persécution | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/fr/news/2021/04/27/des-politiques-israeliennes-abusives-constituent-des-crimes-dapartheid-et-de

    Des politiques israéliennes abusives constituent des crimes d’apartheid et de persécution

    Ces crimes contre l’humanité devraient déclencher des actions pour mettre fin à la répression envers les Palestiniens

    https://www.hrw.org/report/2021/04/27/threshold-crossed/israeli-authorities-and-crimes-apartheid-and-persecution

  • All together now: The Israeli army committed no war crimes
    Gideon Levy | Mar. 13, 2021 | 11:39 PM | Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-all-together-now-the-israeli-army-committed-no-war-crimes-1.961674

    Remove the hatred or idolization of Benjamin Netanyahu and the upcoming election has no importance. You want to know why? Because barring the hatred and idolization of the prime minister, all Jewish parties are saying the same thing – they all affirm Zionism, Jewish supremacy and the continuation of the occupation. Thus, this election is devoid of any real choices, an election offering no alternatives, an election that is not a real election.

    Note, for example, the reaction of the heads of all the Zionist parties to the decision made in The Hague to investigate Israel, a decision which on a really good day could generate a sea change in Israel’s conduct. From Benjamin Netanyahu to Merav Michaeli and all the others, everyone parroted the same phrases: they all trust the IDF and rely on its investigations. In other words, they all agree that there have been no war crimes. A children’s choir, the choir of the sanctimonious. Only Meretz leader Nitzan Horowitz said something different, not sufficiently different, but the election does not revolve around Meretz.

    This blind rallying behind the IDF and the state on an issue as significant as the occupation brings on despair. After all, the majority of politicians in the center-left, from Michaeli to Yair Lapid, know the truth. They know everything about the IDF and almost everything about its crimes and the way it “investigates” itself, but they lack the courage to tell the truth. They lie to themselves, in their silence and in the backing they give the army.

    The right, in contrast, believes that Israel and the IDF are permitted to do as they please, with no one anywhere in the world permitted to question this, with only antisemitism driving any criticism of the state. Between the right, which believes Israel is permitted anything, and the left, which doesn’t dare tell the truth, the choice is difficult. There is no difference and the result is the same: support for everything caused by the occupation and unwillingness to take any responsibility.

    For two generations there has been an occupying army in an occupied land, without a day going by that its soldiers don’t violate international law, with an entire country cheering it on. A settlement enterprise exists, 53 years old, with 700,000 settlers, established under left-wing governments and fortified under right-wing ones. Most of the world says that this is a clear-cut violation of international law, and the Israeli choir pounces furiously on anyone wishing to investigate and punish those responsible for the crime of the settlements.

    Take, for example, Saturday, a beautiful weekend day. A Palestinian family, parents and eight children, go out to their own plot of land for a picnic, where they are attacked and stoned by masked settlers coming from the settlement of Mitzpeh Yair, in the southern Hebron hills. Terrified cries can be heard on a video taken by B’Tselem, where the father can be seen taken to a hospital with his face bleeding.

    A crime or not a crime? It is not for the first time that the attack came from this violent settlement. And not for the last time either, obviously. There is no army, no police, and no justice. But there is a response from the occupation authorities: “Israel is aware of the incident.” No one was arrested and no one will be, just like no one was arrested after an assault on Khalil Haryani, a 78-year-old shepherd who was attacked with chains, clubs and stones two months ago by settlers from the same Mitzpeh Yair.

    “Israel is aware of the incident.” The awareness does not lead to any action. Awareness and encouragement. That’s how Israel investigates itself. The leaders of the left and center know this full well. They know that only an international body could put an end to this, but they lack the integrity and courage to say so.

    This is precisely where the court in The Hague must enter the picture. This is precisely where the left should have invited the court to do so, and that is precisely the place where Israeli politics sings in a strident, despair-inducing choir, almost from wall to wall.

    The identity of this choir’s next conductor is of much less importance than one might think. The style might be different, as well as the arrangement, but the song will remain the same song and the choir the same choir.

