Erreur 404

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  • La SNCF va perdre la liaison TER Marseille-Nice, une décision historique
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/08/la-sncf-va-perdre-la-liaison-ter-marseille-nice-au-profit-de-transdev-une-de

    On va avoir les trains à l’heure, on va avoir des rabais, avec une qualité de service !

    Abruti de Muselier

    Qu’on demande aux britaniques ce qu’ils pensent de la privatisation des chemins de fer.

    #chemin_de_fer #privatisation #demain_on_rase_gratis

  • « Enfin, les Français vont revenir » : Montréal compte beaucoup sur le retour des touristes
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/06/montreal-compte-sur-les-touristes-francais_6093559_3234.html

    « Enfin, les Français vont revenir » : Montréal compte beaucoup sur le retour des touristes
    Accoudé au présentoir de sa galerie d’art inuit, Le Chariot, au cœur du Vieux-Montréal, Samuel Namour n’en finit pas d’attendre les clients. Mais à quelques heures de l’ouverture des frontières canadiennes, le 7 septembre, à tous les voyageurs internationaux doublement vaccinés, il s’anime : « Enfin, les Français vont revenir ! » Les touristes français (500 000 à Montréal en 2019) représentent en temps normal plus de 40 % de sa clientèle. « Ce sont des clients fidèles et amateurs, ils vont nous sauver », affirme celui qui n’est pas peu fier d’avoir vendu, il y a quelques années, à un Français renommé, l’ex-président Jacques Chirac, pas moins de neuf sculptures d’art autochtone.A quelques pas de là, sur le Vieux-Port, le bâtiment historique du marché Bonsecours, haut lieu de tourisme avec ses boutiques d’artisanat du Québec, a encore triste mine : rideaux de fer baissés sur des magasins qui ont mis la clé sous la porte, plages d’ouverture restreintes pour ceux qui tiennent encore le coup. Dora Urena, propriétaire d’Arts en mouvement Québec, une échoppe de souvenirs locaux, voit passer une quinzaine de clients par jour, quand elle en comptait plus d’une centaine dans la vie d’avant. « Les Canadiens de l’Ontario, de Colombie-Britannique ou des provinces maritimes de l’est du pays nous ont permis de survivre cet été. Mais les Américains [autorisés à entrer au Canada depuis le 9 août] n’ont pas été au rendez-vous. » Elle attend sans beaucoup d’illusions le retour des touristes européens. « Ils ne vont pas tous reprendre l’avion le 7 septembre. Ce qui signifie que la saison 2021 est déjà derrière nous, l’hiver, saison morte, arrive si vite ici. »Yves Lalumière préfère, lui, voir le verre à moitié plein. « On a encore un genou à terre, mais on avait les deux il y a encore quelques mois », se réjouit-il, pariant sur le revenge travel (que l’on pourrait traduire par « voyage de revanche ») des touristes frustrés par ces deux dernières années. Il constate déjà une forte hausse des réservations d’hôtel pour les prochains mois. Son objectif à court terme : faire savoir que Montréal – « mieux qu’une ville, une île », précise-t-il pour en souligner l’attractivité – est désormais prête à accueillir les voyageurs, français notamment, en toute sécurité ; d’ici à avril, il espère aussi convaincre les compagnies aériennes de rétablir toutes leurs liaisons directes Paris-Montréal, ainsi que les lignes au départ des grandes métropoles régionales comme Lyon, Bordeaux ou Toulouse.
    Seul bémol, le tourisme d’affaires et de congrès, duquel la ville s’enorgueillissait d’être une place forte – plus de 350 événements en 2019, devant New York –, peine à redécoller. Entreprises et congressistes restent rebutés par des contraintes sanitaires encore fortes, comme le test PCR obligatoire avant l’entrée sur le territoire ou encore la mise en place d’un passeport sanitaire au Québec. « La reprise est encore timide avec un taux de réservation de 20 % pour septembre, mais ça frémit », assure Bertil Fabre, le patron du Centre Sheraton Montreal Hotel (825 chambres). En attendant le retour de sa clientèle habituelle, il se dit prêt à adapter de nouveau son modèle d’affaires comme il l’a fait depuis le début de la pandémie, pour accueillir amis et familles de l’importante communauté française de Montréal (estimée entre 120 000 et 150 000 personnes) avides de se retrouver.

    #Covid-19#migrant#migration#france#quebec#sante#tourisme#economie#pandemie#passeportsanitaire#test#circulation#frontiere

  • Pékin renforce sa mise au pas de l’Internet en Chine
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/02/pekin-renforce-sa-mise-au-pas-de-l-internet-en-chine_6093063_3234.html

    Des stars qui disparaissent du jour au lendemain des réseaux sociaux, des entreprises bloquées dans leur expansion, des algorithmes « rectifiés », une censure toujours plus stricte… Pas une semaine ne passe sans que le pouvoir chinois ne renforce son emprise sur Internet. Tant les sociétés que les contenus sont visés.

    Mi-mars, Xi Jinping, secrétaire général du Parti communiste (PCC), avait prévenu : « Pour se doter de forces nationales compétitives, la Chine instaurera et améliorera le système de gouvernance de l’économie de plate-forme en accordant une importance égale au développement et à la régulation dans le cadre des efforts menés pour promouvoir une concurrence loyale, lutter contre les monopoles et empêcher l’expansion désordonnée du capital. » Nous y sommes.

  • Restore hope. La pénurie historique de puces électroniques devient une crise industrielle pour le secteur automobile
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/01/automobile-la-penurie-de-puces-tourne-a-la-crise-industrielle_6093003_3234.h


    Des camionnettes Ford stockées, dans l’attente de semi-conducteurs, à Sparta, dans le Kentucky (Etats-Unis), le 16 juillet 2021. BLOOMBERG / BLOOMBERG VIA GETTY IMAGES

    Entre 10 % et 12 % de la production pourrait être perdue à cause du manque des indispensables semi-conducteurs.

    Les chiffres sont tombés aux toutes premières heures, mercredi 1er septembre : les immatriculations d’automobiles neuves en France sont en baisse de 15 % en août 2021 par rapport à août 2020 – qui était déjà un mois en recul (– 20 %) –, donnant à cette fin d’été l’un de ses pires bilans commerciaux en matière d’industrie automobile. Sur les huit premiers mois de 2021, le marché français affiche certes une hausse de 12,8 % par rapport au marasme d’une année 2020 confinée, mais il est en baisse de 23 % par rapport à 2019, dernière année « normale ».

    La cause première de cette situation n’est pas tant l’attentisme des automobilistes que des difficultés inédites de production liées à une pénurie historique et durable de semi-conducteurs, matière première désormais aussi indispensable que le métal ou le plastique pour fabriquer une voiture. « Nous sommes clairement en face d’une crise de l’offre », résume Béatrice Foucher, la directrice générale de DS (groupe Stellantis), qui présentait cette semaine à la presse sa petite dernière, la DS 4.

    Le phénomène mondial touche l’ensemble des constructeurs, l’ensemble des continents. Les cabinets de conseil spécialisés comptent en millions le nombre de véhicules qui ne pourront pas être produits cette année : entre 4,5 et 5 millions, selon la société AlixPartners, de 6,3 à 7 millions pour le cabinet britannique PwC. Une étude récente du Boston Consulting Group (BCG) estime que 7 à 9 millions d’unités auront été perdues en 2021. Avec des chiffres de cette ampleur, on parle de 10 % à 12 % de la production automobile mondiale. Un vrai coup de froid industriel.

