Erreur 404

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  • Manifestations contre le passe sanitaire : 215 000 personnes ont défilé en France, selon le ministère de l’intérieur
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/08/14/manifestations-anti-passe-sanitaire-cinquieme-week-end-de-mobilisation-a-tra

    De Paris à Marseille et de Lille à Bordeaux, un total de 214 845 personnes ont défilé pour le cinquième week-end consécutif contre le passe sanitaire, samedi 14 août, soit une mobilisation en baisse par rapport à samedi dernier, selon les chiffres du ministère de l’intérieur. Le 7 août, il étaient en effet 237 000 à être descendus dans la rue. A 19 heures, les autorités recensaient 217 actions, seulement 11 interpellations et un blessé parmi les forces de l’ordre.

    Si elle semble marquer le pas, la contestation reste tout de même inédite en plein été et s’est amplifiée depuis la mi-juillet. Les manifestants accusent le gouvernement de sous-estimer la protestation anti-passe sanitaire. Le collectif militant Le Nombre jaune, qui publie sur Facebook un décompte ville par ville, recensait, pour sa part, samedi dernier plus de 415 000 participants au « minimum » en France.

    • On est le pays du sang contaminé, du nuage de Tchernobyl qui s’arrête à la frontière, du scandale du Médiator, j’en passe et des meilleures, mais on voudrait faire de tous ceux qui doutent des avis des institutions concernant la santé des demeurés irrationnels.

  • Passe sanitaire : le président seul face à la rue, une stratégie périlleuse
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/08/07/passe-sanitaire-le-president-seul-face-a-la-rue-une-strategie-perilleuse_609


    Manifestation contre l’instauration d’un passe sanitaire, dans le 17e arrondissement de Paris, le 31 juillet.
    BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE »

    En cultivant la verticalité dans sa pratique du pouvoir et son rapport aux Français, Emmanuel Macron a lui-même instauré un face-à-face avec le peuple, qui s’exprime notamment lors des manifestations, analyse Solenn de Royer, journaliste au « Monde ».

    Seul face à la rue. Emmanuel Macron et sa politique sanitaire se retrouvent une nouvelle fois contestés dans la rue, pour la quatrième semaine consécutive. Alors que le Conseil constitutionnel vient de valider dans les grandes lignes le passe sanitaire, les antivax et les « antipasse » devaient encore défiler dans toute la France samedi 7 août, après le succès de la précédente mobilisation – plus de 200 000 personnes dans toute la France, selon les chiffres officiels –, une performance en plein été.

    Chaque pouvoir a connu son lot de cortèges, mais ceux qui défilent depuis le début du quinquennat sont inédits (« gilets jaunes » tous les samedis ou « antipasse » en plein mois d’août), singuliers (spontanés, sans leaders) ou massifs (le mouvement contre les retraites a été plus long qu’en 1995). « Macron n’est pas le premier président impopulaire, mais pour la première fois peut-être, cette impopularité ne se matérialise pas seulement dans les sondages, mais aussi dans la rue de manière récurrente », observe Jérôme Fourquet, de l’Ifop, selon lequel « le pays est maintenu dans un état de tension permanente » depuis 2017.

    Pour de nombreux observateurs, le président récolterait là en partie ce qu’il a lui-même semé. Elu sur un discours inspiré de la droite orléaniste d’un côté, et de la deuxième gauche rocardienne de l’autre, il a pris le contre-pied d’emblée, adoptant une posture bonapartiste – dès la soirée au Louvre – et cultivant la verticalité dans sa pratique du pouvoir et son rapport aux Français. En nommant un gouvernement faible – sans poids politique – et en court-circuitant les corps intermédiaires, Macron a également organisé sa propre solitude et installé un face-à-face avec le peuple, au risque de voir celui-ci se retourner contre lui.

    Un président surexposé, sans bouclier
    Une posture qui le sert en partie. « Face à la rue, il est comme un poisson dans l’eau », observe Jérôme Sainte-Marie, de PollingVox, selon lequel le président aurait un « intérêt pratique » à mettre en scène cette confrontation. « La résistance qu’on lui oppose serait la preuve qu’il réforme ou qu’il agit, poursuit le sondeur. Pour quelqu’un qui ne dispose pas des ressources symboliques de la droite ou de la gauche, et qui a besoin de renouveler sans cesse ses soutiens, les mouvements sociaux lui permettent de se refaire la cerise. » C’est aussi un moyen pour lui de se poser comme l’homme de la raison et du progrès face à des forces présentées comme conservatrices, voire obscurantistes. « Dans ce face-à-face, il a clairement l’avantage », résume M. Sainte-Marie. De fait, Macron l’alimente. Dans l’avion qui l’a ramené de Polynésie, début août, il a tendu le bras de fer avec des antivax jugés radicaux et violents qui « confondent tout », accusés de mettre en danger la démocratie.

    • Jérôme Sainte-Marie LeSondeur....

      ⚡SUIVI - Au sein de la majorité, certains regrettent que le président tende au lieu d’apaiser. Et font valoir qu’avec les foules, on sait comment ça commence, jamais comment ça finit. Autrement dit, jouer avec la rue, c’est jouer avec le feu... (Le Monde)

  • Si je suis positif au covid-19, je ne resterai pas enfermé 10 jours, je désobéirai
    https://ricochets.cc/Si-je-suis-positif-au-covid-19-je-ne-resterai-pas-enferme-10-jours-je-deso

    Pour l’instant le régime en place veut imposer aux personnes testées positives au covid-19 un enfermement de 10 jours avec contrôle administratif, et ensuite contrôle policier si velléité de désobéissance. voir : Passe sanitaire : l’isolement des malades pendant dix jours largement critiqué - La mesure, contenue dans le projet de loi sanitaire du gouvernement, divise et pourrait se voir retoquée par le Conseil constitutionnel. Comme d’habitude, le régime macroniste privilégie la coercition, la (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/26/passe-sanitaire-l-isolement-des-malades-pendant-dix-jours-largement-critique

