• HCR - L’hiver dans l’hémisphère sud accroît les défis pour les réfugiés et les migrants vénézuéliens
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/6/60c21b9ea/lhiver-lhemisphere-sud-accroit-defis-refugies-migrants-venezueliens.html

    L’hiver dans l’hémisphère sud accroît les défis pour les réfugiés et les migrants vénézuéliens. Dans la région méridionale de l’Amérique du Sud, la chute des températures entraîne des difficultés supplémentaires pour les sans-abris, et s’ajoutent à la pauvreté engendrée par la pandémie de coronavirus.Le froid ne ressemble en rien à ce que Wendy* avait pu expérimenter auparavant. Cette grand-mère de 52 ans et sa famille vivent dans la rue à Santiago, la capitale chilienne, après avoir fui leur pays d’origine, le Venezuela, un pays tropical où la température descend rarement en dessous de 20°C.Mais depuis qu’ils ont fui vers la nation la plus méridionale de l’Amérique du Sud, la famille a dû faire face à des conditions hivernales pour la première fois. L’hiver imminent de l’hémisphère sud entraîne régulièrement des températures inférieures à zéro à Santiago, et Wendy et sa famille s’inquiètent de la manière dont ils vont se protéger des éléments au cours des prochains mois. Wendy et sa famille ne sont pas les seuls dans ce cas. Parmi les plus de cinq millions de Vénézuéliens qui ont fui les pénuries généralisées de nourriture et de médicaments et l’insécurité croissante dans leur pays, beaucoup ont trouvé refuge dans des pays andins comme la Colombie et le Pérou, ainsi qu’en Argentine et au Chili, au sud de l’Amérique du Sud, où le froid peut être mordant. L’arrivée de l’hiver dans l’hémisphère sud menace d’aggraver les effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19, qui a particulièrement touché l’Amérique latine et continue de sévir dans une grande partie de la région. La combinaison de la pandémie de Covid-19 et du climat hivernal constitue une menace directe pour les réfugiés et les migrants vénézuéliens dans de nombreuses régions d’Amérique du Sud. (...)
    « En Équateur, le froid était vraiment intense. Mon enfant a commencé à faire de l’hypothermie et à vomir à cause du froid », se souvient cette mère de 20 ans, qui a voyagé avec son fils de 2 ans, son frère, sa mère et le compagnon de cette dernière, bravant les fermetures de frontières liées à la pandémie de Covid-19 à certains endroits. La famille a dû faire face à des températures encore plus froides à son arrivée dans la ville frontalière chilienne de Colchane. « La nuit, le froid était extrême au point que les draps étaient couverts de glace. »Après plus de deux semaines à Colchane, où ils ont dormi dans la rue ou dans des stations-service, se serrant les uns contre les autres pour se réchauffer, la famille a réussi à rassembler suffisamment d’argent pour acheter des billets de bus pour le voyage de plus de 2100 kilomètres vers Santiago.Mais le fait d’arriver enfin à destination n’a pas amélioré leur situation. Souvent, ils n’ont pas d’autre choix que de dormir dans la rue. Ils se gagnent un peu d’argent en vendant des bonbons aux passants mais, la plupart du temps, ils ne parviennent pas à en vendre suffisamment pour se payer une chambre d’hôtel pour la nuit. De plus, être sans-abri a des coûts cachés : la famille doit payer pour utiliser une salle de bain et pour que quelqu’un surveille leurs maigres possessions pendant qu’ils vendent leurs produits.Dans toute la région, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, redouble d’efforts pour aider les Vénézuéliens à lutter contre les conditions hivernales. Au Chili, où vivent environ 460 000 réfugiés et migrants vénézuéliens, le HCR distribue des kits d’équipement contre les conditions hivernales et des couvertures thermiques, ainsi qu’une aide en espèces et des bons électroniques pour que les personnes dans le besoin puissent acheter des appareils de chauffage, du carburant et des vêtements d’hiver.Des kits d’équipement contre les conditions hivernales seront également distribués en Argentine, en Bolivie et en Uruguay. Au Pérou, où l’hiver est arrivé plus tôt que prévu cette année, affectant des villes de haute altitude comme Cuzco et Arequipa avec plus de 15 centimètres de neige, le HCR travaille avec des équipes de volontaires vénézuéliens pour venir en aide aux plus vulnérables, y compris les communautés indigènes péruviennes.Alors que la plupart du Brésil est un pays tropical - avec des parties de la région amazonienne récemment touchées par des inondations historiques - le sud du pays peut devenir très froid en hiver. Le HCR fait son possible pour collecter des fonds et distribuer des vêtements chauds aux réfugiés et migrants vénézuéliens dans cette région.