    Manque d’anticipation

    Certes, cette pénurie de puces électroniques n’est pas nouvelle. Elle est apparue il y a presque un an, mais elle s’est accélérée au premier semestre. Surtout, elle est partie pour durer. Alors qu’au début de l’année on espérait une amélioration vers la fin de 2021, l’échéance est désormais repoussée. « Nous n’attendons pas de stabilisation avant le second semestre 2022 », prévoit le BCG dans son rapport. « Les fournisseurs ont investi pour augmenter leurs capacités de production, explique Laurent Petizon, directeur général pour la France d’AlixPartners, mais il y a un temps incompressible de mise en fabrication qui dure deux ans. »

    Cette crise majeure a plusieurs origines : un manque d’anticipation de la part des constructeurs et de leurs fournisseurs concernant la vigueur de la reprise automobile mondiale après le coup d’arrêt des confinements de 2020 ; des accidents conjoncturels (incendie d’un site au Japon, fermeture d’une usine en Malaisie pour cause de regain du Covid-19) ; la concurrence de l’électronique grand public plus rentable pour les industriels des microprocesseurs ; mais aussi, et de façon plus structurelle, une hausse continue du contenu électronique des nouveaux véhicules.

    Prenons la DS 4. Avec sa suspension intelligente pilotée par caméra, ses fonctions avancées d’aide à la conduite, ses multiécrans intérieurs, le véhicule est doté de pas moins de quarante calculateurs, qui sont autant de mini-ordinateurs. Quant au nombre de puces proprement dites qui l’équipent, on en dénombre probablement plus d’un millier. Mais même les techniciens les plus pointus avouent ne pas les avoir comptées.

    En attendant de dénombrer tous leurs microprocesseurs, les constructeurs doivent gérer les vaches maigres. Le numéro deux mondial, le géant japonais Toyota, a prévenu, jeudi 19 août, qu’il réduirait en septembre sa production de 40 % par rapport aux prévisions. Selon le BCG, les industriels les plus touchés sont – logiquement – les plus gros : outre Toyota, le groupe Volkswagen, Stellantis, Renault-Nissan-Mitsubishi et, en particulier, les deux géants américains GM et Ford. Ce dernier aurait vu la moitié de sa production touchée au deuxième trimestre.

    Neuf mois d’attente

    En France, l’usine Toyota d’Onnaing (Nord), qui fabrique la Yaris, a retardé sa reprise de production du 23 août au 6 septembre. Conséquence : 4 500 salariés, sur les 5 000 qu’emploie l’usine, seront placés en activité partielle. Chez Stellantis France, c’est l’usine de Rennes (production des Citroën C5 Aircross et Peugeot 5008) et une ligne de l’usine de Sochaux (Peugeot 3008 et 5008) qui sont toujours à l’arrêt cette semaine.

    Conséquence : les délais de livraison commencent à s’allonger de façon démesurée. Attendre sa voiture neuf mois n’est plus exceptionnel. Et c’est la course à la débrouille pour attribuer les rares puces disponibles. Chez Renault, qui annonce une perte de production de 200 000 véhicules en 2021, une cellule de crise se réunit tous les jours, voire plusieurs fois par jour. Et on a recours à quelques expédients comme réduire la taille des écrans sur certains véhicules. Chez Stellantis, on priorise la production en fonction de trois critères : niveau de marge des véhicules, contribution à la baisse de CO2 et canaux de distribution (particuliers et ventes aux entreprises).

    D’ailleurs, la pénurie n’est pour le moment pas une si mauvaise affaire que ça pour les constructeurs. « Cette priorité accordée aux véhicules premium à forte rentabilité a pour le moment un effet positif sur les marges », souligne José Baghdad, associé responsable du secteur automobile chez PwC France et Maghreb. « Oui, mais attention, nuance Mme Foucher, l’industrie a aussi besoin de volumes pour s’assurer un flux de trésorerie suffisamment important. » Ce qui est certain, c’est que cette crise va contribuer à augmenter encore davantage le coût moyen des voitures neuves, déjà orienté à la hausse depuis plusieurs années. Et ce d’autant que d’autres matières premières, comme l’acier, ont vu leurs prix bondir depuis début 2020.

    #industrie #électronique #semi-conducteurs #microprocesseurs #automobile #pénurie

    • Ce qui me surprend dans cette histoire, c’est que tous les articles parlant de cette pénurie de semi-conducteurs se focalisent sur l’impact sur l’industrie automobile, or, si pénurie il y a, elle doit toucher énormément d’autres secteurs étant donné l’omniprésence des semi-conducteurs : ordinateurs pour commencer, matériels réseau (routeurs, etc), téléphone, mais aussi électroménager, et j’en passe et des meilleures.

      L’article n’explique pas vraiment en quoi la bagnole a un problème spécifique avec cette pénurie. À part cette phrase sur l’origine de la crise :

      la concurrence de l’électronique grand public plus rentable pour les industriels des microprocesseurs

      Oui mais dans ce cas bien d’autres secteurs devraient être touchés.

      Oh et puis merde, qu’ils remplacent les puces manquantes par un pédalier et un dérailleur après tout !

    • Intéressant ! ça signifierait que dans l’industrie automobile, on pressure tellement les fournisseurs que ceux-ci ne se sentent pas tenus de rester fidèles.

      C’est quand même étonnant qu’il n’y ait pas d’accord cadre ou de contrat à long terme plus contraignant.

      Peut-être un lien avec la spéculation généralisée sur les matières premières (bois, matériaux de construction,…) ? Là aussi, l’appât de cours élevés suffit pour détourner les producteurs de leurs marchés traditionnels.

      On est vraiment au bout des logiques financières et de juste-à-temps…

    • @biggrizzly Ah voilà, tout de même, ça touche aussi l’info, même si c’est sur des produits spécifiques.

      @simplicissimus Oui mais là il ne s’agit pas de matière première. Il y a un effort de transformation non négligeable (pour donner dans l’euphémisme) qui devrait, dans une logique de pérennité, empêcher les producteurs de puces de trop jouer avec l’appât. Sauf si on considère que la machine est vraiment en train de devenir dingue (hypothèse non négligeable).

      Et puis la bagnole, pour les fabricants de semi-conducteurs, tu vois ça comme un marché traditionnel ? J’ai du mal à penser ça. Mais j’ai probablement un train de retard.

    • Il y a un article dans la monde diplo du mois d’aout qui parle de cette crise mais il est aussi principalement question du secteur automobile et de la production de ces semi-conducteurs.

      Les semi-conducteurs au centre d’une bataille planétaire
      Doit-on craindre une panne électronique ?