  • Le syndicat de la médecine générale opposé au pass sanitaire, des hôpitaux en grève
    https://ricochets.cc/Le-syndicat-de-la-medecine-generale-oppose-au-pass-sanitaire-des-hopitaux-

    🛑LE SYNDICAT DE LA MÉDECINE GÉNÉRALE OPPOSÉ AU PASS SANITAIRE !! 🛑 COMMUNIQUÉ : Le SMG rejoint les voix de l’Union Syndicale de la Psychiatrie [1], de la Quadrature du net [2], de la Confédération paysanne [3] contre le Pass sanitaire qui est une obligation vaccinale déguisée restreignant les libertés et créant des discriminations sociales. Nous sommes également contre l’obligation vaccinale pour les soignant.e.s, et pour certain.e.s travailleurs.euses, car elle est contreproductive et va à l’encontre des (...) #Les_Articles

    / #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., Fichage et (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Fichage_et_surveillance
    https://smg-pratiques.info/IMG/pdf/communique_du_smg_epidemie_de_covid_vaccination_isolement.pdf
    https://www.martinique.franceantilles.fr/actualite/politique/l-assemblee-de-martinique-se-prononce-contre-le-pass-sanit
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/pas-sanitaire-et-vaccin-obligatoire-debut-de-greve-illi
    https://www.publicsenat.fr/article/debat/passe-sanitaire-les-senateurs-denoncent-un-texte-adopte-un-pistolet-sur-
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/29/covid-19-la-perspective-de-l-obligation-vaccinale-refait-surface_6089860_823

  • Le ministre des PME, Alain Griset, jugé en septembre pour omission de déclaration de patrimoine et d’intérêts
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/29/le-ministre-des-pme-alain-griset-juge-en-septembre-pour-omission-de-declarat

    Le ministre chargé des petites et moyennes entreprises (PME), Alain Griset, est cité à comparaître le 22 septembre devant le tribunal correctionnel de Paris pour omission substantielle dans la déclaration de son patrimoine et de ses intérêts, au moment de son entrée au gouvernement en juillet 2020, a-t-on appris, jeudi 29 juillet, auprès du parquet de Paris.

    […]

    Cette omission avait pour but « d’empêcher la révélation de faits susceptibles de recevoir la qualification pénale d’abus de confiance », avait estimé la HATVP au sujet de l’origine des fonds. Une telle convocation est rarissime pour un ministre en exercice et pourrait mettre en cause son avenir au sein du gouvernement.

  • Au Parlement, la bataille des élus pour exister
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/27/au-parlement-la-bataille-des-elus-pour-exister_6089614_823448.html

    les parlementaires n’ont jamais été autant mobilisés sur le plan législatif. Des dizaines de milliers d’amendements déposés par an, des centaines de propositions de loi… Mais de l’aveu de certains, l’influence de leurs travaux sur la décision publique reste bien limitée. « Au Parlement, on passe nos journées à mettre en scène nos clivages et notre propre impuissance avec des amendements qui ne passent pas, des missions dont les conclusions ne seront pas reprises, les propositions de loi qui sont devenues notre spécialité et qui ne deviendront jamais réalité parce que ni l’Assemblée ni le Sénat ne les reprendront. Voilà pourquoi les gens se disent qu’on ne sert à rien », souffle une députée LRM francilienne.

    #presse

  • Les partenaires sociaux inquiets de la mise en oeuvre du passe sanitaire en entreprise
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/27/les-partenaires-sociaux-inquiets-de-la-mise-en-oeuvre-du-passe-sanitaire-en-


    Un restaurant de Versailles, dans les Yvelines, le 15 juillet. MICHEL EULER / AP

    L’abandon du licenciement des salariés récalcitrants ne lève pas toutes les critiques.

    Le sort des « salariés récalcitrants » continue d’alimenter questionnements et inquiétudes. Le gouvernement et sa majorité ont, certes, renoncé à l’idée de permettre le licenciement de travailleurs dépourvus de passe sanitaire lorsque ceux-ci sont tenus d’en avoir un. Mais cette concession, faite à l’occasion de l’adoption définitive de la loi sur la gestion de la crise, dimanche 23 juillet, ne lève pas toutes les critiques exprimées par les partenaires sociaux.
    A partir du 30 août et jusqu’à la mi-novembre, les personnes employées dans certains « lieux » et « établissements » recevant du public (restaurants, hôpitaux, parcs d’attraction, salons…) doivent fournir un certificat de vaccination ou un test « ne concluant pas à une contamination » par le Covid-19. Si elles s’abstiennent de toute démarche pour présenter le document requis, leur contrat de travail est suspendu, ce qui entraîne « l’interruption du versement de la rémunération ». Au bout de trois jours, elles sont convoquées par leur employeur de manière à étudier les possibilités de reclassement « sur un autre poste non soumis à obligation » du passe sanitaire. Ce régime vaut pour les titulaires d’un CDI. En revanche, le contrat « peut être rompu » avant son terme quand il est à durée déterminée ou s’il s’agit d’une mission d’intérim.

    Les mesures avalisées par les parlementaires « sont moins sévères, en termes de sanction, que celles qui avaient été initialement envisagées », observe Marylise Léon, la numéro deux de la CFDT, en faisant référence à l’abandon du motif de licenciement pour les travailleurs réfractaires à l’obligation vaccinale. C’est une évolution notable, synonyme d’amélioration selon la responsable cédétiste, mais il subsiste un « point problématique au sujet des personnes en CDD et en intérim pour lesquels la sanction demeure totalement disproportionnée ». « Il faut maintenant qu’il y ait du dialogue au sein des entreprises afin d’intégrer les nouvelles règles dans l’organisation du travail », ajoute-t-elle. « Nous sommes plutôt satisfaits du dispositif voté », enchaîne Cyril Chabanier. Le président de la CFTC avait plaidé pour que les contraintes imposées aux salariées soient « proportionnées » – par exemple en prévoyant une solution du type « congé sans solde ».

