VaccinTracker Covid19 : nombre de français vaccinés

/vaccintracker

  • C’est « infection » qui a gagné.
    Mais on dirait qu’elle a joué une fois de plus.


    https://twitter.com/caissesdegreve/status/1489214722226503681?cxt=HHwWgoC-icq54KopAAAA

    une infection = une injection.

    Mais il faut une injection obligatoire minimum pour avoir le droit de jouer à « Véran a dit ».

    La bouffonnerie en surchauffe.

    Je pense très fort aux Français qui ont fait leur 3e dose et qui ont attrapé Omicron.

    Il suffisait d’attraper Omicron après les 2 doses pour conserver son pass Macron.

    Les règles viennent de changer, pour cacher le fait que trop de Français refusaient la 3e dose.

    Pass vaccinal : Olivier Véran invente de nouvelles règles bidons pour emmerder les non-vaccinés et masquer l’échec du refus de la 3e dose et du #pass-macron, (stratégie perverse de division).


    https://www.tf1info.fr/politique/coronavirus-pass-vaccinal-contre-le-covid-19-omicron-olivier-veran-assouplit

    - Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a évoqué la fin du pass vaccinal, mercredi 2 février.
    – Il pourrait être supprimé avant la fin du mois de juillet si la situation sanitaire le permet.
    – D’ici là, les conditions pour l’obtenir vont être assouplies.

    Le pass vaccinal aura une fin." Entré en vigueur le 24 janvier, le pass vaccinal a vocation à disparaître. « Aujourd’hui, la fin, on la connaît, c’est dans la loi, c’est juillet. Mais, si nous pouvons supprimer le pass vaccinal avant, nous le ferons », a affirmé le ministre de la Santé, Olivier Véran, invité de BFMTV, mercredi 2 février. « Le pass vaccinal aura une fin, et vu la dynamique épidémique actuelle, il est probable que cette fin soit bien avant le mois de juillet. Sauf s’il y a une mauvaise nouvelle ».

    Traduction : Emmanuel Macron décidera du moment POLITIQUEMENT propice !!!

    En attendant de tourner cette page, le ministre de la Santé a annoncé un assouplissement des conditions pour l’obtenir. « Les scientifiques nous disent que pour bénéficier du pass, il faut qu’on ait été exposé au moins trois fois, que notre système immunitaire ait été ciblé au moins trois fois. (...) Cette stimulation peut être une injection ou une infection » et « au minimum, il faut avoir reçu une dose de vaccin ». Ainsi, « vous conserverez le bénéfice du pass vaccinal » si "vous avez eu une injection et deux infections, ou deux injections et une infection (qu’elle ait eu lieu avant, entre ou après les injections), ou trois injections.

    Mais les personnes qui n’ont eu qu’une dose de vaccin et une seule infection doivent absolument recevoir une 2e dose sous quatre mois après la précédente exposition au virus, a détaillé Olivier Véran. En théorie, elles pourraient également chercher à être infectées (et donc avoir au total trois expositions au virus) mais cela comprend un risque sanitaire pour la personne.

    Mais quel délire !

    • Je suis désolée @olaf l’échec de la troisième dose en est un dans la mesure où des millions de doubles vaccinés (entre 10 et 15 millions) infectés par Omicron ou pas, n’étant pas prêts de faire leur 3ème dose avant le 15 février, auraient du être « désactivés » avant ce changement des règles qui vient masquer justement le refus de cette troisième dose.

      C’est le refus de la troisième dose qui est un échec de la politique non sanitaire.

      Concernant le Passe, même le Pr Fontanet remet en question l’évaluation des effets du passe sanitaire.

      https://www.dailymotion.com/video/x87i8bq

      Covid-19 : « L’évaluation des effets du passe sanitaire est difficile, car la vague épidémique du variant Delta était déjà en récession lorsqu’il a été introduit » cet été, relève Arnaud Fontanet lors de son audition par les sénateurs mercredi 2 février.

    • oui, c’est sûr, selon de quoi on parle, succès ou échec ça se discute :-)

      la campagne de vax de la 3eme dose, il me semble, est plutôt un succès, si on compte l’adhésion de la pop ciblée ; et c’était pas gagné, à mon avis.

      [edit : je vois que tu as modifié ton commentaire, en virant les références aux 500k contaminations, du coup ma réponse est un peu hors contexte ; tant pis !]

      l’efficacité de la 3e dose, c’est une autre question ; savoir si c’est un succès ou un échec, c’est probablement un peu tôt ; et puis faut pas trop espérer évaluer succès-échec en comptant les infections, paske on sait depuis le début que le vax ne protège pas super de l’infection ; si on compte les hospitalisations, c’est déjà mieux comme critère, mais bon, avec quoi on va comparer ? les vagues précédentes ?

      l’efficacité du pass de Manu, c’est encore une autre question ; l’évaluation honnête est encore plus foireuse, paske très politique et très dépendante de la question de l’efficacité du vax ; sur 2 ou 3 vagues ; à géométries variables en terme de virus, de population, d’époque ; pas joué.

      aussi, évaluer l’efficacité du pass, probablement on s’en fout ; trop tard, damage done ; et impossible de savoir ce qui se serait passé sans.