      Les constructeurs automobiles contraints de mettre leurs chaînes à l’arrêt ; les consoles de jeux dernier cri introuvables ; les dirigeants politiques paniqués : la pénurie de semi-conducteurs qui affecte depuis un an l’industrie mondiale prend des allures de crise géopolitique. Elle remet brutalement en question l’évangile du libre-échange. Mais les États peuvent-ils assurer leur souveraineté numérique ?

      https://www.monde-diplomatique.fr/2021/08/MOROZOV/63399

  • Allocation de rentrée scolaire : y a-t-il plus « d’achats d’écrans plats au mois de septembre », comme le dit Jean-Michel Blanquer ?
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/allocation-de-rentree-scolaire-y-a-t-il-plus-d-achats-d-ecrans-plats-au

    L’objectif est de les aider à payer les fournitures scolaires avant la rentrée. Mais cet argent ne sert pas toujours qu’à ça, d’après le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer. "On sait bien, si on regarde les choses en face, qu’il y a des achats d’écrans plats plus importants au mois de septembre qu’à d’autres moments", a-t-il déclaré sur France 3 dimanche 29 août.

    Cette théorie a été démentie par plusieurs études de la Caisse d’allocations familiales (CAF), chargée de verser cette aide financière.

    Mais merdeuh c’est pas possible ce ramassis de salopards.

    (Évidemment, partout dans le monde, les gouvernants sont les pires pouvoyeurs de fake news, et ce sont les mêmes qui prétendent qu’il est urgent de réglementer les internets, pour que les gens arrêtent de propager des fake news.)

  • Lionel Messi en partie payé en « fan token », nouvel instrument économique du sport professionnel
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/13/le-fan-token-nouvel-instrument-economique-du-sport-professionnel_6091348_323

    Doté d’un salaire de quelque 41 millions d’euros par an hors prime, selon Le Parisien, le footballeur argentin Lionel Messi a déjà écrit l’histoire. Sa rémunération inclut en effet une part de « fan tokens », selon Reuters, confirmé depuis par un communiqué du Paris-Saint-Germain. Le montant de ces jetons n’a en revanche pas été précisé.

    Jetons numériques destinés à fidéliser l’audience des clubs de sport professionnels, les fan tokens s’appuient sur une technologie similaire à celle du bitcoin, la blockchain, un registre de transactions public et numérique, à la différence notable que celle du PSG fan token est bien plus centralisée. Les jetons sont ainsi émis sur la blockchain de la compagnie Chiliz, propriétaire de Socios.com, la plate-forme partenaire du PSG. Le club parisien fut d’ailleurs le premier à s’associer il y a trois ans à cette start-up détenue par Mediarex, une société du Lyonnais Alexandre Dreyfus, dont le siège est situé à Malte.

    Il y a bien eu un effet Messi puisque en juillet, la valeur du jeton fluctuait autour des 10 euros, une variation habituelle car tous les événements liés au club sont prétexte à spéculer : le prix record de 47,70 euros fut en effet atteint le 27 avril, à la veille de la première manche de demi-finale de Ligue des champions contre Manchester City. « Ce sont les traders qui se sont positionnés sur le PSG Fan Token, et pas des fans lambda, poursuit Stanislas Barthelemi. Dès les rumeurs de l’arrivée de Messi à Paris, ils ont commencé à spéculer avec effet de levier sur le jeton, avec un brin de chance puisqu’ils ignoraient cette information des PSG fan tokens compris dans le bonus de signature. »
    Faible intérêt financier

    Un effet d’aubaine potentiellement dangereux pour les néophytes en quête de pactole : outre l’instabilité des cours inhérente au marché des cryptomonnaies, c’est le club qui détermine le nombre de jetons en circulation. Aujourd’hui, environ 2,9 millions de jetons sont sur le marché pour un total émis de 20 millions, soit encore 85,5 % de jetons dans les réserves du club. L’entrée de nouveaux PSG fan tokens sur le marché pourrait entraîner une dilution de leur valeur « sauf si la demande explose ». Or, en dehors de ce moment d’euphorie, l’analyste de KPMG n’a pas « le souvenir d’un engouement autour de ces jetons destinés aux fans ».

    #NFT #Evasion_fiscale #Lionel_Messi #PSG

    • Le contraire m’aurait interpellé. C’est #gael_giraud qui évoque lors d’un thinkerview le rapport entre PIB et catastrophe. Après tout juste à peine au début de la crise sanitaire beaucoup de personnes parlaient qu’on vivait alors la pire crise financière héritière de la mauvaise gestion de la précédente (crédits étudiants aux Etats Unis).
      #crise_financière

  • Aux Etats-Unis, pénurie de main-d’œuvre dans une économie en pleine reprise
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/06/penurie-de-main-d-uvre-dans-une-amerique-en-surchauffe_6090787_3234.html


    A Los Angeles, le 8 juillet 2021. FREDERIC J. BROWN / AFP

    Alors que l’économie américaine a créé 943 000 emplois sur le seul mois de juillet, faisant tomber le taux de chômage de 5,9 % à 5,4 %, de nombreuses entreprises, notamment dans les services, cherchent désespérément du personnel.
    Par [le génie] Arnaud Leparmentier (Mount Rainier (Etat de Washington), envoyé spécial)

    Les autorités du parc national du Mount Rainier, au nord ouest des Etats-Unis, conseillent d’arriver de bon matin pour éviter les embouteillages. L’Amérique est repartie en plein boom, avec une activité qui a rattrapé son niveau de début 2020. L’économie a créé sur le seul mois de juillet 943 000 emplois, faisant tomber le taux de chômage de 5,9 % à 5,4 %, a révélé vendredi 6 août le ministère du travail.

    En arrivant dans le Paradise Inn, superbe bâtisse rustique bâtie en 1916 au pied des glaciers qui dévalent du volcan et des prairies bucoliques, la réalité est un peu différente : d’abord, l’ordre est arrivé de Washington dans la matinée, il faut remettre les masques dans les locaux, variant delta du Covid-19 oblige. Surtout, on découvre ce mercredi 28 juillet que le restaurant est fermé le soir. Explication, il n’y a pas assez de personnel pour faire tourner l’hôtel.

    [ha ben ça alors, la job machine est ci :] Article réservé à nos abonnés Lire aussi En France, l’emploi salarié a retrouvé son niveau d’avant-crise

    Melinda Simpson, directrice générale de la concession hôtelière, le confirme : « Nos effectifs sont normalement à 260, nous sommes à 130. » Il y a bien sûr l’absence des travailleurs internationaux – des jeunes habituellement recrutés grâce au département d’Etat pour faire la promotion des Etats-Unis – : les visas d’échange J1 se sont effondrés de 350 000 à 108 000 entre 2019 et 2020 et n’ont pas dû remonter beaucoup. Et puis l’impossibilité de recruter des Américains. « Les gens n’ont pas envie de sortir ces temps-ci », explique Melinda Simpson.

    Pique-nique

    De ce fait, il n’y a pas de petit-déjeuner ; le midi, c’est pique-nique, et le dîner n’est proposé que cinq soirs par semaine – les mardi et mercredi, les équipes se reposent. Pendant les dîners, seules quelques tables sont occupées au lieu des centaines de convives qui revivent habituellement bruyamment leur randonnée du jour dans cette immense salle à manger et ses rondins. Pour Melinda Simpson, il ne s’agit pas d’une question de rémunération : « Nous offrons un des salaires minimums les plus élevés des Etats-Unis », estime-elle (14 dollars de l’heure environ et avantages en nature).
    En tout cas, la pénurie de main-d’œuvre ralentit le redécollage de l’économie américaine, qui doit encore recréer 5,4 millions des 22 millions d’emplois détruits au début de la crise. Si 380 000 personnes sont revenues travailler dans les loisirs-hôtellerie-restauration en juillet, ce secteur accuse encore un retard de 1,7 million d’emplois (10 % du total). Aujourd’hui, le nombre d’emplois non pourvus aux Etats-Unis est légèrement supérieur au nombre de chômeurs recensés (8,7 millions).