    « Option bancale »

    Force ouvrière, par la voix de son secrétaire général, Yves Veyrier, est beaucoup plus dubitative. « L’option retenue reste bancale », dit-il, avec cette faculté donnée aux patrons de mettre entre parenthèses la relation de travail et le paiement de la rémunération. D’après lui, il aurait mieux valu privilégier la « pédagogie » en s’appuyant sur « un triptyque “expliquer-informer-rassurer” ». Secrétaire confédérale de la CGT, Céline Verzeletti fait part de son appréhension. « Une ligne rouge vient d’être franchie, dénonce-t-elle. L’employeur pourra suspendre de façon unilatérale le contrat de travail, à partir d’une simple présomption de maladie. »

    Au sein du patronat, des doutes s’expriment. Sur Franceinfo, François Asselin, le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, s’est demandé, lundi, « comment tout cela peut se gérer concrètement ». Des dirigeants de société risquent « de se retrouver dans un vide organisationnel », si un ou plusieurs de leurs collaborateurs cessent momentanément de travailler, faute de posséder le passe sanitaire. Numéro un de l’Union des entreprises de proximité, Dominique Métayer ne voit pas d’un très bon œil ces mesures qui conduisent l’employeur à « faire la police » sur l’état de santé de ses équipes : d’après lui, le climat social sur le terrain risque d’en pâtir.

    Le débat est loin d’être clos, d’autant que la ministre du travail, Elisabeth Borne, a déclaré, mardi, sur BFM-TV, qu’« il ne faut pas laisser croire qu’il ne peut pas y avoir licenciement », avec le texte adopté dimanche. Son entourage précise que des entreprises pourraient congédier des salariés dépourvus de passe sanitaire en invoquant, par exemple, la désorganisation que leur absence induit sur l’activité.

    Expérimenté dans les grands évènements et les discothèques [mais oui !] le 1er juillet, puis dans les lieux de culture le 21 juillet, le passe sanitaire sera étendu début août à de nombreux lieux de vie quotidienne
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2021/07/13/passe-sanitaire-ou-sera-t-il-exige-quels-tests-seront-acceptes-les-questions

    prouvant que vous n’êtes pas porteur(se) du virus. Pour cela, il faut fournir un test (PCR ou antigénique) négatif datant de moins de 48 heures [mais oui, peut importe à quel point ça ne dit rien]

    Les directions syndicales vont payer cher ce lâchage, d’autant qu’il n’est assorti d’aucune déclaration spécifique critiquant la politique de santé et d’aucune indication sur ce qu’il ya lieu de savoir et de faire en matière d’épidémie, de prévention, etc.

    #travail #santé #salaire #passe_sanitaire #rupture_de_contrat #CDD #intérim #pas_sanitaire

  • Lutte contre le harcèlement sexuel : l’exécutif se rallie à l’avis de l’opposition
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/25/lutte-contre-le-harcelement-sexuel-l-executif-se-rallie-a-l-avis-de-l-opposi

    Définitivement adoptée vendredi 23 juillet, la proposition de loi sur la santé au travail redéfinit « le harcèlement sexuel au travail » sur la base d’amendements portés par des sénateurs de gauche. D’abord opposé à cette mesure, le gouvernement l’a finalement avalisée.

    Le gouvernement s’est finalement rallié à l’avis de membres de l’opposition. Durant l’examen de la proposition de loi relative à la santé au travail, que le Parlement a définitivement adoptée vendredi 23 juillet, des désaccords avaient vu le jour sur une question sensible : la lutte contre le harcèlement sexuel. Les mesures consacrées à ce sujet avaient été réécrites au Sénat, à l’initiative d’élus socialistes et communistes et avec la bénédiction de la majorité Les Républicains-Union centriste. L’exécutif, qui était contre au départ, a fait machine arrière, avalisant les idées portées par la gauche.

    Le point qui posait difficulté se situe dans l’article premier de la proposition de loi. Durant les débats à l’Assemblée nationale, ce passage du texte avait été remanié par un amendement du groupe socialiste afin de compléter « la définition du harcèlement sexuel au travail ». La démarche consistait à reprendre des dispositions du code pénal pour les insérer dans le code du travail. Exemple : une infraction est considérée comme établie pour des « propos ou comportements (…) imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou à l’instigation de l’une d’elles ». Ainsi, les élus du Palais-Bourbon procédaient à un « alignement » du code du travail sur la loi pénale, conformément à ce qui avait été recommandé par le Conseil d’Etat.

    Mais les sénateurs de gauche, alertés par les syndicats et par plusieurs associations de défense des droits des femmes, se sont émus de cette initiative. Leur crainte était fondée sur l’emploi du verbe « imposer » (issu du code pénal), alors que, jusqu’à présent, le code du travail retenait le mot « subir » pour caractériser le harcèlement sexuel. Ces nuances sémantiques sont cruciales lorsque la justice est saisie. En droit pénal, il faut démontrer l’élément moral de l’infraction, c’est-à-dire prouver que le harceleur a voulu ou a eu conscience de violer la loi. En droit du travail, il en va différemment : le juge se borne à regarder si les faits se sont produits, sans s’interroger sur l’intention de leur auteur.

    La « question de l’intentionnalité »
    Dans une lettre envoyée fin juin à la ministre du travail, Elisabeth Borne, la CFDT, la CFE-CGC, la CFTC, la CGT, FO et l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail avaient plaidé pour que la « définition sociale » du harcèlement sexuel reste distincte de celle qui est prévue dans le code pénal. Ainsi, les conseils de prud’hommes pourront continuer de valider le licenciement d’un harceleur ou de condamner un patron à indemniser la victime, « alors même que le harceleur a été relaxé au pénal », ainsi que le faisaient valoir ces organisations. Comme le résume Sophie Binet (CGT), « c’est beaucoup plus facile d’avoir gain de cause aux prud’hommes qu’au pénal », car la «  question de l’intentionnalité » n’est pas prise en considération par les juridictions du travail, alors qu’elle l’est en matière correctionnelle..

