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  • Des violences contre des migrants aux Canaries suscitent l’indignation au Maroc
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/02/09/des-violences-contre-des-migrants-aux-canaries-suscitent-l-indignation-au-ma

    Dans un contexte de crise économique sur l’archipel, où le tourisme représente plus d’un tiers du PIB, l’arrivée massive de migrants marocains et ouest-africains a suscité une montée des sentiments hostiles dans la population. « Tout le monde souffre », confie Judith Sunderland, vice-directrice pour l’Europe de l’organisation Human Rights Watch (HRW), qui s’est rendue aux Canaries fin 2020 : « Les migrants sont détenus dans des conditions indignes et subissent des attaques xénophobes, tandis que la population locale est à bout de souffle, éreintée par la crise du tourisme. Les fausses informations circulant sur les réseaux sociaux, alimentées par des groupes d’extrême droite, ont exacerbé la haine et les violences envers les migrants. »
    Ces dernières semaines, plusieurs manifestations anti-immigrés ont eu lieu dans l’archipel. Les ONG continuent d’alerter sur une situation qui rappelle celle des camps de l’île grecque de Lesbos, où les conditions de vie étaient déplorables. Samedi 6 février, une manifestation non autorisée de migrants sur l’île de Grande Canarie a été dispersée par la garde civile espagnole. Menacés d’expulsion, les migrants demandent à être transférés en Espagne continentale et exigent de meilleures conditions d’accueil. Selon l’hebdomadaire marocain TelQuel, qui s’est rendu sur place, quelque 400 Marocains enfermés dans le camp du collège Leon, situé dans un établissement scolaire abandonné de Grande Canarie, ont entamé samedi une grève de la faim

    #Covid-19#migrant#migration#canaries#maroc#UE#sante#violence#crisemigratoire#pandemie#migrationirreguliere#tourisme

  • Covid-19 : au Ghana, une deuxième vague qui frappe davantage les jeunes
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/27/covid-19-au-ghana-une-deuxieme-vague-qui-frappe-davantage-les-jeunes_6067823

    Jusqu’à présent, le Ghana n’a recensé officiellement que 367 morts. Mais, chez les épidémiologistes, cette nouvelle vague fait ressurgir les inquiétudes du mois de mars, lorsque l’Afrique de l’Ouest se voyait prédire une déferlante meurtrière du Covid-19. « Dans certains pays, comme au Mali, on atteint désormais des nombres de cas et de décès supérieurs à la première vague, avec un impact plus important sur les systèmes de santé, met en garde Yap Boum, représentant régional pour Epicenter Africa, la branche recherche de Médecins sans frontières (MSF). Ce qui peut s’expliquer en partie par une rigueur plus importante lors de la première vague, où les pays africains étaient bien préparés et la communauté plus engagée face à cette nouvelle maladie. »
    Plus préoccupant encore, Nana Akufo-Addo a reconnu que « certains passagers [arrivant au Ghana] ont été testés positifs aux nouveaux variants du Covid-19 ». Des travaux sont en cours pour déterminer leur présence et l’étendue de la propagation au sein de la population. Les résultats du séquençage des souches circulant en Afrique n’ayant pas encore été entièrement divulgués, impossible pour l’instant de savoir de quels variants il s’agit. La souche sud-africaine a déjà été détectée au Botswana, en Gambie et en Zambie et la souche britannique en Gambie, tandis qu’un nouveau variant serait apparu au Nigeria. « Il n’est pas exclu d’avoir de nouveaux variants spécifiques au Ghana ayant leurs propres particularités », s’inquiète Yap Boum.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#ghana#variant#sante#casimporte

    • La prévalence nouvelle de cas sérieux chez des patients jeunes sans antécédents médicaux fait tiquer les médecins. « Depuis le début de l’épidémie, le Covid-19 frappe à tout âge, rappelle le docteur Isaac Adomakoma, à l’hôpital universitaire Korle-Bu d’Accra. Mais, cette fois-ci, les cas graves sont répartis différemment. Lors de la première vague, la plupart des patients sévèrement touchés étaient des personnes âgées avec comorbidités, tandis que les jeunes en bonne santé s’en sortaient généralement avec peu de symptômes, voire aucun. Or la seconde vague atteint désormais sévèrement des personnes jeunes sans comorbidités, parfois même mortellement. Si on ne respecte pas strictement les protocoles sanitaires, cette seconde vague risque de faire des ravages au sein de cette population. »

  • #Diary_Sow, l’étudiante sénégalaise disparue en France depuis des semaines, va bien
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/22/l-etudiante-senegalaise-disparue-en-france-dit-faire-une-pause-pour-retrouve

    Le ministre a publié ces extraits d’une lettre et d’échanges avec elle sur son compte Twitter, avec son accord et celui de sa famille, alors que disparition de la jeune femme avait donné lieu à nombre d’informations erronées et d’infox.

