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  • Hanouka à l’Élysée : en réaction à la polémique, Emmanuel Macron nie toute atteinte à la laïcité
    https://www.france24.com/fr/france/20231208-hanouka-%C3%A0-l-%C3%A9lys%C3%A9e-en-r%C3%A9action-%C3%A0-la-pol%

    Le président du Crif, Yonathan Arfi, a lui pris ses distances avec cette initiative, parlant d’une « erreur ».

  • Le Conseil d’État s’oppose à l’interdiction systématique des manifestations propalestiniennes
    https://www.france24.com/fr/france/20231018-france-manifestations-pro-palestiniennes-conseil-d-%C3%A9tat-deci

    « La France fait ses propres choix », avait noté le chef de la diplomatie italienne Antonio Tajani, « mais interdire les manifestations dans un pays démocratique quand ce ne sont pas des manifestations violentes ne me semble pas être juste »

    emblématique : le représentant d’un gouvernement facho qui peut se permettre de faire la leçon à Darmanin sur une question de démocratie...

  • L’université de Strasbourg veut restituer des « restes humains » coloniaux pillés en Afrique
    https://www.france24.com/fr/france/20230628-l-universit%C3%A9-de-strasbourg-veut-restituer-des-restes-humains

    Ramenés d’Afrique après des crimes coloniaux ou dans le cadre d’expériences racistes, lorsque l’Alsace était intégrée à l’Allemagne à la fin du dix-neuvième siècle, une trentaine de restes humains appartenant aux collections de l’université de Strasbourg, dont des crânes, vont être étudiés par un comité scientifique. Le but étant de s’assurer qu’ils proviennent bien de Tanzanie et de Namibie avant d’engager une restitution.

    #colonialisme

  • Canicules, sécheresses, maladies : à quoi ressemblerait une #France à +4 °C ?
    https://www.france24.com/fr/france/20230523-canicules-s%C3%A9cheresses-maladies-%C3%A0-quoi-ressemblerait-une

    L’élévation du niveau de la mer augmentera le risque d’inondations côtières, d’érosion des plages et de submersion des terres basses. Des régions entières, notamment en Bretagne et en Normandie, pourraient être gravement affectées, mettant en péril les infrastructures côtières, les habitations et les activités économiques liées au tourisme.

    Outre le secteur touristique, un réchauffement climatique de la France de 4 °C aura d’importantes conséquences sur toute l’économie du pays, et en particulier sur l’agriculture, souligne un rapport d’information du Sénat, publié en mai 2019, sur l’adaptation de la France aux dérèglements climatiques à l’horizon 2050. Celui-ci indique que l’agriculture subira de plein fouet la hausse des températures et la multiplication des périodes de sécheresse avec une baisse des rendements, une baisse de la qualité nutritive des cultures, la perturbation des cycles de croissance, la prolifération de ravageurs et de maladies et « un besoin accru d’irrigation alors même que les ressources hydriques seront plus rares ». Les cultures les plus sensibles à la sécheresse, telles que les céréales, les fruits et les légumes, pourraient être particulièrement touchées.

    Propagation de maladies vectorielles

    Les conséquences seront également sanitaires. La canicule de 2003 avait fait 15 000 morts et les trois épisodes caniculaires de l’été 2022 sont responsables de 2 800 décès, selon Santé publique France. Avec des canicules à répétition et encore plus intenses que celles rencontrées jusqu’à présent, le risque sera grand d’observer chaque été une surmortalité significative. Une France à +4 °C facilitera également « la propagation des maladies vectorielles, notamment en raison de l’extension de l’aire de peuplement du moustique tigre, qui est le vecteur des virus du chikungunya, de la dengue et du zika », indique le rapport d’information du Sénat.

    #climat

  • Sainte-Soline : 2 plaintes pour tentative de meurtre déposées au parquet de Rennes semaine dernière, 2 nouvelles plaintes lundi 3 avril.


    https://www.radiofrance.fr/franceinter/sainte-soline-une-plainte-deposee-pour-tentative-de-meurtre-et-entrave-a

    (article du mercredi 29 mars)

    La famille de M., le second manifestant grièvement blessé lors de la manifestation de Sainte-Soline, a à son tour porté plainte pour « tentative de meurtre » et « entrave aux secours ». Leur avocate, qui est également l’avocate de la famille de S., le confirme à France Inter. La famille de S. a déjà porté plainte pour les mêmes faits, ainsi que pour « violation du secret professionnel dans le cadre de l’enquête » et « détournement de l’objet de la consultation des fichiers pour un objectif autre ».