    Cette pénurie est sensible dans de nombreux services. En arrivant à l’aéroport de JFK à New York, mi-juillet, il n’y avait, fait inimaginable, aucune file au contrôle de police, mais il fallait attendre les taxis qui arrivaient un par un. Un chiffre du printemps montrait que seuls un tiers de 12 000 taxis jaunes arpentaient de nouveau le bitume après le confinement. L’activité, manifestement n’est pas repartie.
    A Seattle, en pleine saison touristique, les restaurants ferment en début de semaine et le midi, incapables de servir leurs clients
    Il en va de même pour les compagnies aériennes, incapables de faire face à la demande. Le vol direct New York-Portland (Oregon) a été annulé par Delta, remplacé par une escale à Minneapolis faute d’être en mesure d’assurer la liaison. Là, l’appareil a eu une avarie – cela arrive –, mais le lendemain matin, ce sont deux hôtesses qui manquaient à l’appel. Une semaine plus tard, c’était au tour d’American Airlines et de la compagnie low cost Spirit Airlines d’annuler des vols par centaines, à cause des intempéries mais aussi du manque cruel de personnel. Les compagnies ont reçu quelque 54 milliards de dollars d’aide fédérale pendant la crise du Covid pour maintenir leurs effectifs.

    Furieuse, la sénatrice démocrate de l’Etat de Washington, Maria Cantwell a écrit aux patrons des compagnies aériennes pour leur demander des comptes. « Au mieux, les compagnies aériennes ont mal géré la commercialisation de leurs vols et leur effectif, et au pire, elles n’ont pas utilisé le financement octroyé par les contribuables pour se préparer à la reprise des voyages à laquelle nous assistons. » Exaspéré aussi, le Wall Street Journal a lancé un appel pour une charte en faveur des voyageurs aériens.

    Prestations fédérales

    Dans les villes, la situation est la même : à Seattle (Washington), en pleine saison touristique, les restaurants ferment en début de semaine et le midi, incapables de servir leurs clients. « Désolé pas de brunch ce week-end. Nous espérons être en mesure de vous servir chaque jour de la semaine très rapidement », écrit un bistrotier du quartier touristique Market.

    Quelle est la cause de la pénurie ? Le Seattle Times note que fin mai, le secteur de la restauration avait besoin de 70 000 recrues alors que 27 500 employés de la restauration étaient au chômage. De nombreux restaurateurs pointent l’aide de 300 dollars versée chaque semaine par l’Etat fédéral et le fait que l’obligation de chercher un travail, suspendue par le gouverneur de l’Etat au début de la pandémie, n’a pas été rétablie. L’allocation-chômage dans la région de Seattle (aides fédérales et locales cumulées) est de 640 dollars par semaine, tandis que le salaire moyen d’un employé de la restauration est de 695 dollars.

    Ces prestations fédérales supplémentaires « encouragent les gens à ne pas venir travailler », déclare au Seattle Times John Schmidt, copropriétaire des restaurants de Seattle Neighborhood Grills. « Pourquoi travailleriez-vous ? Vous pouvez prendre des congés pendant l’été. Je ne les blâme pas [mais] c’est frustrant pour moi. »
    Les allocations provoquent-elles un chômage volontaire ? Les responsables politiques, surtout républicains, en sont persuadés : la moitié des Etats fédérés ont renoncé à ces allocations fédérales au début de l’été, et le frémissement a manifestement eu lieu en juillet.

    Selon le site de recherche d’emplois indeed.com, cité par le Wall Street Journal, le nombre de chômeurs cherchant activement un emploi est passé de 24 % à 31 % entre juin et juillet. Jason Furman, professeur à Harvard et ancien conseiller de Barack Obama, partage cette thèse : « Il est clair que la combinaison des 300 dollars supplémentaires par semaine et l’élargissement considérable du nombre de personnes pouvant toucher des prestations a ralenti le rythme auquel les gens ont pris un emploi. Comme la moitié des Etats ont abandonné ces prestations, la croissance de l’emploi a repris », confie-t-il au Monde.

    Dans une étude réalisée fin juin pour le Peterson Institute, M. Furman notait que « les travailleurs américains quittent leur emploi à des taux historiques et de nombreux chômeurs ne reviennent pas malgré des offres d’emploi record ». Selon eux, en juin, seuls 24 % des chômeurs reprenaient un emploi alors que le chiffre attendu était de 34 %, compte tenu des offres d’emplois qui dépassent de 10 % le nombre de chômeurs. « On devrait s’attendre raisonnablement à avoir entre 300 000 et 500 000 créations d’emplois supplémentaires par mois », assure-t-il.

    Une autre explication pour le secteur de la restauration est que les Américains renâclent à accepter les jobs pénibles de serveurs, payés au lance-pierre, à un niveau inférieur au salaire minimal fédéral : 7,25 dollars garantis mais le fixe versé par l’employeur peut tomber à 2,13 dollars si les pourboires permettent de franchir la barre de 7,25 dollars. Ce secteur, improductif, avec une importante parcellisation des tâches – trois personnes différentes font l’accueil, versent des verres d’eau et prennent la commande – est depuis longtemps en pénurie. Les employeurs ont toutefois dû s’adapter. Depuis le début de la crise, les salaires ont augmenté nominalement de 4,9 % (et de 1,6 %, si l’on prend en compte l’inflation).

    Dix-huit mois après le début de la pandémie, d’autres facteurs peuvent expliquer les pénuries de personnel, comme la crainte persistante du Covid, l’absence de systèmes de garde d’enfants ou les déménagements massifs d’Américains qui vont habiter dans des maisons individuelles et quittent provisoirement leur emploi. D’autres semblent créer leur entreprise. De manière diffuse, après le Covid, les Américains veulent se donner le choix, se sentant en position de force sur le marché du travail. En réalité, ils sont un peu trompés par l’inflation. Si les salaires ont bien augmenté en général de 2,9 % depuis la crise, ils ont, selon M. Furman, reculé de 0,3 % si l’on prend en compte la hausse des prix.

    #travail #chômage #salaire

  • Sanofi rachète le spécialiste de l’ARN messager Translate, pour 3,2 milliards de dollars
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/03/sanofi-rachete-le-specialiste-de-l-arn-messager-translate-pour-3-2-milliards

    La pandémie de Covid-19 a fait de l’#ARN_messager la coqueluche des laboratoires pharmaceutiques. Sanofi a annoncé, mardi 3 août, l’achat pour 3,2 milliards de dollars de l’américain Translate Bio, spécialiste de cette technologie prometteuse. Le géant pharmaceutique français veut accélérer ses recherches sur cette molécule, notamment utilisée dans les vaccins anti-Covid-19.

