• Vaccin : à cause de la 6e dose, Pfizer va réduire le nombre de flacons livrés à la France - La course au vaccin contre la covid-19 - Le Télégramme
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    La Belgique a constaté, comme en France, que l’on pouvait extraire d’un flacon de vaccin Pfizer six doses, et non cinq, comme le recommande le laboratoire.
    AFP

    Les flacons de vaccin Pfizer contiennent finalement six doses, et non cinq. Dès lors, le laboratoire va diminuer le nombre de flacons livrés à la France.

    Après la Belgique, c’est au tour de la France de déchanter. Le laboratoire Pfizer va en effet réduire le nombre de flacons de vaccin anti-covid-19 livrés dans le pays, a confirmé l’entreprise pharmaceutique au Télégramme. Une annonce qui n’a rien à voir avec les difficultés d’approvisionnement du laboratoire, qui l’obligent déjà à réduire un temps la voilure dans toute l’Europe.

    Cette fois, la décision est liée à la 6e dose. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a en effet constaté, le 8 janvier dernier, qu’un flacon de vaccin Pfizer ne contenait pas cinq doses, comme cela était indiqué, mais pouvait aller jusqu’à six. Une portion supplémentaire qui permettait aux États de gagner 20 % de vaccin par fiole et de vacciner davantage de personnes gratuitement.

    Le contrat porte sur le nombre de doses
    Or, rappelle le laboratoire, « les commandes passées par les États auprès de Pfizer ont toujours été basées sur un nombre total de doses, et non de flacons ». Prenant acte de la décision de l’EMA, la firme considère qu’il y a donc lieu pour elle de réduire le nombre de flacons livrés, puisqu’une fiole contient plus de doses qu’annoncé.

    « Nous allons tenir nos engagements de livraison auprès des États conformément aux commandes qui ont été passées », rappelle néanmoins Pfizer au Télégramme. Autrement dit, la France recevra toujours le même nombre de doses commandées, mais dans moins de contenants : pour 100 portions, il faudra désormais 16,6 flacons, contre 20 auparavant. Sur une semaine, cela représente 17 000 fioles en moins.

    Reste qu’en appliquant cette règle à tous les pays qui lui ont passé commande, le laboratoire réalise ici une économie d’échelle non négligeable. Autant de flacons disponibles que Pfizer pourrait revendre à d’autres pays. La firme précise d’ailleurs que ses objectifs de production en 2021 ont été revus à la hausse, passant de 1,3 à 2 milliards de doses, grâce, notamment, à ce recalibrage en six doses.

    Des gestes particuliers
    Pour les acteurs de santé, cette annonce n’est pas forcément une bonne nouvelle. Dans les centres de vaccination, cette 6e dose gratuite en plus était vue comme une bouffée d’oxygène pour vacciner plus de personnes - et plus vite -, alors que les centres croulent sous la demande.

    Surtout, tout le monde ne peut extraire, dans les faits, la fameuse 6e dose. Selon l’EMA, cela nécessite un certain type de seringues et une manière particulière de s’y prendre. « Des références doivent être passées aux différents établissements pour rappeler les conditions dans lesquelles il faut extraire cette 6e dose, à la fois sur les gestes et le matériel », indiquait Olivier Véran, ministre de la Santé, dès le 13 janvier, évoquant « un vrai défi ».

    En Belgique, où le laboratoire applique également cette nouvelle règle, la Flandre a annoncé mardi soir qu’elle suspendait provisoirement la vaccination dans les hôpitaux avec le vaccin de la firme. Selon la région, Pfizer n’est plus « en mesure de garantir une sécurité d’approvisionnement de ses vaccins dans les prochaines semaines ».

  • Ajouter un autocollant sur votre plaque d’immatriculation est désormais interdit - France - Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/ajouter-un-autocollant-sur-votre-plaque-d-immatriculation-est-desormais


    Pour changer de numéro de département, il est désormais obligatoire de changer la plaque d’immatriculation.
    Le Télégramme/Claude Prigent

    Vous vivez hors de Bretagne et avez collé un autocollant sur votre plaque pour rappeler vos origines ? Vous risquez désormais une amende de 135 euros pour plaque non conforme. Tel en a décidé la Cour de cassation.

    Fini, l’autocollant « 29 » et le drapeau breton collés sur votre plaque d’immatriculation à la place du « 75 ». La Cour de cassation a, selon Le Point, donné raison aux fabricants de plaques, qui réclamaient, en opposition aux fabricants d’autocollants départementaux, l’interdiction de ce procédé souvent utilisé par les automobilistes dont le véhicule est immatriculé ailleurs que dans sa région d’origine.

    Rappelons que depuis 2009, les deux chiffres du département ne font plus partie intégrante de l’immatriculation des véhicules français : celle-ci est composée de deux lettres, trois chiffres et deux lettres qui n’ont aucune signification géographique. À la suite de protestations, le gouvernement avait finalement accepté de conserver un encart bleu, sur la partie droite, sur lequel figurent le numéro de département et une illustration régionale.

    Il ne sera désormais plus possible, donc, de changer ces deux éléments via un autocollant. La plaque serait alors considérée comme non conforme et l’automobiliste sanctionné d’une amende de 135 euros, majorée à 750 euros s’il ne se met pas en règle.

    Le Point précise toutefois qu’il est toujours possible de faire fabriquer un nouveau jeu de plaques figurant le département de son choix, au tarif de 65 euros la paire.

    Grande victoire des fabricants de plaques contre les marchands d’autocollants !