    L’avocate « des blessé-es demande la désignation d’un juge d’instruction en urgence pour faire toute la lumière de façon indépendante sur ces faits d’une extrême gravité. »

    Ces plaintes rejoignent deux enquêtes précédemment ouvertes, supervisées par le parquet spécialisé dans les affaires militaires de Rennes (puisque l’action des gendarmes mobiles peut être mise en cause). « Les investigations ont été confiées à l’IGGN [Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale], sous les qualifications de violences (avec ITT supérieure à 8 jours) par personne dépositaire de l’autorité publique et non-assistance à personne en péril. »


    2 autres plaintes déposées lundi 3 avril :

    https://www.france24.com/fr/france/20230404-deux-nouvelles-plaintes-déposées-après-des-blessures-graves-sur-d

    https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/manifestants-blesses-a-sainte-soline-enquetes-nouvelles-plaintes-ce-qua

    (articles du mardi 4 avril)

    Quatre procédures sont désormais ouvertes, a annoncé mardi 4 avril le procureur de Rennes.
    [...]
    « Si je privilégie pour l’heure une enquête parquet, je n’exclus pas l’ouverture d’une information judiciaire dans un deuxième temps (...) Les qualifications retenues à ce stade sont des violences aggravées avec une ITT supérieure à 8 jours par personne dépositaire de l’autorité publique et non assistance à personne en danger », a précisé Philippe Astruc [le procureur].

    La première étape des investigations sera de « déterminer avec précision l’origine des blessures constatées » puis d’établir « le lien de causalité éventuel entre l’action des gendarmes et ces blessures », a-t-il ajouté.

    Le procureur a notamment demandé que soient auditionnés « l’ensemble des chefs d’escadron » présents à Sainte-Soline.


    C’est des plaintes contre X ou contre l’état ?

  • Projet de loi olympique : les députés adoptent un article controversé sur la vidéosurveillance

    https://www.france24.com/fr/france/20230323-projet-de-loi-olympique-les-d%C3%A9put%C3%A9s-adoptent-un-article

    L’Assemblée nationale a donné jeudi raison au gouvernement français, qui souhaite expérimenter la vidéosurveillance basée sur des algorithmes avant et pendant les JO-2024. La gauche et Amnesty international craignent des dérives sécuritaires.

    Un pas vient d’être franchi. L’Assemblée nationale a approuvé, jeudi 23 mars, le recours à de la vidéosurveillance dite « intelligente », basée sur des algorithmes. Un dispositif inédit que l’exécutif veut expérimenter avant et pendant les JO-2024, malgré les craintes de dérives sécuritaires exprimées par la gauche.

    Adopté avec 59 voix pour (majorité présidentielle - LR - RN) face à 14 contre (Nupes) , l’article 7 du projet de loi sur les Jeux olympiques prévoit la possibilité d’expérimenter, dès la promulgation de la loi, l’analyse au moyen d’algorithmes d’images de caméras et de drones lors de grands événements, afin d’alerter les autorités sur des faits et gestes potentiellement à risque.

    « Voté en l’état, ce projet de loi marquerait une première étape dangereuse pour les droits humains, dont le droit à la vie privée » avait également critiqué l’ONG Amnesty international en janvier, dénonçant un projet qui « comporte de graves dangers pour nos droits ». Le Conseil national des barreaux s’est également prononcé contre cette mesure.

    « Pas les sweats à capuche » dans les algorithmes
    Les Jeux olympiques sont en ligne de mire mais l’expérimentation, qui doit s’arrêter fin 2024, pourrait démarrer dès la promulgation de la loi, et concerner par exemple la prochaine Coupe du monde de rugby à l’automne.

    La liste des « événements » à détecter doit être fixée par décret, après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Lors des débats, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a cité en exemples « un départ de feu, des goulots d’étranglement de population, un colis ou un sac abandonné ». Mais « pas les sweats à capuche », a-t-il assuré, pressé de questions par la gauche.

    >> À lire : Sécurité des JO de Paris-2024 : dernière ligne droite avant une cérémonie d’ouverture hors normes

    Les députés de la Nupes s’inquiètent du possible dévoiement de cette technologie, craignant que les Jeux ne servent que de tremplin pour généraliser par la suite ce type de surveillance à la population.

    L’exécutif insiste sur les garde-fous, l’absence de reconnaissance faciale, et sur la nécessité de sécuriser les Jeux et les millions de spectateurs attendus. « Les événements prédéterminés concernent non pas des personnes, mais des situations », a insisté Gérald Darmanin, sans les convaincre

    Un traitement des données sous-traité au privé ?
    Lors de l’examen du projet de loi à l’Assemblée, les débats ont beaucoup tourné autour du caractère « biométrique » ou non des données, dans le cas par exemple où il est nécessaire d’isoler et de suivre une personne. La majorité et le gouvernement assurent qu’elles ne revêtent pas ce caractère. « Ce seront forcément des données biométriques », a insisté Sandra Regol (écologiste).

    Les députés de l’opposition ont tenté de circonscrire davantage l’expérimentation, de la cantonner aux abandons de bagage, ou d’imposer le fait que l’État soit seul responsable de l’analyse des données, sans recourir au privé, mais sans succès.