    #Covid-19#migrant#migration#chili#venezuela#argentine#bolivie#perou#uruguay#sante#vulnerabilite#HCR

  • HCR - Les personnes déracinées sont confrontées à l’insécurité alimentaire à cause de la pandémie
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/60644db3a/personnes-deracinees-confrontees-linsecurite-alimentaire-cause-pandemie.html

    Les personnes déracinées sont confrontées à l’insécurité alimentaire à cause de la pandémie. Du fait des confinements dus à la pandémie de Covid-19 qui suppriment des emplois et des revenus, un nombre croissant de réfugiés et de demandeurs d’asile subissent la faim.A cause de la pandémie et des confinements, les personnes déracinées sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire.Lorsque Kimberly Virguez a finalement fait le choix déchirant de quitter son pays natal, le Venezuela, elle avait déjà perdu 15 kilos à cause des pénuries alimentaires généralisées. Au Pérou, où elle a déposé une demande d’asile, elle a rapidement repris du poids. Mais la pandémie de Covid-19 est arrivée. Kimberly a perdu son emploi, et elle et son mari ont dû commencer à sauter des repas pour avoir de quoi nourrir leurs jumeaux en pleine croissance. Après des mois lors desquels ces parents ne se nourrissaient qu’une seule fois par jour, Kimberly a de nouveau perdu 15 kg, pour revenir à son poids en quittant le Venezuela en 2018. « C’est effroyable car il n’y a aucune solution. Les placards sont vides mais, à cause des restrictions, vous ne pouvez pas sortir et trouver un emploi pour gagner de l’argent et acheter de la nourriture£ », explique Kimberly, qui a perdu son emploi d’assistante cuisinière lorsque le virus a démarré sa propagation mortelle en Amérique latine en mars 2020. Elle a ensuite été licenciée d’un autre poste qu’elle avait brièvement occupé avant que le Pérou ne soit confiné une seconde fois en janvier dernier. Des situations comme celle de Kimberly se produisent couramment dans le monde entier, les restrictions liées au coronavirus coûtant des centaines de millions d’emplois et précipitant un nombre incalculable de personnes en faillite financière. Dans ce contexte, les personnes déracinées - qui sont parfois contraintes de fuir leur foyer avec tout ce qu’elles peuvent emporter - sont particulièrement vulnérables à l’insécurité alimentaire et à la malnutrition. Après s’être débrouillées tant bien que mal l’année dernière, beaucoup se retrouvent aujourd’hui dans une situation désespérée, devant sauter des repas, faire la queue à la soupe populaire, mendier ou chercher des restes de nourriture.
    « Aucun pays n’est épargné » par les ravages de la pandémie de coronavirus, peut-on lire dans un récent rapport du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui examine les liens étroits entre la faim dans le monde et les déplacements. Selon ce rapport, la plupart des personnes déracinées vivent en milieu urbain, où l’impact économique du Covid-19 est le plus sévère et où elles sont souvent les premières à perdre leur emploi en temps de crise.
    Selon le PAM, en raison de la pandémie, quelque 270 millions de personnes pourraient se trouver en situation d’insécurité alimentaire aiguë à la fin 2020. Cela représente environ le double des 135 millions de personnes, selon les estimations sur la situation d’insécurité alimentaire en 2019 - une année déjà sans précédent pour la faim. Etant donné qu’on estime que 80% des personnes déracinées à travers le monde se trouvent dans des zones touchées par des niveaux élevés de malnutrition et d’insécurité alimentaire aiguë, la pandémie a aggravé une situation déjà désespérée.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#personnedeplacee#alimentation#pauvrete#vulnerabilite#PAM#OIM#urbain#economie