    • Ah ben merde : c’est le jour où j’ai acheté une paire d’autocollants « 34 » que j’ai collés sur mes plaques « 92 » que j’ai arrêté de me faire klaxonner à longueur de temps (et de devoir expliquer à mes enfants pourquoi le monsieur m’a fait un doigt d’honneur en me faisant une queue de poisson).

    • Voilà qui donne un bon résumé du cerveau malade des pseudo-"zélites" françaises que le monde nous envie...
      Interdire, normer, formater, ils ne savent faire que ça.
      S’occuper des vrais problèmes, en revanche, pas question.
      Quand on changera de régime, il faudra purger ces parasites.

    • deux jours plus tard, nouvel article du même quotidien sur ce sujet qui fâchent : les autocollants sur les plaques d’immatriculation

      Plaques d’immatriculation : cet autocollant auquel beaucoup adhèrent… - France - Le Télégramme
      https://www.letelegramme.fr/france/plaques-d-immatriculation-cet-autocollant-auquel-beaucoup-adherent-21-0


      La loi est claire : rien ne doit altérer l’intégrité de la plaque. Le contrevenant risque une amende de 135 euros, majorée à 750 euros s’il ne se met pas en règle.
      Photo Claude Prigent

      Coup porté à la liberté des automobilistes ? Attaque contre les identités régionales ? N’allons pas si loin mais la Cour de cassation a bien confirmé l’interdiction d’apposer un autocollant régional ou départemental sur sa plaque minéralogique. Et, quoi que l’on puisse penser du sujet, il fait parler car beaucoup y sont attachés.

      Ce n’est pas une nouveauté mais un rappel d’un arrêté qui remonte au 9 février 2009 : dans une affaire qui oppose un fabricant de plaques d’immatriculation à une entreprise commercialisant des autocollants décorés des logos des régions et des départements, la Cour de cassation vient de confirmer l’interdiction d’ajouter un sticker sur l’encart bleu à droite de la plaque minéralogique de son véhicule. Ce que font pourtant, le plus souvent en toute impunité et souvent en ignorant qu’ils sont en infraction, nombre de conducteurs désireux d’arborer fièrement les « couleurs » de leur région d’origine (ils sont le plus souvent vendéens, via le fameux cœur rouge, mais aussi alsaciens, corses ou bretons). Ou, à l’inverse, d’anciens habitants de la région parisienne nouvellement installés en province qui masquent ainsi par une simple vignette leur département d’origine pour leur nouveau lieu de résidence afin d’éviter d’être traités régulièrement de « Parigot », ce qui se fait encore beaucoup un peu partout dans l’Hexagone…

      La loi est pourtant claire : rien ne doit altérer l’intégrité de la plaque. L’article 9 de l’arrêté du 9 février 2009 précise que l’identifiant territorial ne peut être reproduit sur celle-ci « que par le seul fabricant de plaques ou de matériau réfléchissant titulaire d’homologation ». Donc par le professionnel, lui-même. Le contrevenant risque une amende de 135 euros, majorée à 750 euros s’il ne se met pas en règle.

      Les raisons d’une telle pratique
      Et pourtant l’utilisation de ces autocollants est « une pratique assez répandue, estime Benoît Ginet, président de la société Eplaque, même s’il n’y a pas de sources officielles en la matière. Cette solution est d’abord économique : elle permet, quand vous achetez un véhicule, de changer un logo qui vous dérange pour, en moyenne, 4 euros pour deux plaques contre un achat qui vous coûtera au moins 20 euros ou 30 euros au minimum, sans compter la pose. De plus, ça permet de pallier un mécontentement face aux identités de certaines régions : si c’est aussi répandu en Alsace, c’est parce que les habitants n’ont jamais aimé l’appellation Grand Est… ».

      Les fabricants de plaques d’immatriculation sont aujourd’hui dans une situation économique assez catastrophique !
      Benoît Ginet explique le système adopté en 2009 par un lobbying de la part des fabricants de plaques pour des enjeux économiques mais aussi pour des questions de sécurité car la plaque c’est un élément d’identité du véhicule. « Changer le logo en trois minutes risquait de rendre plus difficile l’identification de la voiture. Mais est-ce que l’arrêt de la Cour de cassation va pousser les forces de l’ordre à être plus sévères en la matière, j’en doute. Elles ont déjà beaucoup à faire… ».

      « Les vrais problèmes… »
      Pierre Chasseray, président de l’association 40 Millions d’automobilistes, pense, à l’inverse, que la pose de ces autocollants est « très rare ». Il regrette ce combat dont il considère qu’il cache l’essentiel : « Je doute que l’usager comprenne vraiment ce qu’il y a derrière cette histoire d’autocollant… Et pourtant, derrière, il y a une vraie problématique. Les fabricants de plaques d’immatriculation sont aujourd’hui dans une situation économique assez catastrophique, face à laquelle on ne leur propose aucune solution ! Par exemple, sachez que pour fabriquer une plaque d’immatriculation, vous n’avez pas besoin d’une pièce d’identité, vous pouvez usurper la plaque de quelqu’un sans difficulté, des fabricants me l’ont raconté. On peut même se lancer dans la fabrication de plaques clandestines, sans aucun problème ! C’est ça, la vraie problématique des fabricants professionnels car ça prouve que le système n’est pas sécurisé et ça leur fait perdre du chiffre d’affaires. Et face à la concurrence déloyale et à la fraude, ils n’arrivent pas à obtenir gain de cause là-dessus auprès des parlementaires. Alors, ils finissent par se rabattre sur des petits dossiers comme cette histoire d’autocollants, qui va cliver, alors que l’essentiel du problème est ailleurs ! ».