    #IsraelElections #CPI

    • Tous ensemble maintenant : l’armée israélienne n’a commis aucun crime de guerre
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/03/16/tous-ensemble-maintenant-larmee-israelienne-na-commis-aucun-cri

      Gideon Levy, le 13 mars 2021 - Source : Haaretz - Traduction GD pour l’Agence média Palestine

      Enlevez la haine ou l’idolâtrie à l’égard de Benjamin Netanyahu et les prochaines élections n’auront aucune importance. Pourquoi ? Parce qu’en dehors de la haine et de l’idolâtrie envers le premier ministre, tous les partis juifs disent la même chose – ils sont tous en faveur du sionisme, de la suprématie juive et de la poursuite de l’occupation. Ainsi, cette élection est dépourvue de tout choix réel, il s’agit d’une élection n’offrant aucune alternative, une élection qui n’est pas une vraie élection.
      Notez, par exemple, la réaction des chefs de tous les partis sionistes après la décision prise à La Haye d’enquêter sur Israël, une décision qui, dans le meilleur des cas, pourrait générer un changement radical dans la conduite d’Israël. De Benjamin Netanyahu à Merav Michaeli en passant par les autres, tous ont répété les mêmes phrases : ils font tous confiance à Tsahal et se fient à ses enquêtes. En d’autres termes, ils sont tous d’accord pour dire qu’il n’y a pas eu de crimes de guerre. Une chorale d’enfants, la chorale des moralisateurs. Seul le leader de Meretz, Nitzan Horowitz, a dit quelque chose d’un peu différent, certes pas suffisamment différent, mais l’élection ne tourne de toute façon pas autour de Meretz.
      Ce ralliement aveugle derrière Tsahal et l’État sur une question aussi importante que l’occupation suscite le désespoir. Après tout, la majorité des politiciens du centre-gauche, de Michaeli à Yair Lapid, connaissent la vérité. Ils savent tout sur les FDI et presque tout sur leurs crimes et la façon dont elles « enquêtent » sur elles-mêmes, mais ils n’ont pas le courage de dire la vérité. Ils se mentent à eux-mêmes en gardant le silence et en apportant leur soutien à l’armée.
      La droite, en revanche, croit qu’Israël et les FDI ont le droit de faire ce qu’ils veulent, sans que personne, où que ce soit dans le monde, n’ait le droit de le remettre en question, et que seul l’antisémitisme motive toute critique de l’État. Entre la droite, qui croit qu’Israël a le droit de tout faire, et la gauche, qui n’ose pas dire la vérité, le choix est difficile. Il n’y a pas de différence et le résultat est le même : soutien à tout ce que provoque l’occupation et refus d’assumer toute responsabilité. (...)

  • 11 musicien-ne-s palestinien-ne-s indépendant-e-s que vous devez écouter sans attendre
    Said Said, The National, le 1er février 2021
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/03/08/34826

    Je note en particulier une version fantastique, live au Danemark, de près de 9 minutes de Everyland par #47Soul :
    https://www.youtube.com/watch?v=YUmeUdLMpxQ

    Et un rappeur de Jérusalem Est que je ne connaissais pas, #Shabjdeed - Amrikkka
    https://www.youtube.com/watch?v=pnQUKgturj0

    #Palestine #Musique #Musique_et_politique

  • #Peter_Gabriel reprend son Biko pour #Playing_For_Change, avec #Angélique_Kidjo, #Yo-Yo_Ma, #Meshell_Ndegeocello...
    https://www.youtube.com/watch?v=jWNEr4eHL18

    Qui plus est, il explique avoir accepté de le faire parce que :

    Bien que le gouvernement de la minorité blanche soit parti en Afrique du Sud, le racisme dans le monde que l’apartheid représentait n’est pas parti. Le racisme et le nationalisme sont malheureusement en hausse. En Inde, au Myanmar et en Turquie, en Israël et en Chine, le racisme est délibérément exploité à des fins politiques.