    >> À lire : JO-2024 : Paris est-il prêt face au défi des transports ?

    Un amendement du RN Aurélien Lopez-Liguori, président du groupe d’étude sur la sécurité et la souveraineté numériques, a été adopté. Il entend prioriser le recours à des entreprises européennes. Mais le fait que des députés de la majorité, membres du groupe d’étude, ont cosigné ou sous-amendé un amendement RN, a indigné à gauche.

    Avec AFP

    voir aussi https://seenthis.net/messages/995263

    #Alliance_macroniste_RN #RNaissance

    A noter qu’il n’y avait que 73 députés pour voter ce jour là …

  • Avant Paris 2024, comment la #surveillance de masse est devenue une discipline olympique
    https://www.francetvinfo.fr/les-jeux-olympiques/paris-2024/avant-paris-2024-comment-la-surveillance-de-masse-est-devenue-une-disci

    « Plus vite, plus haut, plus fort. » Aux Jeux, les sportifs ne sont pas les seuls à tenter d’appliquer la devise olympique. En matière sécuritaire, aussi, l’objectif de dépassement se vérifie au fil des olympiades. Depuis cinq décennies, les JO ne se résument plus à un gigantesque barnum, mais aussi à un bunker d’un fort beau gabarit, avec son cortège de gadgets et de lois répressives. Dernier épisode avec Paris 2024, alors que les députés se penchent sur la loi olympique, lundi 20 mars, pour autoriser entre autres une technologie inédite en France, la surveillance algorithmique, critiquée par ses opposants tels que la Quadrature du Net.

    #beauté_du_sport

    • La France, premier pays d’Europe à légaliser la surveillance biométrique
      https://www.laquadrature.net/2023/03/23/la-france-premier-pays-deurope-a-legaliser-la-surveillance-biometrique

      L’article 7 de la loi sur les Jeux olympiques a été adopté ce midi par l’Assemblée, actant l’entrée formelle de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) dans le droit français, jusqu’en décembre 2024. À l’ombre du tumulte de la réforme des retraites, et grâce à une procédure comme d’habitude extrêmement rapide, le gouvernement a réussi à faire accepter une des technologies les plus dangereuses jamais déployées. Pour cela, il a usé de stratégies, de mensonges et de récits fictifs, pour que jamais ne soient sérieusement et concrètement discutés le fonctionnement technique de ces outils et leurs conséquences politiques et juridiques en termes de surveillance de masse. Grâce à une majorité totalement désinvestie et au soutien total de l’extrême droite, la VSA a donc pu être légalisée sur la base de mensonges sapant toujours un peu plus le jeu démocratique.

    • Projet de loi olympique : les députés adoptent un article controversé sur la vidéosurveillance

      https://www.france24.com/fr/france/20230323-projet-de-loi-olympique-les-d%C3%A9put%C3%A9s-adoptent-un-article

      L’Assemblée nationale a donné jeudi raison au gouvernement français, qui souhaite expérimenter la vidéosurveillance basée sur des algorithmes avant et pendant les JO-2024. La gauche et Amnesty international craignent des dérives sécuritaires.

      Un pas vient d’être franchi. L’Assemblée nationale a approuvé, jeudi 23 mars, le recours à de la vidéosurveillance dite « intelligente », basée sur des algorithmes. Un dispositif inédit que l’exécutif veut expérimenter avant et pendant les JO-2024, malgré les craintes de dérives sécuritaires exprimées par la gauche.

      Adopté avec 59 voix pour (majorité présidentielle - LR - RN) face à 14 contre (Nupes) , l’article 7 du projet de loi sur les Jeux olympiques prévoit la possibilité d’expérimenter, dès la promulgation de la loi, l’analyse au moyen d’algorithmes d’images de caméras et de drones lors de grands événements, afin d’alerter les autorités sur des faits et gestes potentiellement à risque.

      « Voté en l’état, ce projet de loi marquerait une première étape dangereuse pour les droits humains, dont le droit à la vie privée » avait également critiqué l’ONG Amnesty international en janvier, dénonçant un projet qui « comporte de graves dangers pour nos droits ». Le Conseil national des barreaux s’est également prononcé contre cette mesure.

      « Pas les sweats à capuche » dans les algorithmes
      Les Jeux olympiques sont en ligne de mire mais l’expérimentation, qui doit s’arrêter fin 2024, pourrait démarrer dès la promulgation de la loi, et concerner par exemple la prochaine Coupe du monde de rugby à l’automne.

      La liste des « événements » à détecter doit être fixée par décret, après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil). Lors des débats, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a cité en exemples « un départ de feu, des goulots d’étranglement de population, un colis ou un sac abandonné ». Mais « pas les sweats à capuche », a-t-il assuré, pressé de questions par la gauche.

      >> À lire : Sécurité des JO de Paris-2024 : dernière ligne droite avant une cérémonie d’ouverture hors normes

      Les députés de la Nupes s’inquiètent du possible dévoiement de cette technologie, craignant que les Jeux ne servent que de tremplin pour généraliser par la suite ce type de surveillance à la population.