  • HCR - Les réfugiés rohingyas et les Bangladais bénéficient des campagne inclusives de lutte contre le Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/60547797a/refugies-rohingyas-bangladais-beneficient-campagne-inclusives-lutte-contre.ht

    Les réfugiés rohingyas et les Bangladais bénéficient des campagne inclusives de lutte contre le Covid-19. Les établissements de santé de Cox Bazar prennent en charge tant les réfugiés rohingyas que les Bangladais atteints du Covid. La campagne de vaccination nationale sera mise en œuvre selon la même approche inclusive.Sokina, une ressortissante bangladaise, s’entretient avec le docteur Nazia Sultana, responsable du centre d’isolement et de traitement d’Ukhiya, où elle a bénéficié d’un traitement contre le Covid-19 en janvier 2021.Lors de l’apparition des premiers cas de Covid-19 au Bangladesh en mars 2020, des inquiétudes ont rapidement suivi quant à la propagation potentielle du virus dans les installations de réfugiés densément peuplées du sud du pays qui abritent plus de 860 000 Rohingyas. Un an plus tard, sur un total de près de 30 000 tests effectués dans les camps rohingyas, seuls 400 cas de Covid-19 ont été confirmés, ainsi que 10 décès. Les raisons pour lesquelles le nombre d’infections et de décès enregistrés est plus faible que prévu ne sont pas encore identifiées mais, depuis le début de la pandémie, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés et d’autres institutions d’aide ont travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement et les autorités locales pour mettre au point une réponse qui inclut à la fois les réfugiés et les communautés locales du Bangladesh.« La coordination et la collaboration entre les agences sont essentielles, tandis que l’engagement proactif des réfugiés et des communautés d’accueil a été un facteur crucial dans la lutte et la prévention contre le Covid-19 à Cox Bazar », a déclaré le Dr Allen Gidraf Kahindo Maina, responsable au HCR pour la santé publique dans ce district.
    Dans un premier temps, les moyens de lutte ont inclus des messages radiophoniques, des vidéos et des affiches en langues rohingya, birmane et bengali pour partager des informations sur la manière de se protéger contre le virus. La campagne de sensibilisation comprenait également des centaines de travailleurs de santé communautaires bénévoles, dont beaucoup étaient des réfugiés, effectuant des visites de porte-à-porte pour partager des informations et aider les établissements de santé locaux à identifier et à traiter les cas de Covid-19.
    Depuis le début des efforts de lutte contre le Covid, les agences humanitaires ont contribué à la création de 14 centres d’isolement et de traitement (ITC) à l’intérieur des camps et dans les communautés d’accueil environnantes à Cox Bazar. A la fin 2020, plus de 1200 lits étaient disponibles dans ces centres. Les ITC sont équipés pour fournir des soins aux patients bangladais et rohingyas atteints du Covid-19, avec des symptômes légers ou plus graves.En mai 2020, le HCR et son partenaire, Relief International, ont ouvert le premier centre de ce type dans la ville d’Ukhiya, quelques jours seulement avant que le premier réfugié rohingya ne soit testé positif au Covid-19.

    #Covid-19#migrant#migration#birmanie#rohingya#CoxBazar#UNHCR#sante#vaccination#inclusion

  • HCR - Le Népal devient le premier pays d’Asie-Pacifique à vacciner les réfugiés contre le Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/60631191a/nepal-devient-premier-pays-dasie-pacifique-vacciner-refugies-contre-covid.htm