  • Je ne partage pas ce truc pour le contenu mais seulement pour en commenter le titre : « comment les anti-pass sanitaire adaptent leur quotidien pour lutter ».
    on est à deux doigts de l’ostracisation, non même en fait on y est déjà. Europe 1 s’adresse à des gens qui ne sont pas « anti-pass sanitaire ». Notez bien le trait d’union entre anti et pass sanitaire. Le néologisme est créé. Il n’y a plus de gens contre le pass mais seulement des anti. Bientôt ils seront appelé radicaux, extrémistes où saboteurs puisque ce sont des gens « en lutte ». Parce qu’être contre une mesure de restriction de circulation c’est « lutter », ce n’est plus « refuser ».

    Il y a donc une norme à suivre. Il faut être « pour » le pass. Toute autre opinion est déviante, non conforme voire sectaire. Dangereuse.

    Ce pays me fait honte.

    Covid : comment les anti-pass sanitaire adaptent leur quotidien pour lutter - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=xR_J3OcESmc

  • Covid-19 : à Nice, Christian Estrosi impose un pass sanitaire aux enfants pour aller au centre de loisirs (Leparisien.fr)
    https://www.crashdebug.fr/covid-19-a-nice-christian-estrosi-impose-un-pass-sanitaire-aux-enfants-po

    1... NICE :...Christian Estrosi impose un pass sanitaire aux enfants pour aller au centre de loisirs

    https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-a-nice-christian-estrosi-impose-un-pass-sanitaire-aux-enfants-po

    (NDLR. Christian Estrosi a pour ambition à terme d’avoir un système de vidéo-surveillance ’à la chinoise’ pour Nice)

    2... SENAT bracelet électronique aux non-vaccinés https://twitter.com/GaccioB/status/1418200458145849348

    3... 4e confinement ACTE https://twitter.com/BFMTV/status/1418670038865809410

    4... Gouvernement veut marginaliser les antivax https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/24/covid-19-le-gouvernement-veut-decredibiliser-les-antivax_6089377_823448.html (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Le problème c’est le flicage, la surveillance généralisée, le contrôle partout
    https://ricochets.cc/Le-probleme-c-est-le-flicage-la-surveillance-generalisee-le-controle-parto

    « Plusieurs réflexions sur les projets du gouvernement, avec appels à résistance : GRANDE BRADERIE AUTORITAIRE À L’ASSEMBLÉE Rafale de mesures « sanitaires » hallucinantes ce 21 juillet - Ce jeudi 21 juillet est une date importante en terme de reculs des libertés. Une batterie de mesures ultra-liberticides, sous couvert « d’état d’urgence sanitaire », est imposée à marche forcée à l’Assemblée Nationale. Des décisions gravissimes, inimaginables il y a quelques semaines encore, vont frapper nos vies : (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Epidémies,_gestion_de_crise,_en_temps_de_catastrophe, Fichage et (...)

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature... #Fichage_et_surveillance
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/23/le-parlement-adopte-definitivement-le-projet-de-loi-contre-le-separatisme_60

  • Régionales : les ratés de la distribution de la propagande électorale sont un « scandale », selon un rapport du Sénat
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/22/regionales-un-rapport-du-senat-denonce-un-scandale-dans-les-rates-de-la-dist

    La mission d’information du Sénat sur les dysfonctionnements survenus lors des élections régionales et départementales a rendu son rapport, jeudi, qui met en cause la société privée de distribution Adrexo et le ministère de l’intérieur.

    « Le récit des semaines qui ont précédé les élections ressemble à ce qui a fini par donner son titre au rapport : la chronique d’un fiasco annoncé. » A peine installé, le président de la commission des lois du Sénat, François-Noël Buffet, a donné le ton. Sous son autorité, la commission d’enquête a rendu ses conclusions sur « ce qu’il convient d’appeler un scandale », à savoir les défaillances en série qui ont entaché la distribution de la propagande électorale des élections régionales et départementales.

    La société privée Adrexo, parvenue à ravir son monopole à La Poste pour la distribution du matériel électoral sur la moitié du territoire métropolitain, se trouvait au cœur du dossier. Sous le feu des critiques dès la semaine précédant le premier tour, l’entreprise s’était révélée incapable de satisfaire son engagement contractuel.

    La mission a d’abord posé le contexte, permettant ainsi d’y voir clair dans la bataille de chiffres qui avait opposé le ministère de l’intérieur et les élus locaux. Forte d’un sondage réalisé par le Cevipof, la commission a rétabli les faits, bien éloignés des 5 % à 7 % de non-distribution avancés par Adrexo. Au premier tour, un quart des Français n’a ainsi reçu aucun document de propagande ; au second, le matériel électoral n’est pas arrivé à destination dans respectivement 27 % des cas pour les départementales et 40 % pour les régionales, « ces chiffres montant à 80 % dans plusieurs départements ». Le tout « avec un écart très net entre les zones Adrexo et les zones La Poste ».

    « Défaillances en chaîne »
    Selon le rapport, une corrélation nette a pu être établie entre la non-réception de la propagande et la hausse de l’abstention par rapport aux régionales de 2015 : pour rappel, les élections de juin 2021 ont enregistré le plus fort taux d’abstention de l’histoire de la Ve République derrière le référendum de 2000. « Cela n’est évidemment pas le seul motif de l’abstention », a tenu à préciser M. Buffet.

    La Poste, bien qu’ayant connu elle-même des difficultés, sort relativement épargnée du rapport de la commission. Dans l’examen des « défaillances en chaîne » qui ont entravé la bonne tenue de l’élection, la responsabilité a ainsi été imputée de façon conjointe au ministère de l’intérieur et au prestataire privé.

