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  • La chute. | Laurent Chemla
    https://blogs.mediapart.fr/laurent-chemla/blog/100121/la-chute-2

    Même si l’exemple de Trump est sans doute le pire possible quand il s’agit de s’interroger sur la toute-puissance des réseaux sociaux face à la liberté d’expression, son éviction de pratiquement toutes les plateformes nous donne l’occasion d’élargir le débat bien au delà de sa très triste personne, et j’essaie dans ce qui suit d’en profiter pour proposer quelques pistes de réflexion.

  • Vif débat après la fermeture du compte Twitter personnel de Donald Trump
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2021/01/09/vif-debat-apres-la-fermeture-du-compte-twitter-personnel-de-donald-trump_606

    Première mondiale, la fermeture du compte d’un président en exercice suscite des avis partagés aux Etats-Unis et au-delà.

    Dans quelles circonstances est-il légitime de fermer le compte Twitter d’un président en exercice ? Après l’interdiction définitive, ce 8 janvier, du compte personnel de Donald Trump, le débat agite la classe politique, aux Etats-Unis et au-delà. Certains s’indignent qu’une entreprise privée puisse censurer le chef d’une des plus grandes démocraties du monde - qui conserve toutefois son compte présidentiel officiel -, alors que le réseau social a estimé que l’élu incitait encore à la violence, au lendemain d’une invasion historique du Capitole américain ayant fait cinq morts.
    […]
    S’ils la désapprouvent, une petite partie des soutiens de Donald Trump s’est, paradoxalement, réjouie de ce bannissement : les créateurs de réseaux sociaux et sites pro-Trump « alternatifs ». « Nous ajoutons de nouveaux serveurs en ce moment même », écrit Andrew Torba, le PDG du réseau prisé de l’ultradroite Gab. Parler, concurrent pro-Trump de Twitter lancé récemment, connaissait des difficultés d’accès ce 9 janvier, vraisemblablement en raison d’un afflux de messages et d’inscriptions. « Nous sommes propriétaires de nos serveurs, cela prend plus de temps pour en ajouter, mais nous ne pouvons pas être bloqués ! Soyez patients, Dieu est aux manettes », écrit Andrew Torba, fondateur de Gab. Donald Trump lui-même a assuré, dans un message publié sur un autre compte Twitter puis effacé, « étudier les possibilités de construire notre propre plate-forme ». Se doter d’un outil de communication directe aussi puissant que son compte Twitter aux 88 millions d’abonnés sera toutefois difficile.

    (article ouvert, relatant bien le débat ; à lire sur le site, donc)