    Le Népal devient le premier pays d’Asie-Pacifique à vacciner les réfugiés contre le Covid-19. Le Népal vaccine les réfugiés âgés de plus de 65 ans dans le cadre de son programme national de vaccination.Laxmi Maya Regmi, âgée de 72 ans et réfugiée bhoutanaise, n’aurait jamais pensé avoir besoin d’une vaccination à son âge. Toutefois, le 19 mars dernier, elle a compté parmi les premiers réfugiés à recevoir un vaccin contre le Covid-19 dans le camp de Beldangi, à l’est du Népal.« Je ne voulais pas manquer cette occasion. Je suis très heureuse maintenant », a-t-elle déclaré, après avoir reçu sa première dose. « J’avais entendu dire que les personnes âgées comme moi étaient plus exposées à la maladie. Je me sens en sécurité maintenant. »
    Le Népal est le premier pays de la région Asie-Pacifique à vacciner les réfugiés contre le Covid-19, dans le cadre de son programme national de vaccination. Les réfugiés du camp ont été vaccinés dans le cadre de la deuxième phase de ce programme, qui a débuté le 7 mars et vise les personnes âgées de plus de 65 ans.Le pays a démarré sa campagne de vaccination en date du 27 janvier dernier, après que le gouvernement indien ait fait don d’un million de doses de Covishield, la version du vaccin Oxford-AstraZeneca qui est produite en Inde. Au cours de la première phase, les travailleurs de santé de première ligne, les agents d’assainissement et d’hygiène ainsi que les responsables de la sécurité ont été vaccinés. Les autorités locales, les responsables des réfugiés et les responsables de la sécurité ont mis en place un centre de vaccination temporaire dans le camp de réfugiés et, au 24 mars, quelque 668 réfugiés âgés de plus de 65 ans avaient déjà été vaccinés contre le virus dans tout le pays. D’autres réfugiés seront inscrits au programme de vaccination lorsque le gouvernement recevra des livraisons supplémentaires de vaccins.
    Le Népal accueille près de 20 000 réfugiés, principalement des Tibétains et des Bhoutanais, arrivés respectivement en 1959 et au début des années 1990. Depuis le début de la pandémie, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, travaille en étroite collaboration avec d’autres agences des Nations Unies et les autorités gouvernementales pour plaider en faveur de l’inclusion des réfugiés dans les plans de prévention et de lutte contre le Covid-19.« Le gouvernement népalais a fait preuve d’un leadership exemplaire en matière de réponses de santé publique en incluant les réfugiés dans les plans et le déploiement de la vaccination nationale », a déclaré Carolin Spannuth Verma, représentante du HCR au Népal. « Le risque de contracter le Covid-19 est le même pour tous. Peu importe que vous soyez un réfugié ou non », a déclaré Shrawan Kumar Timilsina, le chef du district de Jhapa, dans l’est du Népal, où se trouvent les deux camps de réfugiés du pays. « Protéger la vie de toutes les personnes est notre priorité. »Bhakti Prasad Baral, 83 ans, a fui le Bhoutan en 1992 et vit désormais dans le camp de Beldangi. Il se déclare « chanceux » d’avoir reçu le vaccin.
    « Il était vraiment difficile d’endurer ce qui se passait à cause de la pandémie », a déclaré l’octogénaire, qui travaille comme prêtre hindou dans sa communauté. « Les mots me manquent pour remercier le gouvernement du Népal de prêter attention aux personnes âgées comme nous. »

    #Covid-19#migrant#migration#nepal#sante#vaccination#inclusion#refugie

  • HCR - Des prix pour récompenser le travail des réfugiés face à la pandémie de Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/605dfc57a/prix-recompenser-travail-refugies-face-pandemie-covid-19.html