    « Si je ne m’étais pas manifestée jusqu’à présent, c’est pour la simple raison que j’étais dans l’impossibilité de le faire », dit-elle mystérieusement. « J’ai laissé assez d’indices derrière moi pour qu’on sache que je partais de mon plein gré. Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Considère cela comme une sorte de répit salutaire dans ma vie », dit-elle à son mentor.

    Celle qui fut distinguée meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 assure ne pas avoir cédé à la pression, ni aux doutes. « Je n’ai pas disjoncté à cause du confinement ou de la prépa », dit-elle. « Ceux qui cherchent une explication rationnelle à mon acte seront déçus puisqu’il n’y en a aucune », dit-elle. Elle parle de « désir irrépressible, irraisonné et si profondément irrationnel », et n’aurait « jamais cru que [son] nom allait alimenter autant de débats, qu’autant de gens allaient s’inquiéter ». Elle prie son mentor « de rassurer les gens qui me cherchent. Je vais bien, je suis en sécurité. Sache que je suis terriblement, profondément désolée ».

  • Art contemporain : face au Covid-19, le virage numérique des galeries africaines
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/19/art-contemporain-face-au-covid-19-le-virage-numerique-des-galeries-africaine

    De fait, partout où un marché local s’est plus ou moins structuré, les galeries ont réussi à tirer leur épingle du jeu. « L’annulation des foires nous a privé d’importantes sources de revenus et surtout de networking, admet Danda Jaroljmek, directrice de la Circle Art Gallery, à Nairobi. Mais en nous recentrant sur les acheteurs kényans, on s’en est sorti. Finalement, 2020 fut meilleure que les huit années précédentes ! »

    Ce bilan, l’énergique galeriste le doit autant à la suppression des frais inhérents aux foires qu’au basculement numérique. Ainsi, lors des trois mois de confinement, elle a renouvelé son abonnement à la plateforme de ventes en ligne Artsy et organisé pas moins de trois expositions virtuelles. Si aujourd’hui le taux d’infection reste bas au Kenya, ses visiteurs n’ont pas pris pour autant le chemin de sa galerie, préférant converser et négocier par courriel.

  • Sahara : importantes manœuvres algériennes à la frontière marocaine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/19/sahara-importantes-man-uvres-algeriennes-a-la-frontiere-marocaine_6066769_32


    David T. Fischer, ambassadeur des Etats-Unis au Maroc, devant une carte du pays reconnaissant le territoire du Sahara occidental comme faisant partie du royaume chérifien, à Rabat, le 12 décembre 2020.
    AFP

    L’exercice de l’Armée nationale populaire a mobilisé des chars, des véhicules tout-terrain, des hélicoptères, des avions de combat et des appareils ravitailleurs.

    L’armée algérienne a procédé à d’importantes et spectaculaires manœuvres aéroterrestres à Tindouf (sud), province frontalière du Sahara occidental et du Maroc, selon des images de la télévision publique algérienne diffusées lundi soir 18 janvier.

  • Covid-19 : l’Afrique du Sud confrontée à une deuxième vague brutale
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/18/l-afrique-du-sud-confrontee-a-une-deuxieme-vague-brutale_6066660_3212.html


    Dans une unité Covid de l’hôpital Steve Biko, à Pretoria (Afrique du Sud), le 11 janvier 2021.
    PHILL MAGAKOE / AFP

    De plus en plus d’hôpitaux atteignent leur capacité maximale d’accueil alors que le variant sud-africain serait 50 % plus contagieux que les lignées connues jusque-là.