    D’abord sur la question de l’appel d’offres : sélectionnée en décembre 2020 pour une durée de quatre ans dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, la proposition d’Adrexo n’a pas fait l’objet d’un examen suffisamment approfondi, qui aurait dû révéler dès le départ son incapacité à assurer la mission. Exemple parmi d’autres, « la société a déclaré que les services objets de l’accord-cadre représentaient 87,5 % de son chiffre d’affaires », alors que la part réelle était de 3 %.

  • Mobilisation exceptionnelle et exaspération généralisée contre le pass sanitaire, le fichage et la surveillance partout
    https://ricochets.cc/Mobilisation-exceptionnelle-et-exasperation-generalisee-contre-le-pass-san

    LES RENSEIGNEMENTS S’INQUIÈTENT D’UNE « MOBILISATION EXCEPTIONNELLE » ET D’UNE « EXASPÉRATION GÉNÉRALISÉE » Une note des services de renseignements à propos des mobilisations en cours contre le « Pass sanitaire », imposé à marche forcée par le gouvernement autoritaire de Macron, a fuité dans la presse : ➡ La police politique qui prend la température sociale s’inquiète d’une « exaspération de plus en plus généralisée face à des mesures considérées comme liberticides » et pointe un « risque de radicalisation » de la (...) #Les_Articles

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/07/20/covid-19-le-gouvernement-envisage-de-nouvelles-restrictions-locales-pour-fai
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/20/les-emissions-mondiales-de-co2-devraient-atteindre-un-niveau-jamais-vu-d-ici
    https://mars-infos.org/l-extreme-droite-n-a-rien-a-faire-5860

  • Elections départementales 2021 : avec le Val-de-Marne, les communistes perdent leur dernier bastion
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/29/elections-departementales-2021-avec-le-val-de-marne-les-communistes-perdent-

    Christian Favier fait ses cartons. Dimanche 27 juin, le dernier communiste à présider un département a vu s’écrouler le fragile espoir qu’il conservait d’effectuer un nouveau mandat, à 70 ans. Tout s’est effondré à la fois. Le Val-de-Marne, qu’il présidait depuis vingt ans, est passé à droite, et lui-même s’est fait battre à Champigny-sur-Marne, sa « ville de toujours ». Jeudi, pour l’installation du nouveau conseil, il laissera les clés du département à Olivier Capitanio, 52 ans, le maire Les Républicains (LR) de Maisons-Alfort.

    Le vote de dimanche constitue un basculement historique. Depuis quarante-cinq ans, le Val-de-Marne était contrôlé par le Parti communiste français (PCF). Avec 1,4 million d’habitants, 7 200 agents et un budget annuel de 1,8 milliard d’euros, ce département de la proche banlieue parisienne était devenu une pièce importante pour le parti. Le dernier point rouge sur sa carte des départements, après la perte de la Meurthe-et-Moselle et de l’Essonne en 1982, de la Seine-Saint-Denis en 2008, puis de l’Allier en 2015.

  • La statue Harley de Johnny Hallyday fait tousser les écologistes à Paris
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/25/la-statue-harley-de-johnny-hallyday-fait-tousser-les-ecologistes-a-paris_608

    Pour l’occasion, Bertrand Lavier a combiné deux emblèmes de l’« idole des jeunes » : une moto et une guitare électrique. Le monument qu’il a conçu est constitué d’un mât en acier de 4,75 mètres en forme de manche de guitare Gibson, fiché dans un socle bleuté. Au sommet du mât doit trôner une véritable Harley de couleur bleu métallisé, modèle Fat Boy. « Une greffe poétique », selon la présentation officielle. Le projet, qui peut paraître assez #kitsch, a été validé par Laeticia Hallyday, ravie de cette « action pour faire vivre la mémoire de Johnny ».

  • Réforme de l’assurance-chômage : l’exécutif veut reprendre l’initiative
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/06/25/reforme-de-l-assurance-chomage-l-executif-veut-reprendre-l-initiative_608570

    (...) Les magistrats du Palais-Royal doivent maintenant procéder à un examen au fond du décret pour déterminer si celui-ci respecte le droit. Un passage au tamis programmé dans quelques mois – « avant la fin de l’année », assure une source bien placée.

    Mais l’exécutif ne veut pas attendre aussi longtemps, comme l’a clairement dit Mme Borne, jeudi. Dès lors, quels sont ses moyens d’agir ? L’entourage de la ministre ne souhaite, à ce stade, livrer aucun détail sur la « stratégie » en cours d’élaboration. Dans l’absolu, le gouvernement a la possibilité de « revenir devant la juge des référés pour lui demander, en invoquant des éléments nouveaux, de revoir sa décision de suspension », explique, de son côté, un fin connaisseur de la justice administrative. « Mais je doute qu’une telle démarche soit admise, complète cette même source, à moins d’une amélioration très très sensible de la situation économique. »

    Toutefois, on ne peut pas totalement exclure que cette piste trotte dans la tête de Mme Borne. Jeudi soir, sur BFM-TV, elle a beaucoup insisté sur le rebond actuel de l’économie : « On a battu les records de ces quinze dernières années sur le nombre d’embauches, a-t-elle observé. On va regarder comment on peut davantage rassurer le Conseil d’État sur (…) la situation du marché de l’emploi (…). » Dans cette optique, elle peut aussi se prévaloir de la baisse spectaculaire du nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité, en mai – 134 100 sur l’ensemble de la France (outre-mer compris, mais sans Mayotte), d’après les données rendues publiques vendredi.

    « Entêtement malvenu »

    Autre solution envisageable : elle consisterait à publier un nouveau décret, reprenant les dispositions gelées, avec une nouvelle date d’entrée en vigueur, par exemple le 1er octobre. Cette hypothèse tient aussi la corde, car le gouvernement s’apprête à prolonger jusqu’à la fin septembre les règles de calcul de l’indemnisation qui sont inscrites dans une convention signée en 2017 par les partenaires sociaux.