    Des prix pour récompenser le travail des réfugiés face à la pandémie de Covid-19Les Prix d’innovation ONG 2020 du HCR récompensent le travail d’organisations dirigées par des réfugiés pour aider les personnes déracinées et vulnérables à faire face à la pandémie.
    Une station de radio pour les réfugiés luttant contre la désinformation sur le Covid-19 au Kenya et un groupe local distribuant de la nourriture et des médicaments aux réfugiés et demandeurs d’asile LGBTQI+ en Afrique du Sud figurent parmi les lauréats des Prix d’innovation ONG 2020 du HCR, annoncés lors d’une cérémonie virtuelle jeudi.Chaque année, le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, célèbre le travail et les réalisations innovantes des organisations non gouvernementales (ONG) pour assurer la protection et fournir des services aux réfugiés, aux déplacés internes et aux apatrides. Cette année, les prix sont dédiés aux organisations dirigées par des réfugiés, en reconnaissance de leur rôle en première ligne dans la prévention et la lutte contre le Covid-19.
    « Par cette récompense, nous voulons signaler que les organisations dirigées par des réfugiés – plus que toute autre - se sont avérées être les plus importantes et les plus efficaces pour trouver des solutions innovantes et locales aux défis rencontrés dans leurs propres communautés en ces temps difficiles », a déclaré Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, lors de la cérémonie virtuelle de remise des prix.
    Sur un total sans précédent de 410 nominations, sept lauréats ont été annoncés, un pour chacune des régions où opère le HCR. Ils recevront chacun une dotation financière de 15 000 dollars. Parmi les lauréats figure Refugee Youth Education Hub, une organisation basée dans l’installation de réfugiés de Dadaab, au Kenya, pour promouvoir la paix et le développement par l’apprentissage. Outre la mise en place d’une bibliothèque de plus de 60 000 livres pour aider les réfugiés à poursuivre leur apprentissage pendant le COVID-19, l’organisation anime également une émission de radio locale pour fournir aux réfugiés et aux communautés d’accueil des informations actualisées pendant la pandémie et combattre la vague de désinformation sur le virus.
    Au Maroc, l’Association Vivre Ensemble œuvre à promouvoir la cohésion sociale parmi les réfugiés et les communautés d’accueil du pays par le biais d’activités pour les jeunes dans les écoles, les camps d’été, les clubs de jeunes et les universités. En plus de fournir une aide alimentaire et locative aux familles réfugiées et marocaines durant la pandémie, elle a également partagé des informations vitales par le biais de campagnes de sensibilisation numériques.
    The Fruit Basket est une ONG sud-africaine qui défend les droits et la sécurité des réfugiés, demandeurs d’asile et migrants LGBTQI+ vivant dans le pays. Par le biais d’appels et de campagnes de cagnottes en ligne, elle a répondu aux besoins les plus pressants de la communauté durant la pandémie, en fournissant des vivres, une aide pour le paiement des loyers et des médicaments, et en maintenant un sentiment de communauté pour les personnes en situation d’isolement social.
    Au Honduras, Jóvenes Contra la Violencia (Jeunesse contre la violence) a été créée par de jeunes représentants de communautés touchées par la violence et les déplacements forcés. Depuis l’arrivée de la pandémie de Covid-19, l’organisation a mis au point une enquête pour identifier les personnes vulnérables au sein de ces communautés et leur fournir un soutien et des informations ciblés.Parmi les autres lauréats, citons l’organisation Hero2B, créée par le réfugié syrien Imad Elabdala en Suède pour aider les enfants à surmonter des expériences traumatisantes par le biais de récits, d’un soutien psychosocial et de la technologie ; Great Step Initiative, une association créée par des réfugiés camerounais dans l’installation d’Adagom au Nigéria. Elle fournit un soutien psychosocial et a mis en place des centres d’appel pour la prévention et la lutte contre le Covid-19 ; et enfin le Roshan Learning Centre en Indonésie, qui a mis en place des outils et des ressources éducatives à distance pour aider les réfugiés à poursuivre leur apprentissage durant la pandémie.

    #Covid-19#migration#migrant#monde#sante#UNHCR#personnedeplacee#refugie#demandeurdasile#psychosocial#communaute#vulnerabilite

  • HCR - Dix ans après le début du conflit, les réfugiés syriens luttent toujours pour leur survie
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/3/604f19e3a/ans-apres-debut-conflit-refugies-syriens-luttent-survie.html