    Des soignants, les pieds dans l’eau après des pluies intenses, s’occupant de malades du Covid-19 abrités par une simple structure métallique sur un parking. Publiées sur un compte Instagram supprimé depuis, les images sont devenues le symbole de la nouvelle crise sanitaire qui frappe l’Afrique du Sud. Submergé par un nombre record de patients gravement atteints, l’hôpital Steve-Biko, à Pretoria, n’a d’autre choix que de prendre en charge les nouveaux cas dans des tentes initialement destinées au triage des arrivées.

    « L’augmentation du nombre de patients sérieusement malades, qui ont besoin de soins intensifs et arrivent parfois en groupe, met une sérieuse pression sur l’établissement », a reconnu le département de la santé de la province du Gauteng dans un communiqué annonçant l’installation de deux tentes supplémentaires. Comme (lui) l’hôpital Steve-Biko, de plus en plus d’établissements atteignent leur capacité maximale dans les provinces les plus touchées par la deuxième vague de Covid-19 qui frappe l’Afrique du Sud, ravivant la crainte d’un manque de lits, d’oxygène et d’équipements de protection.

    L’ampleur de la nouvelle déferlante a déjà largement dépassé celle de la première vague. Alors que le pic des nouvelles contaminations quotidiennes s’établissait à 13 900 en juillet 2020, l’Afrique du Sud, pays le plus touché par la pandémie sur le continent, a régulièrement dépassé le seuil des 20 000 nouvelles infections par jour depuis le début de l’année.

    • Le 13 janvier, les autorités ont annoncé la mort de 800 malades, un autre triste record. Officiellement, 36 000 personnes sont décédées du Covid-19 en Afrique du Sud depuis le début de la pandémie, mais la courbe de l’évolution du nombre de morts naturelles montre, elle, un excédent de 80 000 décès en comparaison des années précédentes. Fin décembre, elle indiquait que le nombre de morts naturelles a pratiquement doublé. [...]

      Une étude préliminaire de la London School of Hygiene and Tropical Medecine, en cours de validation par le comité scientifique, suggère que le variant sud-africain serait 50 % plus contagieux que les lignées connues jusque-là. Sa structure réduirait également de 20 % l’immunité offerte par les anticorps développés à la suite d’une infection par les autres formes du virus. L’étude relève, enfin, des indices suggérant que ce variant pourrait entraîner une maladie plus sévère tout en notant une « incertitude substantielle » sur ce point.

      (...) Plus complexe que son cousin britannique, le variant sud-africain présente trois mutations majeures. L’une d’entre elles, appelée « E484K », inquiète particulièrement les scientifiques qui scrutent l’efficacité des vaccins.

      #covid-19 #vaccin #immunité

  • Madagascar : l’archipel de Nosy Be attend désespérément le retour des touristes
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/12/madagascar-l-archipel-de-nosy-be-attend-desesperement-le-retour-des-touriste

    L’île malgache de Nosy Sakatia a rarement si bien mérité sa réputation de petit paradis de carte postale. Plus rien ne vient troubler la beauté de ses paysages et de ses fonds marins. Pas même les touristes qui, habituellement, affluent vers ce sanctuaire de tortues marines géantes situé à dix minutes en bateau de la célèbre Nosy Be, l’île principale d’un petit archipel au nord de Madagascar. Depuis l’irruption de la pandémie de Covid-19, en mars, ils ont déserté les lieux. « En vingt ans d’activité, on n’a jamais connu de saison comme cela », soupire Christine Marindaza, qui, avec son mari Richard – natif de l’île –, tient des bungalows sur la plage et un restaurant. « Pas de touristes internationaux depuis mars, seulement des résidents de Madagascar, malgaches ou expatriés… Ça ne représente rien sur un exercice et le pouvoir d’achat n’est pas le même non plus », Le 1er octobre, le gouvernement avait pourtant annoncé la reprise des vols internationaux pour amorcer un redémarrage de l’activité touristique sur Nosy Be. Le président Andry Rajoelina s’y était déjà rendu en personne, fin juillet, pour rassurer les opérateurs. Mais le 23 octobre, la deuxième vague de l’épidémie sévissant en Europe a poussé les autorités à interdire l’embarquement vers Madagascar dans une dizaine de pays. Parmi eux, la France et l’Italie, qui représentent près de 95 % des touristes se rendant habituellement sur l’archipel de Nosy Be. Toutes les réservations effectuées pour novembre et décembre ont été annulées d’un coup, laissant les entrepreneurs désemparés.Lors des crises politiques passées, en 2002 ou 2009, le tourisme local avait déjà connu des périodes de creux. « Mais les gens continuaient de venir parce qu’ils ne se sentaient pas concernés par ce qui se passait à Antananarivo. Cette fois, c’est international. C’est la première fois que je vois nos îles si désertes », témoigne Christine Marindaza. Comme tous les opérateurs touristiques, le couple a bénéficié d’un report de charges octroyé par le gouvernement, mais il survit essentiellement grâce à ses économies et au soutien financier d’amis de l’étranger. Sur Nosy Be, même les hôtels de luxe ont fermé en attendant la réouverture des frontières.