      L’exécutif insiste sur les garde-fous, l’absence de reconnaissance faciale, et sur la nécessité de sécuriser les Jeux et les millions de spectateurs attendus. « Les événements prédéterminés concernent non pas des personnes, mais des situations », a insisté Gérald Darmanin, sans les convaincre

      Un traitement des données sous-traité au privé ?
      Lors de l’examen du projet de loi à l’Assemblée, les débats ont beaucoup tourné autour du caractère « biométrique » ou non des données, dans le cas par exemple où il est nécessaire d’isoler et de suivre une personne. La majorité et le gouvernement assurent qu’elles ne revêtent pas ce caractère. « Ce seront forcément des données biométriques », a insisté Sandra Regol (écologiste).

      Les députés de l’opposition ont tenté de circonscrire davantage l’expérimentation, de la cantonner aux abandons de bagage, ou d’imposer le fait que l’État soit seul responsable de l’analyse des données, sans recourir au privé, mais sans succès.

      >> À lire : JO-2024 : Paris est-il prêt face au défi des transports ?

      Un amendement du RN Aurélien Lopez-Liguori, président du groupe d’étude sur la sécurité et la souveraineté numériques, a été adopté. Il entend prioriser le recours à des entreprises européennes. Mais le fait que des députés de la majorité, membres du groupe d’étude, ont cosigné ou sous-amendé un amendement RN, a indigné à gauche.

      Avec AFP

      voir aussi https://seenthis.net/messages/995263

      #Alliance_macroniste_RN #RNaissance
      A noter qu’il n’y avait que 73 députés à voter ce jour là …

  • Gary Lineker dénonce un projet de loi #immigration en le comparant à « l’Allemagne nazie » - L’Équipe
    https://www.lequipe.fr/Medias/Actualites/Gary-lineker-denonce-un-projet-de-loi-immigration-en-le-comparant-a-l-allemagne-nazie/1384866

    L’ancien joueur des Three Lions, personnalité phare de la BBC, Gary Lineker n’a pas mâché ses mots pour dénoncer le projet de loi sur l’immigration illégale de la ministre de l’Intérieur britannique Stella Bravermann. « C’est juste une politique absolument cruelle dirigée contre les personnes les plus vulnérables dans un langage qui n’est pas différent de celui utilisé par l’Allemagne dans les années 30 », a-t-il écrit sur son compte Twitter mardi 7 mars.

    Le projet de loi contre l’immigration illégale présenté par le gouvernement britannique prévoit d’empêcher les migrants arrivant par la Manche de demander l’asile et de les expulser « en quelques semaines ». Pour promouvoir ce projet, la ministre s’est notamment mise en scène dans une vidéo où elle explique : « L’année dernière, plus de 45 000 personnes ont fait un voyage dangereux, inutile et illégal à travers la Manche. Notre système d’asile a été submergé. Nous dépensons désormais 7 millions de livres par jour en hôtel. » Elle assure que l’arrêt des traversés est l’une de ses priorités.

    Les termes employés par l’ancien attaquant ont offusqué Downing Street, qui les juge « inacceptables. » La BBC, qui a des directives strictes en matière d’impartialité a annoncé qu’une « conversation franche » allait être tenue avec le présentateur de la télévision publique. Lineker ne semble pas vouloir se taire et a fait savoir, mercredi 8 mars, qu’il allait « continuer de s’exprimer pour ces pauvres âmes qui n’ont pas de voix. »

    #Grande_Bretagne

  • La pilule du lendemain va devenir gratuite pour toutes les Françaises, annonce le gouvernement
    https://www.france24.com/fr/france/20220921-la-pilule-du-lendemain-va-devenir-gratuite-pour-toutes-les-fran%C

    D’abord réservée aux jeunes filles mineures, puis gratuite pour les femmes jusqu’à 25 ans, la pilule du lendemain va devenir gratuite pour toutes les Françaises quel que soit leur âge, en pharmacie et sans ordonnance, a annoncé mardi 20 septembre le ministre de la Santé, François Braun, dans une interview à 20 Minutes.

    Le dépistage des infections sexuellement transmissibles sera également gratuit et sans ordonnance jusqu’à 26 ans, et ces deux mesures seront inscrites dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2023, qui sera présenté en conseil des ministres le 26 septembre.

    « En ce qui concerne la contraception féminine, nous renforçons (...) la protection des femmes en facilitant leur accès à la contraception d’urgence (ou pilule du lendemain) en pharmacie, de manière gratuite et sans ordonnance, à tout âge », annonce François Braun.

    Jusqu’ici, la pilule du lendemain était disponible gratuitement et sans ordonnance uniquement pour les mineures, auprès des pharmacies, des infirmières scolaires ou dans les centres de dépistage ou de santé sexuelle, et pour les étudiantes majeures.