    Si le pouvoir en place suit cette voie, elle n’est pas dénuée de risques, car il est certain que les syndicats engageront, une fois de plus, un recours en référé – tout comme ils le firent, avec succès, pour le décret du 30 mars. « On dirait que le gouvernement veut passer en force face au Conseil d’État. Encore une “erreur manifeste d’appréciation” , ironise Denis Gravouil (CGT). Mais nous n’avons pas l’intention de laisser faire. » Le gouvernement fait preuve d’« un entêtement malvenu », renchérit Michel Beaugas (FO) : « Nous n’hésiterons pas attaquer , ajoute-t-il. La bonne attitude serait d’attendre la décision sur le fond et de laisser courir la convention de 2017. »

    L’exécutif n’est donc pas encore au bout de ses peines. Il doit, de surcroît, affronter les remous que ce dossier suscite en son sein et à l’intérieur de la majorité. Mercredi, en marge du conseil des ministres, Mme Borne a reproché à Barbara Pompili, la ministre de la transition écologique, que son mouvement En commun ait salué sur Twitter la « sage » décision du Conseil d’État. « C’était une petite remarque, elles ne se sont pas écharpées », affirme-t-on dans l’entourage de la ministre du travail, en démentant l’idée d’un accrochage entre les deux femmes. L’intervention d’En commun sur les réseaux sociaux semble également avoir déplu à Emmanuel Macron : c’est « inacceptable et déloyal » , aurait déclaré le président de la République lors du conseil des ministres de mercredi, d’après Le Figaro et Le Parisien, qui se fondent sur le témoignage de participants. Une information confirmée au Monde, sous le sceau de l’anonymat, par une source au sein de l’exécutif.

    Borne a été membre du C.A. d’un lobby de constructeurs quand elle était patronne de la RATP... et ne l’a pas mentionné dans sa déclaration d’intérêts.
    https://www.marianne.net/politique/declaration-d-interets-la-ministre-elisabeth-borne-omis-de-mentionner-son-

    la ministre a omis six participations aux organes dirigeants de divers organismes
    https://www.capital.fr/economie-politique/les-six-mandats-quelisabeth-borne-a-oublie-de-mentionner-dans-sa-declaration

    #chômage #droitauchômage

  • A #Marseille, l’école #Bugeaud bientôt rebaptisée du nom d’un tirailleur algérien

    « Une école peut porter le nom d’un #héros, pas d’un #bourreau », estime le maire socialiste Benoît Payan, qui a décidé de retirer le patronyme du conquérant de l’#Algérie au profit de celui d’#Ahmed_Litim, libérateur de Marseille.

    L’école primaire Bugeaud, dans le 3e arrondissement de Marseille, sera bientôt débaptisée pour porter le nom d’un soldat inconnu, Ahmed Litim, tirailleur algérien, libérateur de Marseille, mort à 24 ans le 25 août 1944 sous le feu des occupants nazis.

    La délibération qui doit officialiser cette décision sera présentée au conseil municipal vendredi 21 mai. Mais, pilotée de bout en bout par le maire socialiste Benoît Payan, leader du Printemps marseillais, elle devrait être largement soutenue par la majorité de gauche, écologiste et citoyenne qui dirige la ville.

    « Une école de la République peut porter le nom d’un héros, mais pas celui d’un bourreau », assure le maire de Marseille au Monde pour expliquer son choix. « Chaque matin, des enfants rentrent sous un fronton où sont inscrits à la fois la devise de la République – “Liberté, Egalité, Fraternité” – et le nom de Bugeaud, ce qui est totalement contradictoire », s’indigne-t-il. Maréchal de France, gouverneur général de l’Algérie dès 1840, Thomas Bugeaud (1784-1849) s’est d’abord illustré dans les campagnes napoléoniennes, réprimant férocement les rébellions, notamment en Espagne. Mais il reste dans l’histoire comme l’officier qui a soumis l’Algérie et forcé l’émir Abd El-Kader à déposer les armes, en 1847.

    Une victoire militaire obtenue par des méthodes dénoncées à l’époque jusque devant la Chambre des pairs, notamment la mise à mort de milliers de civils, enfumés dans les grottes où ils avaient trouvé refuge. « Bugeaud met aussi en place la politique de la terre brûlée, dont l’objectif est de dégoûter à jamais la population de toute résistance. Quand il débarque à Alger, il apporte avec lui des malles entières de médaillons portant l’inscription “arabe soumis” », rappelle l’historien Ahmed Bouyerdene, conseiller scientifique de l’exposition Abd El-Kader prévue au printemps 2022 au MuCEM, à Marseille.

    #paywall

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/05/11/a-marseille-l-ecole-bugeaud-debaptisee-pour-porter-le-nom-d-un-tirailleur-al
    #école #toponymie #toponymie_politique #tirailleurs #France

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  • Comment Bercy s’est converti dans la douleur à la dépense : 424 milliards d’euros depuis mars 2020 (Elsa Conesa, _Le Monde, 29 mai 2021)
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/05/29/comment-bercy-s-est-converti-dans-la-douleur-a-la-depense_6081957_823448.htm

    « Oups. » Dans les couloirs monochromes de Bercy, la réaction est restée policée. Mais les hauts fonctionnaires du puissant ministère de l’économie et des finances se souviendront longtemps de ce moment où Emmanuel Macron a lâché sa petite bombe, le soir de son allocution du 12 mars 2020. « Le gouvernement mobilisera tous les moyens financiers nécessaires pour porter assistance, pour prendre en charge les malades, pour sauver des vies, quoi qu’il en coûte », l’ont-ils entendu dire, médusés. Crise oblige, nombre d’entre eux étaient encore dans leur bureau du bâtiment Colbert, un œil sur l’écran de télévision. Mais aucun n’avait été prévenu, pas même les directeurs, poids lourds du ministère. « Houston, on a un problème », a ironisé l’un d’eux.