    #vaccin #covid-19

    • SNCF : trafic rétabli entre la gare Montparnasse et le Sud-Ouest après la mort d’un ouvrier dans un éboulement
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/25/sncf-trafic-interrompu-entre-la-gare-montparnasse-et-le-sud-ouest-apres-la-m


      Des agents de sécurité de la SNCF sur le chantier près de la gare de Massy-Palaiseau, où un éboulement de terrain a coûté la vie à un ouvrier, en juillet 2021.
      SAMEER AL-DOUMY / AFP

      « Nous avons été en mesure de refaire partir les circulations et notamment de remettre en œuvre le tunnel grande vitesse. Demain les circulations seront à peu près normales sur l’ensemble du réseau, notamment les réseaux sud-ouest et Atlantique », a expliqué M. Djebbari à la presse, près du lieu de l’accident où il s’est rendu dans la soirée. Le ministre a également annoncé qu’une «  enquête judiciaire [était] en cours », promettant que « la lumière ser[ait] faite sur cette sombre affaire ». « Un drame est survenu sur ce chantier, un éboulement alors que des travaux étaient en cours sur les lignes des RER C et D s’est produit un peu plus tôt dans l’après-midi et a enseveli un cadre, un ingénieur de SNCF réseau, pour lequel les recherches sont encore en cours dans des conditions difficiles », a-t-il aussi précisé.

      Environnement très « instable » et « difficile d’accès »
      Selon les sapeurs-pompiers de l’Essonne, l’effondrement a eu lieu dans un chantier de forage de plus d’une trentaine de mètres, proche des voies de chemin de fer. L’environnement immédiat est très « instable » et « _difficile d’accè_s » du fait notamment des fortes précipitations des derniers jours. La préfecture de l’Essonne a tweeté avoir activé le centre opérationnel départemental pour la gestion des conséquences de l’accident.

    • Même info par le parisien
      https://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/ile-de-france-trafic-sncf-interrompu-et-des-retards-en-pagaille-apres-un-

      et

      https://www.leparisien.fr/economie/des-voyageurs-sont-en-galere-un-eboulement-et-un-drame-immobilisent-les-t

      en regardant le plan des anciennes carrières de l’Essonne c’est pas mal creux par là bas et le pont de Chartres ou s’est passé l’accident semble être juste au dessus d’une ancienne carrière de calcaire lutécien : https://www.igc-versailles.fr/essonne.html

    • Au lendemain du drame de Massy-Palaiseau (Essonne) qui a coûté la vie à un salarié, l’enquête se poursuit. La victime, un ingénieur de SNCF Réseau, était âgée de 55 ans. L’homme est décédé ce dimanche, suite à un éboulement sur un chantier « à la jonction des RER B et C et de la voie TGV » à Massy Palaiseau, comme l’a précisé le président du conseil départemental de l’Essonne, François Durovray. La procureure d’Évry, Caroline Nisand, a été chargée de l’enquête judiciaire ouverte à la suite de l’incident. Ce lundi, elle a décidé de saisir un juge d’instruction, l’affaire étant complexifiée par « le nombre d’entreprises intervenant » sur place, indique-t-elle au Figaro.

      À lire aussi :Éboulement à Massy : le trafic SNCF a repris, une enquête judiciaire en cours

      En ce début de semaine, les secours se sont activés sur place pour retrouver le corps de la victime de cet accident, un ingénieur de SNCF Réseau, mortellement piégé dans les débris vers 16 heures la veille. Mais ces opérations de recherches ont été temporairement interrompues afin de permettre une sécurisation du site et pour éviter de nouveaux éboulements, « si d’autres failles étaient observées », précise encore la procureure. À ce stade, le corps de la victime n’a pas pu être récupéré.

      Les causes de l’éboulement restent elles aussi mystérieuses. SNCF Réseau et la RATP menaient sur le lieu de l’accident des travaux de remplacement de deux ponts ferroviaires situés dans la commune de Massy : le pont de Chartres et le pont de Gallardon, précise SNCF Réseau. « Les causes de l’affaissement du terrain ne sont pas connues pour l’heure (météo, géologie, travaux, etc.), » ajoute le groupe, qui indique avoir également ouvert une enquête interne suite à cet accident.

      Les syndicats de cheminots ont été nombreux à s’émouvoir de cet accident et à appeler à faire toute la lumière sur l’affaire. « La priorité doit être donnée à la recherche du corps », affirme au Figaro Bruno Poncet, secrétaire fédéral du syndicat SUD Rail. « La famille cheminote est une nouvelle fois endeuillée », après ce « tragique accident », regrette dans un communiqué la CGT-Cheminots, dont les « premières pensées vont à la famille et aux proches de la victime ». Le syndicat rappelle que « le milieu ferroviaire est dangereux » et que « la sécurité doit demeurer une priorité absolue ». L’Unsa ferroviaire a quant à elle appelé à faire la lumière sur cet incident « tragique ».

      https://www.lefigaro.fr/societes/massy-palaiseau-le-point-sur-l-enquete-au-lendemain-de-l-eboulement-2021072

  • Affaire Arnaud Lagardère-Amber Capital : une information judiciaire ouverte pour soupçons d’achat de vote et abus de bien social
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/23/la-justice-s-invite-dans-le-dossier-lagardere_6089362_3234.html

    Selon nos informations, le Parquet national financier a ouvert une information judiciaire, notamment pour achat de vote, abus de biens sociaux et information fausse ou trompeuse.

    On pensait Arnaud Lagardère complètement détendu en cette veille des vacances. Le 30 juin, l’assemblée générale votait sa prolongation pour six ans à la tête de l’entreprise propriétaire d’Hachette, des boutiques Relay, d’Europe 1, du Journal du dimanche et de Paris Match. Après des mois de bataille, la paix venait d’être signée avec ses turbulents actionnaires – Vincent Bolloré, Bernard Arnault et le fonds d’investissement activiste britannique Amber Capital. La rentrée s’annonçait donc sous les meilleurs auspices.

    Cette quiétude pourrait être de courte durée. Selon nos informations, le Parquet national financier (PNF) a ouvert, en avril, une information judiciaire pour des chefs d’abus de biens sociaux, d’achat de vote, de comptes inexacts et de diffusion d’information fausse ou trompeuse, ce qui a entraîné la nomination d’un juge d’instruction. Pourtant, en signant un accord avec ses partenaires, Arnaud Lagardère mettait également fin aux multiples procédures en cours avec Amber Capital. Mais l’histoire lui a échappé : le PNF a décidé de se saisir de la plainte déposée par le fonds activiste en février, quand la crise était encore vive. Chez Lagardère, on affirme ne pas avoir encore été informé de la démarche du parquet.

    Depuis trois ans, l’héritier et Amber Capital bataillent devant les tribunaux. Un bras de fer judiciaire qui trouve ses origines dans l’assemblée générale de mai 2018. A l’époque, le britannique souhaite faire nommer deux administrateurs au conseil de surveillance. Lagardère s’y oppose. Les deux belligérants travaillent au corps chaque actionnaire pour emporter ses suffrages.