    Le coût en pharmacie pour les personnes majeures variait entre trois et une vingtaine d’euros selon les médicaments, avec une possibilité de prise en charge partielle par la sécurité sociale sur présentation d’une prescription.
    « Possibilité de dépistage étendue à toutes les infections sexuellement transmissibles »

    « Le gouvernement agit concrètement pour que les femmes ne renoncent plus à la contraception d’urgence pour des raisons financières, premier motif de renoncement chez les femmes », a commenté dans un communiqué Isabelle Rome, ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes.

    « À l’heure où nous assistons à une montée des conservatismes en Europe et dans le monde, notre gouvernement démontre une fois de plus que l’égalité femmes-hommes et le droit des femmes à disposer de leurs corps sont des priorités absolues », a-t-elle ajouté.

    Concernant le dépistage des IST, seul celui du VIH était jusqu’ici gratuit. « Désormais, la possibilité de dépistage sera étendue à toutes les infections sexuellement transmissibles pour lutter le plus précocement possible contre (la) reprise des infections », explique François Braun.

    Le ministre de la Santé fait, en effet, le constat de « l’augmentation des infections sexuellement transmissibles, spécifiquement les chlamydias et le gonocoque » et estime que « tous les axes de prévention doivent être améliorés » car « la France est en retard par rapport aux autres pays européens. Seulement 2 % de notre budget est consacré à la prévention contre 4 % chez nos voisins ».

    Quant aux causes, « il est très compliqué » de les connaître, reconnaît-il, évoquant « un défaut de prévention, d’information ou un relâchement plus global ».

  • Le nouveau Premier ministre israélien Yaïr Lapid à l’Élysée pour discuter Liban et Iran
    Publié le : 05/07/2022
    https://www.france24.com/fr/france/20220705-le-nouveau-premier-ministre-isra%C3%A9lien-ya%C3%AFr-lapid-%C3%A0

    Le nouveau Premier ministre israélien, Yaïr Lapid, entend demander mardi au président français, Emmanuel Macron, « d’intervenir » auprès du Liban pour relancer les pourparlers gaziers entre le Liban et Israël et le presser à adopter une position plus rigide dans les négociations visant à rétablir l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien.

    #IsraelFrance

    • Emmanuel Macron doit exiger de Yair Lapid la libération de Salah Hamouri
      Communiqué de l’AFPS | mardi 5 juillet 2022
      https://www.france-palestine.org/Emmanuel-Macron-doit-exiger-de-Yair-Lapid-la-liberation-de-Salah-H

      Ce 5 juillet, le président de la République va recevoir le Premier ministre israélien.
      Emmanuel Macron reçoit aujourd’hui le Premier ministre de l’État qui a assassiné la journaliste palestinienne Shireen Abu Akleh et dont l’armée, forte de son permis de tuer, fait presque chaque jour de nouvelles victimes palestiniennes. Il reçoit le Premier ministre d’un État dont l’armée commet chaque jour des crimes de guerres et des violations du droit international dans le cadre d’une occupation militaire dont on ne voit jamais la fin.

      Parmi ces violations, les arrestations arbitraires et le recours massif à la détention administrative.

      Depuis le 10 mars, Salah Hamouri avocat franco-palestinien a été mis en détention administrative - sans charge ni jugement - pour une durée de 3 mois, sur simple décision des autorités israéliennes. Cette détention sans motif a été reconduite pour 3 mois supplémentaires au mépris de toute forme de droit.

      Salah Hamouri subit depuis plus de 20 ans un acharnement continu de la part du régime d’apartheid israélien. Palestinien de Jérusalem, il risque d’être banni de sa ville natale pour refus d’allégeance à la puissance occupante, l’État d’Israël : ce serait un précédent particulièrement dangereux. (...)

      #Salah_Hamouri

    • 5 juillet 2022 - Seul le prononcé fait foi
      DÉCLARATION CONJOINTE DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE ET DU PREMIER MINISTRE DE L’ÉTAT D’ISRAËL
      Télécharger le .pdf
      https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/07/05/declaration-du-president-emmanuel-macron-et-du-premier-ministre-disrael-yair-

      Bonjour mesdames, messieurs.

      Je suis très heureux et honoré d’accueillir à Paris, le Premier ministre de l’État d’Israël, mon ami Yaïr LAPID. Je le suis d’autant plus, cher Yaïr, que comme tu l’as dit en arrivant, cela fait quelques années que nous attendons. Je suis très heureux que vous ayez choisi la France pour votre premier déplacement officiel à l’étranger dans cette nouvelle fonction. Cela nous touche beaucoup, cela me touche beaucoup. Cher Yaïr, cette visite illustre, s’il en était besoin, la relation singulière et exceptionnelle entre nos deux pays et l’ampleur des liens humains qui nous unissent. (...)