    Alors que le conflit syrien entre dans sa deuxième décennie, plutôt que de s’améliorer, la vie quotidienne des 5,6 millions de réfugiés vivant dans les pays de la région est plus difficile que jamais.La pauvreté et l’insécurité alimentaire ne cessent de croître, le taux de scolarisation et l’accès aux soins de santé sont en baisse, et la pandémie de Covid-19 a fait disparaître en grande partie le travail informel dont dépendaient les réfugiés.
    « Petit à petit, tout ce que j’avais bâti [...] au cours des six ou sept dernières années a été réduit à néant, il ne reste plus rien », a expliqué Yasser, le mari de Hala. « La situation est très dure [...], ça nous a touché au plus profond de nous-mêmes, les enfants sont déprimés. »« J’ai 16 ans - à cet âge, je devrais vivre les meilleurs moments de mon existence », a ajouté leur fils Amer. « Le fait de devoir abandonner l’école m’a donné l’impression d’être indésirable dans cette vie. Je travaillais 12 heures par jour, debout, alors que ma place est à l’école pour étudier. »
    La crise financière au Liban a fait chuter le cours de la monnaie et augmenter les prix des produits de base. Combinée aux effets économiques dévastateurs de la pandémie de Covid-19, cette situation a fait passer le taux de réfugiés syriens dans le pays vivant sous le seuil d’extrême pauvreté à près de 90% à la fin de 2020.Amer et son père Yasser ont tous deux perdu leur emploi au cours de la pandémie, les mettant en difficulté pour subvenir à leurs besoins et leur faisant craindre d’être expulsés de l’appartement humide où deux des enfants ont développé de graves problèmes d’asthme. La situation a également nui à la santé mentale de la famille. Hala passe souvent des journées entières sans pouvoir sortir du lit, et elle et son fils Amer ont des pensées suicidaires. C’est une tendance générale chez les réfugiés syriens, dont les problèmes psychiques sont de plus en plus nombreux, en raison de leur déracinement prolongé, de la pandémie et de la dégradation des conditions économiques. Fin 2020, un centre d’appels au Liban géré par le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, a fait état d’une augmentation des appels de réfugiés pensant au suicide et à l’automutilation. Yasser résume leur situation en disant que malgré le fait qu’ils aient échappé au conflit en Syrie, « c’est comme si nous vivions une guerre quotidienne ; une guerre silencieuse et intérieure. »

    #Covid-19#migrant#migration#syrie#liban#sante#refugie#santementale#suicide#depression#UNHCR#pauvrete#guerre

  • HCR - « Tout ce que je veux, c’est un médecin pour mon frère et une école pour moi »
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/60081601a/veux-cest-medecin-frere-ecole.html

    Le HCR appelle à fournir des abris décents, à augmenter les capacités d’accueil et à accélérer les transferts vers la Grèce continentale, parallèlement à des programmes efficaces d’intégration des réfugiés, à un soutien continu de la Commission européenne et à la relocalisation dans d’autres États européens. Le voyage long de 10 heures depuis Athènes vers la ville de Speyer, dans le sud-ouest de l’Allemagne, met fin à une période de turbulences pour la famille Mohamed, qui avait commencé, il y a trois ans, lors du meurtre du père de Nasro par des militants à Mogadiscio, la capitale de la Somalie.
    Les militants ont également menacé la vie de Hindi. Dans l’incapacité de s’occuper de ses enfants et craignant pour sa vie, elle a décidé en 2018 de fuir son pays natal et de se rendre en Grèce. Ils ont passé dix mois dans des conditions difficiles au sein d’un centre d’accueil sur l’île de Leros, avant d’apprendre qu’ils allaient être transférés en Allemagne et pouvoir mener une vie plus stable. Pendant les deux premières semaines, la famille a été mise en quarantaine dans un centre de réfugiés à Speyer en raison de la pandémie de Covid-19. Ils avaient leur propre chambre bien équipée, ce qui semblait un luxe après de nombreux mois de conditions difficiles en Grèce.

    #Covid-19#migrant#migration#grece#sante#unhcr#refugie#integration

  • HCR - Inclure les réfugiés dans les programmes de vaccination : la clé pour mettre fin à la pandémie
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/600012dca/inclure-refugies-programmes-vaccination-cle-mettre-fin-pandemie.html

    Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, fait son possible afin que quelque 80 millions de personnes déracinées dans plus de 100 pays, dont 29,6 millions de réfugiés, soient prises en compte dans les stratégies de vaccination et de traitement contre la Covid-19. Mike Woodman, responsable au HCR pour la santé publique, a évoqué les défis à relever avec Tim Gaynor, rédacteur en chef du site web.
    A qui incombe la responsabilité de vacciner les réfugiés, les déplacés internes et les apatrides ?
    Les autorités nationales sont responsables des programmes de santé publique et des campagnes de vaccination contre la Covid-19. La distribution et l’administration des vaccins aux réfugiés et à d’autres personnes relevant de la compétence du HCR seront coordonnées par les autorités sanitaires nationales. Des organisations nationales, internationales et des partenaires de la société civile peuvent être sollicités pour soutenir ces efforts.
    Tous les gouvernements se sont-ils engagés à inclure les réfugiés dans leurs stratégies de vaccination ?