    Volte-face du Qatar
    Le Qatar, premier actionnaire du groupe, et censé être un allié historique d’Arnaud Lagardère, manque de basculer dans le camp du fonds activiste. Il commence par voter en sa faveur. Avant de se rétracter au dernier moment. Pourquoi ? Ce retournement de veste est secret, mais la rumeur court dans Paris. Les interrogations sur les positions du Qatar s’amplifient en septembre, quand Lagardère fait entrer à son conseil Jamal Benomar. Officiellement, ce Maroco-Britannique a occupé de hautes fonctions à l’Organisation des Nations unies. En réalité, il est soupçonné d’être « un agent secret » du Qatar, comme l’a affirmé, aux Etats-Unis, Elliott Broidy, un républicain proche de Donald Trump, en guerre avec l’émirat.
    Lagardère aurait-il monnayé le retournement de son partenaire par une place au conseil ? Le groupe, lui, justifie la nomination de ce diplomate, qui ne connaît pas le monde des affaires, par sa très bonne « connaissance de nombreux pays, particulièrement en Afrique et au Proche-Orient ». Rien à voir avec le Qatar, affirme Lagardère.

    • Bozo avait réussi à monter un coup d’enfer. Avec 3 centimes d’investissement, il dirigeait une entreprise qui valait 1000 boulettes. (Ça s’appelle la commandite simple). Que la dite entreprise soit à la frontière de la défense, des nouvelles technologies et des médias, et que Bozo soit copain avec l’ensemble de la classe politique Française, c’est probablement un hasard. On appelle ça un capitaine d’industrie. Quand Bozo mourut, c’est Mini-Bozo qui se retrouva à la tête du bordel. Mais Mini-Bozo avait d’autres goûts dans la vie, les belles jeunes femmes et le sport. Et ainsi, outre des vidéos douteuses d’amour baveux (malaisantes diraient mes filles) qui ne sont pas forcément les mieux reçues par le le complexe militaro-industriel français, Mini-Bozo décida de réorienter le groupe vers le business du marketing sportif. (Ce qui en soit n’était pas forcément une mauvaise idée d’un point de vue capitaliste), mais, je ne sais comment, il loupa le coche. C’est ainsi que quelques années plus tard, les véritables gamers viennent chercher la thune. (Je ne crois pas que Mini-Bozo soit en danger à titre personnel, il va juste pouvoir aller à Roland Garros pendant de nombreuses années sans avoir à travailler pour de vrai).

  • Covid-19 : le spectre d’une économie durablement fragilisée
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/23/le-virus-sans-fin-l-etat-face-au-spectre-d-une-economie-sous-covid-19-long_6
    Alors que l’épidémie repart sous l’effet du variant Delta, les économistes sont moins nombreux à croire au scénario privilégié jusque-là d’un choc ponctuel suivi d’un retour au monde d’avant.

    « The forever virus. » Le « virus sans fin » : c’est ainsi que _Foreign Affairs a renommé le Covid-19. « [Il] va probablement continuer à faire des allers-retours autour du globe dans les années à venir, plutôt que disparaître », avancent les auteurs de l’article publié dans la prestigieuse revue américaine, posant la question que les autorités évitent pour l’instant de formuler publiquement. « Le virus est là pour durer, la question, c’est comment faire pour nous assurer que nous aussi ? »

    Face au variant Delta qui déferle sur l’Europe, les économistes, qui, ces derniers mois, tentaient encore d’évaluer la reprise permise par la vaccination, ont posé les crayons. Et ils commencent à se demander si cet après-Covid-19, cette « Covida » annoncée comme une résurrection des Années folles, est bien une issue réaliste face à un virus à l’inventivité déconcertante. « Le variant Delta constitue une source croissante d’incertitude », a reconnu Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, jeudi 22 juillet, alors que les marchés financiers commencent, eux aussi, à s’inquiéter du spectre d’une économie sous « Covid-19 long ».

    « On sent qu’il y a une petite musique qui s’installe, qui dit qu’on ne va jamais s’en sortir », admet un économiste, confessant une réelle « incapacité à prévoir ». A l’image des scientifiques, les économistes sont moins nombreux à croire au scénario, privilégié jusque-là, d’un choc ponctuel suivi d’un retour au monde d’avant. « On est passé d’une épidémie à une endémie, résume Ludovic Subran, économiste en chef d’Allianz. _Cela fait moins d’à-coups sur la croissance, mais cela a d’autres effets, sur les inégalités, l’épargne, les entreprises, les ménages… Parce que ça dure. »

    Mouvement lent de « démondialisation »
    Bien sûr, la messe n’est pas dite. Il n’est pas certain, par exemple, que le variant Delta entraîne un bond des hospitalisations qui oblige à fermer la France – ce n’est pas le cas au Royaume-Uni. La plupart des économistes demeurent relativement optimistes concernant l’Hexagone, où les entreprises ont bien résisté et où, du fait des politiques de soutien, peu de faillites sont attendues. Les confinements sont à chaque fois moins coûteux, rappellent-ils à l’unisson, et l’objectif des autorités est précisément d’en éviter un nouveau.

    #paywall

  • Régionales : les ratés de la distribution de la propagande électorale sont un « scandale », selon un rapport du Sénat
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/22/regionales-un-rapport-du-senat-denonce-un-scandale-dans-les-rates-de-la-dist

    La mission d’information du Sénat sur les dysfonctionnements survenus lors des élections régionales et départementales a rendu son rapport, jeudi, qui met en cause la société privée de distribution Adrexo et le ministère de l’intérieur.

    « Le récit des semaines qui ont précédé les élections ressemble à ce qui a fini par donner son titre au rapport : la chronique d’un fiasco annoncé. » A peine installé, le président de la commission des lois du Sénat, François-Noël Buffet, a donné le ton. Sous son autorité, la commission d’enquête a rendu ses conclusions sur « ce qu’il convient d’appeler un scandale », à savoir les défaillances en série qui ont entaché la distribution de la propagande électorale des élections régionales et départementales.

    La société privée Adrexo, parvenue à ravir son monopole à La Poste pour la distribution du matériel électoral sur la moitié du territoire métropolitain, se trouvait au cœur du dossier. Sous le feu des critiques dès la semaine précédant le premier tour, l’entreprise s’était révélée incapable de satisfaire son engagement contractuel.

    La mission a d’abord posé le contexte, permettant ainsi d’y voir clair dans la bataille de chiffres qui avait opposé le ministère de l’intérieur et les élus locaux. Forte d’un sondage réalisé par le Cevipof, la commission a rétabli les faits, bien éloignés des 5 % à 7 % de non-distribution avancés par Adrexo. Au premier tour, un quart des Français n’a ainsi reçu aucun document de propagande ; au second, le matériel électoral n’est pas arrivé à destination dans respectivement 27 % des cas pour les départementales et 40 % pour les régionales, « ces chiffres montant à 80 % dans plusieurs départements ». Le tout « avec un écart très net entre les zones Adrexo et les zones La Poste ».

    « Défaillances en chaîne »
    Selon le rapport, une corrélation nette a pu être établie entre la non-réception de la propagande et la hausse de l’abstention par rapport aux régionales de 2015 : pour rappel, les élections de juin 2021 ont enregistré le plus fort taux d’abstention de l’histoire de la Ve République derrière le référendum de 2000. « Cela n’est évidemment pas le seul motif de l’abstention », a tenu à préciser M. Buffet.

    La Poste, bien qu’ayant connu elle-même des difficultés, sort relativement épargnée du rapport de la commission. Dans l’examen des « défaillances en chaîne » qui ont entravé la bonne tenue de l’élection, la responsabilité a ainsi été imputée de façon conjointe au ministère de l’intérieur et au prestataire privé.