      La souveraineté et l’intégrité de l’Ukraine doivent être respectées, de même que ses choix démocratiques. C’est cela que défend l’Ukraine face à la Russie et c’est pour cela que nous devons, ensemble, être à ses côtés. (...)

  • Emmanuel Macron, le bilan (4/4) : des priorités marquées par la discordance entre paroles et actes
    https://www.france24.com/fr/france/20220326-emmanuel-macron-le-bilan-4-4-des-priorit%C3%A9s-marqu%C3%A9es-par

    De la lutte contre le réchauffement climatique à l’égalité femmes-hommes érigée en « grande cause du quinquennat », Emmanuel Macron a montré durant son quinquennat sa capacité à prononcer de très beaux discours. Mais ceux-ci ont souvent été suivis d’actions en totale contradiction avec ses promesses. France 24 revient sur quatre exemples significatifs pourtant présentés comme des priorités.

  • https://www.france24.com/fr/france/20220223-pr%C3%A9sidentielle-comment-hidalgo-et-jadot-utilisent-la-crise-u

    Présidentielle : comment Hidalgo et Jadot utilisent la crise ukrainienne pour attaquer Mélenchon

    La candidate socialiste, Anne Hidalgo, et le candidat écologiste, Yannick Jadot, ont profité de la crise ukrainienne pour accuser Jean-Luc Mélenchon de « complaisance » à l’égard de Vladimir Poutine, quitte à flirter avec les « fake news ».

    #calculs_électoralistes #Jadot #Hidalgo #fake_news

  • Covid-19 : ces Français expatriés contraints à la survaccination
    https://www.france24.com/fr/france/20220111-covid-19-ces-fran%C3%A7ais-expatri%C3%A9s-contraints-%C3%A0-la-su

    Covid-19 : ces Français expatriés contraints à la survaccination
    De nombreux vaccins anti-Covid-19 administrés dans le monde sont reconnus par l’OMS, mais la France n’autorise que quatre d’entre eux dans son schéma vaccinal. Au moment où le projet de loi sur le passe vaccinale est examiné mardi au Sénat, les Français de l’étranger multiplient les doses de sérum pour décrocher le précieux laisser-passer. « On se sent un peu les oubliés de cette gestion de crise par notre gouvernement », se désole Frédéric, Français expatrié aux Émirats arabes unis, contacté par France 24. Il y a d’abord eu l’impossibilité de retourner en France pendant les confinements successifs liés à la pandémie, puis les problèmes de conversion des passes sanitaires étrangers en passe sanitaire français cet été. Aujourd’hui, le projet de loi transformant le passe sanitaire en passe vaccinal examiné le 11 janvier au Sénat, pour une mise en place autour du 17 janvier, rend à nouveau les Français de l’étranger fébriles. « On n’a pas de visibilité sur ce qui va se passer avec ce passe vaccinal », poursuit le résident d’Abou Dabi. Encouragés par les autorités françaises à se faire vacciner contre le Covid-19 dans leur pays de résidence, de nombreux Français de l’étranger ont reçu des vaccins administrés par leur pays d’accueil, sérums validés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Problème, ces injections ne sont pas forcément reconnues par le schéma vaccinal mis en place par les autorités sanitaires françaises. Or, sans les quatre vaccins autorisés par la France – Pfizer, Moderna, Astra-Zeneca et Jansen –, pas de schéma vaccinal complet, donc pas de passe sanitaire. Et d’ici à mi-janvier, il n’y aura pas de passe-vaccinal non plus. « Ils ont laissé vacciner des Français avec du Sinopharm [le vaccin chinois] au lieu de prendre en charge avec des vaccins reconnus par l’UE, déplore Bruno*, journaliste français installé au Maroc. Du coup, obtenir son passe vaccinal français va encore relever du véritable défi ».
    Jusque-là, les expatriés qui revenaient sur le sol français vaccinés avec Sinopharm, Sinovac [deux vaccins chinois], Sputnik [russe] ou Covishield [indien] avaient encore la possibilité de présenter un test antigénique ou PCR négatif pour accéder aux lieux où le passe sanitaire était obligatoire. Mais avec l’arrivée dans quelques jours du passe vaccinal, il n’y aura plus d’échappatoire possible. Conséquences, ces Français multiplient les doses vaccinales pour rentrer dans les clous de l’État français. « Que ce soit deux ou trois doses, c’est toujours la galère pour les personnes vaccinées avec Sinopharm, constate Frédéric. Aux Émirats arabe unis, c’est pourtant un vaccin qui est très utilisé depuis décembre 2020 et qui est reconnu par l’OMS. Pour obtenir mon passe sanitaire, j’ai donc reçu deux doses de Pfizer en plus des deux doses de Sinopharm qu’on m’avait déjà injecté. Pour avoir mon passe, faudra-t-il encore une nouvelle dose de Pfizer ? »
    C’est le prix que certains expatriés acceptent de payer pour rentrer en France et disposer de leur passe vaccinal. De retour dans l’Hexagone à l’occasion des fêtes de fin d’année, Sophie, résidente au Maroc, a dû recevoir une dose de Pfizer s’ajoutant aux deux doses de sinopharm déjà reçues. Malgré les trois doses vaccinales reçues, les autorités sanitaires françaises lui ont signifié que cette dose de Pfizer n’était pas considérée comme un rappel. « Je dois encore recevoir une nouvelle dose de Pfizer pour avoir un schéma vaccinal complet, alors que j’ai déjà trois doses dans le corps. Je vais finir par voir des trucs étranges pousser sur mon corps avec tous ces vaccins », plaisante la jeune trentenaire. Quatre, cinq, certains expatriés ont même reçu jusqu’à six doses pour répondre au schéma vaccinal français dans les cas où le vaccin n’est ni reconnu par l’Agence européenne des médicaments (AEM) ni par l’OMS, comme le vaccin russe Spunik. Ces survaccinations font-elles courir un risque pour la santé ou l’immunité de ceux qui les reçoivent ? « Non, répond clairement à France 24 Nathan Pfeiffer-Smadja, infectiologue de l’Hôpital Bichat à Paris. Ces personnes sont juste inutilement surprotégées. Ces multiples vaccinations ne posent pas de problème pour la santé, et n’ont pas d’effet négatif sur le système immunitaire. Elles ont juste un système immunitaire qui est très stimulé, ce qui n’est jamais un problème en soi. »
    Pour beaucoup d’internautes, ces problèmes d’homologation de vaccins relèvent davantage de choix politiques et économiques que de la santé publique. « Nous publions les données sur les vaccins qui nous parviennent, et elles sont par nature limitées, évolutives, contradictoires, car il y a d’énormes enjeux d’ordre politique, idéologique, économique, sociétal (bien plus hélas que sanitaire et scientifique) derrière ce vaccin », relève sur son compte Twitter Monique Plaza, chercheuse au CNRS au Laboratoire de psychologie et neurosciences cognitives. « On voit que ce n’est pas le multilatéralisme à la mode OMS qui l’emporte, mais plutôt le chacun pour soi, analysait Pascal Boniface dans un article de France 24 du 29 janvier 2021. Il y a un aspect Nord-Sud tout à fait visible. Alors qu’il y avait un discours sur le vaccin ’bien commun’, les Occidentaux ont acheté 90 % des doses des deux vaccins américains. » Ces survaccinations sont d’autant plus dommageables que certains expatriés vivent dans des pays où les vaccins se font parfois rares. « Les ambassades devraient prendre en charge la campagne de vaccination pour ses ressortissants, estime Bruno qui vit au Maroc. Le pays offre le vaccin à tous ceux qui se trouvent sur son sol, qu’ils soient citoyens marocains, résidants étrangers ou simples étrangers de passage… Mais en tant qu’expatrié français, on a un sentiment de culpabilité à prendre des vaccins Pfizer aux Marocains. À l’heure où l’on sait qu’il est impératif de disposer d’une vaccination efficace et collective, l’Afrique devrait vacciner en priorité sa population et non une partie des étrangers. C’est à la France de vacciner ses ressortissants, pas à l’Afrique. »