    Bien sûr, il y a cette pandémie qui s’étend comme une marée noire sur l’Europe et contraint à fermer les économies les unes après les autres. Mais ce « quoi qu’il en coûte », il va falloir le financer. Le président n’est pas le seul à décider : l’appétit des investisseurs pour la dette française ne se décrète pas. Et, depuis quelques jours, a resurgi le spectre d’une crise de la dette, à l’image de celle qui avait failli faire éclater la zone euro en 2012. « Ce n’était pas du tout certain que les marchés suivraient, se souvient une figure de la maison. On n’aurait pas eu le plan de relance européen et la #BCE, on partait dans le décor… » (…)

    Une révolution culturelle pour une maison dont les grands commis sont biberonnés au contrôle des deniers publics. « On est passés du chauffage au climatiseur », ironise l’ancien ministre Eric Woerth, aujourd’hui président de la commission des finances à l’Assemblée. Les élus ont, de fait, rarement eu l’occasion d’auditionner un ministre du budget qui, comme Olivier Dussopt, s’applique à sommer des chiffres disparates pour afficher le niveau de dépenses le plus élevé face à la crise − 424 milliards d’euros depuis mars 2020

    (…)

    Sa grande angoisse ? Que les aides d’urgence se pérennisent et fassent exploser le déficit. L’administration n’aurait sans doute pas fait le « quoi qu’il en coûte » parce que c’est « un changement de cap politique majeur dont elle n’a pas l’initiative, rappelle Amélie Verdier, l’actuelle directrice du budget. _*L’administration ne fait pas la politique et c’était très politique de dire qu’on arrête de compter. Elle conseille avant et assure après la mise en œuvre des choix faits. »_ Sa préoccupation, ce ne sont pas les milliards décaissés dans l’urgence, dont personne ne conteste la nécessité. Le problème, « c’est plutôt l’après, la sortie de crise ».

    « La réalité, c’est que les hauts fonctionnaires de Bercy se sont fait marcher sur la tête par le politique, observe un ancien de la maison. Certains en étaient malades. » Valorisés pendant des années dans le rôle ingrat du défenseur de l’austérité, ces moines-soldats ont dû détruire ce qu’ils avaient mis des années à construire, presque du jour au lendemain. Un revirement décrit par certains comme « inhumain ». Ne dit-on pas qu’au budget il y a ce rêve d’être « le dernier qui éteindra les lumières » ? En clair, d’être celui qui, à force d’avoir ratiboisé la dépense, l’a fait… disparaître.

    *Bien sûr, l’urgence de la crise s’est imposée à ces cerveaux bien faits. Mais à la fierté réelle d’avoir contribué à sauver le pays s’ajoute, par moments, le sentiment désagréable de s’être fait avoir. Car dans le chaos provoqué par la pandémie, certains ministères en ont profité pour prendre leur revanche. Des dépenses retoquées dix fois parce qu’elles étaient jugées ineptes ont été validées sans autre forme de procès. (…)

    Dans la tempête, certains de ces gardiens du temple ont tenu bon, conservant un œil sur le déficit quand tous les repères sautaient. Et ont tenté d’alerter : la crise n’excuse pas tout, il faut du contradictoire. « Les premiers mois, on voyait la résistance des “vrais Bercy”, qui continuaient à tenir un discours de rigueur, raconte un fonctionnaire d’un ministère concurrent. On leur disait qu’ils étaient déconnectés de la réalité, mais rien à faire, la culture demeure. » Dans les boucles d’e-mails, les deux discours coexistent, trahissant des débats internes. (…)

    Pour autant, politiques, chefs d’entreprise, élus, tous le disent : la mobilisation du ministère a été exemplaire à tous les étages. Réquisitionnée pour distribuer, partout en France, les chèques du fonds de solidarité, l’administration fiscale a répondu comme un seul homme à des consignes pourtant très inhabituelles : dépenser, décaisser et cesser les contrôles. « Notre mission est plutôt de prélever que de donner, reconnaît Jérôme Fournel, directeur général des finances publiques (DGFIP). Mais il y avait un besoin de sécuriser les versements et la DGFIP a été en capacité de le faire dans des délais très courts. »

    Quitte à détourner le regard, par moments. Comme le raconte cet inspecteur en Rhône-Alpes qui a dû verser des aides à des entreprises qui n’avaient pas fait leurs déclarations depuis des années. « On aurait pu leur dire de régulariser leur situation avant de payer, bougonne-t-il. Mais les consignes, c’était de payer, qu’on verrait plus tard. » Dans le doute, il a fait un courrier de rappel aux entreprises concernées en pointant leurs obligations. « Même si ça ne sert à rien… C’est du jamais-vu qu’il n’y ait pas d’obligation pour lâcher l’argent, ça nous chatouille quand même un peu de voir ça… »

    (…) Même après quinze mois de crise, l’idée même de politique industrielle continue de nourrir des débats entre les différentes directions de Bercy, entre les ingénieurs de la direction des entreprises et les énarques du Trésor. Faut-il relocaliser les filières critiques ? Ou laisser faire le marché ? Quel degré d’implication pour l’Etat ? « La crise a confirmé notre diagnostic selon lequel le fonctionnement du marché crée des vulnérabilités, comme sur les semi-conducteurs ou le paracétamol », fait valoir Thomas Courbe, à la tête de la direction générale des entreprises, qui porte traditionnellement une vision plus interventionniste.

  • Retraites : la Cour des comptes soulève des « erreurs » dans le calcul des pensions
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/05/19/retraites-la-cour-des-comptes-souleve-des-erreurs-dans-le-calcul-des-pension

    Selon un rapport publié mardi, la part des dossiers entachés par une anomalie s’est accrue : un sur six en 2020 contre un sur neuf en 2016.