    • a propos du pass, Coq Chodorge titre ce soir dans Mediapart :

      Omicron : un passe devenu caduc, une stratégie vaccinale à repenser

      Omicron a changé le visage de l’épidémie. A minima, onze millions de Français ont été contaminés par le nouveau variant. Une infection, associée au vaccin, offre une réponse immunitaire robuste. La circulation du virus, dans la population jeune et en bonne santé, fait désormais partie de la réponse sanitaire. À peine instauré, le passe vaccinal a perdu sa légitimité.

      https://www.mediapart.fr/journal/france/050222/omicron-un-passe-devenu-caduc-une-strategie-vaccinale-repenser

    • Merci @olaf pour l’info !
      Caroline Coq-Chodorge, spécialiste santé de Médiapart, explique pourquoi, à peine instauré, le passe vaccinal est devenu caduc. Le variant Omicron a changé le visage de l’épidémie et la circulation du virus fait désormais partie de la réponse sanitaire.

      Comme les Chinois en janvier 2020 et les Italiens en février 2020, les Sud-Africains n’ont pas menti à la fin de l’année 2021 quand ils ont lancé une alerte mondiale sur un nouveau variant aux nombreuses mutations, extrêmement transmissible et capable d’échapper à l’immunité acquise par le vaccin ou naturellement. Ils n’ont pas non plus menti quand ils ont ensuite voulu être rassurants, en constatant la moindre sévérité d’Omicron et évoqué une vie nouvelle dans cette pandémie, la levée des restrictions, la fin du dépistage massif.

    • Entendu à la piscine : « on se casse, on va pas se faire vacciner pour aller à la piscine ». (C’était mon micro-trottoir personnel ☺️)

    • Sinon, micro-trottoir-pas-trottoir : des centaines de milliers de personnes décident désormais chaque jour de se sortir les doigts du cul…

      Là, en plein milieu des vacances, par rapport au point bas d’avant l’annonce du Prépotent, on a gagné 150 000 premières injections chaque jour (on était descendu à 170 000/jour, on est à plus de 300 000/jour), et ça n’arrête pas d’augmenter. Et je pense qu’avec les vacances, sans l’annonce du passe, on aurait eu un effondrement encore plus marqué des premières injections.

    • Pour du micro-trottoir, mon « ressenti » c’est que les gens n’étaient globalement pas du tout opposés à l’idée de se faire vacciner, mais ils attendaient de voir, de toute façon ça baisse, et que là ils ronchonnent parce qu’on leur force un peu la main, c’est un peu chiant parce que maintenant faut s’organiser pour se faire piquer, m’enfin on va pas en faire un fromage non plus.

      Voir la citation repérée par @kassem :
      https://seenthis.net/messages/923679

    • @arno Avec un nombre d’injections quotidiennes qui plafonnait (un peu en dessous de 600 k) depuis plus d’un mois :

      https://covidtracker.fr/vaccintracker/#objectif_quotidien

      Et un délai d’attente qui augmente très fortement en « forçant » :

      https://about.doctolib.fr/vaccination/statistiques.html#graph-delay-bar

      Ça ressemble quand même beaucoup à quelque chose qui était saturé, qui fonctionnait au maximum de sa capacité… depuis plus d’un mois.
      Quand une file d’attente s’allonge, c’est plutôt le signe que l’« offre » n’est pas capable de répondre à la « demande ».

      Je dis ça, mais je n’ai pas d’expertise sur le sujet.

    • Super page, merci Manicule.

      L’allongement de la durée d’attente, c’est au moment pile de l’annonce de Macron (et même depuis, après avoir encaissé le choc initial, on voit que c’est en train de se résorber - nous ici pour une amie, on a réservé ce dimanche pour mercredi).

      Avant (juin), on a des délais extrêmement courts, exactement pendant la période où les vaccinations avaient chuté. Donc la chute des premières vaccinations de plus de 400 000 à 170 000 n’est pas du tout due à un manque de vaccins.

      Un aspect qui complique la lecture de cette page, c’est les ait qu’il y a deux piqures, et que le nombre de vaccinations globales (deux piqures) n’avait pas baissé, et que le taux d’utilisation des vaccins disponibles était plus ou moins stable.

      De ce que j’en comprends, pendant la chute du nombre de première vaccinations, on a justement raccourci la durée entre les deux inuections, et donc fait beaucoup plus de deuxièmes injections en juin, ce qui compense la chute des premières injections.


      (Note : sur cette courbe, je ne vois pas d’où sort la partie « prévisions ».)

      C’est en gros ce qu’on a vécu : moi première vaccination dès l’ouverture aux plus de 50 ans, et on m’a collé un délai de six semaines entre les deux. Madame a dû attendre, à la fois parce qu’elle a moins de 50 ans, et parce qu’elle venait de faire le rappel d’une autre vaccination, et du coup, a reçu sa première dose nettement plus tard. En revanche, seulement 3 semaines entre les deux doses (initialement ils avaient mis 4 ou 5 semaines, mais à ce moment-là il était possible d’avancer le deuxième rendez-vous sur Doctolib), du coup elle a été complètement vaccinée seulement une semaine après moi. Quand à notre aînée, on a fait la première injection le week-end qui a suivi l’ouverture aux ados, et le délai entre les deux injections a été illico de 3 semaines.

      Et donc on était partis pour avoir un effondrement des premières injections pendant les vacances, et rapidement un épuisement du stock de deuxième injections à réaliser (parce qu’il y a eu énormément de deuxièmes injections « pour compenser » la baisse en juin, et qu’il on venait d’avoir une période de plusieurs semaines de très faibles premières injections).

      Ce qui aurait à la fois été objectivement une catastrophe sanitaire, et subjectivement aurait rendu incroyablement visible l’échec de la « stratégie vaccinale » du gouvernement.