    #Covid-19#migrant#migration#france#afrique#expatrie#sante#vaccination#survaccination#covax#passevaccinal

  • France : les dix-huit militaires signataires d’une tribune controversée vont être sanctionnés
    Publié le : 29/04/2021
    https://www.france24.com/fr/france/20210428-france-les-dix-huit-militaires-signataires-d-une-tribune-controve

    Dénonçant le « délitement » de la France et appelant à « soutenir les politiques » qui oeuvreront contre, les généraux signataires d’une tribune vont recevoir « des sanctions disciplinaires militaires » en fonction de leurs grades, a annoncé mercredi le chef d’état-major des armées.

    Après la vague de critiques et de consternation, place aux sanctions pour la tribune de généraux qui appellent à « soutenir les politiques » qui oeuvreront contre le « délitement » de la France. Le chef d’état-major des armées a décidé, mercredi 28 avril au soir, d’imposer « des sanctions disciplinaires militaires » aux dix-huit soldats signataires de la tribune publiée dans Valeurs Actuelles.

    Le général François Lecointre a précisé au quotidien Le Parisien que les sanctions seront « plus fortes pour les plus gradés ». « Je considère que plus les responsabilités sont élevées, plus l’obligation de neutralité et d’exemplarité est forte », a-t-il martelé.

    Les généraux en « deuxième section » signataires – proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés – risquent pour leur part « la radiation, donc la mise à la retraite d’office », a-t-il ajouté.

    « Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation », a précisé le général Lecointre.

    « Je souhaite que leur mise à la retraite d’office soit décidée », a-t-il pour sa part relevé en évoquant « une procédure exceptionnelle », lancée à la demande de la ministre des Armées, Florence Parly qui avait jugé leurs « actions inacceptables » et « irresponsables ». (...)