    Watch Peter Gabriel Re-Record ‘Biko’ With Artists From Around the World
    Andy Greene, Rolling Stones, le 12 février 2021
    https://www.rollingstone.com/music/music-news/peter-gabriel-biko-performance-1126360

    #Steven_Biko #Musique #Musique_et_politique #Afrique_du_Sud

  • Cette base de données révèle des décennies de louches marchés d’armes d’Israël
    Par Sahar Vardi, le le 10 février 2021 - Source : +972 Magazine -
    Traduction : J. Ch. pour l’Agence média Palestine
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/02/12/cette-base-de-donnees-revele-des-decennies-de-louches-marches-d

    (...) Il y a de bonnes raisons pour qu’Israël veuille cacher ces ventes, puisque parmi sa clientèle se trouvent certaines des dictatures les plus tyranniques au monde et des auteurs de violations des droits de la personne humaine. Dans cette liste, on trouve l’Afrique du Sud de l’apartheid, la Junte militaire d’Argentine, l’armée serbe pendant le génocide bosniaque, et le Rwanda pendant les années qui ont conduit au génocide dans ce pays.

    Plus récemment, Israël a vendu des armes au Sud Soudan et à la junte militaire de Myanmar. Des pays comme le Maroc, le Mexique, l’Arabie Saoudite et d’autres ont commencé à utiliser les logiciels espions israéliens contre les journalistes et l’opposition politique. Certains de ces gouvernements ont commis ce qui relève de crimes de guerre, et encourager de tels crimes est jugé illégal selon le droit international. (...)

    #marchands_de_canons

  • La CPI juge que sa « juridiction territoriale » s’étend aux territoires palestiniens
    Publié le vendredi 05 février 2021
    https://www.rtbf.be/info/monde/detail_la-cpi-juge-que-sa-juridiction-territoriale-s-etend-aux-territoires-pale

    La Cour pénale internationale s’est déclarée compétente vendredi pour les faits survenus dans les territoires palestiniens occupés, ce qui pourrait ouvrir la voie à une enquête pour crimes de guerre.

    Le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh a salué une « victoire pour la justice », tandis que son homologue israélien Benjamin Netanyahu y voyait la preuve que la CPI est un « organe politique ».

    La CPI a expliqué dans un communiqué avoir « décidé à la majorité que la juridiction territoriale de la Cour pour la situation en Palestine (qui en est membre depuis 2015, ndlr) s’étendait aux territoires occupés par Israël depuis 1967 ». (...)

    « Le tribunal a une nouvelle fois prouvé qu’il est un organe politique et pas une institution judiciaire », a déclaré le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué, considérant que, par sa décision, la CPI nuisait au « droit des démocraties à se défendre contre le terrorisme ».

    Les Etats-Unis se sont dits de leur côté « sérieusement préoccupés par les tentatives de la CPI d’exercer une juridiction sur les militaires israéliens ».

    « Nous avons toujours adopté la position selon laquelle la juridiction de la cour devrait être réservée aux pays qui l’acceptent ou qui y sont renvoyés par le Conseil de sécurité de l’ONU », a dit à la presse le porte-parole du département d’Etat américain, Ned Price. (...)

    #CPI

    • [Communiqué du BNC] Le BNC salue la décision de la CPI et appelle à agir
      / 6 février 2021
      Par le Comité National BDS palestinien (BNC), le 6 février 2021

      Nous appelons la Cour Pénale Internationale à cesser de traîner les pieds, à résister à la pression des Etats Unis, d’Israël et des pays occidentaux, et à faire immédiatement son travail.

      Nous saluons la décision de la Cour Pénale Internationale qui confirme sa compétence sur le Territoire Palestinien Occupé.

      Le régime d’apartheid israélien a tué plus de 3.600 Palestiniens depuis que la CPI a commencé son examen préliminaire de la situation en Palestine. (...)