    D’abord sur la question de l’appel d’offres : sélectionnée en décembre 2020 pour une durée de quatre ans dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, la proposition d’Adrexo n’a pas fait l’objet d’un examen suffisamment approfondi, qui aurait dû révéler dès le départ son incapacité à assurer la mission. Exemple parmi d’autres, « la société a déclaré que les services objets de l’accord-cadre représentaient 87,5 % de son chiffre d’affaires », alors que la part réelle était de 3 %.

  • Covid-19 : en Angleterre, des entreprises perturbées à cause de l’isolement des salariés


    Un employé dans l’usine Nissan de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre, le 1er juillet 2021. OLI SCARFF / AFP

    Des pubs et des supermarchés forcés de fermer, la production de Nissan et de Rolls-Royce réduite… L’obligation de s’isoler pour les cas contacts, même vaccinés, alors que le coronavirus se répand, complique la vie de la plupart des secteurs économiques.

    Samedi 17 juillet, le Kings Arms a finalement jeté l’éponge, fermant ses portes pour au moins cinq jours. Ce charmant pub côtier de Salcombe, dans le sud du Devon, en Angleterre, a été forcé à la fermeture en pleine saison estivale parce que la majorité de sa main-d’œuvre a reçu l’ordre de s’isoler. Aucun d’entre eux n’est malade, mais l’application anti-Covid a détecté qu’ils avaient été proches d’une personne positive au coronavirus. Devenus cas contacts, ils doivent s’isoler cinq jours, voire dix s’il s’agit d’un cas dans leur propre foyer.

    A quelques encablures de là, un autre petit café de Salcombe avait déjà fermé ses portes dans les mêmes circonstances, une semaine plus tôt. Quant à Salcombe Finest, une petite entreprise qui loue des résidences de luxe (de 3 500 à 9 000 euros la semaine) dans cette station balnéaire, elle peine à avoir suffisamment d’employés pour nettoyer et préparer les maisons entre deux locations. « Une des sociétés qui gèrent nos maisons n’a qu’une dizaine d’employés disponibles sur quinze actuellement, explique Kate Allen, qui dirige Salcombe Finest. Si ça continue, on va devoir demander aux vacanciers de partir plus tôt ou d’arriver plus tard. » Elle s’en désole, parce que la saison s’annonce « phénoménale », avec des réservations en hausse de 75 % par rapport à 2020. Avec des frontières encore compliquées à traverser, beaucoup de Britanniques ont choisi de prendre leurs vacances au Royaume-Uni.

    L’Angleterre connaît une situation paradoxale. Depuis lundi 19 juillet, il n’y a plus aucune restriction sanitaire en place. Les discothèques peuvent ouvrir à plein, les restaurants n’ont pas de limites et les masques ne sont plus obligatoires. Mais, dans le même temps, jusqu’au 16 août, les cas contacts sont obligés de s’isoler, même s’il s’agit de personnes doublement vaccinées. Or, le virus se répand très rapidement, avec près de 50 000 cas par jour en moyenne. Le premier ministre, Boris Johnson, en sait quelque chose : il est lui-même forcé de s’isoler pour cinq jours après avoir été en contact avec son ministre de la santé, Sajid Javid, qui est positif.

    « Pingdemic » à Heathrow

    Les entreprises se retrouvent donc à faire le grand écart : théoriquement, elles peuvent ouvrir comme avant la pandémie, mais dans les faits, une large partie de leurs employés ne peut pas aller travailler. La semaine du 1er au 7 juillet, 520 000 Britanniques ont reçu l’ordre de s’isoler rien qu’avec l’application anti-Covid, en hausse de 46 % par rapport à la semaine précédente.

    Presque toutes les industries sont touchées. Les pubs Greene King’s, l’une des principales chaînes du pays, ont dû fermer 33 établissements pour cette raison, sur un total de 2 700. D’autres ont dû réduire leurs horaires d’ouverture. Les demandes d’isolement « touchent une personne sur cinq actuellement », confie à la BBC son patron, Nick Mackenzie. La chaîne de pubs concurrente Wetherspoons a réussi à éviter les fermetures, mais son patron, Tim Martin, confirme le problème : au moins 10 % des employés du secteur ont reçu une demande d’isolement.

    Les supermarchés sont aussi touchés, et la chaîne Iceland a même dû fermer quelques-uns de ses magasins. Dans l’automobile, l’usine Nissan de Sunderland, dans le nord-est, a peiné à rester ouverte, avec 10 % de sa main-d’œuvre obligée de rentrer à la maison. Rolls-Royce a dû réduire sa production de moitié. La comédie musicale Hairspray a annulé dix jours de représentations à Londres entre le 5 et le 14 juillet, à la suite d’un seul cas positif, qui a entraîné une multitude de cas contacts. La semaine dernière, de longues queues se sont formées à l’aéroport d’Heathrow, après qu’une centaine de personnes a entendu résonner le « ping » caractéristique de l’application anti-Covid, alertant de la nécessité de s’isoler. L’affaire a rapidement été surnommée « pingdemic » (épidémie de « ping »)…

    4,5 millions de Britanniques concernés d’ici à mi-août

    Le problème est que la situation ne peut qu’empirer. Avec la fin des règles sanitaires, le virus va continuer sa progression rapide. Le gouvernement prévoit officiellement 100 000 cas par jour courant août. A raison de trois cas contacts en moyenne par cas positif, la BBC estime que 4 millions et demi de Britanniques devront s’isoler d’ici à mi-août.

    Le principal groupe patronal, le CBI, appelle à un changement urgent des règles. Il demande que les personnes vaccinées puissent éviter l’isolement, à condition de réaliser un test négatif. Cette approche est prévue, mais seulement à partir du 16 août. Il faut le faire dès aujourd’hui, estime Karan Bilimoria, son président : « Face à cette pénurie d’employés paralysante, il faut agir vite. »

    Dans l’urgence, le gouvernement britannique a néanmoins changé ses règles pour quelques personnels-clés : militaires, conducteurs de train, personnel médical… Il s’agit d’éviter la fermeture d’infrastructures stratégiques.

    Dans ces circonstances, de plus en plus de Britanniques choisissent la solution la plus évidente : ils cassent le thermomètre. « Beaucoup de personnes retirent l’application anti-Covid de leur téléphone », explique Mme Allen, de Salcombe Finest. C’est le cas de Rosemary Squire, qui dirige Ambassador Theatre Group, une société qui gère 58 salles de théâtre. Elle a reçu le « ping », assure avoir suivi « religieusement » la période d’isolement… avant de supprimer l’application de son téléphone à sa sortie de chez elle. Pour ne plus jamais recommencer ça.