  • France : les dix-huit militaires signataires d’une tribune controversée vont être sanctionnés
    Publié le : 29/04/2021
    https://www.france24.com/fr/france/20210428-france-les-dix-huit-militaires-signataires-d-une-tribune-controve

    Dénonçant le « délitement » de la France et appelant à « soutenir les politiques » qui oeuvreront contre, les généraux signataires d’une tribune vont recevoir « des sanctions disciplinaires militaires » en fonction de leurs grades, a annoncé mercredi le chef d’état-major des armées.

    Après la vague de critiques et de consternation, place aux sanctions pour la tribune de généraux qui appellent à « soutenir les politiques » qui oeuvreront contre le « délitement » de la France. Le chef d’état-major des armées a décidé, mercredi 28 avril au soir, d’imposer « des sanctions disciplinaires militaires » aux dix-huit soldats signataires de la tribune publiée dans Valeurs Actuelles.

    Le général François Lecointre a précisé au quotidien Le Parisien que les sanctions seront « plus fortes pour les plus gradés ». « Je considère que plus les responsabilités sont élevées, plus l’obligation de neutralité et d’exemplarité est forte », a-t-il martelé.

    Les généraux en « deuxième section » signataires – proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés – risquent pour leur part « la radiation, donc la mise à la retraite d’office », a-t-il ajouté.

    « Ces officiers généraux vont passer chacun devant un conseil supérieur militaire. Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation », a précisé le général Lecointre.

    « Je souhaite que leur mise à la retraite d’office soit décidée », a-t-il pour sa part relevé en évoquant « une procédure exceptionnelle », lancée à la demande de la ministre des Armées, Florence Parly qui avait jugé leurs « actions inacceptables » et « irresponsables ». (...)

  • Campagne Balladur : prison ferme pour les six prévenus dans le volet financier de l’affaire Karachi
    https://www.lunion.fr/id156851/article/2020-06-15/campagne-balladur-prison-ferme-pour-les-six-prevenus-dans-le-volet-financier-

    Le tribunal correctionnel de Paris a durement sanctionné les anciens proches de l’ex-Premier ministre Édouard Balladur, dont certains ne pouvaient ignorer « l’origine douteuse » des fonds versés sur le compte de la campagne présidentielle de 1995 et issus de rétrocommissions illégales.

    Ce premier jugement sonne comme un avertissement pour l’ancien Premier ministre et son ministre de la Défense François Léotard, dont le procès aura lieu dans les prochains mois devant la Cour de justice de la République (CJR), seule habilitée à juger les ministres pour des infractions commises au cours de leur mandat.

    La justice a sanctionné « une atteinte d’une exceptionnelle gravité à l’ordre public économique et en la confiance dans le fonctionnement de la vie publique », a fortiori de la part de hauts fonctionnaires et personnalités proches du gouvernement, desquels est attendue une probité « exemplaire ».

    En cause, les pots-de-vin, alors légaux, versés à des intermédiaires pour des contrats d’armement signés en 1994 avec l’Arabie Saoudite (Sawari II) et le Pakistan (Agosta) et ayant donné lieu à des rétrocommissions illégales : une petite partie de ces rétrocommissions ont, selon le tribunal, non seulement enrichi les prévenus mais aussi contribué à financer la campagne présidentielle malheureuse d’Édouard Balladur.

    Les juges ont affirmé que l’imposition d’un réseau d’intermédiaires, dit « réseau K », était inutile au plan commercial et avait en outre donné lieu au versement de « commissions exorbitantes », au détriment de la branche internationale de la Direction des constructions navales (DCNI) et de la Sofresa, deux entités détenues par l’État qui vendaient sous-marins et frégates.

    Mandats d’arrêt
    La plus lourde peine, cinq ans de prison, a été infligée aux intermédiaires du « réseau K », l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine et son ancien associé Abdul Rahman Al Assir. Tous deux étaient absents au délibéré et des mandats d’arrêt ont été émis à leur encontre.

    Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet et chef de campagne d’Édouard Balladur, et Renaud Donnedieu de Vabres, alors proche collaborateur du ministre de la Défense François Léotard, ont été condamnés à cinq ans de prison dont deux avec sursis et à de lourdes amendes. Le premier avait une « parfaite connaissance » de l’arrivée de 10,25 millions de francs sur le compte de campagne, et le second pour avoir imposé le « réseau K ».

    Thierry Gaubert, alors au ministère du Budget et impliqué dans la campagne, a été condamné à quatre ans dont deux avec sursis, et à une amende.

    Enfin, Dominique Castellan, alors patron de la DCNI, a été condamné à trois ans dont un avec sursis.

    Je me rends compte que ça m’avait échappé, et apparemment pas grand chose sur Seenthis non plus. Signe que ça n’a pas eu le retentissement médiatique que ça mérite.