    • Palestine. La justice internationale va enquêter sur les crimes de guerre d’Israël
      Lundi 8 Février 2021 - Pierre Barbancey
      https://www.humanite.fr/palestine-la-justice-internationale-va-enqueter-sur-les-crimes-de-guerre-di

      (...) En dépit des pressions exercées par le gouvernement de Donald Trump notamment contre Fatou Bensouda, les juges de la chambre préliminaire ont enfin décidé vendredi que la compétence de la CPI « s’étend aux territoires occupés par Israël depuis 1967, à savoir Gaza et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est ». Tout en prenant bien soin de préciser que cette cour « n’était pas constitutionnellement compétente pour statuer sur les questions de statut d’État qui lieraient la communauté internationale » et que « la chambre ne se prononce pas sur un différend frontalier en vertu du droit international ni ne préjuge de la question d’éventuelles futures frontières ». (...)

    • Quelques réflexions sur la décision de la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale du 5 février, se prononçant sur la juridiction territoriale de la Cour en Palestine – François Dubuisson
      6 février 2021
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/02/06/quelques-reflexions-sur-la-decision-de-la-chambre-preliminaire-

      (...) Dans sa décision rendue le 5 février, la Chambre préliminaire confirme la position du Bureau du procureur, énoncée dans le document qui lui avait été transmis en décembre 2019, selon laquelle la Palestine doit être considérée comme un Etat pour les besoins de la mise en œuvre de la compétence de la CPI, que la juridiction territoriale de la Cour s’étend à l’ensemble des territoires palestiniens occupés, en ce compris Jérusalem-Est et que les Accords d’Oslo n’ont aucune incidence sur la compétence et la juridiction de la Cour.

      Examinons la manière dont chacun de ces points ont été tranchés par la Chambre, pour ensuite évaluer quelles seront les conséquences de la décision, tant dans le cadre de la CPI que de manière plus générale. (...)

    • German foreign minister says ICC has no jurisdiction over Palestinian territories
      Feb. 9, 2021 10:05 PM - Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/israel-news/german-foreign-minister-says-icc-has-no-jurisdiction-over-palestinian-terri

      Germany’s Foreign Minister Heiko Maas said on Tuesday that the International Criminal Court “has no jurisdiction” in the West Bank, Gaza Strip and East Jerusalem, “because of the absence of the element of Palestinian statehood required by international law.”

      Maas’s remarks on Twitter follow a decision issued over the weekend by ICC judges that it did have jurisdiction in these territories, allowing for an investigation against Israel and Hamas of suspected war crimes.

      Our positions on #MEPP and the ICC in general remain unchanged, too: Since its foundation, 🇩🇪 has been one of the ICC’s strongest supporters. We support the establishment of a future Palestinian state as part of a two state solution negotiated by Israelis and Palestinians. (2/2)
      — Heiko Maas 🇪🇺 (@HeikoMaas) February 9, 2021

      “Since its foundation, Germany has been one of the ICC’s strongest supporters,” Maas added. “We support the establishment of a future Palestinian state as part of a two state solution negotiated by Israelis and Palestinians.”

      Hanan Ashrawi, a former senior Palestinian official, responded to Maas’ tweet: “So your ‘legal view’ supersedes the ruling of the ICC judges and the resolutions of the UNGA? No self-respecting state should accept instructions from (or intimidation by) Israel. #IsraeliCrimes must be investigated and judicial #accountability must be respected.”

      So your “legal view” supersedes the ruling of the ICC judges & the resolutions of the UNGA? No self-respecting state should accept instructions from (or intimidation by) Israel. #IsraeliCrimes must be investigated & judicial #accountability must be respected.
      — Hanan Ashrawi (@DrHananAshrawi) February 9, 2021

      On Monday, Foreign Minister Gabi Ashkenazi launched a round of talks with his counterparts from around the world with the aim of pressuring the court to keep it from taking any additional steps against Israel.

      The decision on jurisdiction came despite Israel’s objections, and the issue came up in telephone conversations Ashkenazi had on Monday with Maas, Russian Foreign Minister Sergei Lavrov and U.S. Secretary of State Antony Blinken. It was also mentioned in a personal conversation with Greek Foreign Minister Nikos Dendias, who is part of a delegation that visited Israel, led by Greek Prime Minister Kyriakos Mitsotakis.