    La Cour des comptes porte un jugement sévère sur l’exercice financier, en 2020, du régime général de la Sécurité sociale. Dans un rapport publié mardi 18 mai, elle constate « une dégradation de la fiabilité des comptes » et se déclare « dans l’impossibilité de certifier » ceux qui portent sur « l’activité de recouvrement » – c’est-à-dire la collecte des contributions versées par les entreprises et les travailleurs.

    La Caisse nationale d’assurance-vieillesse (CNAV), tout comme les autres branches du régime, est la cible de plusieurs critiques, dont l’une concerne un thème particulièrement sensible : les « erreurs » ayant une « portée financière » sur les pensions « nouvellement attribuée[s] ou révisée[s] ». De telles anomalies, au détriment ou en faveur des personnes touchées, ne sont pas nouvelles, mais la situation a empiré : en 2020, elles concernaient un dossier sur six (16,4 %) contre « un sur neuf », il y a cinq ans, d’après les calculs de la Cour fondés sur un échantillon de près de 9 400 cas. Les trois quarts de ces dysfonctionnements pénalisent l’assuré. A la CNAV, on indique que le manque-à-gagner « médian » était de 123 euros par an en 2020, ce qui signifie que la moitié des individus lésés ont subi un préjudice égal ou supérieur à cette somme tandis que, pour l’autre moitié des assurés affectés, le montant non perçu est égal ou inférieur à 123 euros. Cette valeur médiane était plus importante en 2019, souligne-t-on à la CNAV : 139 euros.

    Le phénomène semble avoir une acuité plus grande pour certaines prestations, notamment l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ex-minimum vieillesse) où « la fréquence des erreurs atteint 23,8 % » , selon les magistrats de la rue Cambon. Autre point noir mis en exergue dans le communiqué qui accompagne la diffusion du rapport : « La correcte prise en compte des cotisations versées par les travailleurs indépendants pour le calcul de leurs retraites et la mesure des erreurs qui les affectent sont imparfaitement assurées. »

    Faire des « économies »

    Toutes ces carences « traduisent les faiblesses persistantes du dispositif de maîtrise des risques et font apparaître une situation particulièrement dégradée », aux yeux de la Cour. La CNAV, de son côté, invoque plusieurs facteurs explicatifs : difficultés à réunir toutes les pièces justificatives, en particulier pour les individus ayant eu des carrières heurtées, dont le nombre s’est accru au fil des années ; complexité de la réglementation.

    Pour Pierre Roger, représentant CFE-CGC au conseil d’administration de la CNAV, les montants en jeu sont faibles, de l’ordre de « quelques centimes ou quelques euros » par mois. « Mais ces erreurs existent et ce n’est pas normal », ajoute-t-il, en insistant sur « le doute que ça crée » : « Il faut que les gens aient la certitude que les sommes versées correspondent aux cotisations prélevées. » D’après lui, les anomalies sont « la conséquence de l’objectif des pouvoirs publics de réduire les coûts au détriment de la qualité » . Administrateur CGT, Christian Letellier abonde dans le même sens : étant jugée trop « dépensière » en moyens humains, la CNAV a été sommée de faire des « économies » tout en devant se mobiliser en faveur de publics fragiles et en se voyant confier de nouvelles missions (telles que l’intégration des travailleurs indépendants). Une somme de contraintes qui aboutit, selon lui, à détériorer certaines fonctions, par exemple celle consistant à déterminer les droits des assurés.

    Dans un communiqué, les membres du gouvernement chargés du dossier, Olivier Véran (santé), Olivier Dussopt (comptes publics) et Laurent Pietraszewski (retraites), ont assuré, mardi, qu’« une nette amélioration de la qualité de la liquidation des prestations versées, notamment une réduction de la fréquence des anomalies, est attendue dès 2021 ». Directeur de la Sécurité sociale, Franck Von Lennep explique que, pour remédier à cette dégradation « limitée mais réelle », un « plan d’actions » a été mis en œuvre par la CNAV et « fait l’objet d’un suivi attentif par la tutelle afin de réduire le taux d’erreur ». « Le redressement des indicateurs de qualité est donc un objectif prioritaire, cette année », affirme-t-il.

    #retraite #droits_sociaux

  • Manifestation de policiers : l’honneur de la gauche, c’est de ne pas y aller - regards.fr
    http://www.regards.fr/politique/article/manifestation-de-policiers-l-honneur-de-la-gauche-c-est-de-ne-pas-y-aller

    Il faut appeler un chat un chat : la pression des idées d’extrême droite est forte, si forte, que plus rien d’autre ne résonne dans la politique française. Il suffit de regarder ce qui a fait l’actualité ces derniers jours : la loi Séparatisme, des tribunes de militaires et de policiers se mettant, sans fard, à disposition des prochains putschistes du pays, une polémique autour de Sara Zemmahi, candidate LREM pour les départementales et... qui porte un voile (avouez que vous n’aviez jamais entendu son nom et ne la connaissiez que sous le pseudonyme de « la femme voilée »).

    Qui mène la danse, si ce n’est l’extrême droite ? Comment se dire étonné de ce récent sondage qui montre que 74% des policiers en activité voteraient Marine Le Pen ?

    Et voilà que, sans aucune surprise, le Rassemblement national annonce sa participation à la manifestation – habile, Marine Le Pen n’y sera que « par le cœur » et envoie sur place son homme de main Jordan Bardella. Plus surprenant, le ralliement du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, que l’on n’avait pas vu dans les rues depuis la Manif pour tous. Il n’est sûrement pas le « premier flic de France », mais il sera bel et bien le premier locataire de la place Beauvau à se rendre à une manifestation sur la voie publique à l’appel de policiers. Gérald Darmanin est et sera le bienvenu à cette manifestation, contrairement à son collègue du ministère de la Justice Éric Dupont-Moretti.