    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/20/covid-19-en-angleterre-des-entreprises-perturbees-a-cause-de-l-isolement-des

    je trouve scandaleux que Le Monde effraie ainsi les employeurs et les militants de l’économie de notre beau pays

    #covid-19 #isolement #cas_contact #travail #économie #tourisme #industrie #services

  • Avec « Ready to fly », Air France espère fluidifier l’embarquement des passagers
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/17/avec-ready-to-fly-air-france-espere-fluidifier-l-embarquement-des-passagers_

    Avec « Ready to fly », Air France espère fluidifier l’embarquement des passagers. Ce nouveau service gratuit permet aux clients de la compagnie de vérifier au préalable s’ils détiennent tous les documents sanitaires exigés pour leur voyage.
    C’est la hantise des compagnies aériennes cet été. Des files d’attente interminables qui s’allongent dans les aéroports et provoquent d’importants retards à l’embarquement. Pour parer à cette thrombose des aérogares et, parallèlement, « réduire le stress de ses clients », Air France a lancé, samedi 17 juillet, un nouveau service gratuit baptisé « Ready to fly » (« prêt à voler »). Il permet aux futurs passagers de vérifier au préalable s’ils sont en possession de tous les documents sanitaires exigés pour effectuer leur voyage. Une liste qui peut être longue et varier selon les pays de destination.
    Trois jours avant le vol, Air France adresse à chaque passager un courriel avec un accès à une plate-forme vers laquelle « il doit transmettre, selon les cas, les documents sanitaires nécessaires pour son voyage. Le QR code de son passe sanitaire européen [disponible dans l’application TousAntiCovid pour les Français] ou, pour les non-Européens, la photo d’un test PCR négatif ou du justificatif de vaccination », explique Guy Zacklad, directeur du hub de Roissy-Charles-de-Gaulle. Une fois téléchargés sur la plate-forme, les documents sont vérifiés « soit par des agents d’Air France, soit par des sous-traitants de sécurité » qui travaillent habituellement avec l’entreprise, précise M. Zacklad. Cette étape franchie, « les données sont supprimées », assure-t-il. Si le passager a bien fourni tous les papiers exigés, sa carte d’embarquement portera alors la mention « Ready to fly », un sésame qui lui évitera un contrôle de son passe sanitaire à l’aéroport.
    C’est l’obligation, pour les compagnies aériennes, « de s’assurer que tous les passagers ont les documents demandés par le pays de destination » qui est à l’origine de « Ready to fly », souligne M. Zacklad. Air France voit aussi dans ce nouveau service une chance d’accélérer le parcours des voyageurs à l’aéroport, car les contrôles manuels à l’embarquement prennent beaucoup de temps – une minute pour chacun des 470 passagers d’un Boeing 777 d’Air France pour les outre-mer. Et pourtant, elle est l’une des plus rapides. A l’inverse, beaucoup plus tatillonne, l’américaine United Airlines prendrait, au grand dam de Groupe ADP, gestionnaire de Roissy et d’Orly, « environ dix minutes par passager ».
    Après une phase de test auprès de 5 000 clients depuis le 15 juin, Air France a décidé de lancer « Ready to fly » dans un premier temps sur ses vols vers la Corse et les outre-mer (Antilles, Guyane et La Réunion). Sa filiale KLM « a développé un système comparable » opérationnel depuis quelques jours, note M. Zacklad. A terme, « toutes les compagnies aériennes vont s’y mettre, notamment pour éviter les problèmes d’embouteillage à l’embarquement », prédit Augustin de Romanet, PDG de Groupe ADP. La compagnie Corsair a même devancé Air France avec un service similaire à l’œuvre depuis le 12 juillet.Pour « limiter au maximum les files d’attente », M. Romanet souhaite « travailler main dans la main avec la police ». En pratique, il veut obtenir l’aval des autorités pour organiser, à l’instar d’Air France, un contrôle sanitaire des passagers en amont des contrôles de la police aux frontières (PAF). Une sorte de « préfiltrage » qui ne laisserait plus à la PAF que la vérification des voyageurs pour « motif impérieux ».

    #Covid-19#migrant#migration#france#airfrance#sante#frontiere#controle#circulation

  • Les auditeurs continuent de faire faux bond à la radio
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/13/les-auditeurs-continuent-de-faire-faux-bond-a-la-radio_6088116_3234.html

    A quoi bon communiquer sur des chiffres s’il n’est pas permis de les interpréter ? Une nouvelle fois, mardi 13 juillet, les opérateurs de la radio tentent une mission impossible, à savoir trouver des motifs de satisfaction dans une mesure de l’audience qu’ils ne peuvent pas exploiter selon les critères habituels. La seule donnée qui ne prête à aucun commentaire hasardeux est une nouvelle fois inquiétante : les auditeurs continuent de fuir les ondes.

    Entre avril et juin 2021, la #radio a perdu un million d’auditeurs par rapport à la même période de 2020, selon Médiamétrie. A l’époque, le média radio venait déjà d’afficher une chute vertigineuse de quatre points, soit environ 2 millions d’individus, installant son audience cumulée à 73,6 %. Rétrogradée à 71,3 %, cette audience établit que, désormais, le nombre d’auditeurs quotidiens est inférieur à 40 millions (39,1 millions), un plancher jamais atteint.

  • Macron annonce un « revenu d’engagement » pour les jeunes sans emploi ou formation
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/13/macron-annonce-un-revenu-d-engagement-pour-les-jeunes-sans-emploi-ou-formati

    « Pour amplifier cette dynamique [de l’apprentissage], _je présenterai à la rentrée le revenu d’engagement pour les jeunes, qui concernera les jeunes sans emploi ou formation et sera fondé sur une logique de devoirs et de droits », a déclaré le président de la République dans son allocution télévisée.

    #apprentissage #jeunes #revenu #travail #viande_fraiche et #cerveaux_disponibles

  • S’il y a une industrie qui ne se remet jamais en cause c’est bien l’industrie automobile française. Ces abrutis ne croyaient pas à l’avenir du moteur électrique il y a encore 10 ans, aujourd’hui ils demandent de l’aide pour s’y convertir. Et vous savez quoi ? Ils pensent que c’est la faute du gouvernement s’ils sont en train de crever.

    Leur logique m’échappe : les chinois ont de l’avance mais notre problème de chiffre d’affaires est causé par les infrastructures routières. Comme si un type pensait que c’était la faute de sa chambre à coucher quand sa femme le trompe avec le voisin.

    L’industrie automobile appelle Emmanuel Macron à l’aide face à une transition énergétique « dévastatrice »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/10/l-industrie-automobile-appelle-emmanuel-macron-a-l-aide-face-a-une-transitio

    Autrement dit, la Commission tire un trait sur cent ans de savoir-faire européen et choisit à la place une technologie dans laquelle les Chinois ont dix ans d’avance sur nous.
    (...)
    Pour « réussir l’électrique à batterie », la PFA estime que les pouvoirs publics devraient commencer par accélérer – avec un A majuscule – la mise en place de bornes publiques de recharge rapide.

  • Eiffage et Vinci, grands gagnants du chantier du Lyon-Turin
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/07/08/eiffage-et-vinci-grands-gagnants-du-chantier-du-lyon-turin_6087519_3234.html


    Les groupements menés par les deux entreprises ont remporté les principaux contrats, pour près de 3 milliards d’euros.
    Le soleil ne se couche jamais sur l’empire Vinci
    https://www.monde-diplomatique.fr/2016/03/DE_LA_CASINIERE/54958
    par Nicolas de La Casinière pour @mdiplo mars 2016 [en ligne]

    du même Les prédateurs du béton - Libertalia 2013
    Enquête sur la multinationale Vinci
    https://editionslibertalia.com/catalogue/a-boulets-rouges/Les-Predateurs-du-beton
    https://seenthis.net/messages/921405