    #Covid-19#migrant#migration#madagascar#sante#economie#tourisme#luxe#frontiere#pandemie

  • Covid-19 : des milliers de Zimbabwéens affluent en Afrique du Sud pour fuir le confinement
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2021/01/11/covid-19-des-milliers-de-zimbabweens-affluent-en-afrique-du-sud-pour-fuir-le

    Venu du Zimbabwe, le chauffeur de poids lourds Wallace Muzondiwa attend depuis quatre jours dans son camion pour entrer en Afrique du Sud, où des milliers de personnes ont afflué à la frontière pour fuir les nouvelles restrictions liées au Covid-19 dans son pays. L’afflux de personnes voulant quitter le Zimbabwe a pris de court les responsables de l’immigration au poste-frontière de Beitbridge, le deuxième plus important d’Afrique du Sud, où des foules en colère sont bloquées dans des embouteillages.« La situation est très très très chaotique », résume Wallace Muzondiwa, qui s’apprête à reprendre la route après que les autorités ont finalement accepté son test négatif au coronavirus et des papiers supplémentaires requis en rapport avec la pandémie. « La queue avance très lentement et le soleil tape très fort », se plaint-il.
    Harare a ordonné, samedi 2 janvier, un nouveau confinement sur l’ensemble du territoire en raison d’une recrudescence des cas de contamination au Covid-19. Au Zimbabwe, le nombre de cas a plus que doublé depuis novembre, atteignant 18 000. Le pays, en proie depuis le début des années 2000 à une très grave crise économique qui a provoqué l’effondrement de son système de santé, avait déjà décrété un premier confinement en mars 2020, mais ces mesures avaient été progressivement assouplies à partir de mai.
    Au poste-frontière, des voyageurs à l’air perdu se pressent avec leurs bagages, s’engouffrent dans des taxis garés le long de stands vendant des ailes de poulet grillé à emporter. Le coronavirus a compliqué le passage, déjà laborieux, de la frontière, où des poids lourds peuvent parfois attendre des jours pour régler les formalités douanières. « Ce sont les papiers qui provoquent des retards aux frontières », juge Sinki Tshangise, un chauffeur sud-africain de 44 ans qui franchit les frontières du Botswana, du Malawi, de la Zambie et du Zimbabwe depuis presque dix ans.
    Les certificats de test négatif au coronavirus ont souvent expiré avant l’arrivée au poste-frontière, contraignant les chauffeurs à se faire de nouveau tester sur la route, ajoute M. Tshangise : « Je ne pense pas pouvoir me permettre de payer de nouveaux tests à chaque fois que je dois passer une frontière. » Au poste-frontière de Beitbridge, les chauffeurs de poids lourds ont été rejoints par des foules de voyageurs faisant la queue pour des tests PCR fournis par le gouvernement sud-africain. Selon les membres du personnel soignant, qui pratiquent les tests sous une tente, l’afflux de personnes provenant du Zimbabwe depuis le début du deuxième confinement est difficile à gérer.Certains Zimbabwéens ont en outre attrapé le virus en prenant la route pour l’Afrique du Sud, selon l’infirmier Country Musekwa. De longues files d’attente se sont formées sur le seul pont qui surplombe le fleuve Limpopo, frontière naturelle entre les deux pays. « Des gens qui disent qu’ils ont été testés négatifs au Zimbabwe sont testés positifs ici parce qu’ils ont été sur le pont pendant plus de quatre jours », dit-il.

    #Covid-19#migrant#migration#afriquedusud#zimbabwe#zambie#botswana#frontiere#sante#test#circulation