    Le HCR plaide en permanence aux niveaux national, régional et mondial pour que les réfugiés et les autres personnes relevant de sa compétence soient inclus dans les stratégies nationales.
    A ce jour, sur les 90 pays qui élaborent actuellement des stratégies nationales de vaccination contre la Covid-19, 51 d’entre eux - soit 57% - ont inclus les réfugiés dans leurs programmes de vaccination.Nous sommes engagés dans des discussions et des processus décisionnels au sein de COVAX, l’initiative mondiale visant à garantir un accès rapide et équitable aux vaccins contre la Covid-19 pour tous les pays.Nous travaillons avec des partenaires internationaux pour faire en sorte que les affirmations « aucun laissé pour compte » et « accès équitable aux vaccins » ne restent pas de belles phrases, mais qu’il s’agisse bien de pratiques concrètes.
    Quels sont les risques et les conséquences si les réfugiés ne sont pas inclus dans les plans de vaccination nationaux ?
    Selon le raisonnement des experts de santé publique, il est impossible de briser ou de ralentir durablement la transmission du virus à moins que 70% de la population au minimum n’ait acquis une immunité.
    Pour mettre fin à la pandémie, il est essentiel de veiller à ce que les réfugiés soient inclus dans les programmes de vaccination. Exclure les réfugiés, les déplacés ou les non-nationaux des plans de vaccination fait risquer une transmission continue dans ces populations, avec des retombées sur la population nationale.L’exclusion des réfugiés comporte des risques tangibles en matière de protection, allant des conséquences sur leur santé, l’accès aux services, au travail, à l’éducation et aux moyens de subsistance, à la liberté de mouvement et à l’absence de discrimination.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#refugie#demandeurdasile#vaccination#inclusion#populationnationale#immunite#santepublique#covax

  • HCR - Un couple d’Irakiens compte parmi les premiers réfugiés au monde à recevoir le vaccin contre la Covid-19
    https://www.unhcr.org/fr/news/stories/2021/1/6001653ca/couple-dirakiens-compte-premiers-refugies-monde-recevoir-vaccin-contre.html

    « J’espère que la vie sera plus détendue maintenant. Quand je rentrerai chez moi, je pourrai embrasser mes enfants sans devoir me désinfecter les mains avant », a déclaré la réfugiée irakienne Raia jeudi, après avoir reçu le vaccin contre la Covid-19 dans la ville d’Irbid, au nord de la Jordanie. Elle compte ainsi parmi les premiers réfugiés enregistrés par le HCR au monde à être vaccinés contre le virus.Originaires de Bagdad, Raia et son mari Ziad - médecin de profession - ont fui le conflit irakien pour se réfugier en Jordanie en 2006. Ils ont tous deux reçu le vaccin Sinopharm développé en Chine, après avoir été inscrit sur la liste des bénéficiaires prioritaires en raison des maladies chroniques de Ziad, qui le plaçaient dans la catégorie des personnes à haut risque.En sortant du centre de santé après avoir reçu son vaccin, Raia a arboré un large sourire et a levé le pouce en signe de réussite. « Nous voulons juste que la vie revienne à la normale. Le vaccin nous aidera à y parvenir », a-t-elle déclaré.
    En tant que pharmacienne diplômée, Raia connaît l’importance des vaccinations et s’est inscrite avec sa famille dès l’ouverture des inscriptions en Jordanie. Dans le cadre du plan national de vaccination du pays contre la Covid-19, qui a débuté cette semaine, toute personne vivant sur le sol jordanien, y compris les réfugiés et les demandeurs d’asile, a le droit de recevoir le vaccin gratuitement.Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, plaide en permanence, aux niveaux national, régional et mondial, pour que les réfugiés et les autres personnes relevant de notre compétence soient inclus dans les stratégies nationales. En priorité, les vaccins sont mis à la disposition des personnes les plus vulnérables, comme les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques ou les personnes dont le système immunitaire est affaibli, ainsi que les travailleurs de santé et les autres personnes dont le travail est essentiel.Seuls les réfugiés qui font partie de l’une des catégories prioritaires nationales seront vaccinés dans un premier temps. D’autres pourront suivre à mesure que les vaccinations seront étendues.

    #Covid-19#migrant#migration#jordanie#refugie#demandeurdasile#sante#vaccination#inclusion#vulnerabilite#unhcr