      The United States, Russia and Greece, like Israel, are not members of the ICC. Germany, however, is a member, and was one of seven member states to present an opinion supportive of Israel’s position that the court does not have any legal jurisdiction in the territories occupied during the 1967 Six-Day War.

  • Worker Dies After Soldiers Fired Gas Bombs, And Chased Palestinians Near Tulkarem
    Jan 24, 2021 – – IMEMC News
    https://imemc.org/article/worker-dies-after-soldiers-fired-gas-bombs-and-chased-palestinians-near-tulka

    A Palestinian worker died, on Sunday morning, near the illegal Annexation Wall, in Far’un village, south of the northern West Bank city of Tulkarem, after the soldiers chased many Palestinians and fired gas bombs at them.

    Palestinian medical sources said Fuad Sabti Jouda , 48, from Iraq at-Tayeh village, east of the northern West Bank city of Nablus, suffered a heart attack after suffocating due to the severe effects of teargas inhalation.

    They added that Jouda was among several Palestinian day laborers who were trying to cross into Israel through a breach in the illegal annexation when, when the soldiers fired many gas bombs at them, and chased them.

    The man suffered a fatal heart attack due to the severe effects of teargas inhalation, and extreme exhaustion, while the soldiers did not even attempt to provide him with the urgently needed first aid.

    Jabr Jouda, the deceased man’s brother, said Fuad is a married father of four children and worked in hauling furniture between the two sides of the illegal wall, and added that he had a permit for entry and work in Israel; however, his permit expired a few days ago.

    He also said the Palestinian medics moved the brother’s corpse to Rafidia hospital, in Nablus.

    #Palestine_assassinée

    • Fuad Sebti, mort étouffé à cause de l’apartheid !
      Le 27 janvier 2021 - Source : New Unions - Traduction SM pour l’Agence média Palestine
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/01/28/fuad-sebti-mort-etouffe-a-cause-de-lapartheid

      De sang froid, les forces d’occupation israéliennes ont tué un travailleur palestinien de 48 ans dimanche 24 janvier au matin, près de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

      Fuad Sebti, travailleur de 48 ans, habitant la localité d’Iraq at-Tayeh, à l’est du district de Naplouse, est père de quatre enfants. Fuad travaille dans le transport de meubles pour des entreprises israéliennes ; mais il est resté sans travail pendant plus de 20 jours en raison de la crise économique liée à la COVID-19.

  • Un peu de background, sur ce déferlement insensé de violence contre la ville de Jénine en 2002 par l’armée israélienne qui se croit tout autorisé après le 11 septembre 2001. Bien sûr la commission d’enquête n’aura jamais lieu, et c’est le film documentaire Jenin Jenin, de #Mohamed_Bakri, qui permettra d’en savoir plus, et surtout de diffuser ces images au plus grand nombre pour ne pas oublier.

    « Jénine, Jénine » : la vérité, rien que la vérité
    Gideon Levy, Haaretz, le 14 janvier 2021
    https://www.chroniquepalestine.com/jenine-jenine-la-verite-rien-que-la-verite

    aucun des soldats qui ont participé à l’attaque sur Jénine n’a été jugé pour ses crimes. Seul celui qui les a documentés – qui a donné à la douleur et à la souffrance une caméra et un microphone – a été cloué au pilori (...) et c’est le lieutenant-colonel de réserve Nissim Magnaji, qui va maintenant recevoir une indemnisation

    L’armée israélienne a tout de suite voulu interdire ce film, et c’est après une procédure de harcèlement judiciaire de 20 ans, sur des détails techniques, qu’elle a eu gain de cause ce mois ci. Comme partout, les auteurs de violence policière ou militaire espèrent qu’en interdisant les images on oubliera les faits.

    Par solidarité avec l’acteur et réalisateur Mohammed Bakri, revoyons son film, après la décision de la justice israélienne d’interdire toute projection de "Jenin, Jenin" et de le condamner à payer une amande de 45,000 euros pour avoir utilisé des images de soldats israéliens sans leur consentement !

    Jenin, Jenin, de Mohammed Bakri (Palestine, 2002), avec sous-titres en français :
    https://vimeo.com/500438426

    #Palestine #Jenin #cinéma #documentaire #censure #criminialisation_des_militants #justice #injustice

  • Journal de 12h30 par Thomas Cluzel, Mathieu Laurent et Rédaction
    Mardi 12 Janvier 2021
    Reportage d’Alice Froussard. de 20:22 à 21:58
    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10059-12.01.2021-ITEMA_22539567-2021C2717S0012.mp3?podcast=podcast09/10059-12.01.2021-ITEMA_22539567-2021C2717S0012.mp3&provid



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    Le journal de 18h du mardi 12 janvier 2021
    12 janv. 2021 Par Amélie Perrier
    https://www.franceinter.fr/emissions/le-journal-de-18h
    reportage de Frédéric Métézeau de 7:47 à 9:40
    https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11731-12.01.2021-ITEMA_22539431-2021F10493S0012.mp3


    #apartheid

    • Israel is an ’apartheid’ state, says Israeli human rights group B’Tselem
      The Associated Press
      Published at 11:05 — 12janvier 2021 - Haaretz.com
      https://www.haaretz.com/israel-news/israel-is-an-apartheid-state-says-israeli-human-rights-group-b-tselem-1.944

      A leading Israeli human rights group has begun describing both Israel and its control of the Palestinian territories as a single “apartheid” regime, using an explosive term that the country’s leaders and their supporters vehemently reject.

      In a report released Tuesday, B’Tselem says that while Palestinians live under different forms of Israeli control in the occupied West Bank, blockaded Gaza, annexed east Jerusalem and within Israel itself, they have fewer rights than Jews in the entire area between the Mediterranean Sea and the Jordan River.

      “One of the key points in our analysis is that this is a single geopolitical area ruled by one government," said B’Tselem director Hagai El-Ad. “This is not democracy plus occupation. This is apartheid between the river and the sea.”

      That a respected Israeli organization is adopting a term long seen as taboo even by many critics of Israel points to a broader shift in the debate as its half-century occupation of war-won lands drags on and hopes for a two-state solution fade.

      Peter Beinart, a prominent Jewish-American critic of Israel, caused a similar stir last year when he came out in favor of a single binational state with equal rights for Jews and Palestinians. B’Tselem does not take a position on whether there should be one state or two.

      Israel has long presented itself as a thriving democracy in which Palestinian citizens, who make up about 20 percent of its population of 9.2 million, have equal rights. Israel seized east Jerusalem, the West Bank and the Gaza Strip in the 1967 war — lands that are home to nearly 5 million Palestinians and which the Palestinians want for a future state.

      Israel withdrew troops and settlers from Gaza in 2005 but imposed a blockade after the militant Hamas group seized power there two years later. It considers the West Bank “disputed” territory whose fate should be determined in peace talks. Israel annexed east Jerusalem in 1967 in a move not recognized internationally and considers the entire city its unified capital. Most Palestinians in east Jerusalem are Israeli “residents,” but not citizens with voting rights. (...)

    • Nous sommes la plus grande association de défense des droits de l’homme d’Israël et nous appelons cela apartheid
      Par Hagai El-Ad, le 12 janvier 2021 - Source : The Guardian - Traduction : J. Ch. pour l’agence média Palestine
      https://agencemediapalestine.fr/blog/2021/01/12/nous-sommes-la-plus-grande-association-de-defense-des-droits-de

      On ne peut pas vivre un seul jour en Israël-Palestine sans ressentir que cet endroit est constamment conçu pour privilégier une population, et une population seulement : la population juive. Et pourtant, la moitié de ceux qui vivent entre le Jourdain et la Méditerranée sont palestiniens. L’abîme entre ces réalités vécues emplit l’air, saigne, est partout sur cette terre.

      Je ne me réfère pas simplement aux déclarations officielles qui expriment cela – et il y en a plein, telle l’affirmation en 2019 du premier ministre Benjamin Netanyahou disant que « Israël n’est pas l’État de tous ses citoyens », ou la loi fondamentale de « l’Etat-nation » consacrant « le développement de la colonisation juive en tant que valeur nationale ». Ce à quoi j’essaie de parvenir, c’est à un sentiment plus profond d’une population perçue comme désirable ou indésirable, et une compréhension de mon pays à laquelle j’ai été graduellement exposé depuis le jour où je suis né à Haïfa. Il s’agit maintenant d’une concrétisation qu’il n’est plus possible d’éviter. (...)

  • Nathan Thrall · The Separate Regimes Delusion · LRB 8 January 2021
    https://www.lrb.co.uk/the-paper/v43/n02/nathan-thrall/the-separate-regimes-delusion

    The only way for the Zionist left to oppose ethnic domination in the West Bank while preserving ethnic privilege in pre-1967 Israel is to assert that there is an ‘apartheid regime’ in the West Bank separate from the Israeli state. For pre-1967 Israel to be part of an apartheid state would therefore require formal annexation of the West Bank, ‘amalgamating’ the two regimes. But this is a misunderstanding of the crime of apartheid as described in international law. Like torture, apartheid does not need to be applied uniformly or everywhere in a country to be criminal: in international law there is no such thing as an ‘apartheid regime’, just as there is no such thing as a ‘torture regime’. The word ‘regime’ doesn’t appear anywhere in the original 1973 International Convention on the Suppression and Punishment of the Crime of Apartheid. And, although the 1998 Rome Statute of the International Criminal Court does use the word ‘regime’ in its definition (it was added to satisfy the US delegation, which was concerned about the possible prosecution of US citizens belonging to white supremacist groups), it was clearly not inserted to allow apartheid to be restricted to regions or units of a state.

    Yet the notion that only formal annexation can turn Israel into an apartheid state has become intrinsic to left-wing Zionist ideology. In June last year, more than five hundred scholars of Jewish studies, many of them prominent supporters of Israel, such as the American Jewish philosopher Michael Walzer, signed a letter stating that ‘annexation of Palestinian territories will cement into place an anti-democratic system of separate and unequal law and systemic discrimination against the Palestinian population. Such discrimination on the basis of racial, ethnic, religious or national background is defined as “conditions of apartheid” and a “crime against humanity”.’

    The same month, Zulat, a new think tank headed by the former chair of the liberal Zionist Meretz party, Zehava Gal-On, published a report entitled ‘Whitewashing Apartheid’. In a section on the consequences of de jure annexation it performed a whitewash of its own, arguing that apartheid in the West Bank is currently practised not by Israel but by a separate regime: ‘Even if we annex only one square metre, the state of Israel will be relinquishing its democratic pretensions and abandoning its 53-year declared intention to end the conflict, reach an agreed settlement with the Palestinians and cease ruling over them.’ Even annexation, however, ‘does not necessarily make Israel an apartheid state but rather preserves it as a state operating a regime with apartheid characteristics in the occupied territories’. By this standard, apartheid South Africa was a democracy – like all democracies, an imperfect one – operating a regime with apartheid characteristics in the townships and Bantustans. Those Bantustans, incidentally, had their own flags, anthems, civil servants, parliaments, elections and a limited degree of autonomy not unlike that of the Palestinian Authority.

    Perhaps no organisation has promoted the idea of separate regimes more forcefully than Yesh Din , a human rights organisation that has conducted important legal advocacy on behalf of Palestinians subjected to settler violence, unlawful killing and destruction of property by Israeli security forces, Israeli land confiscation and Israeli restrictions on access to farmland. Last year, Yesh Din became the first Israeli organisation to publish a significant report accusing government officials of apartheid. At the same time, it is one of the staunchest defenders of the separate regimes theory. Yesh Din’s shifting, inconsistent answers to the question of at which point Israel would cease to be a democracy have been emblematic of the broader weaknesses in the separate regimes argument.

    #sionisme #Palestine